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1 – Lemmes de Borel–Cantelli

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Texte intégral

(1)

Int´egration et probabilit´es

ENS Paris, 2012-2013

TD  presque s ˆurement – Lemmes de Borel–Cantelli Corrig´e

0 – Exercice `a chercher du TD 10

E

xercice 0. Soit (Ω,F,P) un espace probabilis´e etXune variable al´eatoire r´eelle d´efinie sur (Ω,F,P).

. Si deux tribusAetA sur (Ω,F,P) sont ind´ependantes et ont un ´el´ement commun A, montrer queP(A) =ouP(A) =.

. SoitCune sous-tribu deF telle que siC ∈ C, alorsP(C) =ou P(C) =. Montrer que siX eC mesurable, alorsXeconante presque s ˆurement.

Indication : on pourra introduire la fonion de r´epartitionFdeXet consid´ererx= inf{x∈R;F(x) =

}.

. Soitf :R→Rune fonion bor´elienne. On suppose quef(X) etX sont ind´ependantes. Montrer quef(X) econante presque s ˆurement.

Corrig´e :

. On aP(A∩A) =P(A)=P(A). D’o `uP(A) =ouP(A) =.

. Pour toutx∈R,{Xx} ∈ Cet doncF(x) =P[X≤x] =ou. Comme lim

x→∞F(x) =et lim

x→−∞F(x) =, on ax := inf{x∈ R;F(x) =} ∈(−∞,∞). Comme F ecroissante, sia < x < b, on a F(a) = et F(b) =. En particulier,P(x−/n < X≤x+/n) =pourn≥. Or :

{x}=\

n

x−

n;x+ n

.

Cette interseion ´etant d´ecroissante etP ´etant finie, on a donc P(X=x) = lim

n→∞P

x− n;x+

n

=.

Ainsi,X=xp.s.

. PosonsY =f(X) et notonsC=σ(Y). Par hypoth`ese, les tribus engendr´ees parY etXsont ind´ependantes.

Or siC∈ C, alorsCσ(X) carf emesurable. Ainsi, pour toutC ∈ C,C eind´ependant de lui- mˆeme, et doncP(C) =ouP(C) =. Le r´esultat en d´ecoule d’apr`es la deuxi`eme queion.

1 – Lemmes de Borel–Cantelli

Pour des queions, demande de pr´ecisions ou explications, n’h´esitez pas `a m’envoyer un mail `a igor.kortchemski@ens.fr , ou bien `a venir me voir au bureau V.

(2)

E

xercice 1. Soitα >, et soit, sur (Ω,A,P), (Zn, n≥) une suite de variables al´eatoires ind´ependantes de loi donn´ee par

P(Zn=) = 

nα et P(Zn=) =−  nα. Montrer queZn→dansLmais que, p.s.,

lim sup

n→∞

Zn=

(  si α≤

 si α >.

Corrig´e : On a,

E(|Zn|) =E(Zn) =  nα −→

n→∞, ce qui signifie queZn→dansL.

Pour tout n≥, on note An ={Zn =}. Si α > alors P

nP(An) <∞. D’apr`es le lemme de Borel- Cantelli, on a doncP(lim supAn) =c’e-`a-dire p.s., il exien≥tel que pour toutnn,Zn=et ainsi lim supZn=.

Si α ≤  alors P

nP(An) =∞. Les An ´etant ind´ependants, d’apr`es le lemme de Borel-Cantelli, on a donc P(lim supAn) =  c’e-`a-dire p.s., pour tout n ≥ , il exie nn tel que Zn =  et ainsi

lim supZn=.

E

xercice 2. Soit (Xn)n une suite de variables al´eatoires ind´ependantes et identiquement diribu´ees.

On noteFla fonion de r´epartition deXet on suppose queXn’epas p.s. conante.

. Soita∈Rtel que< F(a)<. Montrer que p.s., lim inf

n→∞ Xna≤lim sup

n→∞

Xn.

. On poseα= inf{x∈R:F(x)>}etβ= sup{x∈R:F(x)<}. Montrer queα < β, queα,+∞et que β,−∞.

. Montrer que p.s.,

lim sup

n→∞

Xn=β et lim inf

n→∞ Xn=α.

Corrig´e :

. On a lim sup{Xn> a} ⊂ {lim supn→∞Xna}etP(Xn> a) =−F(a)∈],[. DoncP

nP(Xn> a) = +∞et d’apr`es le lemme de Borel-Cantelli (les ´ev´enements{Xn> a} ´etant ind´ependants), on a

P(lim sup{Xn> a}) =.

