• Aucun résultat trouvé

Recherches sur la diffraction des rayons de Röntgen par les milieux cristallins

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Recherches sur la diffraction des rayons de Röntgen par les milieux cristallins"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242610

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242610

Submitted on 1 Jan 1913

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

les milieux cristallins

M. de Broglie

To cite this version:

M. de Broglie. Recherches sur la diffraction des rayons de Röntgen par les milieux cristallins. Radium

(Paris), 1913, 10 (6), pp.186-195. �10.1051/radium:01913001006018601�. �jpa-00242610�

(2)

obtenue, les variations des mesures pendant une

demi-heure n’atteignant pas 0,1 pour 1000 du cou- rant principal. L’hydrogène liquide ayant alors été introduit, des mesures très concordantes faites pen.

dant une demi-heure ont donné pour la valeur du

courant 18,5 unités, et après une heure, 18,2 unités.

On peut donc affirmer que dans cette expérience, qui

semble faite dans de très bonnes conditions, le refroi- dissemcnt n’a pas donné lieu à une variation du cou- rant principal qui puisse être évaluée à 0,2 pour I000.

Une expérience a aussi été faite â la température

de l’oxygène liquide. Le courant mesuré était de 1,8

unité. Les mesures faites pendant une heure Èr 1a

température de l’oxygène liquide ont donné pour la valeur du courant mesuré 2,6 unités, ce qui corres- pond à llnC diminution de 0,7 pour 1000 sur le cou- rant principal.

Il aurait été désirable de faire un plus grand nom-

bre d’expériences et aussi de les poursuivre pendant

un temps plus long. Néanmoins, en considérant surtout celle des expériences qui parait la meilleure, il semble légitime d’affirmer que le refroidissement rlrc radium 11 la lempératui-e de l’hydrogène liquide (20°,3 abso- lus) pendant un temps qui ne dépasse pas une heure et demie, ne donne pas lieu à une variation de ragonnement 03B3 qui puisse atteindre 1 poui- 1000, et probablement rnême pour 1000.

Il est donc probable d’après cela qu’il n’existe pas;

à la précision indiquée, d’effet instantané ou très

rapide de cet abaissement de température sur l’éma-

nation ou le dépôt actif à évolution rapide (Radium A,

B et C). Mais un effet sur le radium lui-même ou un

effet se produisant assez lentement sur ses dérivés,

n’aurait pu être mis en évidence dans ces expériences.

Expériences avec le polonium. - Quelques

essais ont été faits à Paris pour étudier l’action des basses températures sur le rayonnement du polonium.

L’expérience a seulement été faite, avec l’air liquide.

Elle présente certaines difficultés. Une plaque portant

un dépôt de polonium était placée au fond d’un long

tube de verre qui pouvait être plongé dans l’air

liquide,. Cette plaque agissait, au travers d’un écran

d’aluminium mince fermant le tube, sur une chambre d’ionisation étanche, dans laquelle les rayons du polo-

nium étaient absorbés par l’air. Un vide aussi bon que

possible était fait dans le tube à polonium ; ensuite,

on améliorait encore le vide en plongeant dans l’air

liquide un tube latéral, adapté au premier, et conte-

nant une petite quantité de charbon. La mesure du rayonnement était faite à la température ordinaire, et

ensuite elle était répétée pendant que le fond du tube

plonacait dans l’air liquide. Dans ces expériences, on

a observé, lors du refroidissement, des diminutions de

courant de grandeur variable.

Ces variations se sont montrées d’autant moins

importantes que les précautions pour obtenir et main- tenir un vide parfait étaient plus grandes. Il est donc

très probable qu’elles étaient dues uniquement à la

condensation sur le polonium des traces de matières

gazeuses présentes dans l’appareil.

Des expériences faites à Leyle aicc un appareil provisoire plongé dans l’hydrogène liquide nous ont

conduits à la conclusion qu’on pourrait arriver à éli-

miner tout à fait ces condensations même dans l’hy- drogène liquide en faisant usage d’une chambre d’ionisation remplie d’hydrogène, et d’un tube latéral à charbon plongé dans l’hydrogène liquide.

Conclusions.

-

Il résulte de l’ensemble de ces

expériences qui ne sont malheureusement pas aussi

complètes que nous l’aurions désiré, que l’indépen-

dance du rayonnement de la température se trouve

confirmée dans des limites plus étendues que précé-

demment. En même temps, les expériences ont mis

en évidence les causes d’erreur avec lesquelles il faut

compter quand on veut pousser loin la précision des

mesures à très basse température.

[Manuscrit reçu le 8 juin 1915.1

Recherches sur la diffraction des rayons

de Röntgen par les milieux cristallins 1

Par M. de BROGLIE

1

Les phénomènes découverts par MM. Friedricli

Knipping et Laue ont été récemment exposés dans ce

1. Voir M. DE BROGLIE. C. R.. j 1 mars? 14 avril, 15 mai et 9 juin 1915 et la Nature (anglaise) 17 avril et 22 mai 1913.

journal1. En apportant ici quelques remarques et

quelques résultats expérimentaux je ne peux repro- duire la théorie entière de M. Laue qui a été dévelop- pée dans l’article dont je viens de parler, j’en suppo- serai donc connues les grandes lignes et je commencerai

1. Le Radium, 10 j (1915)47.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01913001006018601

(3)

par indiquer quelques résultats obtenues en employant

sensiblement le même dispositif que les premiers observateurs, c’est-à-dire en plaçant la plaque photo- graphique perpendiculairement au rayon incident et

en arrière du cristal.

