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Submitted on 1 Jan 1873
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Des appareils employés pour mesurer les résistances électriques
J. Raynaud
To cite this version:
J. Raynaud. Des appareils employés pour mesurer les résistances électriques. J. Phys. Theor. Appl.,
1873, 2 (1), pp.210-214. �10.1051/jphystap:018730020021001�. �jpa-00236836�
2I0
sont ceux où la surface est tangente à un cône au lieu d’être tan-
gente à un
plan;
ils sontdisposés symétriquement
deux par deuxsur deux droites passant par le centre de la surface. Les
plans
tan-gents
singuliers
sont ceuxqui
touchent la surface lelong
d’unecourbe;
ils sont aussiplacés symétriquement
par rapport au centre.De l’existence de ces
plans
tangentssinguliers
et de cespoints
sin-guliers,
il résultequ’à
la direction d’unplan
tangentsingulier
sontconjuguées
une infinité de directions pour le rayon, etqu’à
la di-rection d’un rayon passant par un
point singulier
de la surface cor-respondent
une infinité de directions pour leplan
tangent à l’onde :c’est ce
qui produit
lesphénomènes
de réfractionconique
intérieureou
extérieure,
dont nous n’avons pas à nous occuperici,
attenduqu’ils
sont décrits dans tous les Traités dePhysique.
DES APPAREILS EMPLOYÉS POUR MESURER LES RÉSISTANCES
ÉLECTRIQUES;
PAR J. RAYNAUD.
Le
développement
industriel de latélégraphie
sous-marine a fait de la mesure desquantités électriques
uneopération usuelle ;
aussis. est-on
préoccupé
desimplifier
et deperfectionner
ce genre d’ex-périmentation.
Pourobtenir, rapidement
et avec unerigueur
con-venable,
les résultatscherchés,
on aimaginé
un certain nombred’appareils
et deméthodes,
dontl’emploi
sera souvent utile auxphysiciens.
Les
quantités électriques
à mesurer sont :La résistance des
conducteurs,
la force électromotrice et la résis-tance des
piles,
lacapacité
des condensateurs.Les instruments essentiels à
employer
dans ces mesures sont :Les caisses de
résistance,
lesgalvanomètres
à réflexion avec leursdérivations,
les condensateurs et les électromètres.Dans cet
article,
nous nous proposons de faire connaître la dis-posi tion
des caisses de résistances.Des caisses de résistance. - Une bobine de résistance est un
conducteur de résistance connue,
susceptible
d’être facilement in- troduit ousupprimé
dans un circuitvoltaïque.
Les extrémités deArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020021001
2II
la
bobine,
ouélectrodes,
sontdisposées
de manière que leur mode d’insertion n’introduise pas de résistanceappréciable
auxpoints
dejonction.
Dans la mesure despetitès résistances,
on ter-mine le fil par des
tiges épaisses
en cuivreamalgamé
pressant àplat
contre une
plaque
de cuivreamalgamé
formant le fond d’une coupe de mercure. Engénéral,
les électrodes sontsimplement
formées deplaques épaisses
delaiton, auxquelles
le fil est soudé. La bobineest formée d’un fil
métallique
recouvertde
soie. On évite les cou-rants d’induction en enroulant le fil en
double,
c’est-à-dire encommençant par le milieu de sa
longueur.
Pour éviter de donner aux bobines un volume
exagéré
et pour éviter des corrections detempérature,
onemploie,
comme fil mé-tallique,
du maillechort(argent allemand),
dont la résistancespé- cifique
est 13 foisplus grande
que celle du cuivre pur et dontl’aug-
mentation de
résistance,
pardegré
detempérature,
est le1
decelle du cuivre.
Pour les étalons de
résistance,
onpréfère
toutefois unalliage
deplatine-argent ( i Pt,
2Ag), qui présente peut-être plus
de perma-nence, c’est-à-dire une
plus grande
inaltérabilité.Les unités
généralement employées
sont l’unité Siemens etl’unité
britannique
ou Ohm. L’unité Siemens est la résistance d’unprisme
de mercure pur de i mètre delong
et de 1 millimètre carré desection,
à zérodegré
C. Le Ohmreprésente
10 000 00o d’unitésélectromagnétiques
absolues de résistance ou la résistance d’unprisme
de mercure pur, de i millimètre carré de section et de1m,
0486
delong,
à zérodegré
C. Pourabréger,
onappelle lllégolzm.
une résistance de un million d’Ohms.
La conversion des unités Siemens en
Ohnms,
ouinversement,
sefait en sachant que
1 Ohm -
1,0486
unités Siemens,i unité Siemens =
o,9536
Ohm.L’étalon est construit en
alliage
deplatine-argent,
sous forme defil,
deomm, 5
à 0mm, 8 de diamètre et de 1 à 2 mètres delong.
