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Remarques sur l'interprétation des expériences de MM. H. Haga et C.-II. Wind

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240366

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240366

Submitted on 1 Jan 1899

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Remarques sur l’interprétation des expériences de MM.

H. Haga et C.-II. Wind

G. Sagnac

To cite this version:

G. Sagnac. Remarques sur l’interprétation des expériences de MM. H. Haga et C.-II. Wind. J. Phys.

Theor. Appl., 1899, 8 (1), pp.333-335. �10.1051/jphystap:018990080033301�. �jpa-00240366�

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333 noyau finit en pointe, on remarque des lnaxi1na et minima de largeur

de l’image. Dans l’exemple cité, il y a quatre renflements de l’image qui correspondent aux hauteurs de la l’ente, ou la largeur est 103BC,5 ;

103BC, 1; 003BC, 8 et Op. ,5 .

Les auteurs déclarent avoir examiné avec soin, en dehors de la

diffraction, les influences suivantes, susceptibles priori, de pro- duire un élargissement de l’image : l’irradiation photographique,

des différences locales de sensibilité de la couche photographique,

l’influence des rayons secondaires, celle des petits mouvements du

système qui peuvent se produire pendant la longue durée des expé-

riences (souvent plus de dix jours), bien que de très grands soins

aient été apportés dans l’installation des fentes, du tube, de la plaque

sensible et de leurs supports. Ils ne trouvent, pour expliquer les particularités observées, que l’interprétation suiva n te :

Il y a eu diffraction et les rayons X enregistrés par la couche sein-

sible de la plaque photographique formant quatre groupes principaux qui correspondent aux quatre renflements successifs de la silhouette

de f et ont des longueurs d’onde estiinées voisines de 103BC03BC, 103BC03BC1;

OFF,8 et 003BC03BC,5. 1)ans les autres expériences, les longueurs d’onde principales des groupes de rayons X ont des valeurs allant de 0,1 à 2,7 millièmes de microns.

G. SAGNAC.

Remarques sur l’interprétation des expériences de MM. H. Haga et C.-II. Wind.

L’emploi fait par Mu. Haga et Wind d’une fente de diffraction f, dont la largeur diminue continuellement de haut en bas, paraît très avantageux, puisqu’une seule expérience fournit d’un coup tous les résultats correspondant à une suite continue de largeurs de fentes diffringentes et permet de juger si, comme l’exige la diffraction, l’image s’épanouit de haut en bas, à mesure que la fente f se rétrécit.

Cette méthode permet, même en l’absence de toute mesure, de dis-

tinguer l’influence de la diffraction de celle de l’irradiation photo- graphique et de celle de la dissémination des rayons X par les lèvres des fentes ou par l’air atmosphérique. C’est ce que remarquent

les auteurs. Mais elle ne saurait être caractéristique de la diffraction dans les conditions un peu complexes ils ont opéré.

Le rôle de la fente F employée pour diaphragmer le tube focus ne

serait simple que si les bords de cette fente étaient et demeuraient

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080033301

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pendant toute la durée de l’expérience (dix jours par exemple) très rigoureusement parallèles non seulement entre eux dans toute leur hauteur, mais encore parallèles à l’axe de la fente f. D’autre part, les

rayons X doivent étre considérés comme issus d’une région de la

lame foous très rapprochée de F environ 1cm, 5 derrière F) et dans

sa partie principale, d’assez faible hauteur (1 millimètre environ). Il

est surtout important de remarquer que dans son ensemble l’image

de f est due à des rayons X qui sont issus d’une portion assez faible (environ 1 millimètre) de la hauteur (1 centimètre) de la fente F; si

alors l’axe de f n’est pas très rigoureusement parallèle aux bords de

F (ou que la largeur de F ne soit pas très uniforme dans toute la hauteur de F), il suffit que, par exemple, de chaque journée d’expé-

rience à la suivante, la petite ’région utile de la fente F ail éÍ)rouvé

un très léger déplacement, même purement vertical, pour que l’image

de la fente r se trouve divisée en segments paraissant renflés en leurs milieux, rétrécis à leurs extrémités, et dont le nombre et la netteté sont en rapport avec le nombre et la durée des déplacements acci-

dentels successifs. Même en l’absence de tout déplacement des diffé-

rentes parties de 1 appareil :’ plaque photographique, fentes et tube focus), l’effet précédent se produit encore si le point d’impact des

rayons cathodiques sur la lame focus s’est trouvé placé successive- ment à des hauteurs différentes derrière la fente F, ce qui peut se

produire, en particulier, si l’état du tube focus (son degré de vide,

par exemple) varie d’une journée d’expérience à la suivante.

,

Justement les régions de l’image de f, que MM. plaga et lwilid

considèrent comme rétrécies, se présentent aussi comme légèrement disloquées, ce qui paraît ,justifier les interprétations précédentes (Voir, dans le mémoire original, Pl. 1, py. 2, la reproduction agrandie quatre fois que les auteurs ont soin de donner pour le cliché de la principale expérience citée dans 1 analyse du mémoire qui précède ces remarques).

Il faut donc souhaiter que MM. Haga et Wind reprennent leurs expériences en supprimant la première fiente F (t), et disposant une

lame focus l bien plane et parallèle à la l’eiite f de diffraction, de

manière à envoyer sur r des rayons X émis presque par la tranche

("j Il convient seulement de diaphragmer le tube par une large fente encadrant la lame focus l, afin de diminuer l’importance des rayons secondaires qui volent

la plaque photographique.

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de 1. C’est la n1élhode qui a permis à M. Gouy (1) de démontrer, en opérant à une distance totale de 5 mètres, en quatre heures de pose seulement, que l’épanouissement d’un faisceau de rayons X est, en admettant qu’il existe, au moins trois fois plms faible que celui

qu’éprouverait un faisceau de rayons lumineux de longueur d’onde égale à 5 millièmes de micron.

G. SAGNAC.

THE PHYSICAL REVIEW;

T. VII ; 1898.

E. MERRIT et 0. STEWART. 2013 Thé electrical properties of the vapors from the carbon arc (Propriétés électriques des vrtpeurs émises par l’arc). - P. 129-148.

Les vapeurs émanées d’un arc formé en vase clos sont autirées par aspiration et viennent au contact d’un cylindre en laiton élec- trisé et relié à l’aiguille d’un électrométre à quadrants; on étudier

loi de décharge de ce cylindre; les conclusions de ces recherches sont les suivantes :

1

1° Les vapeurs émanées des charbons de l’arc possèdent la pro-

priété de décharger les corps électrisés avec lesquels elles viennent

en contact. En général, les propriétés électriques de ces vapeurs

sont semblables à celles des gaz ionisés par les rayons X, ou des

-gaz d’une flamme. Sauf pour les faibles potentiels, la vitesse de

décharge n’est pas proportionnelle au potentiel du corps électrisé ;

elle tend vers une limite quand ce potentiel s’accroîs

2° Les vapeurs conservent cette propriété même après avoir tra-

versé de longs tubes de verre ou de métal ; elle est encore sensible

dix secondes après qu’elles sont émanées de l’arc (les gaz d’une flamme cessent d’agir aa bout d’un dixième de seconde) ;

3° Elles perdent leurs propriétés électriques quand elles passent

entre un conducteur chargé et un autre relié au sol, ou quand elles

traversent un tampon d’amiante ;

41 Après passage entre deux conducteurs reliés au sol, elles dissipent plus rapidement une charge négative qu’une charge posi-

Gouy, J. de Phys.; 3e série, t. Y. p. 345; 1896.

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