Les ampoules employées sont des tubes Muller à

eau, à anticathode de tungstène, munies quelquefois

de fenêtres en verre Lindemann plus transparent

pour les rayons de RÜntgen ; l’intensité moyenne attei-

gnait 4 miilianipères, la dureté des rayons qui tend

à varier pendant la pose était autant que possible

maintenue aux environs de 7 ou 8 degré Benoist.

Dans ces conditions les poses nécessaires pour obtenir de bonnes épreuves demandent plusieurs heures ; en employant le dispositif, assez improprement appelé

de réflexion, dont il sera question plus loin, on peut souvent ah..’ ger considérablement le temps de pose.

Influence de la nature du cristal dans le même système cristallin.

-

Les diagrammes correspondant à des cris’aux différents (blende, fluo- rine, sel gemme, magnétite, etc.), appartenant au sys- tème régulier, sont les mêmes quant à la position des images (résultats également obtenus, je crois par les

premiers observateurs depuis leur travail initial).

Cependant l’intensité relative des images n’est pas la même en passant d’un corps à un autre; c’est ainsi yue certaines images, intenses avec le sel gemme, sont faibles avec la fluorine et inversement.

Les diagrammes du chlorure de sodium et de l’iodure de potassium, par exemple, pour prendre des

substances qui n’ont aucun élément commun, sont sensiblement superposables. Il en résulte, puisque la position des images ne dépend que du rapport a de la

longueur d’onde au paramètre du réseau, que la lon- gueur d’onde choisie dans le faisceau incident doit varier proportionnellement à ce paramètre.

Aucune explication bien claire de C3 fait expéri-

mental n’a encore été apportée; on peut peut-ètre

soutenir que les vibrations des résorateurs mis en . jeu sont d’autant plus rapides que les forces sont plus intenses, c’est-à-dire que le diamètre des molécules est plus faible; d’autre part, les expériences de Barkia

ont établi que les rayons Rüntgen de fluorescence, émis par les éléments, ont une pénétration d’autant plus grande que le poids atonique est plus élevé;

c’est un chemin pour aboutir à une relation entre 03BB et a; mais, outre qu’il n’est guère possible de pré-

ciser la forme de cette relation, il ne semble pas que le phénomène de Lauc soit dû aux rayons de fluores- cence ; des substances comme le carbone, le carbo- rundum et des cristaux organiques, dépourvus de

radiations de fluorescence au sens de Barkln, fournis-

sant malgré cela des diagrammes bien marqués.

Influence de la température. - In cristal

cubique de sel gemme plongé dans l’azote liquide pendant toute la durée de la pose a fourni le même

diagramme qu’à la température ordinaire, les images

sont aussi nettes, mais pas davantage, et il ne semble

pas en apparaître de nouvelles.

Ce résultat montre que les paramètres du réseau cristallin, qui ne sont définis qu’en moyenne à cause

de l’agitation thermiqiie, ne paraissent pas acquérir

unc signification plus précise quand on passe de +15°

à -190° et que a ne varie pas sensiblement avec T ; il fait penser également que les molécules n’ont pas tendance à s’associer aux basses températures pour former de nouveaux édifices par une sorte de polymé- risation ; on sait que cette hypothèse a quelquefois été suggérée pour expliquer la décroissance des chaleurs

spécifiques à basse température.

L’expérience a été reprise avec une tourmaline, depuis le rouge vif jusqu’à la température de l’air liquide, sans déceler de variations très appréciables

dans les diagrammes en tant que positions et intensités

relatives des images ; tout au plus pourrait-on soup- çonner que ces impressions sont un peu moins intenses aux températures élevées.

Influence du champ magnétique. - Un cris-

tal de sel gemme, traversé par les rayons de Rôntgen, perpendiculairement à une face du cube, a été sou-

mis à un champ magnétique transversal (parallèle

à une arête du cuhe) de l’ordre de 10 000 nnités : le

diagramme n’offre aucune différence avec celai que l’on obtient sans intervention du champ magnétique.

Une lame de magnétite dont les faces sont paral-

lèles à celle de l’octaèdre a été disposée normalement

au rayon incident; on pouvait excite un champ magnétique contenu dans le plan de la lame et paral-

lèle à un côté du triangle qui limite la face de

l’octaèdre, le diagramme (fig. 2, planche 1) n’a pas

éprouvé de modifications lors de l’excitation du champ magnétique; il est juste d’observer que, conformé- nient aux travaux de M. P. Weiss1, la magnétite se comporte comme isotrope au point de vue magné- tique pour les directions contenues dans une face de l’octaédre.

Cette expérience et la précédente relative au sel

gemme montrent cependant qu’aussi bien dans un

cristal magnétique que dans un cristal ordinaire, la symétrie particulière d’un champ magnétique ne réagit pas pour modifier la symétrie ternaire ou qua- ternaire des diagrammes obtenus.

On connaît la sensibilité du xénotime au champ magnétique, en ce qui concerne le déplacement des

bandes d’absorption (J. Becquerel); le diagramme

de ce cristal n’a pas subi de variation sensible, avec

1. P. WEISS. Journ. de Phys. (1896, 343.

(4)

ou sans application d’un champ de 8000 unités.

