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Québec INVENTAIRE AERIENDE L'ORIGNAL DANS LES ZONES3,4 ET 6 À L'HIVER 1988

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(1)

INVENTAIRE AERIEN

DE L'ORIGNAL DANS LES ZONES 3,4 ET 6 À L'HIVER 1988

par

Daniel Banville Marc-Jacques Gosselin

Sylvain St-Onge Réhaume Courtois

Octobre 1990

Québec

(2)

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche

Inventaire aérien de l'orignal dans les zones 3, 4 et 6 à l'hiver 1988

par

Daniel Banville1 Marc-Jacques Gosselina

Sylvain St-Onge1

Réhaume Courtois3

direction régionale de Québec

Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune

aDirection régionale de l'Estrie

Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune

3Direction de la Gestion des espèces et des habitats Service de la faune terrestre

Octobre 1990

(3)

Références à citer:

Banville, D., M.J. Gosselin, S. St-Onge et R. Courtois. 1989. Inventaire aérien de l'orignal dans les zones 3, 4 et 6 à l'hiver 1988. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction régionale de Québec, Direction régionale de l'Estrie et Direction de la gestion des espèces et des habitats.

29 pages.

Dépôt légal

Bibliothèque nationale du Québec 4° trimestre 1990

ISBN: 2-550-19937-5

(4)

Ill

RÉSUMÉ

Un inventaire aérien de l'orignal a été réalisé dans les zones de chasse 3, 4 et 6 au cours de l'hiver 1988. La densité a été estimée à 0,44 + 0,05 orignal/10 km2 soit l'une des plus faibles densités enregistrées dans le cadre du plan quinquennal d'inventaires aériens de l'orignal. L'inventaire n'a pas permis de voir de différence entre les strates moyenne et forte établies à partir des données de récolte. De même, aucune différence n'a été notée entre les parcelles survolées près (£ 20 km) de la frontière canado-américaine et celles du reste de la zone. Par conséquent, il semble que les orignaux immigrant des États- Unis subissent des taux de prélèvement plus élevés que ceux vivant à plus de 20 km de la frontière. Ceci paraît confirmé par une densité de récolte plus élevée près de la frontière. Associées aux statistiques de récolte de la saison de chasse 1987, les données du présent inventaire montrent que le taux d'exploi- tation de l'orignal est de l'ordre de 53 % dans les zones de chasse 3 et 4. Les mâles adultes sont très fortement exploités (68 %) bien que les femelles et les faons subissent aussi des taux de prélèvement excessifs (45 et 48 % ) . L'inventaire aérien des zones 3, 4 et 6 est le plus précis (± 12%) de l'actuel plan quinquennal.

(5)
(6)

V

TABLE DES MATIERES

RÉSUMÉ iii

TABLE DES MATIERES V

LISTE DES TABLEAUX vii

LISTE DES FIGURES ET DE L'ANNEXE ix

1. INTRODUCTION 1

2. AIRE D'ÉTUDE 2

3. MÉTHODES 6

3.1. Délimitation et stratification de l'aire d'étude . . . 6

3.2. Allocation des parcelles-échantillons 6

3.3. Plan d'échantillonnage 7

3.4. Estimation des paramètres de la population 8

3.5. Équipe d'inventaire 8

4. RÉSULTATS 13

4.1. Conditions d'inventaire et réseaux de pistes 13

4.2. Coût de l'inventaire 13

4.3. Population totale et structure de population 16

4.4. Structure de la population 21

5. DISCUSSION 24

6. LITTÉRATURE CITÉE 26

(7)
(8)

v n

LISTE DES TABLEAUX

PAGE

Tableau 1.

Tableau 2.

Tableau 3.

Tableau 4.

Tableau 5.

Tableau 6.

Tableau 7.

Tableau 8.

Tableau 9.

Tableau 10.

Superficie totale et superficie d'habitat de l'orignal 5 pour les zones 3, 4, et 6.

Répartition des parcelles-échantillons par strate selon 12 l'allocation optimale de Neyman (Cochran 1977:99)

Estimation de l'épaisseur de neige au sol dans les 14 zones de chasse 3, 4, et 6 durant l'inventaire aérien de

l'orignal à l'hiver 1988.

Répartition du budget et des heures de vol effectuées 15 pour réaliser l'inventaire aérien de l'orignal des

zones 3, 4 et 6 à l'hiver 1988.

Modèles de régression utilisés pour estimer la population 17 d'orignaux des zones 3, 4, et 6, hiver 1988.

Estimation de la population totale d'orignaux dans les 18 zones 3, 4, et 6, à l'hiver 1988.

Estimation des principaux paramètres de l'inventaire 19 aérien de l'orignal dans les zones 3, 4, et 6 en fonction

de la strate d'échantillonnage, hiver 1988.

Estimation des principaux paramètres de l'inventaire 20 aérien de l'orignal dans les zones 3, 4, et 6 en fonction

de la distance par rapport à la frontière canado-américaine.

Structure de population des orignaux observés en hélicop- 22 tère lors de l'inventaire dans les zones 3, 4, et 6 à

l'hiver 1988.

Estimation du taux d'exploitation de l'orignal par la 23 chasse sportive dans les zones 3 et 4 en fonction du sexe

et de l'âge des orignaux récoltés au cours de la saison 1987.

(9)
(10)

IX

LISTE DES FIGURES ET DE L'ANNEXE

PAGE

Figure 1. Localisation de l'aire d'étude. 4 Figure 2. Stratification de la densité d'orignaux dans 10

les zones 3, 4, et 6 réalisée à partir de la récolte d'orignaux de 1981 à 1986 inclusivement.

