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Sur les résistances électriques des métaux purs

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00240523

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240523

Submitted on 1 Jan 1901

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Sur les résistances électriques des métaux purs

Edm. van Aubel

To cite this version:

Edm. van Aubel. Sur les résistances électriques des métaux purs. J. Phys. Theor. Appl., 1901, 10

(1), pp.389-391. �10.1051/jphystap:0190100100038900�. �jpa-00240523�

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389

SUR LES RÉSISTANCES ÉLECTRIQUES DES MÉTAUX PURS;

Par EDM. VAN AUBEL.

Parmi les mémoires publiés sur les résistivités électriques des

métaux purs, à diverses températures, ceux de Mathiessen et ceux

de James Dewar et J.-~1. Fleming (’) renferment un très grand

nombre de résultats, qui sont souvent cités comme termes de com-

paraison.

Je me propose, dans ce travail, d’examiner les conclusions des deux savants anglais, relatives à l’étain, au cadmium et au nickel.

En lH92, MM. James Dewar et J.-A. Fleming ont attribué, à

l’étain pur étiré, une résistivité égale à 9,609 microhms-centimètre à 0°,8 C., tandis que, d’après leur travail paru en 1893, le même métal pur, mais fondu et comprimé à chaud, aurait une résistivité de 13,100 microhms-centimètre à 1~ G.

La même constante physique, pour un fil de cadmium pur étiré, est, d’après ces auteurs, 10,023 microhms-centimètre à 01 C., avec

un coefficient moyen de température de 0,00419 entre et 1001 C.

Au contraire, Benoîte) a trouvé, pour le métal pur écroui, E~,BG mi- crohms-centimètre à 0° et 0,00~.~~ pour le coefficient de température

entre 0° et 100° C.

Suivant A. Mathiessen et C. ~Togt (3), la résistivité spécifique du

nickel pur à 0° C. est ’12,357 Inicrohms-centimètre, et James Dewar

et J.-A. Fleming ont donné, dans leurs mémoires publiés en 1892

et 1893, les résultats de mesures exécutées avec une spirale de

nickel pur, découpée au tour sur un tube de métal. Celui-ci avait été

obtenu, en faisant passer de la vapeur de nickel-carbonyle à travers

un tube de verre chauffé. Plus récemment, J.-A. Fleming (~) a fait

remarquer que les tubes de nickel réalisés au moyen du tétracar-

bonyle sont trop cassants pour être étirés en fil, et que la fusion du (1) Philusophical lVla,cla~ine, 5e série, vol. XXXIV, p. 32S ; 189~;

-

B’01. ~1~‘’I, p. 2’7i ; 1893;

-

vol. XIV, p. 525; 1898.

(‘’) Comptes Rendus des Séances de l’_9.caclé~nie des Sciences, Paris, t. LXXYI, p. 345; 18’~3.

(3) Po~~endo~°fj‘"s Annczlen deî- Physik, t. CXYIII, p. "I~4 ; 1863 ; et J;--1. FLE11I1CT, Proceecli~y~s of the Royal Society, London, vol. L~~’l, p. J0 ; 1900.

(’1) J.-A. FLE~II1‘G, PJ’oceedings of tlte Royal Society, London, v ol. LXYI,

p. ~0 ; 9 900.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:0190100100038900

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produit en aurait certainement altéré la pureté. La spirale de nickel

étudiée précédemment, dont les dimensions n’étaient pas suffisam- ment uniformes, pouvaient convenir seulement pour l’étude de la variation de la résistivité électrique av ec la température.

Il est permis cependant de douter de l’exactitude de cette asser-

tion du savant électricien anglais, car la courbe tracée avec les résultats des mesnres, qui ont été faites entre et ~.00° par James Dewar et J.-A. Fleming en 1893, présente une forte bosse,

aux environs de la température de 20°, et est toute différente de celle que fournissent les valeurs des résistivités données par les mêmes auteurs, dans leur mémoire de 189?.

.

Quoi qu’il en soit, J.-A. Fleming, dans son nouveau travail, a

étudié un échantillon de nickel que 1VI. J .-W. Sv~an avait préparé,

par l’électrolyse d’une solution chaude de chlorure de nickel très pur. Le métal déposé a été étiré à travers une filière, et recuit dans

une atmosphère d’hydrogène. Le fil résultant, aussi mou que l’argent,

a été soudé à des tiges de cuivre et enroulé sur un cadre conve- nable, pour être immergé dans l’air liquide. Il a une résistivité spé- cifique presque égale à la moitié de celle qui a été attribuée jadis

au nickel par Mathiessen ; mais le coefficient de température entre

0° et 100°, pour le fil de nickel électrolytique, ne diffère pas beau- coup de celui qui a été obtenu, en 1893, avec la spirale.

Le tableau suivant permet de comparer entre eux les diverses résistivités spécifiques et les coefficients de température obtenus

avec le nickel pur, par James Dewar et J.-A. Fleming et par J.-A. Fleming seul.

Les écarts si grands entre les divers résultats de James Dewar et

(4)

391 J .-A. l’leming que 1"al signalés antérieurement pour le bismuth i’ j,

et maintenant pour l’étain et le nickel, me paraissent montrer qu’il

est au moins imprudent de faire les mesures avec un fil enroulé

sur un cadre et soumis à de grandes variations de températures. Il

serait préférable de se servir de fils rectilignes.

Aussi de nouvelles recherches semblent nécessaires pour établir les résistivités électriclues de ces métaux, et l’on est peut-ètre même

en droit de se demander si les divergences signalées ne sont pas de nature à mettre en doute la conclusion principale des travaux exa-

-

minés ici, à savoir qiie la résistance électrique de tous les n1étaux

purs tend vers zéro, quand on s’approche du zéro absolu des tempé-

ratures (1). D’ailleurs cette conclusion ne paraît pas justifiée, car la

résistance électriclue du platine, de l’argent, du cuivre et du fer

devrait s’annuler, 1°espectivement aux températures ~?~8, 248,4, 223

et 2d3° (~) .

DRUDE’S ANNALEN DER PHYSIK ;

T. III, nos 2 et 3 ; 1901.

LEO GRUMMACH. 2013 Etperimentelle Bestimmung von C~,pillarit~itsconstanten

condenniter gase (Détermination expérimentale de constantes capillaires de gaz liquéfiés) (P.367-376).

La méthode de mesure a déjà été employée par l’auteur pour des corps liquides à la température ordinaire (-1). Les nouvelles expé-

riences ont porté sur l’anhydride sulfureux liquide, un mélange d’anhydride sulfureux et d’anhydride carbonique liquides, préparé

par 1f1. Pictet, l’arnmoniac et le chlore liquides, et elles ont conduit

(1) ~4~°clzives cles Sciences p~Ic~siqices, Genève, période, t. IV; 1891.

(’) On sait que la chaleur spécifique des métaux purs ne tend pas vers zéro, quand on s’approche du zéro absolu des températures (Voir W.-A. TILI)E~, P~°ocee-

tlings of tlze Royal Society, London, vol. LXVI, 428, p. 246, note ; i4 avril 1900 ;

et U. BEH~, Dnucle’s Annalen der Physik, série, t. 1, p. 26J; 1900).

(3) B. DESS~L, Neuere U~zteusuclzun,~en üben t’e¡’flÜssig/ e Gase und liefe Ten1.- peoatuoen (Physikalische Zeitscltrift, 2c année, 3, p. 41, 20 octobre 1900).

(À) J. de Phys., série, t. X, p. 20J; 190 1.

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