Enfin, le fait de la persistance des images, quand le

cristal et la région que traversent les rayons sont

plongés dans un champ magnétique intense, indique

bien que les rayons secondaires qui produisent les images sont du type non déviahle ,f ou Rontgen, ainsi

du reste que l’indique leur pénétration.

Remarques. - La figure enregistrée dans le cas

de la magnétite traversée par le faisceau incident, sui-

vant une normale aux faces de l’octaèdre (axe ternaire

du réseau cubique), se rapproche de celle donnée par M. Laue et ses collaborateurs pour la blende convena- blement orientée1.

On y remarque d’une façon tout à fait frappante la disposition des taches ovoïdes passant par la trace du l’aisceau incident. Il. Wulff2 a fait remarquer que la théorie permettait de s’attendre h trouver des ellipses

ainsi disposées. L’aspect des clichés est certainement favorable à ce point de vue. Cette apparence se re- trouve dans de très nombreux diagrammes obtenus

dans les conditions les plus variées. On peut dire

qu’elle est caractéristique pour les diagrammes cris-

tallins.

La comparaison des diagrammes de la magnétite et

de la blende montre encore que la nature du cristal se

fait sentir sur les intensités relatives des images.

On peut noter les franges qui traversent toutes les

images de la figure 2 de la planche I.

Dans la figure 4 dela même planche on remarquer

également les rayons diffractés d’une extrême inten- sité qui se trouvent près de la tache centrale.

lfl. ’vV. L. Braggadeja signalé l’influence considérable de petites différences d’orientation sur l’intensité de certaines taches ; on obtient quelquefois, au voisinage

immédiat de la tache centrale, des images dontl’inten- sité semble dépasser celle du faisceau central lui- même.

Les expériences de réllexions apportent l’explica-

tion de ces images, qui sont en réalité des taches de réflexion régulière sur des plans remarquables et sous

des incidences très grandes.

Au cours de cette première série d’elpériences,

nous avons, à plusieurs reprises, constaté par absorp-

tion des différences de dureté dans les images d’un

même diagramme.

II

Depuis la fin de l’année dernière, les données de l’expérience se sont enrichies de nouveaux résultats.

M. W. L. Bragg3, notamment, a montré qu un pin-

ceau de rayons de Röntgen, frappant une lame de

1. Le Radizon (1915) 47.

2. WUI,FF. Pfys. Zeitschritft (1913).

5. W. L, Brmcs. Xatu1’e (anglaise). décembre 1912.

mica sous une incidence rasante, subissait une sorte de réflexion régulière à tel point qu’en courbant la lame

on pouvait concentrer le faisceau en une ligne focale.

MM. Barkla1, Hupka 2 et Steinhaus ont signalé

l’existence de franges dans l’image de réflexion.

En répétant l’expérience avec un cristal cubique on

obtient des diagrammes comme ceux des figures 5 (sel gemme) et 6 (fluorine).

La tache la plus intense après le faisceau incident lui-même correspond à la réflexion régulière et peut

se montrer seule si la pose n’est pas assez prolongée ; mais, en allongeant cette dernière, les autres taches apparaissent successivement et le rôle de la diffrac- tion ne peut plus passer inaperçu J.

Il est clair que si l’on envisage la question au point

de vue de la diffraction, ce qui semble certainement le parti le plus rationnel, il n’y a pas de différence essentielle entre ces derniers phénomènes et ceux

décrits par MM. Laue, Friedrich et Knipping.

En particulier, l’expérience directe montre bien qu’en plaçant une lame d’un cristal cubique perpen- diculairement au faisceau incident, en observant par transmission, puis en inclinant très légèrement la

lame de façon que le faisceau frappe sous incidence

rasante des sections droites idéales, parallèles à des

faces cubiques, on retrouve les mêmes diagrammes qu’aurait donnés la réflexion rasante sur des faces

cubiques libres, l’absorption se fait naturellement sentir d’une manière différente dans les deux cas.

Toutefois, il est plus commode, à plusieurs points

de vue, d’employer les diagramme obtenus par réflexion ou, pour parler plus correctement, par dif fraction du côté de l’incidence. Les rayons étant moins

Fig. 7.

absorbés, la pose est notablement plus courte, ce qui

est précieux; on n’a besoin que d’une face du cristal, l’autre pouvant rester engagée dans une monture ou

une gangue opaque; l’orientation du cristal est sou- vent plus aisée et enfin l’analogie que je vais dévelop-

per avec les phénomènes des réseaux plans croisés est

un guide, peut-être pas indispensable, mais plus

1. BARELA. Nature. février 1913.

2. HUPKA et STEINHAUS, Nature, mars 1913.

5. M. DE BROGLIE. C. R., 14 avril 1913.

(5)

maniahle due l’analyse de la diffraction à trois dimen- sions qui présente un caractère discontinu.

Réseaux plans croisés.

-

Revenions un instant

à la diffraction par les réseaux plans croisés dont la

théorie est bien connue et peut s’exprimer ainsi.