Figure 3. Répartition des parcelles-échantillon dans les 11 zones 3, 4, et 6 au cours de l'inventaire aérien de

l'orignal à l'hiver 1988. -

ANNEXE 1: Résultats bruts de l'inventaire aérien de l'orignal 28 dans les zones 3, 4, et 6 à l'hiver 1988

(11)
(12)

1. INTRODUCTION

Le sud du Québec n'est pas considéré comme un secteur de prédilection pour l'orignal. Il le serait plutôt pour le cerf de Virginie qui connaît depuis le début des années 1980 un accroissement de sa population en raison d'une suite d'hivers cléments et d'une réglementation de la chasse plus conservatrice (Potvin 1986). Cependant, l'orignal aussi y connaît depuis les dix dernières années un accroissement important. C'est notamment le cas pour les zones de chasse 3, 4 et 6. Dans ces zones, la récolte par la chasse est assez importante avec en moyenne, pour les années 1984 à 1988, 250 orignaux dans la zone 3 et 237 dans la zone 4. Dans la zone 6, la chasse avec arme à feu fut autorisée en 1984 (84 orignaux) et 1985 (45 orignaux); à cause de problèmes de surexploitation (M.L.C.P. 1987), seul l'arc est actuellement autorisé ce qui rapporte une dizaine d'orignaux par année. De plus, comme ces secteurs sont assez urbanisés, la pression de chasse y est parmi les plus élevées de toutes les zones du Québec malgré une saison de chasse très courte (9 jours) (Institut québécois d'opinion publique 1985).

Par contre, la répartition de l'orignal y est assez hétérogène à cause du caractère agro-forestier de ces zones. De plus, comme elles sont bordées à l'est par l'État du Maine et au sud par l'état du New-Hampshire, il est fort probable qu'un apport substantiel d'orignaux en provenance de ces états aident à soutenir la récolte actuelle.

Avant l'hiver 1988, aucun inventaire d'orignaux n'avait été réalisé dans ces zones de sorte que la seule estimation de densité (nombre d'orignaux/10 km8) était faite à partir des données de récolte et de l'effort de chasse (M.L.C.P.

1987; Crête et Dussault 1986). Le principal objectif de l'inventaire réalisé à l'hiver 1988 était donc d'obtenir une estimation de la densité d'orignaux dans les zones 3, 4 et 6 afin d'améliorer la gestion de ce gibier au cours des pro- chaines années. Il avait aussi pour but de déterminer une nouvelle stratifica- tion de la répartition de l'orignal et d'établir si les densités d'orignaux étaient plus élevées près de la frontière canado-américaine.

(13)

2. AIRE D'ÉTUDE

L'aire d'étude comprend les zones de chasse 3, 4 et 6 (figure 1). Pour les fins de ce rapport elle sera désignée sous l'appellation de zones 3-4-6.

Ces zones ont été inventoriées ensemble et non séparément parce qu'elles sont contiguës, assez homogènes et de superficies assez réduites. Cette façon de procéder facilitait également la logistique de l'inventaire.

Les zones 3-4-6 sont situées au sud du Québec. Ce secteur est bordé à l'est par la zone 2, au nord par le fleuve Saint-Laurent (pour la zone 3) et par la zone 7 (pour les zones 4 et 6); à l'ouest, il est bordé par les zones 5 et 8 tandis que la frontière canado-américaine constitue la limite sud (figure 1).

Les zones 3-4-6 couvrent une superficie totale de 23 207 km2 dont 13 937 km3 (60 %) constituent l'habitat de l'orignal (tableau 1).

Quoique fortement rurales, les zones 3-4-6 renferment encore beaucoup de forêts qui, dans leur ensemble, sont assez diversifiées. De grandes érablières occupent les sites bien drainés. De belles forêts de sapins et d'épinettes existent encore mais sont situées surtout sur les terres publiques (forêts domaniales) et les terrains privés des compagnies forestières (ex:

Domtar). La forêt mélangée se retrouve partout dans la zone en raison de coupes forestières artisanales qui morcellent le territoire. Par conséquent, la forêt se présente sous un aspect de mosaïque.

Les essences dominantes sont l'érable à sucre, le sapin baumier, l'épinette blanche, le bouleau jaune, le bouleau blanc et le thuya occidental.

Le bouleau gris et les peupliers sont abondants dans les peuplements de transition.

Le sapin et l'épinette sont recherchés pour la pâte. Les feuillus sont exploités pour le bois de chauffage et la pâte. Sur les forêts domaniales (Appalaches, Chaudière) et les grands domaines privés, l'exploitation est plus industrielle de sorte que certains secteurs sont coupés à blanc sur de grandes superficies. Au cours des dernières années, une épidémie de tordeuse des

(14)

bourgeons de l'épinette a attaqué fortement le sapin de sorte qu'actuellement il se pratique beaucoup de coupes de récupération.

En plus de l'orignal, le cerf de Virginie est abondant partout.

Cependant, la densité de ce cervidé n'est pas uniforme, variant entre 90 et 350 cerfs/100 km

2

, les plus fortes densités se retrouvant dans la zone 6. De plus, on y retrouve d'importants ravages de cerfs notamment ceux d'Armstrong, Saint- Gédéon, Grande-Rivière, Watopéka et Island Brook (Banville et St-Onge 1987a

1987b, Gosselin et al. 1989a, 1989b).

