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Contribution à l'étude du traitement de la septicémie puérpérale par les bains froids · BabordNum

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(1)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

ANNÉE 1900-1901 N°37

CONTRIBUTION A L'ÉTUDE

DU TRAITEMENT DE

jr r

PAR LES BAINS FROIDS

THÈSE

POUR LE DOCTORAT EN

MÉDECINE

Présentée à soutenuepubliquement le 25 janvier 1901

PAR

Raoul-André VITAL

à Boussès (Lot-et-Garonne) le 14 mars 187'4.

r MM.LANELONGUE,professeur.Président.

Examinateurs de la Thèse:

\

Juges

[ FIEUX, agrégé

)

Le Candidat répondra aux questions qui lui seront faites sur les diverses parties

de l'Enseignement médical.

——

BORDEAUX

G. GOUNOUILHOU, IMPRIMEUR DE LA

FACULTE DE MEDECINE

II, RUE GUIRAUDE, II

19°1

(2)

FACULTE DE MEDECINE

ET

DE PHARMACIE

DE

BORDEAUX

M. NABIAS. Doyen. | Al. PITRES... Doyen honoraire.

PROFESSEURS MM. MIGÉ

DUPUY } Professeurshonoraires.

MOUSSOUS

Clinique interne . . .

j

Clinique externe. . .

Pathologieetthérapeu¬

tique générales. . .

Thérapeutique. . . .

Médecineopératoire . Clinique d'accouchements.

Aaatomie pathologique. .

Anatomie

Anatomie générale et histologie

Physiologie ...

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MM.

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LANELONGUE VERGELY.

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LEFOUR.

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Médecinelégale .

Physique ....

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rurgicales desenfants .

Clinique gynécologique Clinique médicale des maladies des enfants Chimie biologique . .

MM.

MORACHE.

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BLAREZ.

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FIGUIER.

deNABIAS.

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A. MOUSSOUS.

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AGREGES EN EXERCICE:

section de médecine (PathologieinternaetMédecinelégale.]

MM.CASSAET.

AUGHÉ.

SABRAZÈS.

MM. Le DANTEC.

HOBBS.

Pathologieexterne.

section de chirurgie et accouchements

MM.DENUCÉ.

| YILLAR.

| BRAQUEHAYE CHAVANNAZ.

. ,

t (MM. GHAMBRELENT.

Accouchements\

FIEUX.

Anatomie

section des sciences anatomiques et physiologiques

(MM.PRINGETEAU. I Physiologie . . . MM.PACHON.

" '

j N... | Histoire naturelle. BEILLE.

section des sciences physiques.

Physique MM. SIGALAS.—-Pharmacie. . . . M.BARTHE.

COURS COMPLÉMENTAIRES

Clinique des maladies cutanéeset syphilitiques MM.DUBREUILH.

Glinique des maladies des voies urinaires.

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Physiologie Embryologie Ophtalmologie

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POUSSON.

MOURE.

RÉGIS.

DENUCÉ.

RONDOT.

CHA.MBRELENT.

DUPOUY.

PACHON.

N...

LAGRANGE.

GARLES.

LE DANTEG.

Le Secrétaire de la Faculté: LEMA1RE.

Par délibération du 5 août 1S79, la Faculté a arrêté que les opinionsémises dans les

Thèses qui luisont présentées doivent être considérées commepropresà leurs auteurs,et qu'elle n'entend leur donner ni approbation ni improbation.

(3)

MEIS ET AMICIS

(4)
(5)

A MON PRÉSIDENT DE THÈSE

M. LE PROFESSEUR M. LANELONGUE

PROFESSEUR DE CLINIQUE CHIRURGICALE A LA FACULTÉ DE MÉDECINE

DE BORDEAUX

(6)
(7)

A M. LE D' FIEUX

PROFESSEUR AGRÉGÉ A LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE BORDEAUX

(8)
(9)

Sur lepoint de terminer nos études médicales, nous ne laisserons pointpasser l'occasion qui nousestofferte de dire à ceux qui furent

nos maîtresl'expression denotreprofondegratitude.

Que M. le professeur Lanelongue, qui a bien voulu nous faire

l'honneur d'accepter la présidence de notre thèse, nous permette de

le remercier de la bienveillante sollicitude qu'il a montrée à notre égard en maintes circonstances; le souvenir de ses

cliniques, si

attrayantes etsi nettes, sera pour nous le plus pur

de

notre

modeste

éducationchirurgicale.

Que M. leprofesseurArnozan, à qui nousdevonsnos

premiers

pas

dansle chemin ardude lamédecine, veuille bien accepter l'hommage

denotrereconnaissante admiration pour la bonté toute paternelle et

le précieux enseignement qu'il a toujours

prodigués à

ses

jeunes

élèves.