A) Considérons (ig. 8) un faisceau SO de longueur

d’onde ), frappant sous une incidence M un réseau

Fig.8.

croisé plan P à mailles carrées de côté a, de telle façon que le plan d’incidence soit parallèle à une des

directions de traits. Si x, Q, y sont les cosinus direc-

tcurs des directions de maxima

principaux par rapport aux trois

axes rectangulaires : ox normale

à P, oy parallèle au plan d’inci-

dence et contenu dans P, oz per-

pendiculaire aux deux autres, la

théorie de la dill’raction montre que ces grandeurs doivent satis- faire aux condilions :

/12 et h3 étant entiers, c"est-à- dire que les directions de ces maxima doivent appartenir à la

fois à deux familles de cônes

avant respectivement pour axes

oy et oz.

Si l’on place une plaque photographique pa-

rallèle au plan zox à une distance â de l’origine,

les coordonnées d’un maximum sur cette plaque

seront :

Il est facile de voir que les points appartiennent a

des cercles et que, sur un même cercle, leurs z’ sont

en progression arhhmehquc.

Fig. 9.

La figure 10 montre le résultat de l’expérience

faite avec une lampe à vapeur de mercure et un réseau croisé au i/500 de millimètre; les résultats sont tout à fait conformes aux prévissions théoriques.

Fig. 10.

Spectres de diffraction fournies ior la lumière d’un

arc au mercure

tombant

sous une

inci- deeuce d’environ 80°

sur un

réseau croisé de 1/200 de millimètre. flan d incidence parallèles à

unr direction de traits du réseau.

B) Si l’on avait supposé que le plan d’incidence, au

lieu de couper le plan du réseau suivant une parallèle

à une direction de traits, l’avait rencontré suivant une

direction inclinée à 45° sur ceux-ci, les maxima appar-

(6)

tiendraient toujours aux surfaces de deux familles de cônes, niais ceux-ci couperaient maintenant unie

plaque photographique perpendiculaire au plan d’in

cidence et au plan de réflexion suivant deux familles

d’hyperboles. La figure il montre l’apparence pré-

sentée dans un cas analogue (si l’angle du plan d’in-

cidence avec les traits du réseau était exactement 43°,

les coniques seraient syn1étriques).

Chaque hyperbole correspond à une valeur entière

Fig. 11.

Mcmc disposition que dans la figure 10, sauf que le plan d’incidence est fortement incliné sur une direction de traits du réseau.

de fi, pour une des familles et de h,; pour l’autre;

mais le calcul montre que si l’on considère les inter- sections des hyperboles pour lesquelles h2 - h"!J est

constant, on trouve que ces points sont situés sur des

cercles concentriques, et de manière que leurs ordon- nées soient en progression arithmétique. Pour les images observées avec un réseau croisé au 1/200 mm

et la lumière de l’arc a. mercure, les hyperboles sont in-

tenses et apparentes, et dominent les cercles; ceux-ci

existent cependant et sont disposés exactement comme ceux considérés dans le premier cas, sauf qu’il faut remplacer dans les calculs la constante a du réseau

par 2 a cos 45°. Dans le 2e cas, aussi bien que dans le 1 el’, il existe un cercle qui passe à la fois par les images

blanches transmises et régulièrement réflécbies ; ce

cercle correspond à h2=0 dans le premier cas et à h2-h3=0 dans le second; il sépare les régions

pour lesquelles li, ou h2-h3 sont positifs ou négatifs.

Les taches de réflexion régulière et de transmission

correspondent dans les deux cas à h2=h3=0, ce qui annule le coefficient de À et leur permet d’ètre blanches. On peut remarquer enfin que ce cercle cor-

respond au cas un faisceau tombe sur un réseau

non croisé, de façon que le plan d’incidence soit pa- rallèle aux traits du réseau, tandis que l’axe horizon- tal 0’x’ correspond au cas ordinaire des spectres de

réseaux non croisés quand le plan d’incidence est per-

pendiculaire à la direction des traits.

A cette analyse correspond le fait élémentaire suivant :

Lorsqu’on dirige un faisceau de lumière sur une

lame de verre propre avec une incidence de 800 par

exemple, on observe les phénomènes ordinaires de, réflexion et de transmission; mais si le verre est sali, on aperçoit très bien la lumière répartie suivant

le cercle passant par ces deux

images et suivant la droite qui

les joint.

Les figures 5 et 17 montrent

le résultat obtenu en faisant tom-

ber un faisceau de rayons X sous

une incidence de 8U° sur une

face cubique de sel gemme. L’a-

nalogie, avec l’analyse précédente,

se passe de commentaires ; on

voit très nettement les cercles

concentriques dont l’un passe par les taches de transmission et de réflexion régulière.

III

Remarques concernant la condition de réalité dans la theorie de la diffraction par les réseaux à trois dimen- sions. - La théorie complète développée par M. Laue montre que lorsqu’un faisceau de longueur d’onde 03BB tombe normalement à l’une des faces d’un réseau

cubique de paramètre a, les cosinus directeurs des maxima de diffraction sont donnés par :

ces équations ne sont pas en général compatibles

parce que l’on doit avoir de plus la condition : 03B12+03B22+03B32=1 qui s’exprime par :

hi, h2, 113 étant des nombres entiers qui représentent

les ordres d’interférence1.

)1. W. L. Bragg2 a montré que toute direction

’1. Dans le cas, envisagé précédemment, au lieu de l’inci- dence normale on a une incidence rasante, le rayon iiieident faisant un angle 03C9 avec la face (lu réseau cubique, ces formules

(leviennent :

1 ,

2. Proceedings of flae Cambridge Phil. Society, 10 jan-

vier 1913.