Au nord des zones 3-4-6 la topographie présente peu de relief mais dès qu'on avance à environ 10 km à l'intérieur des terres le relief devient montagneux de sorte que la majeure partie de la zone se situe dans les Ap- palaches. A certains endroits, l'attitude atteint même les 900 mètres (Mont Saint-Magloire, Mont Mégantic).

Dans l'ensemble des zones 3-4-6, les précipitations de neige sont

relativement peu abondantes. On y observe aussi un gradient croissant de

l'ouest vers l'est. L'épaisseur de neige moyenne au cours des derniers hivers

a varié entre 40 cm et 80 cm selon ce gradient. Les hivers sont par conséquent

peu rigoureux pour l'orignal.

(15)

73'

47

46e

69°

L

Délimitation de la zone d'inventaire

Zone de chasse

25 50 km

47°

46°

72 71° 70° 69°

Figure 1. Iiocalisation de l ' a i r e d'étude.

(16)

Tableau 1. Superficie totale et superficie d'habitat de l'orignal pour les zones 3-4-6.

ZONE Superficie totale Habitat propice (km2>

Pourcentage d'habitat

3 4 6

8 718 8 015 6 474

4 618 5 604 3 715

53 % 70 % 57 %

TOTAL 23 207 13 937 60 %

(17)

3. MÉTHODES

3.1. Délimitation et stratification de l'aire d'étude

La délimitation de l'habitat de l'orignal pour les zones 3-4-6 a été faite en deux temps. Dans un premier temps, l'habitat potentiel de l'orignal a été cartographie à partir des cartes topographiques à l'échelle 1:250 000 et 1:50 000 et des cartes forestières à l'échelle 1:20 000. Ces cartes ont donc servi à exclure les milieux ouverts (terres agricoles, grands plans d'eau).

Dans un second temps, la récolte sportive de l'orignal des années 1981 à 1986 (six ans; par bloc mercator de 100 km2) a permis d'enlever les blocs non propices pour l'orignal ceux-ci étant identifiés par l'absence de récolte.

Trois strates de densité ont ensuite été déterminées à partir de la récolte moyenne des six dernières années (1981 à 1986) (figure 2). La strate faible correspondait aux blocs dont la récolte était inférieure à 1,49 orignal/100 km2; la strate moyenne englobait ceux dont la récolte était comprise entre 1,50 et 4,99 orignaux/100 km2 et finalement la strate forte comprenait les blocs dont la récolte était égale ou supérieure à 5 orignaux/100 km2 (figure 2 ) .

3.2. Allocation des parcelles-échantillons

L'aire d'étude a été quadrillée en 300 parcelles-échantillons de 60 km2. De ce nombre, 232 ont été conservées pour faire la stratification. Soixante d'entre elles ont été inventoriées correspondant ainsi à un taux de couverture de 25,9 %. Ce nombre a été déterminé principalement en raison du budget alloué mais aussi parce qu'il permettait d'atteindre les limites de précision de densité d'orignaux préétablies, soit 20 % (a = 0,10). La répartition des parcelles par strate (figure 3) a été déterminée selon l'allocation optimale de Neyman (Cochran 1977:99) (tableau 2). Dix parcelles ont été retenues pour la strate faible, 24 pour la strate moyenne et 26 pour la strate forte. La sélection des parcelles-échantillons a été effectuée aléatoirement à l'aide d'une table de nombres au hasard.

(18)

3.3. Plan d'échantillonnage

L'échantillonnage double tel qu'utilisé par Desrosiers et al. (1986) pour la zone de chasse 2 a été utilisé.

Dans un premier temps, chaque parcelle-échantillon fut survolée en avion en suivant des lignes de vol équidistantes de 500 m (M.L.C.P. 1988). Le but du survol en avion était de déterminer la superficie des réseaux de pistes d'orignaux. Les orignaux vus étaient également comptés. Dix parcelles ont du être survolées en hélicoptère de cette manière parce que le terrain était trop accidenté pour utiliser l'avion, ou parce que l'avion n'était pas disponible au moment opportun (figure 3 ) .

Dans un second temps, une parcelle-échantillon sur quatre fut survolée en hélicoptère. Les groupes de quatre parcelles avaient été préalablement déterminés au hasard. Le but de ce survol était de compter les orignaux présents dans les réseaux de pistes et de déterminer leur âge et leur sexe. Le choix des parcelles à survoler en hélicoptère était fait lorsque toutes les parcelles d'un groupe avaient été visitées en avion. La parcelle à survoler était choisie en calculant, pour chacune, une probabilité proportionnelle à la superficie du réseau de pistes qu'elle contenait et au taux d'échantillonnage de la strate à laquelle elle appartenait:

SR/f)*

P =

S(SR/f)*

g

où p = probabilité de choisir la parcelle

SR = superficie du réseau de pistes de la parcelle

f = taux d'échantillonnage de la strate à laquelle appar- tient la parcelle

S = sommation pour le groupe de quatre parcelles considérées g

Les parcelles ne contenant aucun réseau de pistes se voyaient assigner une probabilité égale à 0. Par contre, une correction était effectuée pour les

(19)

8

parcelles montrant des réseaux de pistes peu élaborés en assignant une valeur minimale de 1,21 à (SR/f)* afin d'exclure les très petites probabilités de sélection qui augmenteraient la variance (Rivest et al. 1989).

3.4. Estimation des paramètres de la population

La population totale a été estimée selon la méthode décrite par Rivest et al.

