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H. HAGA et C. WIND. — Die Beugung der Rontgenstrahlen (Diffraction des rayons de Röntgen, 2e mémoire).— Drude's Ann. der Physik , t. X; p. 305-313

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00240812

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240812

Submitted on 1 Jan 1903

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H. HAGA et C. WIND. - Die Beugung der

Rontgenstrahlen (Diffraction des rayons de Röntgen, 2e mémoire).- Drude’s Ann. der Physik , t. X; p. 305-313

J. Guinchant

To cite this version:

J. Guinchant. H. HAGA et C. WIND. - Die Beugung der Rontgenstrahlen (Diffraction des rayons de

Röntgen, 2e mémoire).- Drude’s Ann. der Physik , t. X; p. 305-313. J. Phys. Theor. Appl., 1903, 2

(1), pp.636-640. �10.1051/jphystap:019030020063601�. �jpa-00240812�

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diées par l’auteur avec des solutions d’or dites colloïdales, l’amènent

à conclure que le métal est à l’état de suspension :

1 ° La lumière qui a traversé le liquide est polarisée elliptiquement,

comme le fait prévoir la théorie pour un faisceau de lumière ayant subi des réflexions et diffusions sur les particules métalliques plus petites que les longueurs d’onde ;

~° Les solutions sont colorées pour diverses raisons : la différence d’indice entre les particules en suspension et l’eau, les diffusions et

réflexions, l’absorption par le métal. Les teintes rouges doivent

appartenir aux solutions les particules sont les plus petites, les

teintes violettes aux solutions où les particules sont les plus grandes.

Ces prévisions sont confirmées par les propriétés des dissolutions;

3° Par le passage d’un courant électrique dans la solution, l’or se

rassemble en poudre au pôle positif. Toute poudre en suspension

dans l’eau se comporte de même (soufre, gomme laque, soie, ...) ; elle

se porte au contraire au pôle négatif en suspension dans l’essence de térébenthine; ce transport est aux charges statiques que

prennent les particules par leur frottement contre le liquide entraîné

par le courant.

Observations analogues sur les solutions colloïdales de sulfures

métalliques.

J. GUINCHANT.

H. HAGA et C. WIND. 2014 Die Beugung der Rontgenstrahlen (Diffraction des rayons de Röntgen, 2e mémoire).2014 Drude’s Ann. der Physik, t. X; p. 305-313 (1).

Â

Dans un premier mémoire, MM. Haga et Wind décrivaient des

expériences tendant à prouver l’existence de la diffraction des rayons de Rôntgen.

Pour répondre aux critiques formulées contre ces expériences, ils

les ont reprises en perfectionnant leur dispositif.

En premier lieu, ils se sont efforcés de s’assurer la fixité des dif- férentes pièces.

(1) Cf. HAGA et Wmn, Ac. Amste1’dam, p. li26; Inars 1899; - Wied.

t. LXIII, p. 884; - J. de 31 série, t. VIII, p. 332, 434 et 642;

-

Wied. Ann.,

t. LXIX, p. 327 ;

-

Physik. Zeilsch., t. 1, p. 105 ; t. II, p. 189, 265, 292 ; - SOMMER- FELD, Phys. Zeztscla., t. l, p. 105; t. II, p. 58; et Zeitscfa. filn 111ath. und 1’liys.,

t. XLVI, p. II ; - WALTER, Pays. Zeitsch., t. III, p. ~13’7;

-

J. de Phys.,

3° série, t. Y1II, p. 333.

~

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020063601

(3)

Une poutrelle en fer, haute de 12 centimètres, en forme de

double T, avec des ailes larges de 5Cm,5 longues de 2 mètres, supporte trois équerres en fer, l’une à son extrémité, les autres respectivement à 75 et 150 centimètres de distance. L’une des branches de ces équerres est vissée sur la poutrelle; l’autre, longue de 3~m,~,

est disposée verticalement. Sur chacune de ces dernières est vissée

une plaque de cuivre 0,4 centimètres) : la première porte une fente (fente I), la deuxième porte la fente diffringente (fente II) ; la troisième reçoit la plaque photographique.

l,a poutrelle est fixée au plâtre sur deux tablettes de pierre por- tées par un pied; ces pieds reposent sur un pilier en maçonnerie.