(7)

03B1, 03B2 03B3, de maximum principal se déduit de la direc- tion du ranon incident par réflexion régulière sur un

certain plan réticulaire du réseau, car3ctérisé lui aussi

par 5 nombres entiers. Il existe dans le cristal une

infinité de plans réticulaires parallèles à ce plan de

réflexion et séparés par une équidistance ct. Les rayons réfléchis sur tous ces plans interféreront entre eux et seront en concordance de phase à condition que :

0 étant l’angle du rayon incident et de la normale au

plan de réflexion (1). Comme d et 0 sont fonltions de

h,, h2, 113 et a, la relation (5) n’est autre que la rela- tion (‘?) mise sous une autrc forme.

Ce second point (te vue est donc équivalent au pre-

mier, dont il représente un aspect intéressant. Il faut toutefois remarquer que si l’on considère 2 rayons de même longueur d’onde, arrivant sur le réseau

cristallin sous des incidences voisines w et w -f- .i 03C9,

la condition (5) ne pourra pas être satisfaite en gar- dant le même plan réticulaire de réflexion.

La dilfraction d’un faisceau divergent par un réseau

cristallin ne peut donc pas se traiter comme la

réflexion de ce faisceau sur un miroir plan déterminé.

Nous allons examiner ce que deviennent les idées

précédentes quand on suppose le cristal d’épaisseur

finie et le faisceau différent d’un simple rayon géomé- trique.

Soit SA (ug. 12) un rayon tombant sur un cristal

épais MN. En nous limitant à ce qui se passe dans le

Fig. 12.

plan de la figure, il pourra donner un faisceau diffracté dont l’épaisseur A’B’ dépendra de l’épaisseur du

cristal. Si au lieu d’un rayon incident on avait un faisceau parallèle SAS1A1, on aurait un faisceau

diffracté A’1B’.

En réalité, plus on avancera vers B’ plus l’intensité diminuera à cause de l’absorption produite sur le

rayon incident et sur le rayon difiracté.

Considérons maintenant le cas d’un faisceau inci- dent conique, ce qui sera toujours celui des rayons de Röntgen, oà les limites du faisceau sont détermi- nées par une région d’émission de l’anticathode et des

diaphragnies dont l’ouverture ne peut pas être réduite

outre mesure. En dicisssant toujours un rayon dinracté situe dans le plan d’incidence, le faisceau

SAA! (fig. 13) deviendra A1A’1BB’1, qui n’aura pas la même ouverture que le faisceau primitif, parce que

Fig. 13

les rayons extrêmes ne peuvent pas être considérés

comme suhissant la réllexion régulière sur un même

miroir.

A cause de la condition de réalité qui n’est pas réalisée pour des valeurs continues de l’incidence,

un faisceau plat homogène se présentera après diffrac-

tion sous une fo, me discontinue.

Franges dans les images. - Imaginons un

réseau cubique, et un pinceau incident qui ne soit pas normal à une face carrée, mais dont le plan d’inci-

dence moyen soit parallèle à une telle face. C’est un cas analogue à celui qui vient d’être étudié. La théorie de la diffraction montre que si 03B1o=~1-bo2,03B2o et

10 == o sont les cosinus directeurs du rayon incident

(plan d’incidence perpendiculaire à l’axe des z),

on a :

Si nous nous limitons à la seule diffraction pro- duite par le réseau, plan contenu dans la face d’en.

trée, cela revient à prendre 03B2 et y avec leurs 112 et h;,

à prendre 03B1=~1-03B22-03B32 et à ne pas s’occuper de h1.

Dans ces conditions, un faisceau infiniment fin et

parallèle, tombant avec une incidence c.), sera étalé en spectres parce que a et y dépendent de 03BB. C’est le phénomène ordinaire des réseaux croisés1. Chaque spectre sera caractérisé par un groupe de valeurs entières h2, hz.

Il Supposons par exeniple que l’étendue de ces

spectres aille de 03BB0 à Soit 03BB1 une longueur d’onde comprise dans cet intervalle, c’est-à-dire représentée

dans le spectre. Si 03BB1 est tel que la condition (le réa- l. )1. Friedel a récemment donné de cette propriété des

réseaux une démonstration simple et générale.

(8)

lité (2) soit remplie, le point du spectre considéré

sera une tache de diffraction du réseau à 5 dimen-

sions, c’est-â-dire aura un hl déterminé. Il pourra y avoir une autre valeur de hi et une autre valeur Ài, etc. Alors chaque tache du réseau a 2 dimensions pourra contenir plusieurs taches du réseau à 5 dimen- sions. L’effet de la 5e dimension est en somme de donner des franges dans les taches du réseau formé par les 2 première

2° Nous avons supposé le faisceau infiniment fin et

parallèle, c’est-à-dire po bien déterminé. Supposons

Po compris entre 03B2o et 03B2o+039403B2o ; si la lumière est

monochromatique, la condition (2) pourra être rem-

plie pour des po correspondant à plusieurs valeurs de hi et on aura alors des franges correspondant toutes

à la même longueur d’onde ;

3° Si la lumière n’est pas monochromatique, comme

la relation (2) exprime 03BB en fonction continue de 03B2,

on pourra toujours y satisfaire en laissant h1 h, h3 invariables, et on aura un véritahle spectre.