(1988). Dans une première étape, nous avons calculé l'équation de régression prédisant le nombre d'orignaux observés en hélicoptère en fonction de la super- ficie des réseaux de piste et du nombre d'orignaux observés en avion. La population totale fut alors établie en estimant à l'aide de cette équation le nombre total d'orignaux dans chaque strate et en divisant les valeurs obtenues par le taux d'échantillonnage des strates. Cette estimation a été corrigée par un facteur de 1,43 afin de tenir compte du taux de visibilité de 70 % des orignaux lors d'inventaire double (Crête et al. 1986).

L'âge et le sexe des orignaux observés en hélicoptère ont été déterminés selon la méthode décrite par Crête et Goudreault (1980). Une analyse statisti- ques des différents paramètres de la population a été faite au moyen du test non-paramétrique de Kruskal-Wallis sur le logiciel SAS. La probabilité de reje- ter l'hypothèse nulle fut de 0,05.

3.5. Équipe d'inventaire

L'inventaire a été réalisé à partir de deux bases d'opération, une à Québec, l'autre à Sherbrooke.

L'équipe d'inventaire pour la région de Québec était composée de Daniel Banville, Sylvain St-Onge, Jean-Luc Brisebois, Jean-Guy Frenette, Alain Vallières, Sylvain Pelletier, Jacques Boivin, Raymond Sarrazin, Denis Choquette, Michel Cantin, Raymond Bossé et François Galibois.

(20)

L'équipe d'inventaire pour la région de l'Estrie était composée de Marc- Jacques Gosselin, Jean-Jacques Dubois, Alain Lussier, Bernard Bergeron, Pierre Levesque, Walter Bertacchi, Michel Boucher, Alain Schreiber, Jean-Luc Boulanger et Jean-Guy Leclerc.

Les pilotes des compagnies suivantes ont participé à l'inventaire.

Jean Heppell, Delco Aviation Ltée.

Louis Normand, Montmagny Air Service Inc.

André Cantin, Aviation Roger Forgues.

Jean Ménard, Bel-Air Laurentien Aviation.

Martin Boucher, Héli-Max Ltée.

Bill Brainbridge, Zotique Lemieux, Richard Bernard, Ludger Pearson et Richard Carbonneau, Ministère des Transports du Québec.

(21)

Figure 2: Stratification de ladensité d'orignaux dans les zones 3-4-6 réalisée à partir de la récolte d'orignaux de 1981 à 1986 inclusivement.

(22)

Figureî3. Répartition des parcelles-échantillons datas 'les zones 3-4-6 ' " a u cours de l'inventaire aérien de l'orignal à l'hiver 1988

(23)

12

Tableau 2. Répartition des parcelles-échantillons par strate selon l'allo- cation optimale de Neyman (Cochran 1977:99)

Nb d'unités Ponde- Unités Taux STRATE de 60 km

2

Moyenne É-T ration de 60 km

3

échantillon-

(N

h

) (Xfc) (S

h

) (W

H

Sh) (n*J nage (f) Faible 64 0,54 0,41 0,16 10 0,156 Moyenne 113 2,84 0,92 0,38 24 0,212

Forte 55 9,81 2,00 0,42 26 0,473

TOTAL 232 0,96 60 0,259 (N)

Allocation optimale de Neyman:

n WhSh

n Z W*S

h

où n = 60

W

h

= N

h

/N

(24)

13 4. RÉSULTATS

4.1. Conditions d'inventaire et réseaux de pistes

L'inventaire a eu lieu entre le 8 janvier et le 26 février 1988. En général, les conditions ont été assez bonnes bien qu'une partie de l'inventaire ait été réalisée en deçà des normes minimales d'épaisseurs de neige (tableau 3). La zone étant située au sud du Québec, il est très difficile d'obtenir des conditions idéales pour l'inventaire de l'orignal.

Les 60 parcelles-échantillons prévues initialement ont été survolées en avion ou en hélicoptère. De même, 15 parcelles ont été vérifiées en hélicoptère con- formément au plan d'échantillonnage . Les résultats bruts de l'inventaire sont présentés à l'annexe 1. Trente réseaux de pistes ont été trouvés dans seulement 21 des 60 parcelles survolées. La superficie moyenne des réseaux de pistes est de 0,90 km2, variant de 0,08 à 18,51 km2. La plupart des réseaux ont moins d'un km2 et un seul se situe au-delà de 1,21 km2. D'ailleurs, la présence du seul réseau de 18,51 km2 a une influence sur l'ensemble de l'analyse des résultats qui suivront en raison de son écart par rapport à la moyenne. Seulement 16 orignaux furent observés en avion alors que 47 furent dénombrés lors de la véri- fication en hélicoptère.

4.2. Coût de l'inventaire

Le tableau 4 illustre la répartition budgétaire et les heures de vol. Le coût total fut de 39 694,91 $. Le survol des 60 parcelles a nécessité 132,4 heures de vol en avion et en hélicoptère dont 67,2 heures d'observation et 65,2 heures pour les positionnements et dépositionnements ainsi que pour les déplacements entre les aéroports et les parcelles et entre les parcelles.

(25)

14

Tableau 3. Estimation de l'épaisseur de neige au sol dans les zones de chasse 3-4-6 durant l'inventaire aérien de l'orignal à l'hiver 1988.

Stations de neige

Armagh

Grande-Rivière Armstrong Island Brook La Louise Watopeka

Période d' du

8 janvier 8 janvier 8 janvier 10 janvier 10 janvier 10 janvier

inventaire au

6 février 6 février 6 février 26 février 26 février 26 février

Épaisseur de neige au sol (cm)

42 - 53 31 - 47 27 - 31 27 - 34 33 - 45 27 - 54

(26)

Tableau 4. Répartition du budget et des heures de vol effectuées pour réaliser l'inventaire aérien de l'orignal dans les zones 3, 4 et 6 à l'hiver 1988.