Mercià tousnos Maîtres, quine nous ont

ménagé ni leur dévoue¬

ment, ni leurscience: à M. le professeur Pitres,

à M. le professeur

Piéchaud, dont les leçons resteront pour nous

le souvenir toujours

vivant denotrepassageàl'Hôpitaldes Enfants.

Enfin, que M. le professeuragrégé Fieux,

qui

a

été l'inspirateur de

notre travail, reçoive ici le témoignage de notre

très grande recon¬

naissance pour l'amabilité, jamais

lassée,

avec

laquelle il nous a

toujours accueilli, pour le précieux concours

qu'il nous a prête, et

dontnousavons silargementfait usage.

R. Y.

(10)

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(11)

INTRODUCTION

En prenant pour sujet de notre

travail

:

Traitement de la

septicémiepuerpéralepar

les bains froids,

nous

n'avons

pas

eu laprétention de faire œuvre

originale.

D'autres avantnous ont étudiéet traité la question de façon

très complète, avec cependant

des divergences d'idées dans

l'application et la forme

du traitement, et, plus heureux que

nous, ont apporté à l'appui

de leurs théories quantité d'obser¬

vations personnelles.

Nous aurons donc largement recours aux travaux

de

nos devanciers, en nous efforçant

d'en retenir tout

ce

qui nous

paraîtraprofitable etd'en

rejeter tout

ce

qu'ils contiendront, à

notreavis, de faux ou

d'excessif. Comme toute théorie sédui¬

sante et nouvelle, l'application

des bains froids a eu ses

enthousiastes et ses détracteurs : les uns en

usant de façon

immodérée, les autres la

repoussant de parti pris.

Pour nous, il nous paraît

indiscutable

que

les bains froids

ont le plus souvent une

influence des plus heureuses sur

l'état d'infection puerpérale.

Mais, si c'estune arme

précieuse entre les mains du prati¬

cien pour luttercontre

l'invasion microbienne, elle n'en est

pas moins, pour lui, des

plus délicates à manier; car c'est là

un traitement qui n'admet pas

d'insuccès, sous peine de s'en¬

tendre accuser des accidents qu'il n'aurapu

arrêter.

Admise, à l'heure

actuelle, à

peu

près partout, dans le

monde médical, contre la

fièvre typhoïde, la réfrigération par

l'eau froide laisse encorebeaucoup

d'indifférents dans le trai¬

tement de l'infection

puerpérale, qui

en

est pourtant si voi-

/

(12)

sine; aussi n'a-t-elle guère été pratiquée dans ce sens que par des cliniciens, ainsi que le démontrent les observations

recueillies jusqu'à ce jour qui, presque toutes, nousviennent des hôpitaux.

Dans la clientèle des villes et des campagnes, on vient se butter contre le préjugé profondément enraciné que le froid

est nuisible aux nouvelles accouchées, ce qui fait qu'on les

tient soigneusement enfermées, fenêtres et portes closes.

« Les bains chauds, dit Tarnier (*), sont déjà difficilement acceptés par les accouchées et leur entourage, à plus forte

raison les bains froids. »

Nous avons cru faire œuvre utile en essayant decontribuer,

dans la mesure de nos forces, au développement et à la pro¬

pagation d'une thérapeutique, si encourageante par sessuccès,

en même temps si à la portée de l'accoucheur, dans les cas de

danger imminent; thérapeutique à laquelle on ne pense même

pas, la plupart du temps, et qui faisait direà un admirateur de la méthode de Brand, dans le traitement de la fièvre typhoïde,

que «l'Allemagne lui devait un régiment parannée ».

Dans ce but, nous nous permettrons de fréquentes incur¬

sions dans la littératuremédicale, apportant pournotrecompte

trois observations inédites, prises par M. le professeur agrégé Fieux, au service d'isolement de la Maternité de Bordeaux,

et qu'il a eu la généreuse amabilité de mettre à notre dispo¬

sition.

Comme division de notre étude, nous nous sommes inspiré

de celle adoptée dans la thèse de Desternes (2), parce qu'elle

nous a paru très simple :

Histoire du bain froid dans la thérapeutique, employé

contre les grandes pyrexies etprincipalement contre la fièvre puerpérale;

Aperçu rapide sur l'infection puerpérale et ses formes multiples, en cherchant à préciser celles qui relèvent de ce mode de traitement;

(1) Tarnier. Bulletinmédical,17janv.1895.

(')Desternes.Paris, 1894-1895.

(13)

13 -

3° Les différentes formes des bains froids;

4° Mode d'action des bains froids; leurs contre-indications;

5° Traitement résumé de la septicémie, avec des considéra¬

tions basées surles nombreuses observations que nous aurons

eues sous les yeux, et dont nousciterons quelques exemples à

la fin de notre travail; Observations;

Conclusions.