En somme, avec un faisceau divergent de lumière

non moliochromatique, chaque tache correspondant à

la diffraction par un réseau à 2 dimensions (12z h3 déterminés) scra striée de franges provenant de

et de 2° et étalée en un spectre d’après 3°. Nous

verrons plus loin quels renseignements donne l’expé-

rience sur cette question de la conslilution complexe

des taches.

IV

Examen des photographies relatives aux

rayons de Rôntgen. - Revenons maintenant aux

épreuves reproduites ci-contre et particulièrement à

celles qui portent les nOS 5 et 17 (sel gemme) et

15 (fluorine) .

Sur te cercles passant par la tache de réflexion régu- lière, on observe des taches présentant des franges;

la tache de réflexion régulière est très fortement

mirquée et possède ellc-mc.l:c des franges.

En réalité on observe des stries analogues sur les

laclies de tous les cercles; mais, en s’éloignant du

centre du phénomène, elles deviennent plus écartées

et plus diffuses, de sorte qu’on ne les voit bien que

sur les clichés eux-mêmes.

Les taches situées sur les autres cercles, dans la

partie droite de la figure, ont une forme allongée

dont la longueur est dirigée vers le centre commun

des cercles. La largeur des taches, maxima pour celles qui sont situées sur le diamètre horizontal, va

en diminuant à mesure qu’on s’en écarte, de sorte

que les taches se réduisent sensiblement à de simples lignes sur le diamètre vertical.

Forme des taches.

-

On peut, en calculant,

pour un réseau à 2 dimensions, les directions de

diffraction des rayons formant le contour du faisceau incident, se faire nne idée de la forme des taches.

Les résultats du calcul sont tout à fait conformes à ceux que donne l’expérience dans la réflexion des

rayons X sur un cristal. Ceci monlre que :

10 Les taches obtenues par la diffraction à trois dimensions sur un cristal peuvent sensiblement se

confondre, comme contour apparent, avec les taches obtenues par la diffraction à deux dimensions sur la surface du cristal. La 5e dimension intervient seule- ment pour établir une condition de possibilité qui

strie de franges les taches à deux dimensions ;

90 Les calculs ayant été faits avec un seul 1, l’éta- lement des taches que donnerait la dispersion pour

un groupe de X ne semble pas exister, et un seul X semble intervenir pour chaclue tache.

L’égalité d’absorption dans chaque tache, quand le

faisceau réfléchi traverse un écran, semble confirmer

ce résultat.

Franges.

-

Un des traits saillants des dia- grammes obtenus est la présence des franges. Quelle peut être la cause de ce phénomène? Les explications

suivantes, partiellement exposées au début, semblent pouvoir être mises en avant :

1° Les franges pourraient être des spectres,

chaque ligne correspondant à une longueur d’onde particulière. Cette explication parait devoir être rejetée. La tache de réflexion régulière qui devrait

être blanche, c’est-à-dire non dispersée, présente elle-

même des franges. La plaque photographique étant placée perpendiculairement au plan d’incidence et

au plan de réflexion, un premier groupe d’images

est disposé sur un cercle passant par la tache de réflexion régulière; la disposition des franges dans

les images de ce cercle n’est aucunement conforme à

ce qu’elle devrait être dans l’hypothèse que nous examinions.

Nous aBons vau plus haut qu’un effet de dispersion

peut exister mais que ce n’est pas là qu’il faut le

chercher.

2° M. Hupka a proposé d’expliquer les franges par

un phénomène d’interférence entre les rayons réflé- clis successivement sur une série de plans rélicu-

laires parallèles à la face réfléchissante; ces interfé-

rences se feront ou non avec extinction suivant la valeur de l’anble d’incidence, et si le faisceau est légèrement divergent ce qui arrive pratiquement toujours, il pourra se trouver parmi les directions qu’il renferme des inclinaisons correspondant à des franges brillantes ou obscures.

On reconnaîtra facilement un des cas déjà envisagés

dans le paragraphc III.

Théoriquement, le phénomène d’interférence dont

il s’agit doit en effet se produire; mais la difficulté

d’obtenir des faisceaux rigoureusement coniques, par-

(9)

tant d’un foyer ponctuel sur l’anticathode, rend incer-

taine l’interprétation des résultats expérimentaux. r

xous avons observé avec les mêmes cristaux deux types différents de franges : l’un d’eux présentant des lignes nombreuses et serrées et l’autre un petit

nombre de lignes écartées (en général, trois).

5o Les franges peuvent être dues à des réflexion

sur des plans de clivage plus ou moins amorcés exis-

tant accidentellement dans le cristal. Si l’on fait la construction géométrique (fig. 14) qui donne les dis-

positions relatives des franges dans cette hypothèse, on

Fig. 14.

retrouve bien les résultats expérimentaux. La régn-

larité souvent observée dans l’espacement des franges

peut provenir de strates existant normalement dans les cristaux employé. 1/écarte-

nient des franges dans l’irnage de

réflexion régulière doit dans ce cas ètre éga’e à deux fois la dis-

tance des plans réfléchissants ;

elle a donc comme limite supé-

rieure le double de l’épaisseur

du cristal; en fait nous n’avons

pas pu pendant longtemps obser-

ver de franges ne satisfaisant pa3 à cette condition, mais nous pour- suivons en ce momcnt des expé-

riences sur des minéraux en cou-

ches très minces qui mettent cii

doute cette conclusion.

l’our différencier ainsi la ré- tlcxion sur les faces extrêmes des réflexion un des plans réticu-

laircs parallèles engagés dans l’épaisseur du cristal, il faudrait

supposer une différence dans la

propagation des ondes au sein da

cristal et dans le vide; c’est-à-

dire l’existence d’une réfraction.