AVIONS HÉLOCOPTERES

Bel-Air Roger Air Delco Laurentien Forgues Montmagny Aviation

MTQ" Héli-Max MTQb

TOTAL

Temps alloué à 12 h 45 13 h 00 11 h 15 3 h 45 1'inventaire

Temps de transit 8 h 05 10 h 45 10 h 30 3 h 45

5 h 05 1 h 35 19 h 50 67 h 15

15 h 25 2 h 50 14 h 00 65 h 10

Temps total de de vol

20 h 50 23 h 45 21 h 45 7 h 20 20 h 30 4 h 25 33 h 50 132 h 25

Coût horaire ($) 162,00 214,00 120,00 145,00 Coût total de 3 871,00e 5 094,77 4 127,71e1 5 030,92Œ

nolisement ($)

Frais de déplace- 99,90 ment de 1'équipage

96,75 259,18* 125,08*

300,00 557,00 300,00

6 150,00 2 461,73 11 950,00 38 686,13

95,50 28,40 303,97 1 008,78

TOTAL DES FRAIS 3 970,90 5 191,52 4 386,89 5 156,00 6 245,50 2 490,13 12 253,97 39 694,91

A partir de Québec A partir de Sherbrooke

Incluant quatre positionnements et quatre dépositionnements à 62 $ chacun

Incluant cinq positionnements et dépositionnements à 223,20 $ chacun, le coût du carburant en excédent et les frais de séjour du pilote

Incluant quatre positionnements et dépositionnements à 258 $ chacun Incluant une inspection de l'appareil au coût de 62,50 $.

(27)

16

4.3, Population totale et structure de population

L'équation retenue pour estimer la population totale des zones 3-4-6 et par conséquent sa densité est la suivante:

Y » 2,18 + 0,76X! (tableau 5)

Bien que celle-ci n'explique que 74 % de la variance (r2 = 0,74) et que deux autres équations lui sont supérieures à ce point de vue, nous l'avons retenue parce qu'elle donne l'intervalle de confiance le plus petit.

La population totale a donc été estimée à 617 ±74 orignaux (a = 0,10) alors que la densité estimée serait de 0,44 + 0,05 orignaux/10 km2 (tableau 6 ) . Ces estimations ont été corrigées en multipliant par 1,43 les valeurs observées afin de tenir compte du taux de visibilité des orignaux à 70 % (Crête et al., 1986).

Trois variables diffèrent significativement selon la strate d'échantillonnage (tableau 7). Il s'agit de la superficie des ravages, du nombre d'orignaux observés en hélicoptère et de la densité d'orignaux. Pour ces variables, les valeurs moyennes par parcelle et par réseau de pistes diffèrent d'une strate à l'autre. Les caractéristiques des ravages visités en hélicoptère ne diffèrent pas significativement selon la strate.

Nous avons compilé un ensemble de paramètres selon la situation des parcelles-échantillons par rapport à la frontière canado-américaine (figure 3 ) . Les résultats de cette analyse sont présentés au tableau 8. Il ressort de ce tableau qu'il n'existe aucune différence significative pour aucun paramètre entre ces deux secteurs définis. Cependant, ces résultats doivent être interprétés avec réserve, en raison des résultats de la parcelle no 28 tel que mentionné antérieurement.

(28)

Tableau 5. Modèles de régression utilisés pour estimer la population d'orignaux dans les zones 3-4-6 à l'hiver 1988.

Données de base

Équations d.l. prob. probabilité pour les

coefficients

ord. X4 X-

N

IC VH

NR NR RE*

RE

Y = 1,80+0,77X, 18 0,80 Y = 1,67+1,31X^0,98X2 18 0,81 Y = 2,18+0,76X1 13 0,74 Y = 2,15+0,88X^0,22X2 13 0,72

0,0001 0,0001 0,0001 - 394 1294 0,0001 0,0002 0,0116 0,2559 365 1111 0,0001 0,0009 0,0001 - 432 872 0,0004 0,0027 0,2125 0,8594 425 867

62 15,7 2135 58 15,9 1770 52 12,0 1225 52 12,2 1216

*: Équation retenue pour estimée la population (voir tableau 6) Légende: NR:

RE:

Y:

V

X2: d.l.:

prob.

V:

IC:

VH:

petits réseaux de pistes (^ 0,2 km2) non regroupés petits réseaux de pistes regroupés

nombre d'orignaux observés dans le réseau de pistes en hélicoptère superficie du réseau de pistes

nombre d'orignaux observés dans le réseau de pistes en avion nombre de degrés de liberté

probabilité (a)N:nombre estimé d'orignaux dans les zones 3-4-6 variance de l'estimation (Sz/n)

intervalle de confiance de N (a = 0,10)

IC exprimé en pourcentage du nombre total d'orignaux

variance qui aurait été obtenue si, avec le même budget on avait survolé toutes les parcelles en avion et en hélicoptère.

(29)

Tableau 6. Estimation de la population totale d'orignaux dans les zones 3, 4 et 6 à l'hiver 1988.

Superficie inventoriée

(km2)41

Modèle Population totale ± IC Non corrigée Corrigée

Densité (orignal/10 km2) ± IC Non corrigée Corrigée

13 920 Y = 2,18 + O,76Xi 432 ± 52 617 ± 74 0,31 ± 0,04 0,44 ± 0,05

superficie d'habitat potentiel pour l'orignal Strate 1 = 64 parcelles — > 3 840 km2 Strate 2 = 113 parcelles — > 6 780 km2 Strate 3 = 55 parcelles — > 3 300 km2 Total = 232 parcelles — > 13 920 km2 Non corrigée x 1,43 (voir Crête et al. 1986)

oo

(30)

Tableau 7. Estimation des principaux paramètres de l'inventaire aérien de l'orignal dans les zones 3, 4 et 6 en fonction de la strate à échantillonnage, hiver 1988.