Sur ce même pilier repose aussi le pied qui supporte le tube de

Rôntgen. Le tube est enfermé dans une caisse en plomb de 2 milli- mètres d’épaisseur. Le fond de la caisse reste libre pour donner passage aux fils ; le fond antérieur est percé d’une ouverture rec- tangulaire de petites dimensions, à travers laquelle passent les

rayons. La deuxième et la troisième plaque de cuivre sont aussi enfermées dans une caisse en plomb de forme allongée, afin de pro- téger la plaque sensible contre les rayons diffusés.

La fente 1 est formée par deux lames de platine épaisses de 2 mil-

limètres et hautes de 2 centimètres, vissées sur la plaque de cuivre,

au préalable bien dressée; la hauteur de la fente est réduite à 4 millimètres par un diaphragme de plomb; sa largeur est 15 IL. La

fente II est en forme de coin : fermée à son extrémité inférieure, elle

atteint à sa partie supérieure une largeur de 25 p. Elle est formée par deux lames de platine épaisses de 0--,5 et longues de 4 cen-

timètres.

Le réglage des fentes doit être fait avec beaucoup d’exactitude. Il est impossible d’utiliser pour ce réglage la lumière ordinaire, à cause

de l’extrême étroitesse des fentes et de l’épaisseur des joues. Il faut

recourir aux rayons de Rôntgen. Le faisceau qui a traversé la

fente 1 peut encore être décelé au voisinage de la fente Il à l’aide d’un écran fluorescent, à la condition de se placer dans une obscurité complète. Mais, au delà de la deuxième fente, il faut employer

la photographie, en prolongeant la pose pendant quatre heures.

Pour repérer l’orientation de la deuxième fente, une étroite bande de laiton est amenée très près de la première fente, un peu au-

dessus ; cette bande de laiton, fixée à un bras que porte la plaque de

cuivre II, est percée de trous disposés par rangées verticales ; le

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nombre et la grosseur des trous varient d’une rangée à l’autre. Un tube de Rôntgen est disposé derrière la plaque II et une plaque pho- tographique entre la bande de laiton et la plaque I. Sur la radio-

graphie apparaissent une ou deux des rangées de trous. Il est aisé

de voir d’après cela quelle est la direction sur la bande de laiton qui

se trouve justement dans la direction de la deuxième fente. Grâce à un léger jeu laissé aux vis qui fixent l’équerre II sur la pou- trelle, on peut faire tourner cette pièce de façon que la direction, ainsi déterminée sur la bande de laiton se trouve exactement au-

dessus de la première fente.

La plaque qui porte cette dernière est mobile autour d’un axe coïncidant avec la fente elle-même. Ce mouvement permet de l’orienter de manière que les rayons émis par un tube placé derrière

tombent sur la deuxième fente ; on s’en assure à l’aide de l’écran fluorescent.

Les largeurs des fentes sont mesurées d’après les radiographies.

Les tubes employés sont des tubes Mûller, du dernier modèle, à réfrigérant. Quoique ces tubes soient de très bonne construction et

~

conviennent très bien aux usages médicaux, un petit nombre seu-

lement ont pu être utilisés. Il est nécessaire, en effet, qu’ils puissent

fonctionner très longtemps sans devenir trop durs.

Dans les expériences de diffraction proprement dites, MM. Haga

et Wind ont obtenu trois clichés très bons : le premier, après une

pose de neuf heures et demie, pour la plus grande partie, avec un

tube très mou.

,

Le deuxième, après une pose de trente et une lleures, avec un tube

mou pendant quatre heures, dur ensuite, et un autre tube cons-

tamment dur.