Il existe une cause qui tend à donner aux franges laspect de lignes, c’est le déplacement uu foyer sur

l’anticathode qui accompagne les variations inévi- tables de dureté du tube pendant la pose.

Dureté des taches.

-

On peut au lieu d’une

eule plaque en mettre plusieurs les unes derrière les

tutres et étudier ainsi l’effet sur les diagrammes d’un

lombrc croissant de couches absorbantes de verre et l’émulsion.

Le résultat montre nettement :

1° Que l’absorption est sensiblement égale dans

toute l’étendue d’une même tache;

2° Que des taches voisines ont des coefficients d’ab-

sorption très différents.

Les figures 15 et 16 reproduisent un cliché obtenu

avec un cristal de fluoriac, sans interposition de

milieu absorbant pour 15 c t après traversée d’une

plaque recouverte d’êmulsion pour 16. On voit nette-

ment que certaines taches ont disparu sur le second

cliché alors que d’autres qui avaient à peu près la

même intensité avant l’absorption ne montrent qu’un

affaiblissement assez lé, r.

La conclusion parait êtrc qu’il ne faut pas assi- miler une taclie à un spectre et que toutes les taches d’un même diagramme ne peuvent être rapportées a

un-, mème longueur d’onde. En fait, M. Laue dans h s essais de vérification quantitative de sa théorie, a du faire intervenir des longueurs d’ondes variées.

En opérant avec plusieurs plaques superposées, les images de certaines taches ont souvent été plus faibles

sur la preluièrc plaque que sur les suivantes; cela ne

Fig.15.

peut guère s’expliquer que par un effet secondaire de renforcement dû au verre ou à l’émulsion.

Les ngures 15 et 17 ont été obtenues dans des con-

di lions analogues : 13 aBcc un cristal de fluorine et 1 ï avec un cristal de sel gemme.

Ces deux plaques ne sont pas absolument compa-

(10)

rables à cause de légères différences dans les conditions où elles ont été prises ; mais on N reconnaît aisément les mêmes taches avec des intensités relatives diffé- rentes, la plaque 15 est d’nnc façon générale plus

Fig. 16.

fortement impressionnée, la fluorine donnant des

images de dinraction intenses.

Dans le cliché 1 i le cercle qui passe par les images

t’tg. 17.

de transmission et de renexion régulière porte des taches qui présclltent une sorte de coude, la partie

extérieure est dirigée vers le ct’ntr¿ du cercle et la partie intérieure Bers la tache de transmission qui est

à rextrén1ité gauche du diamètre horizontal.

Cette dernière partie provient de l’épaisseur du

cristal employé, tandis que la première représente

commc toutes les autres taches l’image déformée du

cône incident; le rapport des intensités de ces deux

parlies montre l’importance relative considérable de

_

la diffraction par la couche superficielle.

Des franges empâtées par J’excès de la pose sont nettcment visibles dans les taches du premier cercle quand on re- garde le cliché lui-mème.

Remarque.

--

Il est certainement

prémaluré d’opérer sur des cristaux de constitution compliquée ou de réseaux

trop dissymétriques, il semble que les ré- sultats obtenus avec des échantillons appartenant au système régulier soient déjà assez complexes.

Dans le nombre très considérable de

plaques que nous avons impressionnées

nous ne retiendrons que les résultats re-

latifs au bismuth, au cuivre, à l’argent

cristallisés qui donnent lieu très nettement à des phénomènes de diffraction, tandis, par exemple, qu’une expérience conduite

avec un assez bon plan optique de flint

n’a fourni aucune image.

Le procédé de la diffraction paraît être très sur et très sensible pour reconnaître l’état cristallin d’une substance et le déceler dans des

’Ce’

; échan’ il’ons comme ceux des cris-

taux métalliques par exemple, dont l’aspect ne révèle pas immédiate-

ment la constitution 1.

De 1 ’c,tude que nous avons entre-

prise se dégage l’impression que la

théorie proposée par M. Laue, de la diffraction sur des molécules situées

aux n0153uds du réseau cristallin, est

certainement un guide précieux et

ne peut manquer de contenir une

importante part de vérité. En suivant

avec la lumière ordinaire c un ré-

scau croisé les altérations progres- sives des ligures quand on modifie

les positions du faisceau incident et

du réseau, on ne peut manquer d’être frappé par l’analogie étroite présentée par les apparences corres-

pondantes relatives aux rayons X et

aux cristaux; mais au point de vue quantitatif surtout, b!en des points importants restent

obscurs.

La possibilité d’obtenir par les diagrammes photo-

1. Je reviendrai sur Je phénomène des halos qui parait se

manifester dans le cas de certains corps amorphes

(11)
(12)
(13)

graphiques des renseignements nombreux et précis permet d’espérer des progrès rapides et précieux.