(14)
(15)

HISTORIQUE DES BAINS FROIDS

La pratique des immersions froides dans un but

thérapeu¬

tique serait en usage chez certains

animaux, s'il faut

en

croireMoggridge. «J'ai vu,dit-il, une fourmi en emporter une

autre le long d'une branche, dont la

communauté

se

servait

comme d'un viaduc pour arriver à la surface

de l'eau, lui

faire subir une immersion d'une minute, puis la remporter à grand'peine et i'étendre ausoleil pour

qu'elle

se

remit (*).

»

C'est ainsi que, souvent, nous recevons

de la nature les

enseignements les plus précieux.

Aussi, dès la plus haute

antiquité, l'eau s'est-elle imposée

comme un des premiers éléments

de la thérapeutique

: «

Le

fébricitant, dévorépar la soif,

la réclame à grands cris, jusque

dans son délire; c'est lui souvent qui

suggère

au

médecin

l'idée de la lui appliquersoiten

bains, soit

en

lotions, quand,

agacé par la chaleur

mordicante de

son

lit, il

se

découvre

machinalement, cherchant avec

obstination le contact d'un

objet fraispour ses

membres brûlants.

»

Déjà autemps d'Hippocrate,

la balnéation apparaît dans le

traitement des fièvres ardentes. Chez les

Romains, Galien la

tient en grand honneur et

signale les bienfaits de la réfrigé¬

ration dans maints passages de ses œuvres.

Les médecins arabes eux-mêmes, quelque temps

plus tard,

Rhazès, Anicenne, n'ignorent pas son

heureuse influence

contre les affections fébriles.

Au moyen âge, c'en est

fait de cette bienfaisante méthode :

« C'estl'époque des

théories, auxquelles les faits doivent céder

P)Bouchinet. ThèsedeParis,1891,p.19.

(16)

- 16

la place, et du haut de ces raisonnements, on condamne sans

appel la] médication réfrigérante. C'est Sthal qui montre la fièvre un mal nécessaire; c'est Yan Helmont, qui par un raisonnement spécieux, mais d'allure scientifique, montre l'inanité des efforts de ceux qui, s'attaquant à la chaleur fébrile pour la modérer, croient combattre la cause du mal,

alors que ce n'en est qu'un des effets ('). »

Ce n'est qu'au commencement du siècle dernierque le trai¬

tement par l'eau froide devient réellement une méthode théra¬

peutique. Hahn, de Breslau (1717), traita des typhiques par des lotions froides, en tenant compte de la température et du pouls des fébricitants.

Currie, quelque temps plus tard, est un partisan du trai¬

tement

hydrothérapique,

mais il y voit moins un réfrigérant qu'un excitant, un stimulant des forces organiques.

Gianini, de Milan (1805), fut le véritable précurseur de Brand. Il faut, disait-il, refroidir et nourrir le fébricitant;

il donnait le bain froid à 20°, à peu près comme nous l'ordon¬

nons de nos jours.

En France, Béeamier, après quelques tentatives hésitantes,

renonce à l'employer. Trousseau, Chomel, Jaquez, Leroy se prononcent en faveur de cette méthode.

En Allemagne, ce sont Frœlich et Priessnitz.

Enfin, cette méthode encore flottante et incertaine qui épou¬

vante les plus timides, trouve un défenseur résolu. Brand (2) publie ses travaux sur

l'hydrothérapie,

en 1861, dans le trai¬

tement de la fièvre typhoïde. « Ce qui me frappe le plus, écrit-il, ce qui a le plus frappé tous les observateurs, c'est l'absence des symptômes typhiques, lorsquele processus mor¬

bide est traité par l'eau froide dès le début, ou leur disparition

s'ils se sont déjà manifestés; d'un autre côté, leur réapparition

aussitôt que

l'hydrothérapie

est suspendue» (3).

Par sa ténacité et ses beaux résultats, Brand finit par triom-

(*) Juhel-Renoy. Traitementde lafièvretyphoïde.Paris,Rueff, 1892.

(2) Brand.DieHydrothérapiedesTyphus. Stettin,1861.

(3) Brand. Wienn medizinische Wochensclirift,1872,6.

\

(17)

17 -

plier des préjugés et fit admettre sathéoried'une façongéné¬

rale en Allemagne.

Ce nest qu en '1873 que Glénard (4), de Lyon, démontrala supériorité du bain froid systématique, contre la dothiénen- térie, sur les autres modes de traitement; et, depuis cette époque, les statistiques deshôpitaux lyonnais sont à ce sujet

des plus éloquentes.