Ainsi p.s., lim supn→∞Xna.

De mˆeme, lim sup{Xna} ⊂ {lim infn→∞Xna}, et on montre comme pr´ecedemment que p.s.

lim infn→∞Xna.

. On raisonne comme dans l’exercice `a pr´eparer. On aαβ car F e croissante. Supposons que α=β. Alors par continuit´e `a droiteF(α) =etF ela fonion de r´epartition de la mesureδα ce qui contredit l’hypoth`ese de l’´enonc´e. Siβ= +∞cela signifie queF≡ce qui n’epas possible car F(x)→quandx→ −∞. De mˆemeα,+∞.

(3)

. Soit (βk)k une suite croissante qui tend versβ telle que α < βk < β. D’apr`es la queion (), on a pour tout k ≥, p.s., lim supn→∞Xnβk. Ainsi, p.s., lim supn→∞Xnβ. Supposonsβ < +∞. Soitk≥. On a{lim supn→∞Xn> β+/k} ⊂lim sup{Xn> β+/k}. OrF(β+/k) =, le lemme de Borel-Cantelli assure donc que

P(lim sup{Xn> β+/k}) =.

Ainsi pour toutk≥, p.s., lim supn→∞Xnβ+/kpuis, p.s., lim supn→∞Xnβ.

Soit (αk)kune suite d´ecroissante qui tend versα telle queα < βk < β. D’apr`es la queion (), on a pour toutk≥, p.s., lim supn→∞Xnαk. Ainsi, p.s., lim supn→∞Xnα. Supposonsα >−∞. Soitk≥. On a{lim infn→∞Xn< α−/k} ⊂lim sup{Xn< α−/k}. CommeF(α−/k) =pour tout k≥, on conclut comme pr´ecedemment que, p.s., lim infn→∞Xnα.

E

xercice 3. SoientX, X, . . .des variables al´eatoires i.i.d. telles queP(X=) =P(Xn=) =/. Posons : Ln:= max{k≥; il exieinktel queXi+=· · ·=Xi+k=}.

. Montrer que p.s. lim supn→∞Ln/ln(n)≤/ln().

. Montrer que p.s. lim infn→∞Ln/ln(n)≥/ln().

. Conclure.

Corrig´e :

. Pourj≥, on a

P(Lnj) = P







nj

[

i=

{Xi+=· · ·=Xi+j =}







nj

X

i=

P({Xi+=· · ·=Xi+j =}) =

nj

X

i=

j =nj+

jn

j.

Soient > etj =j(n) :=b(+) ln(n)/ln()c. Alors P(Lnjn)≤/n. Posonsn =nk =bk/cde sorte queP

kP(Lnkj(nk))<∞. D’apr`es le lemme de Borel-Cantelli, p.s., pour toutksuffisamment grand on aLnk < j(nk)≤(+) ln(nk)/ln().

Soitn∈[nk, nk[ suffisamment grand. Alors LnLnk <(+)ln(nk)

ln() ≤(+)ln(nk)

ln() ≤(+)ln(n) ln(), d’o `u le r´esultat.

. Posonskn:=b(−) ln(n)/ln()c. Soit

Ai:={X(i)kn+=X(i)kn+=· · ·=Xikn=}, ≤iNn:=bn/knc. Alors∪Nn

i=Ai ⊂ {Lnkn}. Puisque les ´ev´enementsAi,iNn sont ind´ependants, ceci entraˆıne que

P(Ln< kn)≤P







Nn

\

i=

Aci







=

Nn

Y

i=

P(Aci) =P(Ac)Nn= − 

kn

!Nn

,

qui esommable enn. D’apr`es le lemme de Borel-Cantelli, p.s., pour toutnsuffisamment grand, Lnkn≥(−) ln(n)/ln()−, d’o `u le r´esultat.

(4)

. Ainsi, p.s. limn→∞Ln/ln(n) =/ln().

E

xercice 4. Soit (Xn, n≥) une suite de variables al´eatoires r´eelles positives, ind´ependantes et de mˆeme loi d´efinies sur (Ω,A,P).

. Montrer que p.s.P

n=Xn=∞, sauf dans un cas `a pr´eciser.

. Montrer que pour toutα >on a l’´equivalence suivante : E[X]<∞ ⇐⇒ X

n

P[X≥αn]<. Indication. On pourra montrer que

X

n

αnP(αn≤X < α(n+))≤E[X]≤X

n

α(n+)P(αn≤X < α(n+)).