Strate faible Strate moyenne Strate forte X E.T. X E.T. X E.T.

Probabilité

10 CARACTÉRISTIQUES DES PARCELLES

Nombre de parcelles visitées en avion

Nombre de parcelles visitées en hélicoptère Superficie des ravages (km2)

Orignaux observés en avion

Orignaux observés en hélicoptère Nombre d'orignaux estimé*

Densité estimée (orignaux/10 km2)

CARACTÉRISTIQUES DES RAVAGES INDENTIFIÉS EN AVION Nombre

Superficie des ravages (km2) Orignaux observés en avion

Orignaux observés en hélicoptère Nombre d'orignaux estimé*

Densité estimée (orignaux/10 km2)

CARACTÉRISTIQUES DES RAVAGES INDENTIFIÉS EN HÉLICOPTÈRE Nombre

Superficie des ravages (km2) Orignaux observés en avion

Orignaux observés en hélicoptère

24 26

0 0 0 2 , 0 ,

, 0 , 0 , 0 18 36

± o,

± 0 ,

± o,

± 0

± 0 0 0 0 , 0 ,0

0,15 0,08 0,29 2,48 0,42

± 0,37

± 0,41

± 0 , 9 0

± 1,11

± 0,19

0,90 0,54 1,54 3,45 0,58

± 3,60

± 1,98

± 3,46

± 3,07

± 0,51

0,005 0,219 0,057 0,004 0,004

22 0,46 ± 0,33

0,25 ± 0,70 0,88 ± 1,46 2,53 ± 0,25 0,42 ± 0,04

4 0,55 ± 0,46

0,0 ± 0,0 1,75 ± 1,71

1,07 ± 3,90 0,64 ± 2,15 1,82 ± 3,42 2,99 ± 2,96 0,50 ± 0,49

15 1,49 ± 4,71 0,80 ± 2,56 2,67 ± 3,89

0,035 0,745 0,421 0,035 0,035

0,271 0,344 0,799 Basé sur le modèle de régression Y = 2,18 + 0,76X1 (voir tableau 6 ) ; dans le cas de la strate faible, ce nombre est égal à 0 puisqu'aucun réseau de pistes n'a été observé.

(31)

Tableau 8. Estimation des principaux paramètres de l'inventaire aérien de l'orignal dans les zones 3, 4 et 6 en fonction de la distance par rappport à la frontière canado-américaine.

Moins

X

de

E.

20

T.

Km Plus X

de 20 E.T.

Km

Probabilité

CARACTÉRISTIQUES DES PARCELLES

Nombre de parcelles visitées en avion 27 33 Nombre de parcelles visitées en hélicoptère

Superficie des ravages (km2) Orignaux observés en avion

Orignaux observés en hélicoptère Nombre d'orignaux estimé*

Densité estimée (orignaux/10 km2)

CARACTÉRISTIQUES DES RAVAGES INDENTIFIÉS EN AVION Nombre

Superficie des ravages (km2) Orignaux observés en avion

Orignaux observés en hélicoptère Nombre d'orignaux estimé*

Densité estimée (orignaux/10 km2)

CARACTÉRISTIQUES DES RAVAGES INDENTIFIÉS EN HÉLICOPTÈRE Nombre

Superficie des ravages (km2) Orignaux observés en avion

Orignaux observés en hélicoptère

0,10 ± 0,27 0,04 ± 0,19 0,33 ± 1,07 2,34 ± 0,54 0,39 ± 0,09

8 0,34 ± 0,37 0,13 ± 0,35 1,13 ± 1,81 2,44 ± 0,28 0,41 ± 0,05

6 0,40 ± 0,41 0,17 ± 0,41 1,50 ± 1,97

0,74 0,45 1,15 3,27 0,55

1,11 0,68 1,73 3,02 0,50

1,70 0,85 2,92

+ + + + +

22 + + + + +

13 + + +

3,21 1,79 3,08 2,85 0,48

3,89 2,17 3,38 2,96 0,49

5,05 2,77 4,03

0,118 0,227 0,194 0,099 0,099

0,467 0,639 0,632 0,467 0,467

0,759 0,999 0,999

*. Basé sur le modèle de régression Y = 2,18 + 0,76X1 (voir tableau 6 ) .

(32)

21 4.4. Structure de la population

Au cours de la vérification des parcelles en hélicoptère, 47 orignaux furent observés; la structure de population est présentée au tableau 9. On y voit que 23,4 % des orignaux étaient des mâles adultes, 48,9 % des femelles adultes et 27,7 % des faons. Cette structure montre un net débalancement du rapport des sexes chez les adultes (32M:68F). Ce débalancement serait causé par l'exploita- tion des mâles adultes au détriment des autres cohortes tel que présenté dans le tableau 10. Dans ce tableau, nous avons compilé les résultats de la récolte sportive de l'orignal à l'automne 1987 pour les zones 3 et 4, afin de calculer la densité avant chasse et ce, pour les mâles adultes, les femelles adultes et les faons, ce qui nous a permis de calculer le taux de prélèvement. On observe ainsi que le taux d'exploitati on global est de l'ordre de 53 % tandis que le taux d'exploitation des mâles adultes est de loin le plus élevé des trois cohortes (68 % ) .

