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Absorption de rayons Röntgen homogènes par les gaz et les vapeurs

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242065

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242065

Submitted on 1 Jan 1913

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Absorption de rayons Röntgen homogènes par les gaz et les vapeurs

.R.-C. Gowdy

To cite this version:

.R.-C. Gowdy. Absorption de rayons Röntgen homogènes par les gaz et les vapeurs. J. Phys. Theor.

Appl., 1913, 3 (1), pp.622-629. �10.1051/jphystap:019130030062201�. �jpa-00242065�

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lumière, de sorte que, si l’appareil dispersif est le même, les temps

de pose sont augmentés ; mais, si l’on se sert des interférences, l’ap- pareil dispersif ne sert plus qu’à séparer les phénomènes produits

par les diverses lignes ; son pouvoir de définition et sa dispersion

n’interviennent pas dans l’exactitude des résultats. On peut, par

suite, employer un spectroscope peu dispersif et très lumineux. C’est ainsi que, dans ses mesures interférentielles sur la région 5 400-8 800

Burns a employé un spectroscope à prismes, et les temps de pose ont été plus courts que dans ses mesures de la même région faites

au moyen d’un réseau. L’influence des variations de température, qui est une des grandes difficultés dans les mesures faites au moyen du réseau, est très facile à éliminer dans le cas des mesures interfé- rentielles. Un comparateur très peu précis suffit pour les mesures par interférence, tandis qu’il faut un instrument de haute précision

pour mesurer les spectres de réseau.

On peut conclure en disant qu’il serait désirable de mesurer par interférence au moins 5 à 600 lignes dans le spectre du fer. C’est, malgré tout, un long travail, pour lequel plusieurs laboratoires sont outillés, mais pour lequel des ressources seraient nécessaires.

ABSORPTION DE RAYONS RÖNTGEN HOMOGÈNES PAR LES GAZ ET LES VAPEURS;

Par M. R.-C. GOWDY.

L’absorption des rayons X par les gaz a été étudiée par Ruther-

ford ( 1 ), il mesurait la diminution du pouvoir ionisant d’un faisceau de rayons primaires, produite par le passage de ce faisceau à travers

une épaisseur donnée de gaz. Le coefficient d’absorption À se dé-

duisait de l’équation :

1 étant l’ionisation produite après le trajet du* faisceau à travers

une épaisseur de gaz, I, l’ionisation qui correspondrait à une absorption nulle.

(1) RUTHERFORD, vol. XCIII, p. 241; 1897.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030062201

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Le coefficient À est une constante pour un rayonnement homo- gène, l’équation ne s’applique plus si ce dernier est hétérogène.

Les rayons primaires employés par Rutherford étaient hétéro-

gènes, et ses déterminations n’indiquent guère plus que l’ordre de

grandeur du coefficient d’absorption ; ce travail a pour but de déter- miner les coefficients d’absorption dans des gaz variés, en employant

un rayonnement homogène.

a montré que les éléments plus lourds que le fer donnent des rayonnements à peu près homogènes. Les rayonnements secon- daires produits par différents métaux, permettent d’avoir toute une gamme de pouvoirs pénétrants, et ils sont de plus indépendants du

caractère de la radiation primaire qui les excite. Les rayons secon- daires homogènes du fer, du nickel, du cuivre, du zinc, de l’ar- senic, du cadmium et de l’étain ont été employés au cours de mes expériences. Des essais préliminaires m’ont montré qu’avec un réglage convenable du tube à rayons X, les rayonnements secon- daires produits étaient d’une pureté suffisante pour donner des résultats définis et exacts.

MÉTHODE ET APPAREILS.

Pour mesurer l’ionisation, j’ai employé une méthode de compen- sation.

La 1 représente,,un schéma de l’appareil : les deux chambres d’ionisation A et B reçoivent le rayonnement secondaire S produit

par un radiateur R ; le rayonnement, avant de pénétrer dans A, tra-

verse le cylindre C dont les deux bases sont en papier fixé sur de

la toile métallique, C peut être soit vide, soit rempli du gaz ou de la vapeur à étudier. Au-dessous de B se trouve un diaphragme de

plomb D d’épaisseur variable.

Les deux chambres sont à des potentiels égaux et de signe con- traire, les deux électrodes sont reliées ensemble et en communica- tion avec un électroscope Beatty (~).