Lesextrémités du fil
(fig. 1)
sont soudées àd’épaisses
électrodes encuivre. Le fil est recouvert de deux couches de
soie;
le tout .estnoyé
dans de laparaffine
solide et enfermé dans une cage de laiton2I2
mince,
de manière àpouvoir
facilement êtreporté
à latempérature
pour
laquelle
la résistance est exactement d’une unité. Cette tem-pérature
estmarquée
sur la bobine.Fig. t.
Quand
on a besoin de deux bobines exactement à la même tem-pérature,
les deux fils sontplacés
côte à côte et enroulés ensemble.Ce moyen est surtout
utile, quand
il estplus important
d’être sûrde
l’égalité
de résistance des deux bobines que de connaître la valeur absolue de leurrésistance,
comme dans les brancheségales
du pont deWheatstone,
pour lesexpériences
degrande précision.
Pour les étalons de
très-grandes résistances,
on aproposé
l’em-ploi
du sélénium et du tellure. On aproposé
aussi de tracer untrait fin au crayon sur une
plaque
d’ébonite. Les extrémités du filament deplombagine
sont réunies à des électrodesmétalliques
et le tout est recouvert d’un vernis isolant. On aurait ainsi des ré- sistances de
plusieurs
millions d’unités(PHILLIPS,
Phil.Mag., juin 1870).
Comme
rhéostat,
onemploie
leplus généralement
le rhéostat de Siemens. C’est une caisse contenant 16 bobinesgraduées;
les extré-mités du fil de
chaque
bobine sont soudées à desplaques
decuivre, séparées
les unes des autres par des intervallesvides, susceptibles
d’être obturés par des chevilles
métalliques
à têteisolante ;
l’in-troduction d’une cheville entre les électrodes d’une des bobines
2I3
supprime
celle-ci du circuit. Les résistances de ces bobines(fin. 2)
combinées entre elles donnent tous les nombres de i à 1000.
Pour éviter l’échauffement du fil dans les circuits de faible résis- tance, les bobines de faible résistance sont formées d’un fil de diamètre
plus
gros.Au lieu
d’employer
lesystème décimal,
onpourrait employer
lesystème
binaire(1)
etprendre
une série de bobines donnant lespuissances
de 2 ; ainsiSi l’on veut introduire une résistance de 107, par
exemple,
onécrira ce nombre dans le
système
binaire. Le nombre correspon- dant estou
Il faudra donc déboucher
64, 3 2, 8,
2 et 1 et boucher 16 et 4.Cette méthode est celle
qui exige
le moins de bobines distincteset
qui
permet la vérification laplus
facile durhéostat ;
car, avecune autre bobine
( n j égale
à i , on peut vérifierl’égalité
de 1 etde
i’, puis
celle de 1 + l’ avec 2, celle de i + 1’ + 2 avec4,
et ainside
suite ;
mais elleexige
la connaissance dusystème
binaire.(1) MAXWELL, Électricité et Magnétisme.
2I4
On peut
disposer
les bobines de résistance de manière à mesurerles conductibilités au lieu des résistances
(fin. 3).
Fig. 3.
L’une des extrémités du fil de
chaque
bobine est soudée à unelame de cuivre commune,
qui
forme une électrode A durhéostat;
l’autre extrémité
aboutit,
comme dans le casprécédent,
à uneplaque
de cuivre distincte pourchaque
bobine. Enfin la seconde électrode du rhéostat est une lame de cuivreB, disposée
de ma-nière
qu’on puisse
la mettre en communication avec les électrodesparticulières
àchaque bobine,
au moyen de chevillesmétalliques
introduites dans les intervalles
qui
lesséparent.
Chaque
trou bouché met une bobine en dérivation dans le cir-cuit ;
la conductibilité du rhéostat est la somme des conductibilités des bobines et sa résistance est l’inverse de cette somme.Si les bobines introduites sont 2 et
8,
la conductibilité du rhéo-1 1 5 8
stat est
2+ 8 = 8 et la résistance
par suite est 8
5 1,6.
EXTRACTION DES GAZ D’UN LIQUIDE QUELCONQUE, A L’AIDE DE LA POMPE A MERCURE;
PAR M. N.
GRÉHANT,
Professeur suppléant à la Faculté des Sciences.
Dans un
grand
nombred’expériences,
il est nécessaired’extraire,
aussi
complétement
quepossible,
les gaz dissous dans unliquide;
aucun
appareil
ne meparaît plus convenable,
pour atteindre cebut,
que la pompe à mercure.Construite,
d’abord enAllemagne,
par M.
Geissler, puis,
enFrance,
par M.Alvergniat,
cette machinea reçu de nombreuses modifications. Elle consiste essentiellement