(La 2e partie de ce mémoire contiendra une discussion des résultats concernent les longueurs d’onde et un grand nombre

de photographies.)

LÉGENDES DES FIGURES DE LA FLECHE.

Dans les figures 1, 5, 5 et fi de la planche 1, ainsi que dans les figures 15, 16 et 17 qui viennent ensuite, les phénomènes de diffraction sont obscrv és du côté où se

produitla réflexion régulière sur la face d’enlrtc; la plaque photographique étant perpendiculaire à la fois au plan

d’incidence et au plan de réflexion à une distance d variant de 4o ii 60mm. La figure 5 est obtenue avec du sel

gemme : angle d’incidence cu

=

800, plan d’incidence

parallèle à une d es arctes de la face carrée de rétirxion.

La figure 1 est obtenue dans les mêmes conditions, mais

le plan d’incidence faisant 45° avec les arètes de la face carrée de réflexion.

La figure 6 représente la partie centiale d’une photo- graphie obtenue avec un échantillon de fluorine dans les conditions de la fige 5. On remarque 3 franges dans les images.

La figue 5 est obtenue en faisant tomber le faisceau

sous un angle de 80° sur une face octaédrique d’un cristal de magnétite.

Un remarque dans les taches 2 systèmes de franges

croisées.

La ngure 2 est obtenue suivant le dispositif ordinaire de Laue : plaque perpendiculaire au raBon incident et placée

en arrière du cristal. Le cristal est une lame de magné-

tite que les rayons traversent normalement â une face de l’octaèdre.

La figure 4 est également obtenue avec ce dispositif.

Le cristal est une lame de fluorine parallèle aux faces du

cube et presque normale aux rayons.

Étude d’une méthode de détermination du nombre d’ions

produits par une particule 03B1 du polonium

le long de son parcours dans l’air

Par René GIRARD

[Faculté des Sciences de Paris.

2014

Laboratoire de Mme CURIE.]

État de la question.

-

Dans une étude précise, publiée par M. Geiger (Le Radium, 1909), cet auteur

détcrminait le nombre d’ions produits par une par- ticule x du RaC. Il en déduisait le nombre corres.

pondant pour différents produits radioactifs. Il trou- vait pour le polonium le nombre

162000

Il y avait donc lieu de chercher à déterminer ce

nombre directement. C’est ce que j’ai entrepris sur

les conseils de :Mme Curie.

Pendant l’exécution de ce travail, M. Taylor (Plzil.

Mag., avril 1912) a publié les résultats de recherches

sur le mêmes sujet. Il donne le nombrc 164000

Ce nombre est obtenu par l’application d’une mé-

thode différente de celle que j’ai employée.

Exposé de la méthodes. - La méthode qui ln’a

été indiquée était la suivant

Il Etant donnée une lame de polonium, supposée

infiniment mince, on mesure le courant de saturation obtenu en absorbant dans l’air tout le rayonnement de cette lame. Soit 1 l’intensité de ce courant mesurée

en valeur absolue,

2° On compte le nombre de parlicales ce envoyées pendant un temps donné dans un petit angle solide

et, supposant cluc l’émission est uniforme, dans toutes les directions, on calcule le nombre N de particules x

émises par la lame en une seconde.

-

Si e est la

charge d’un ion et X le nombre d’ions cherché, on doit avoir :

Le travail comprend donc truis parties :

Il Préparation de lames actives;

2° Mesure du courant de saturation;

5° Numération des particules.

Préparation des lames actives.

-

J’avais n

ma disposition une solution de polonium dans l’acide

chlorhydrique. Pour préparer les lames, j’ai mis o profil la facilité avec laquelle le polonium se dépose

sur l’argent. Sur une lame, de ce métal, je déposais

une goutte de solution, j’étendais d’eau distillée, de façon à agrandir la goutte et à lui faire occuper toute la surface de la lame. L’évaporaiion était rendue très faible. Au liout de dcul jours, la lame laiée conser-

vait l’aspect brillant et poli. Les calll de lavage

étaient inactives. Toute la matière radioactive avait

donc été déposée.

Références

Documents relatifs

9:радужная оболочка 10:кора хрусталика 11:ядро хрусталика 12:цилиарный отросток 13:конъюнктива 14:нижняя косая мышца 15:нижняя прямая мышца 16:медиальная

d’absorption décroissent dans l’ordre suivant : fer, nickel, cuivre, zinc ; et les coefficients d’absorption de deux radiations quelconques (fer et zinc par exemple)

autour du troisième ; ils résultent donc tous plus ou moins indirecte- ment d’un effet qui a son siège dans la masse du gaz soumis à la fois à l’action du champ

Haga et Wind d’une fente de diffraction f, dont la largeur diminue continuellement de haut en bas, paraît très avantageux, puisqu’une seule expérience fournit d’un

sont realises dans une chambre a rayons X du type Debye-Scherrer, modiflee de façon que 1’echantillon soit refroidi par un courant gazeux, tandis que Ie film sensible

Il n’existe plus, à vrai dire, aucune raie Rüntgen (2) dans ces spectres qui sont purement optiques et beaucoup plus complexes que les séries L des atomes lourds,

❹ Si on veut faire changer le niveau du liquide dans le tube : Quelle partie du thermomètre faut-il chauffer ou

Le verbe FAIRE se conjugue avec l’auxiliaire