Quelque temps après, parurent les travaux remarquables de

MM. Tripier et Bouveret (■).

Paris reste encorefermé au système de la balnéation froide, lorsqu'en 4889 Juhel-Renoy (3) entreprend de vulgariser la méthode, et grâce aux résultats remarquables qu'il obtint, il

trouva quantité d'imitateurs: MM. Chantemesse, Chauffard, Josias, Dieulafoy, etc.

A l'heure actuelle, la réfrigération est devenue en France

aussi communément employée qu'en Allemagne. Réservée

presque uniquement, dès le début, à la dothiénentérie,

elle

a été employée peu à peu dans toutes les grandes

pyrexies pré¬

sentant des phénomènes d'intoxication

générale, scarlatine,

variole, etc., et partant dans la septicémie

puerpérale, qui est

le type le pluspur de la septicémie

primitive.

Sigault, médecin del'Hôtel-Dieu,enprésence

d'une épidémie

de fièvre puerpérale, traita ses

malades, dès 1874,

par

des

affusions froides. Mais ce n'était là qu'une

médication hési¬

tante et trop incomplète pour donner

des résultats satis¬

faisants.

C'est àPlayfair (3)(1877)que

revient l'honneur d'avoir publié

la première observation du traitement par

l'eau froide dans

les accidents fébriles par suite

de couches. Cette observation

sera citée tout au long à la fin

de

notre

travail (Obs. 1), nous

n'en dirons donc ici qu'un mot:

c'est

que

le traitement, com¬

mencé à une période

avancée de la maladie, se borna à

C1) Glénard. Lyon,médical,1873. . , , , . f H (2) TripieretBouveret. La fièvre typhoïde trailee pa)

1888.

(3) Playfair. —'British.med.Journ.,nov.1877.

2

(18)

18

de simples affusions froides et à un enveloppement dans le

drap mouillé, traitement associé à une médication interne, la teinture de

Warbourg

(antipyrétique employé aux Indes) et qui sembla donner les meilleurs résultats.

Stolz, en 1881, n'ose pas encore recommander franchement les bains froids dans l'infection puerpérale (1). « Nous avons eu nous-même quelquefois recours au froid sous forme de

drapsmouillés et dans plusieurs circonstances nous en avons

retiré des effets satisfaisants, non seulement comme calmant,

diminuantle météorisme, mais surtout commehyposthénisant

parla diminution de la température et de la fréquence de la circulation.

» Les immersions froides pourraient-elles être employées

avec le même succès que dans la fièvre typhoïde? Nous ne croyons pas que l'essai en ait été fait. C'est un moyen

héroïque, mais trop chanceux, et qui ne pourrait être tenté que dans les cas désespérés. »

En Amérique, Gaillard Thomas(2), en 1883, conseille la réfrigération par l'eau froide pour combattre la fièvre quand

elle devient inquiétante par sa ténacité et sa température

constamment élevée. Après avoir fait unnettoyage del'utérus,

ilest d'avis qu'il faut agir contre la température. Après avoir employé le drap mouillé et les affusions, il conseille l'emploi

d'un tube en caoutchouc, enroulé sur lui-même en forme de coussin, que l'on applique sur l'abdomen de la malade et dans lequel on fait circuler de l'eau glacée.

A la même époque Tanszky (3), dans les casde fièvre intense

et de longue durée, se sert de la lotion froide et du drap mouillé, surlequel on verse de l'eau de temps en temps pour entretenir l'humidité. C'est pour lui un moyen de vaincre non seulement la température, mais encore de faire disparaître

le coma, la céphalalgie et tous les accidents résultant de l'infection et de fhyperthermie.

P) Stolz.Dict. demédecineetchir.pratiques,art. de laPuerpéralitë,p. 132,

1881.

P) Gaillard Thomas. New-Yorkmed.Journ., déc. 1883.

(3) Tanszky. Americ. Journalof the med. se., 1883.

(19)

- 19 -

Plus hardi que ses devanciers, il osa employerle bain froid accompagné d'ablutions froides sur la nuque et de frictions

sui les membres. La malade est laissée dans le bain de quinze

a trente minutes suivant les cas5 le bain est réitéré dès que la température s'élève de nouveau; l'enveloppement dans un drap mouillé est employé dans l'intervalle des bains. Le drap

mouillé est employé seul lorsqu'il y a à redouter une syncope

ou que le malade est trop faible.

Schrœder, dans son Traité d'accouchements, reconnaît les

bienfaits du froid dans le traitement de la fièvre puerpérale,

mais il donne la préférence au drap mouillé, considérant les

bains comme d'une application difficile.