En d´eduire la dichotomie suivante : p.s.

lim supXn n =

(  siE[X]<

∞ siE[X] =∞ . Corrig´e :

. Tout d’abord, siX epresque s ˆurement nulle, alorsP

nXn=p.s. Supposons que X n’epas nulle, alors on peut trouverε >tel que P[X> ε]>. On a trivialement queP

nP[Xn> ε] =∞, et lesXnsont ind´ependants, donc par Borel-Cantelli, p.s. lesXnsont sup´erieurs `aεune infinit´e de fois, doncP

nXn=∞.

. SoitXune v.a. positive etα >. En ´ecrivantX=P

nX1αnXα(n+), on obtient les encadrements deXsuivants :

X

n

αn1αnX<α(n+)X≤X

n

α(n+)1αnX<α(n+). En prenant l’esp´erance de la ligne pr´ec´edente on obtient

X

n

αnP(αn≤X < α(n+))≤E[X]≤X

n

α(n+)P(αn≤X < α(n+)). () PosonsAn={Xnαn}.

Montrons d’abord la r´eciproque en supposant queP

P(An) converge. On remarque que XN

n=

(n+)(P(An)−P(An+)) = XN n=

P(An)−(N+)P(AN+)≤ XN n=

P(An).

En passant `a la limite lorsqueN → ∞et en utilisant (), on obtientE[X]<. Montrons maintenant le sens direen supposant queE[X]<∞et en ´ecrivant

N

X

n=

n(P(An)−P(An+)) =

N

X

n=

P(An)−NP(AN+) ()

≥ XN n=

P(An)−(N+)P(X > N+)≥ XN n=

P(An)−E[X1X>N+]. ()

(5)

D’apr`es le th´eor`eme de convergence domin´ee,E[X1X>N+]→lorsqueN → ∞. En prenant l’esp´erance de la ligne pr´ec´edente on obtient

αX

n

P[X≥αn]≤E[X]< αX

n

P[X≥αn] +α, dont il efacile de d´eduire que

E[X]<∞ ⇐⇒ X

n

P[X≥αn]<.

Soit α > , lim supXnnα ssi il exie une infinit´e de n tels que Xnαn. D’apr`es la queion pr´ec´edente,

X

n

P[X≥αn]

( <∞ siE[X]<

=∞ siE[X] =∞ , donc par Borel-Cantelli

P

lim supXn nα

=

(  siE[X]<

 siE[X] =∞ et par cons´equent

lim supXn n =

(  siE[X]<

∞ siE[X] =∞ p.s.

E

xercice 5. (LFGN cas non int´egrable) Soit (Xn)nune suite de variables al´eatoires r´eelles ind´ependantes et de mˆeme loi. On pose, pour toutn≥,Sn=X+. . .+Xn.

. Montrer que

E(|X|)≤+X

n

P(|Xn| ≥n).

. En d´eduire que siXn’epas int´egrable alors la suite (nSn)ndiverge p.s.

Corrig´e :

. On utilise la relation

E(|X|) = Z

P(|X|> t)dt, pour obtenirE(|X|)≤+P

nP(|X| ≥n) (ou bien on fait comme `a l’exercice pr´ec´edent). Puis on aP(|X| ≥n) =P(|Xn| ≥n).

. SiXn’epas int´egrable alorsP

nP(|Xn| ≥n) = +∞. Les ´ev´enements{|Xn| ≥n}´etant ind´ependants, on aP(lim sup{|Xn| ≥n}) =d’apr`es le lemme de Borel-Cantelli. On remarque que

Sn

n → une limite reelle

Sn

nSn+

n+ → \( Sn

n(n+) → )

.

Donc Sn

n → une limite reelle

Xn

n →

⊂(lim sup{|Xn| ≥n})c.

DoncSn/ndiverge p.s.

(6)

E

xercice 6. Montrer qu’il n’exie pas de mesure de probabilit´e surN:={,, . . .} telle que, pour tout n≥, la probabilit´e de l’ensemble des multiples densoit ´egale `a/n.

Corrig´e : Voir le poly de cours (Application () en bas de la page).

E

xercice 7. Soit (Yn)nune suite de v.a. de Bernoulli ind´ependantes d´efinies parP(Yn=) =petP(Yn=

−) =−pavec< p <etp,/. On consid`ere la marche al´eatoireZn=Y+Y+· · ·+Yn(avecZ=).