(33)

22

Tableau 9. Structure de population des orignaux observés en hélicoptère lors de l'inventaire des zones 3-4-6 à l'hiver 1988.

NOMBRE

%

Mâles adultes

11 23,4

Femelles adultes

23 48,9

Faons

13 27,7

Sexes inconnus

0 0

TOTAL

47

100

(34)

23

Tableau 10. Estimation du taux d'exploitation de l'orignal par la chasse sportive dans les zones 3 et 4 en fonction du sexe et de l'âge des orignaux récoltés au cours de la saison 1987.

Mâles adultes

96 115

Femelles adultes

74 111

Faons TOTAL

Récolte zone 3 Récolte zone 4

42 73

212 299

Récolte totale (A)' 211 185 115 511

Récolte (orignaux/10 km

3

)*

1

(B) Densité après

(O

Densité avant (D)

chasse

chasse

0

0

0 ,21

,10

,31

0

0

0 ,18

,22

,40

o, o, o,

11

12

23

0

0

0 ,50

,44

,94

Taux d'exploitation (E)

67,7 45,0 47,8 53,2

a La zone 6 est exclue puisque la chasse avec arme à feu est interdite, b Calculée en fonction de 10 222 km

2

d'habitat (voir tableau 1 ) .

B = A * 10 222 X 10

C = Calculée en fonction de la population de mâles adultes, femel- les adultes et faons observés lors de la vérification des par- celles en hélicoptère (voir tableau 9 ) .

D = B + C

E = B * D X 100

(35)

24 5. DISCUSSION

Le présent inventaire de l'orignal constitue le premier du genre pour estimer la densité de ce cervidé dans les zones de chasse 3, 4 et 6. Les seules estimations tentées à date étaient calculées à partir des statistiques de récolte et de l'effort de chasse (Crête et Dussault 1986). La densité calculée ici, soit 0,44 ± 0,05 orignal/10 km2, est très faible et reflète par conséquent, l'im- portance de l'exploitation que ce gibier subit durant la chasse. Cette densité est d'ailleurs l'une des plus faibles obtenues dans le cadre du plan quinquennal d'inventaire aérien de l'orignal entrepris en 1987 (Gingras et al. 1989).

L'estimation de densité est par contre la plus précise obtenue à date (Courtois 1989).

Un des buts visés au départ était de déterminer s'il y avait des différences de densités entre les strates établies selon la répartition de la récolte. On observe en effet une différence de densité d'une strate à l'autre mais elle est surtout évidente pour la strate faible par rapport aux deux autres. Les paramètres sont généralement plus élevés dans la strate forte que dans la strate moyenne mais cette situation s'explique exclusivement par une parcelle (no 28, annexe 1) présentant un réseau de pistes très élaboré.

Un autre objectif de l'inventaire était de voir si la densité était plus élevée près de la frontière canado-américaine (dans les premiers 20 km). Le tableau 8 nous montre qu'il n'y a pas de différence significative. Ceci montre que statistiquement parlant, les deux secteurs sont identiques et qu'il n'y a pas plus d'orignaux près de la frontière qu'ailleurs. Encore ici la présence de la parcelle no 28 cause cette situation car à prime abord les résultats d'un secteur à l'autre semblent différents (0,39 vs 0,55 orignal/10 k m2) . Le secteur près de la frontière semblerait à priori plus propice à l'orignal et ce, en raison d'un habitat de meilleure qualité et possiblement en raison d'une immigra- tion d'orignaux en provenance de l'état du Maine et du New-Hampshire. Ceci n'a cependant pas été mis en évidence dans notre inventaire. Il ne faut pas oublier toutefois que les densités estimées ici sont des densités après chasse. Par conséquent, il n'est pas exclus que plusieurs orignaux, présents à l'automne et

(36)

25

venant possiblement du Maine et du New-Hampshire, aient été tués lors de la chasse.

Les données présentées au tableau 10 permettent de voir que le taux d'exploitation par la chasse sportive est de 53 % pour la saison 1987. Les mâles adultes sont exploités de façon excessive et, par conséquent, ils sont peu nombreux dans la population hivernale (23,4 %, tableau 9). Ce débalancement serait causé par l'exploitation des mâles adultes au détriment des autres segments de la population. Ce taux est également bien au-delà du taux de recrutement annuel normal qui permet une récolte potentielle de 20 % sans réduire la population (Crête 1985).

Les résultats présentés ici sont concluants. Ils montrent que la densité de l'orignal dans les zones de chasse 3, 4 et 6 est très faible. Ils permettent donc de confirmer ce que les données sur la pression et l'effort de chasse laissaient entrevoir c'est-à-dire beaucoup de chasseurs pour peu d'orignaux.

L'habitat de ces zones peut supporter des densités d'au moins 5 orignaux/10 km2 (M.L.C.P. 1987). Il serait donc possible de mettre en place des moyens qui feraient accroître la densité de façon à offrir au public une chasse de meil- leure qualité que celle qui existe actuellement.

(37)

26 6. LITTÉRATURE CITÉE

BANVILLE, D. et S. ST-ONGE. 1987a. Le ravage d'Armstrong en 1987. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, région de Québec, rapport dactylographié, 17 pages.

BANVILLE, D. et S. ST-ONGE. 1987b. Le ravage de St-Gédéon, Beauce-Sud en 1987.

Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aména- gement et de l'exploitation de la faune, région de Québec, rapport dac- tylographié, 13 pages.

COCHRAN, W.G. 1977. Sampling techniques. John Wiley and sons (Editors), New - York. 428 pages.