De même que Lyon avait été avec Glénard, en 1873, la porte d'entrée du bainfroid en France, dans le traitement de

la fièvre typhoïde, de même Lyon a encore le mérite, dix ans plus tard, de voir ce même traitement mis en honneur avec succès par le professeur Vincent, de la

Maternité, dans les

cas

de fièvre puerpérale.

Cbabert dans sa thèse

(*) (1883)

rapporte

vingt-huit observa¬

tions prises pendant une

épidémie très

grave

d'infection

puerpérale. Les injections utérines et

le sulfate de quinine

furent employées simultanément.

Sur les vingt-huit casde

Chabert, il n'y eut

que

trois morts :

l'une par pyohémie avec

embolie pulmonaire, l'autre par

épuisement chez une malade

à qui

on ne

put administrer les

bains que le vingtième jour

après le début de l'infection,

c'est-à-dire beaucoup trop

tard

pour

qu'ils fussent efficaces.

Quant au troisième cas, il se présenta

dans des conditions

identiques.

Mundé(2) fait simplement

mention du traitement de la fièvre

puerpérale par les

bains froids, il

a

beaucoup plus de

confiance dans l'emploi des

antithermiques (antipyrine).

Contrairement à Bunge (3),

qui

vers

la même époque repioche

(') Chabert.Thèse deLyon,1884.

O New-York. med.Joum.,9octobre 1886. n . t (3) Arch.furGgnsecolog.,1886.Samml. klin. Vortz.,

1886,

- .

médicalWochens.,1889,1.

(20)

20

aux antipyrétiques leur action malfaisante sur l'estomac,

et se fait l'apôtre résolu des bains froids, associés à de fortes

doses d'alcool, les résultats semblent lui avoir donné pleine¬

ment raison, car sur quarante cas il n'a eu que deux décès : le premier par éclampsie, le second par phlegmatia alba

dolens.

Une observation de Skinner(l) que nous reproduirons (Obs. VI), montre une guérison de septicémie puerpérale

parl'application de quelques lotions et de deux bains froids,

dans des conditions extraordinaires derapidité.

En 1888, Tusseau (2) publie uneobservation moins heureuse

comme résultat, la mort survint malgré la quinine et les bains

à 38°. Il est vrai que le traitement local avait été insuffisant,

lamaladen'ayant prisquetrois injections intra-utérines,encore

son état était-il très compromis quand on commença à admi¬

nistrer les bains froids. Voici d'ailleurs ce que pense Macé(3)

de celte observation : « Il nous semble que les bains avaient

été beaucoup trop espacés pour une pareille septicémie.

C'était l'occasion de donner des bains très froids ettrès courts

pendant une période qu'aurait suivie

l'administration ordi¬

naire de la réfrigération lorsque les symptômes nerveux

auraient étémodifiés. »

En 1889, Napier (4) obtint deux guérisons de fièvre

puerpé¬

rale par la quinine et le drap mouillé.

Byers (8), en 1891, signale les bains froids comme moyen

pour abaisser la température dans la septicémie

puerpérale,

mais il ne semble pas en faire grand cas; le principal, pour lui, est de donner à la malade une alimentation réconfortante.

Swiecciki(6), à la même époque, administre les bains

tièdes,

associés à de fortes doses d'alcool.

En 1894, paraissent les observations de Macé (7),

qu'il

0 Skinner.Progrès médical, 2avril 1887,p.269.

(2) Tosseau. Lyonmédical, 9 septembre 1888.

(3)Macé.— Gazette des hôpitaux,1891, p. 1370.

(*) Napier.—Prahtitiones,1889,p. 169.

(5) Byers.Dublin.Journal ofmed. se.,mai1891.

(6) Swiecciki.—Wienn.med. Blaett., 1891,15.

C) Macé.Gazettedes hôpitaux,15décembre1894,145.

(21)

21

présente

à la Société obstétricale et gynécologique de Paris (»),

puis une revue

générale dans la Gazette des hôpitaux du

15 décembre 1894.

C'est un partisan

convaincu des bains froids, employés de

bonne heure, dès que les

accidents généraux

ne

cèdent

pas

aux antithermiques ordinaires.

Tarnier(2) accepte les

bains froids, mais il reproche à Macé

de n'avoir pas précisé

quelle forme de septicémie puerpérale

relève de cemodede traitement.

En 1895, les thèses

de Voyer (3) et de Desternes (4) sont les

derniers travaux sur le traitement

de la septicémie puerpé¬

rale parles bains

froids.

A cette époque,

Marmorek découvrit le sérum antistrepto-

coccique; depuis, tous

les regards se sont tournés vers la

sérothérapie :

quantité de travaux et d'observations ont été

accumulés sur ce sujet; la

balnéation, totalement oubliée, est

passée au rang

des vieilles pratiques qui ont fini leur temps.