On noteAn={Zn=}.

a) Que repr´esente l’´ev´enement lim supn→∞An? b) Montrer queP(lim supn→∞An) =.

Corrig´e :

a) lim supn→∞Anrepr´esente l’ensemble des trajeoires deZnqui repassent une infinit´e de fois par. b) D’apr`es le lemme de Borel-Cantelli, il suffit de montrer queP

P(An) converge. OrP(An) enul si neimpair et

P(An) =P(Zn=) = n n

!

pn(−p)n.

OrP(An+)/P(An) =(n+(n+)()n+ )p(p)→p(−p) quandn→ ∞. Orp(−p)<puisquep,/,

d’o `u la convergence de la s´erie.

2 – Loi du 0–1 de Kolmogorov

E

xercice 8. Montrer que si les variables al´eatoires r´eelles (Xn)n sont ind´ependantes, la s´erieP

nXn converge ou diverge presque s ˆurement.

Corrig´e : Notons (Ω,F,P) l’espace probabilis´e sur lequel les variables al´eatoires (Xn)nsont d´efinies.

Notons FN = σ(XN, XN+, . . .). La s´erie P

nXn converge si et seulement si la s´erie P

nNXn converge pour toutN ≥. Or





ω∈Ω;X

nN

Xn(ω) converge





∈ FN. ()

On a donc 





ω∈Ω;X

n

Xn(ω) converge





= \

N





ω∈Ω;X

nN

Xn(ω) converge





∈ \

N

FN. On conclut en utilisant la loi du–de Kolmogorov.

Remarque.Dans un but p´edagogique, expliquons d’o `u vient () en d´etail. D’apr`es le crit`ere de Cauchy,





ω∈Ω; X

nN

Xn(ω) converge





=\

k

[

kN

\

p,qk





ω∈Ω;

q

X

n=p

Xn(ω)

<k





.

Or, pourp, qN,





ω∈Ω;

q

X

n=p

Xn(ω)

<k





σ(Xp, Xp+, . . . , Xq)⊂ F

N,

ce qui ´etablit () carFN eune tribu.

(7)

E

xercice 9. On suppose que les variables al´eatoires r´eelles (Xn)nsont ind´ependantes.

a) Montrer que le rayon de convergenceRde la s´erie enti`ereP

nXnznepresque s ˆurement conant.

b) On suppose maintenant que les variables al´eatores (Xn)nont mˆeme loi. Montrer que siE

ln(|X|)+

=

∞, alorsR=p.s. , et que siE

ln(|X|)+

<∞, alorsR≥p.s.

Corrig´e :

a) Le rayon de convergeRedonn´e par la formule

R= 

lim sup

n→∞

|Xn|/n.

Mais la variable al´eatoire lim supn→∞|Xn|/nemesurable par rapport `a la tribu queue des (Xn)n, elle edonc presque s ˆurement conante d’apr`es l’exercice qui ´etait `a pr´eparer.

b) On ´ecrit

|Xn|/n= exp ln(|Xn|)+ n

!

exp −ln(|Xn|) n

! . SiE

ln(|X|)+

<∞, alors d’apr`es l’Exercice: lim supn→∞ln(|Xn|)+/n=et donc ln(|Xn|)+/n

. On a alorsR≥car exp

ln(|Xn|)

n

≤. SiE

ln(|X|)+

=∞, alors d’apr`es l’Exercice, lim supn→∞ln(|Xn|)+/n=∞. Ceci implique que lim supn→∞ln(|Xn|)/n=∞et doncR=presque s ˆurement.

 – Compl´ements (hors TD)

E

xercice 10. Soit (Xn)n une suite de variables al´eatoires ind´ependantes positives, de mˆeme loi. On consid`ere l’´ev´enementF d´efini par :

F={ω; il exie une suite infinie croissante (nk)kpouvant d´ependre deωpour laquelleXnk(ω)> nk}. a) Montrer queP(F) =ou.

b) Montrer queP(F) ne d´epend que deE[X].

Corrig´e :

a) En posantAn={Xn> n}, on voit ais´ement que F= lim sup

n→∞ An=\

k

[

nk

Ak.

Or∪nkAkσ(Xk, Xk+, . . .). DoncF appartient `a la tribu asymptotique des (Xn)n. D’apr`es la loi du–de Kolmogorov,P(F) =ou.

b) Supposons d’abord E[X] = ∞. D’apr`es la queion  de l’exercice  (avec α = ), P

P(An) di- verge. D’apr`es le lemme de Borel-Cantelli, les variables al´eatoires (Xn)n ´etant ind´ependantes, il en d´ecoule queP(lim supn→∞An) =et doncP(F) =.