Le troisième, après une pose de quarante heures, dix heures

avec un tube assez dur, le reste du temps avec un autre tube très

mou.

Ces trois clichés sont à peine voilés.

Il est nécessaire de pouvoir mesurer la largeur de la fente diffrin- gente dans la région correspondant à chaque point de l’image. A

cet effet, on a percé dans l’une des joues de la fente diffringente trois

trous fins, l’un au milieu, les deux autres aux extrémités. Les rayons

qui ont traversé ces trous donnent sur la plaque l’image au sténopé

de la portion efficace de l’anticathode limitée par la première fente :

d’après les dimensions de ces images, la hauteur de cette portion

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utile se réduit à 2 millimètres. Au moyen d’une machine à diviser,

on partage en parties égales la distance qui sépare les centres de

ces images, ce qui permet de i°econnaître les points qui se corres- pondent sur la fente et sur son image.

Les mesures de longueur s’effectuent au moyen d’un microscope

muni d’un oculaire micrométrique.

Les valeurs absolues de ces chiffres ne peuvent prétendre à une grande exactitude, parce que l’image n’est pas nettement délimitée

ce qui i rend la mesure assez incertaine.

Dans la partie large de la fente, on trouve pour la largeur de l’image des valeurs plus petites que la valeur théorique. Cette der- nière est calculée en supposant que la plaque photographique a été impressionnée jusqu’à l’extrême limite du faisceau, et, d’autre part,

qu’il ne s’est produit ni diffraction, ni secousse, ni déplacement, ni

irradiation photographique. Ces trois dernières causes auraient

agi surtout dans les régions larges de la fente. Comme les clichés

ne montrent dans ces régions aucun élargissement de l’image, il ne

semble pas qu’on puisse attribuer à ces causes l’épanouissement de l’image vers l’extrémité fermée de la fente, la largeur devient 2 à

3 fois plus grande que la largeur théorique. Jusqu’à nouvel ordre; on

est donc autorisé à considérer ces clichés comme une preuve de la diffraction des rayons de Rôntgen.

De ces expériences, on ne peut tirer qu’une valeur grossièrement

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640

approchée de la longueur d’onde, car, entre autres raisons, on ne

connaît pas la nature des rayons de Rôntgen, et on ne sait pas à quel type d’image par diffraction on a affaire. On ne peut donc calculer

que l’ordre de grandeur, et il est indifférent par suite de prendre tel

ou tel procédé.

En donnant à v, (1) la valeur 1,3 au point l’image commence

à s’élargir, on a:

,

Dans les expériences décrites, a = b - ~ ~ centimètres; d’après le tableau, s = 7, 4ou 6 fil, suivant le cliché En admettant que les rayons de Rôntgen fussent un mouvement ondulatoire à période simple,

leur longueur d’onde serait :

Les différences entre ces nombres proviennent sans doute des dif- férences de dureté des tubes. La valeur absolue des nombres n’a pas

beaucoup d’importance ; cependant il est à remarquer qu’ils sont du

même ordre de grandeur que les nombres trouvés dans les premières expériences.

M. LAMOTTE.

HUGH The spectra of Potassium, Rubidium and c0153sium and their mutual relations (Les spectres du potassium, du rubidium et du coesium, et

leurs relations mutuelles).

-

Jou1’n., XVI, p. 43-52, juillet I902.

Les mesures de l’auteur lui permettent de dresser le tableau des

longueurs d’ondes des raies de ces trois corps, et de calculer les for- mules des deux séries secondaires. Les dpublets de la deuxième série sont plus séparés que ceux de la première, et les deux séries ne con-

vergent pas vers la même limite. Cependant la différence entre les limites diminue dans ces métaux quand on les range par poids atomiques croissants.

B. BAILLAUD

b

(l) Cf. le premier mémoire : J. de Phys., série, t. VIII, p. 6~2 ; I~’~9.

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