Si bien que, dans une

thèse passée en 1900, que nous avons

eue sous les yeux, thèse

qui s'intitule

:

Contribution à Vétude

clinique du

traitement de la septicémie puerpérale (5), il n'en

est même pas fait

mention.

C'est là, il nous

semble,

un

signe manifeste de l'abandon

dans lequel est

tombée la pratique des bains froids dans le cas

qui nous occupe ; essayer

de la remettre en honneur, nous

paraît être non

seulement un acte de juste réhabilitation,

mais encore uneœuvre de la

plus grande utilité.

(1) Bulletins etMémoires de la Société

obstétr. et gynécologique de Paris,

novembre 1894.

(2) Tarnier.Bulletinmédical,27

janvier 1895.

(3)et(4)Thèses deParis,1894-1895.

(5)Giieorghiu(Nicolas).Paris,G.

Steinheil, 1900.

(22)
(23)

PATHOGÉNIE

ET N

FORMES DE LA SEPTICÉMIE

»

PUERPÉRALE

Nous ne rappellerons que pour

mémoire les différentes

phases par lesquelles est

passée l'histoire de la pathogénie

des infections puerpérales.

Depuis IJippocrate

jusqu'à la fin du xvne siècle, on incrimi¬

nait comme cause de la fièvre puerpérale la

suppression des

lochies: l'effetétaitpris pour la cause.

Au xvme siècle, Puzos(1),

Van Swieten(2) et d'autres, remar¬

quant la

diminution de la sécrétion lactée pendant l'état

d'infection puerpérale, en

firent la fièvre lactée, c'est-à-dire

le passage dulait

dans le

sang

et

par

lui dans tout l'organisme

(lochies

laiteuses).

A la fin du xviue siècle paraît

la théorie anatomique: la

lésion primitive est

placée dans le péritoine, qui deviendra le

foyer d'infection

de l'organisme; puis, comme l'on a trouvé

de l'inflammation et du pus dans

les veines utérines, ce sont

elles qui sont

incriminées.

Tonnelé, en 4830, remarque

les lésions des lymphatiques et

fait jouer un rôle

important à la lymphangite. A côté d'eux,

les essentialistesPaul Dubois et

Depaul prétendent qu'un état

général

particulier préexiste à toute altération locale.

Enfin, en1858, Trousseau

entrevoit la vérité en comparant

les accidents infectieux de la

puerpéralité à ceux de la

chirurgie.

Pasteur, en 1879,

parvient à isoler le microbe. Les travaux

(1) Puzos.Traitéd'accouchements.Paris,

1742.

(2) VanSwieten. Comment,inaphor.de

curatione morborum. Leyde, i/42.

(24)

de Doléris(1), Ghauveau, Arloing, viennent démontrer que cet agent d'infection est le streptocoque. Widal (2), reprenant les

travaux de Pasteur et de Doléris, prétend que « l'infection puerpérale commune est produite par le streptococcus pyo-

genes pénétrant au niveau de la muqueuse utérine ulcérée. »

Depuis, de nombreux travaux sont venus prouver que l'in¬

fection était le plus souvent polymicrcbienne; c'est ainsi qu'on

a pu isolerle staphylocoque, le bacterium coli.

C'est la présence de ces microbes et de leurs toxines dans

l'organisme qui va provoquer, selon leur nature et leur viru¬

lence, selon le milieu plus ou moins propice à leur développe¬

ment, les différentes formes de l'infection puerpérale que

nous allons rapidement passer en revue, en précisant celles qui nous paraissent susceptibles d'être traitées par les bains froids.

Les infections puerpérales sont si variables dans leurs

symptômes, leur localisation et leur pronostic qu'on a pu en décrire un grand nombre de formes et qu'ona été amené à les ranger dans deux grandes classes.

Infections

localisées,

avec lésions limitées à l'appareil génital.

Infectiongénéralisée, c'est-à-dire se traduisantà distance.

La première classe de ces infections, dont les principales manifestations sont l'endométrite, la salpingite, la périmétro- salpingite,lephlegmon du ligament large, la cellulite pelvienne diffuse, nous parait réclamer un traitement purement local et relever directement du domaine de la chirurgie; aussi n'insis¬

terons-nous pas davantage.

L'infection généralisée comprend elle-même deux ordres de faits :

Ceux dans lesquels, malgré unelocalisationprédominante

de l'infection au niveau des organes génitaux, il existe des signes manifestes d'infection de tout l'organisme.

0 Doléris. La fièvre puerpérale et les organismes inférieurs, thèse de Paris,1889.

(2)Widal. Étude sur l'infection puerpérale, la phlegmatia alba dolens et l'érésypèle,thèse deParis,1889.