Supposons maintenant E[X]<∞. D’apr`es la queion de l’exercice (avec α =), P P(An) converge. D’apr`es le lemme de Borel-Cantelli,P(lim supn→∞An) =et doncP(F) =.

(8)

E

xercice 11. ( ) Soit (Xn)n une suite de variables al´eatoires ind´ependantes de mˆeme loi donn´ee par :

P[Xn=] =P[Xn=−] =/, n=,, . . . .

Montrer qu’avec probabilit´e , il n’exie aucun point z du cercle de convergence de la s´erie enti`ere F(z) =P

nXnzntel queFse prolonge autour dezen une fonion d´eveloppable en s´erie enti`ere autour dez.

Corrig´e : On dira qu’une fonion d´efinie sur un ouvertU deCet `a valeurs complexes eanalytique surU si elle ed´eveloppable en s´erie enti`ere autour de chaque point deU. On rappelle qu’une s´erie enti`ere eanalytique en tout point de son disque ouvert de convergence.

Notons S={z ∈C;|z|=}, D ={z∈C;|z| <} et pourζD, r >notons Dζ(r) ={z ∈C;|zζ|< r}. Finalement notons

AF={z∈S;F se prolonge autour dezen une fonion d´eveloppable en s´erie enti`ere autour dez}. Raisonnons par l’absurde en supposant que P(AF , ∅) > . On commence par se ramener (par un argument de densit´e) `a montrer une propri´et´e presque s ˆur pourunpoint et non pas tous les points de S. Pour cela, soit (qn)nune suite dense dansS. D’apr`es le rappel,AFeouvert p.s. et donc

{ω;AF,∅} ⊂ {ω;qntqqn∈ AF}. On a donc

P(∃qntqqn∈ AF)>.

Or

P(∃qntqqn∈ AF})≤X

n

P(qn∈ AF) Il exie doncn≥tel queP(qn∈ AF)>. Pour simplifier, notonsqn=q.

Or siF se prolonge en une fonion d´eveloppable en s´erie enti`ere autour de q, on peut trouver une suite de points rn ∈ C tels que |rn| <  tels que q appartienne au disque ouvert de convergence du d´eveloppement en s´erie enti`ere enrn. En raisonnant de la mˆeme mani`ere qu’au paragraphe pr´ec´edent, on en d´eduit l’exience deζDetr >tel queDζ(r)1Det :

P(Fse prolonge en une fonion analytique surDDζ(r))>.

Pour simplifier, notonsA={ω;Fse prolonge en une fonion analytique surDDζ(r)}. Montrons d’abord queP(A) =. Pour cela, on ´ecrit pour|u|<− |ζ|:

F(ζ+u) =

X

n=

Xn(ζ+u)n=

X

m=

um





X

n=m

n m

!

Xnζnm





. Pour simplifier, notonsam=P

n=m n m

Xnζnm qui sont donc les coefficients du d´eveloppement en s´erie enti`ere deF autour deζ. F eanalytique surDζ(r) si le rayon de convergence de cette s´erie enti`ere e au moinsr. Ainsi,{F eanalytique surDζ(r)}eun ´ev´enement de la tribu asymptotique des (Xn)n, et doncP(A) =ou. CommeP(A)>, on a forc´ementP(A) =.

Par conruion, l’arcDζ(r)∩Senon vide. Soit donck≥un entier suffisamment grand tel que cet ait une longueur au moins ´egale `aπ/k. Posons alors :

Yn(ω) =





Xn(ω) sin. modk

Xn(ω) sin≡ modk

(9)

et introduisons

G(z) =

X

n=

Ynzn

Comme la suite (Yn)net la suite (Xn)na la mˆeme loi, on a donc

P(Gse prolonge en une fonion analytique surDDζ(r)) =.

Or

F(z)G(z) =

X

m=

Xmkzmk.

En remplac¸ant z par zeπi/k, cette expression ne change pas. Ainsi, en posons Dζ(l)(r) = {zeπil/k;zDζ(l)} pour tout l ≥ , il s’ensuit que F(z)G(z) peut-ˆetre prolong´ee presque s ˆurement en une fonc- tion analytique sur{|z|<+}pour un certain >(on utilise ici le fait qu’une union fini d’ensembles d’´ev´enements de probabilit´e  ree de probabilit´es ). Ceci e clairement absurde, car le rayon de

convergence deFGepresque s ˆurement.

Fin

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