Quand des ionisations égales sont produites dans les deux chambres A et B, l’électroscope reste au zéro ; en ouvrant ou en fer-

t mant le diaphragme de plomb, on ramènera donc la feuille d’or à (1) BARKLA, août 1910, p. ~ i0-379.

(2) BEATTY, Phil. Mag., vol. XIV, p. b~ ~ ~ 1907.

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cette position. Le diaphragme a été étalonné ; il était facile de détermi- ner, au moyen de la courbe d’étalonnage, la fraction du rayonnement total qu’un déplacement donné du diaphragme faisait pénétrer dans

la chambre d’ionisation.

FIG. ~..

Les essais préliminaires ont montré que la compensation n’était

pas détruite par les faibles variations d’intensité et de dureté ca-

pables de se produire pendant une expérience. Ceci indique que le caractère et la distribution des rayons secondaires sont suffisam- ment constants pour ces expériences.

Les mesures se faisaient de la façon suivante : le cylindre était vidé, et le diaphragme réglé de façon que la feuille de l’électroscope

soit au zéro, on introduisait alors dans C le gaz ou la vapeur à étu-

dier, et le diaphragme était réglé à nouveau pour ramener la feuille d’or au zéro. Des deux positions repérées du diaphragme, et de la

courbe de calibrage, on déduisait le rapport 1, : 1 et, la longueur

du cylindre étant connue, on calculait le coefficient d’absorption

par la formule :

Dans le cas des vapeurs, C étant vidé et l’électroscope au zéro,

on introduisait de l’air qui passait au préalable dans un barboteur

de Liebig rempli du liquide générateur. Le diaphragme était ensuite

réglé de façon à ramener au zéro la feuille d’or de l’électros- cope. Pour avoir le poids du liquide vaporisé, il suffit de con-

naître le poids de l’ampoule avant et après le passage de l’air; la

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densité de la vapeur étant connue, le volume de la vapeur introduite peut se calculer. Une correction est nécessaire, car il faut tenir compte de l’absorption due à l’air, qui a servi à entraîner la vapeur ; pour

justifier cette correction, j’ai fait des expériences qui m’ont montré que l’absorption produite par un gaz est proportionnelle à la pres-

sion, les résultats de ces expériences sont donnés par la courbe de la fig. 2.

Résultats.

-

Dans le tableau I ont été groupés les coefficients

d’absorption de sept gaz et six vapeurs, pour cinq différents rayonne- ments secondaires émis par le fer, le nickel, le cuivre, le zinc et l’ar-

senic ; je donne comme comparaison le coefficient d’absorption de

l’aluminium.

L’absorption par l’hydrogène de rayons plus durs que ceux émis par le fer, m’a donné des résultats trop faibles pour être mesurables.

FIG.2.

L’absorption étant fonction du poids atomique, aussi bien que de la densité p de la substance absorbante, il est commode d’exprimer l’absorption en fonction de ~~; l’absorption est alors exprimée par

P

unité de masse au lieu de l’être par unité d’épaisseur, et cela montre

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de façon frappante la variation du pouvoir absorbant avec la nature

du milieu.

Les valeurs de ~ calculées en partant des résultats groupés dans

o

le tableau 1 se trouvent dans le tableau II.

TABLEAU I.

-

Coefficients d’absorptioli.

Discussion.

-

Pour les gaz et les vapeurs étudiés, les coefficients

d’absorption décroissent dans l’ordre suivant : fer, nickel, cuivre,

zinc ; et les coefficients d’absorption de deux radiations quelconques

(fer et zinc par exemple) sont approximativement dans le même rap-

port pour tous les gaz ou vapeurs. La constance de ce rapport est

(7)

plus parfaite pour les milieux de poids atomicrues approximative-

ment égaux que pour ceux ayant des poids atomiques très différents.

Ainsi ~dans le cas de l’air, de l’azote, de l’oxygène, de l’anhydride carbonique, de l’acétylène et de l’acétone, on obtient des rapports de coefficients d’absorption à très peu de chose près les mêmes,

tandis qu’avec les autres corps, il y a moins d’uniformité.

L’examen des coefficients d’absorption, détermincs dans le cas du

rayonnement de l’arsenic, montre que les gaz et les vapeurs peuvent

se diviser en deux classes : l’une pour laquelle le rayonnement de l’arsenic est moins absorbé que celui du zinc, et l’autre pour laquelle

le contraire a lieu. A cette dernière appartiennent des gaz et des va-

peurs contenant des éléments plus légers que l’aluminium, tandis que la première contient des éléments à poids atomique plus grand que 27.