(25)

25 -

Ceux, plus graves, dans lesquels, sans lésions en appa¬

rence graves de 1 utérus ou de ses annexes, l'infection se

généralise rapidement.

Péritonite généralisée, pyohémie et septicémie puerpérale

sontles trois formes de la grande infection après avortement

ou accouchement; il en est une quatrième, beaucoup moins

grave, c'est la phlegmatia alba dolens, qui est une manifesta¬

tion plus ou moins éloignée de l'infection génitaleetdontnous

parlerons àpropos des contre-indications des bains froids.

Péritonite puerpérale généralisée.

Quelquefois, consécutive auxinfections

localisées à l'utérus

ou à ses annexes, elle peut être aussi primitive.

Elle débute

brusquement, de deux àquatrejours

après l'accouchement,

par

unfrisson unique très violent etpar

de la douleur. Ce frisson

dure trente à quarante minutes; la

douleur, très vive,

occupe

tout le ventre. La malade est dans une attitude particulière, immobile, dans le décubitus

dorsal, les cuisses fléchies et la

tête relevée,afin de relâcher les

muscles de l'abdomen, qui est

ballonné. La face est pâle, les yeux

excavés, la voix cassée.

Les vomissements,très abondants et

d'abord

muqueux,

devien¬

nent fécaloïdes. La température atteint

39° à 40°. Le pouls,

filiforme, se tient entre

120

et

130; à la constipation du début

fait suite une diarrhée abondante trèsfétide.

« La péritonite

puerpérale, dit Tarnier, est la forme la plus

grave de l'infection

puerpérale. Mais,

au

point de vue du

pronostic et au point devue

de l'efficacité du traitement, il y a

lieu de bien distinguer la forme

suraiguë de la péritonite qui

débute peu de temps

après l'accouchement, et dans laquelle

les phénomènes généraux

sont

au

moins aussi importants

que les symptômes

péritoniques, de la forme à marche aiguë,

mais plus ou moins

lente, qui s'aggrave progressivement et

dans laquelle il sembleque

l'état général soit sous la dépen¬

dance directe de l'inflammation

abdominale.

»

(26)

Pyohémie puerpérale.

La pyohémiedébute, de trois à dix jours après l'accouche¬

ment, par un frisson violent qui dure une heure environ, puis

latempérature retombe à 38° ou à la normale; l'état général

est encore bon pendant un ou deux jours, puis survient un nouveau frisson avec chute brusque de la température; d'autresaccès surviennentséparéspardespériodes d'apyrexie: c'est donc au début «une espèce de fièvre intermittente avec

frissons multiples, généralement intenses». Bientôt survient

un état fébrile continu, quines'explique par aucunelésion, du

côté de l'appareil génital; pas de ballonnement du ventre, pas de douleur au niveau de l'utérus et de ses annexes. L'état

général est cependant mauvais : la femme maigrit, la langue

est sèche, la soif vive, l'inappétence absolue, l'urine rare et

albumineuse; une diarrhée abondante épuise la malade, puis apparaissent les phénomènes métastatiques; les agents infec¬

tieux charriés par le sang se fixent en certains points de l'organisme pour donner naissance à des foyers purulents. On

voit se former des abcès articulaires, puis viennent les mani¬

festations cutanées(éruptions miliaires, scarlatiniformes, etc.).

C'est surtout l'appareil circulatoire qui est frappé: phlébite, endocardite, myocardite, péricardite peuvent se présenter.

Du côté du poumon, des embolies microbiennes provoquent

tantôt des abcès miliaires disséminés, tantôt de vastes foyers purulents.

Les lésions du poumon peuvent retentir sur la plèvre et déterminer une pleurésie purulente de voisinage; quelquefois

la plèvre est la première envahie.

Lefoie, la rate,le rein, peuventprésenter des abcès miliaires

ou de véritables foyers purulents.

Nous ne décrirons pas toutes les autres localisations qui se

produisent plus ou moins tardivement et qui peuvent se

présenter surpresque tout l'organisme.

Suivant l'intensité des phénomènes infectieux ou la résis-

(27)

27 -

tance que leur oppose l'organisme, ou plutôt suivant la

virulence du microbe, la pyohémie évolue plus ou moins rapidement.

De là, ladistinction des formes, qui présentent une marche plus ou moins accélérée, bien que ne différant guère parleurs symptômes.

A côté de la forme que nous venons de décrire et qui rappelle assez celle de la dothiénentérie, d'où son nom

de

forme typhoïde, on a décrit la forme dite foudroyante et

la

forme lente.

Dans la forme foudroyante, qui survient presque

aussitôt

l'accouchement, les localisations n'ont pour

ainsi dire

pas

le

temps de se faire; ce sont les phénomènes

généraux qui

dominent la scène.