COURTOIS, R. 1989. Analyse du système de suivi de l'orignal au Québec. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction de la gestion des espèces et des habitats, rapport dactylographié, 48 pages.

CRETE, M. 1985. Plan tactique - orignal. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction générale de la faune, rapport dactylogra- phié, 57 pages.

CRETE, M. et C. DUSSAULT. 1986. Interprétation des statistiques de chasse de l'orignal. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direc- tion de la faune terrestre, 27 pages, SP 1036-03-86.

CRETE, M. et F. GOUDREAULT. 1980. Les bois, la tache vulvaire et la couleur du museau pour déterminer le sexe des orignaux (Alces americanà) en janvier dans le sud-ouest du Québec. Proc. N. Am. Moose Conf. Workshop, 16:275-288.

CRETE, M., L.-P. RIVEST, H. JOLICOEUR, J.-M. BRASSARD et F. MESSIER. 1986.

Predicting and correcting helicopter counts of moose with observations made from fixed-wing aircraft in southern Québec. Journal of Applied Ecology 23:751-761.

DESROSIERS, A., M. FORTIN, J.-M PARISÉ, A. PELLETIER et M. CRETE. 1986. In- ventaire aérien de l'orignal dans la zone de chasse 2 en janvier 1986.

Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, région du Bas Saint-Laurent/- Gaspésie/Iles de la Madeleine. Rapport dactylographié, 39 pages.

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(38)

27

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GOSSELIN, M.J., M. BOUCHER et J.-J. DUBOIS. 1989b. La population de Cerfs de Virginie du ravage d'Island-Brook en 1985. Sherbrooke, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, rapport dactylographié, 12 pages.

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M.L.C.P. 1987. Plan de gestion de l'orignal 1987-1992. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction de la gestion des espèces et des habitats, 45 pages

M.L.C.P. 1988. Manuel de gestion de la grande faune, annexe 5. Québec, Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Direction de la gestion des espèces,et des habitats, rapport dactylographié.

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RIVEST, L.P., H. CRÉPEAU et M. CRETE. 1989. A two phase sampling plan for the estimation of the size of a moose population. Biometrics 46: 163-176.

(39)

28

Annexe 1. Résultats bruts de l'inventaire aérien dé l'orignal dans les zones 3- 4-6 à l'hiver 1988.

Numéro de la parcelle

3 18 25 28 29 32 35

44

51 52 52 52 54 78 87 88 91 92 93 96 101 106 107 108 124 130 135 137 141 143 153 154 154 154 155

Strate

1 3

2

3 3 1 3 2 3 3 3 3 2 2 3 1 3

2

2 3 3 3 2 3 2 1 1 2 2 3 2 3 3 3 1

Date de l'inventaire

(A-M-J)

88-02-19 88-02-25 88-01-11 88-01-15 88-01-10 88-02-19 88-02-24 88-02-24 88-02-19 88-02-25 88-02-25 88-02-25 88-01-11 88-02-24 88-02-24 88-02-25 88-01-10 88-01-11 88-01-15 88-02-19 88-02-25 88-02-25 88-01-10 88-01-10 88-01-15 88-01-28 88-01-07 88-01-07 88-02-25 88-01-15 88-01-28 88-01-28 88-01-28 88-01-28 88-01-05

Superficie des réseaux de pistes

0,00 0,00 0,16 18,51 0,29 0,00 0,00 0,15 0,16 0,26 0,24 0,09 0,00 0,00 0,28 0,00 0,00 0,00 0,00 0,42 0,20 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,34 0,00 0,12 0,48 0,13 0,13 0,13 0,00

Orignaux vus en hélicoptère

0 0

2

16 2 0 0 0 0 2 2 3 0 0 3 0 0 0 0 3 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0

Orignaux vus en

avion

0 0 0 10 0 0 0 0 2 0

1

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (suite page suivante)

(40)

29 Annexe 1.

Numéro de la parcelle

156 157 158 167 168 170 172 180 189 204 208 211 213 222 226 230 231 235 236

242 247

247 247 248 248 248 254 255 259 262 263 263 267 273

TOTAL

(suite) Résultats bruts de l'inventaire zones 3-4-6 à l'hiver

Strate

2 3 3

2

3 2 2

1

2 2 3 2 2 3 2 1 3 3 3 2 2

2

2 3 3 3 3 1 1 3 3 3 2 2

Date de 1'inventaire

(A-M-J)

88-01-11 88-02-25 88-02-24 88-01-28 88-01-28 88-01-28 88-02-05 88-02-05 88-01-07 88-02-05 88-01-27 88-02-05 88-01-28 88-01-29 88-02-05 88-01-08 88-02-05 88-01-29 88-01-29 88-01-28 88-01-28 88-01-08 88-01-08 88-01-29 88-01-29 88-01-29 88-01-29 88-01-29 88-02-06 88-01-29 88-02-06 88-02-06 88-02-06 88-01-08

1988.

Superficie des réseaux de pistes

(km2)

0,00 0,00 0,12 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,31 0,00 0,08 0,00 0,37 0,50 0,50 0,55 0,35 0,15 0,23 0,00 0,00 0,00 0,33 0,35 0,00 1,21

27,14

aérien de 1

Orignaux vus en hélicoptère

0 0

4

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 4

47

'orignal dans les

Orignaux vus en

avion

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

1

0 0 0 0

2

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

16

(41)

V 0 0

Gouvernement du Québec Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pèche Direction de la gestion des espèces et des habitats

SP 1784-02-91

(42)
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