La forme lenten'apparaît, au contraire, que

plusieurs jours

après l'accouchement; elle évolue

insidieusement et dure deux

outrois mois. Les microbes se localisent dans quelques foyers purulents, et on ne les retrouvepas

ailleurs.

Septicémie puerpérale.

La septicémie et la

pyohémie puerpérales

ne

sont, comme

l'a dit Siredey, que des

degrés d'une même altération. Elles

diffèrent en ce que, dans la

première, les accidents sont si

rapides qu'il se

produit brusquement

une

sorte d'intoxication

suraiguë et que les

lésions locales n'ont pas le temps de

s'établir comme dans laseconde.

Les recherches de Widal ont

démontré l'existence du

streptocoque dans

les capillaires des divers parenchymes, bien

qu'àl'autopsie onne trouve aucune

lésion.

C'est donc toujours le même

agent infectieux qui préside à

ces deux manifestationsde la

septicémie.

Dans tous les cas, ce qui est

constant, c'est un état fébrile

qui persiste,

accusant ainsi

une

profonde altération de tout

l'organisme.

(28)

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(29)

INDICATION DES BAINS FROIDS

DANS LA

SEPTICÉMIE PUERPÉRALE

L'infection puerpérale, due à des microorganismes spé¬

ciaux, au streptocoque en particulier, se fait le plus souvent

par la plaie utérine consécutive à l'accouchement. Suivant le

nombre des agents pathogènes,,suivant leur virulence, suivant

le terrain plus ou moins favorable qu'ils viennent

envahir,

se

trouvent réalisées les formes de l'infection puerpérale;

formes localisées, suivant l'état de plus ou

moins grande

résistance de tel organe ; formes

généralisées à marche sévère

et quelquefois foudroyante,

quand l'organisme tout entier est

envahi par les microbes ou leurs

toxines. On

se

trouve, dans

ce dernier cas, en présence de cet

état typhoïde

propre aux grandes toxi-infections, avec son

cortège de symptômes

hyperthermiques,

ataxo-advnamiques.

Le bain froid, médication

antithermique et dynamogène par

excellence, s'imposait au

choix des praticiens dans le traite¬

ment de cette sorte d'infection, et ils en ont

tiré le plus grand

profit.

Dans les formes frustes, atténuées,

de l'infection puerpé¬

rale, et dont la tendance

spontanée est la guérison, il n'y a

point lieu de songer à

l'emploi du bain froid.

Dans les formes localisées, quelle que

soit l'intensité des

phénomènes généraux,

c'est localement qu'il faut tout d abord

agir.

Mais si au contraire, sans

localisation bien nette, ou après

échec du traitement local,

l'hyperthermie est considérable, le

(30)

pouls irrégulier, petit, rapide, la torpeur très marquée, c'est- à-dire toutes les fois qu'on est en présence des symptômes

graves de la septicémie puerpérale, c'est contre l'état général qu'il faut agir.

Parmi les formes à localisation, il en estdeux: la péritonite

et la phlegmatia alba dolens pour qui l'application des bains froids est discutée bien que présentant des phénomènes généraux.

En un mot, toutes les fois que les phénomènes généraux

dominent la scène, on n'a pas à hésiter. Le diagnostic posé,

on est en droit d'instituer les bains froids selon la méthode que l'on aura choisie.

(31)

DES

DIFFÉRENTES MÉTHODES

DE

RÉFRIGÉRATION

Comme nous l'avons vu, l'application de la réfrigération

par l'eau froide pour lutter contre l'élévation de la tempé¬

rature dans les différentes maladies est une pratique des plus anciennes. Aussi, les opinions émises ont-elles été nom¬

breuses, tant sur l'opportunité de l'eau froide dans ces cas, que sur les moyens de l'employer. Bien que l'objet de notre

travail soit le bain froid, nous avons cru indispensable de

passer en revue les autres théories, d'en retenir les faits et

d'en tirer des conclusions utiles; d'autant plus que le bain

froid trouvera souvent, comme nous le verrons, un adjuvant précieux dans les autres modesde réfrigération, et quelquefois

mêmeleur cédera la place lorsque son application

deviendra

dangereuse ouimpossible.

D'une façon générale, on peut

diviser les modes de réfri¬

gération en deux grandes catégories,

selon

que

la réfrigération

porte sur tout le corps ou sur une

partie seulement de l'in¬

dividu, en remarquant cependant que

les deux méthodes sont

basées surun principe identique.

Réfrigération partielle.

La réfrigération

partielle comprend elle-même deux mé¬

thodes: la lotion et la serviettemouillée.

a) Lotionfroide ou

tiède.

La malade, complètement nue,

est couchée sur le dos; on lui passe

rapidement

une

grosse

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