Les coefficients d’absorption de toutes les substances, pour les

rayonnements de pouvoir pénétrant croissant de manière continue,

iront en décroissant à mesure que croîtra le pouvoir pénétrant des

rayons. Barkla 1’ ) a montré que la diminution, pour deux substances

quelconques, est telle qu’il se maintient un rapport constant entre les coefficients, quand il n’y a pas de radiation caractéristique excitée

par l’une ou l’autre ; mais, quand le rayonnement devient suffisam- ment dur pour que cela puisse se produire pour l’une des deux, la

constance du rapport n’a plus lieu, et la variation se produit de façon

à indiquer une absorption anormalement forte pour cette dernière.

Les résultats ci-dessus indiquent par suite que l’arsenic émet un

rayonnement mou, suffisamment dur pour exciter le rayonnement caractéristique d’éléments de poids atomique un peu moindre que celui de l’aluminium, mais incapable de le faire pour des éléments lourds. Un semblable rayonnement mou n’existe pas dans le rayon- nement émis par le fer, le nickel, le cuivre et le zinc, ou, s’il existe, il

ne peut exciter la radiation caractéristique des gaz et vapeurs plus légers.

Les déterminations des coefficients d’absorption de l’air, de l’anhy-

dride carbonique et du bromure d’éthyle ont été exécutées en em-

ployant les rayonnements durs du cadmium et de l’étain.

Les résultats groupés dans le tableau III nécessitent aussi quelques explications.

(1) Loc. cil., p. 623.

(8)

628

‘)

Le rapport est constant pour ces rayonnements. Aucun rayon- nement n’est excité dans l’un ou l’autre gaz par ces deux métaux,

.

l, l,

.

M.. 1 JBC2H5Br

qui ne l’est par l’arsenic. Mais on peut voir que le rapport ^HJBr

air

.

est trois fois plus grand pour l’un et l’autre que pour l’arsenic. Le rayonnement caractéristique du brome n’est pas excité par le rayon- nement de l’arsenic, mais l’est par ceux du cadmium et du zinc. L’ab-

sorption excessive de ces rayonnements durs par le brome, est en

relation avec l’émission de rayons tertiaires par le brome.

Les erreurs dans la détermination des coefficients d’ab.sorption

pour les rayons de l’étain et du cadmium, sont bien plus grandes

que pour les rayons plus mous, par suite de la moins grande pureté

et de la moindre intensité des rayons plus durs, et de la plus faible absorption qui a lieu, mais les effets observés sont beaucoup trop considérables pour être dus à des erreurs expérimentales.

SOMIAIRE ET CONCLUSION

Lcs coefficients d’absorption de rayons X secondaires, de pouvoirs pénétrants variables, ont été mesurés pour sept gaz et six vapeurs.

Les relations entre ces coefficients ont été indiquées et expliquées,

suivant les lois énoncées par Barkla, qui sont en accord avec ces expériences.

Il a été possible de mettre en évidence un rayonnement mou par les éléments plus légers que l’aluminium, ce rayonnement est excité par un rayonnement mou émis par les éléments plus lourds que le zinc.

L’auteur désire exprimer au professeur Langevin ses bien sincères

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remerciements pour l’intérêt qu’il lui a montré au cours de son tra- vail, ainsi que pour l’accueil qu’il lui a fait dans son laboratoire.

LA TONOMÉTRIE DIFFÉRENTIELLE DES SOLUTIONS ET LA THÉORIE D’ARRHÉNIUS (1);

Par M. EUGÈNE FOUARD.

Les présentes recherches m’ont été suggérées par la discussion des faits que j’avais exposés antérieurement dans une étude osmo-

métrique des solutions salines.

On sait que, d’après la théorie d’Arrhénius, la pression osmo- tique, exercée par une molécule-gramme d’un électrolyte à 2 ions,

doit être double de celle d’un composé organique, à dilution infinie :

le poids moléculaire osmométrique d’un sel, tel que le chlorure de

potassium, serait alors la moitié de sa valeur chimique M.

Or, mes observations avaient abouti, non au nombre prévu, mais

exactement à M : l’apparition de ce résultat précis, d’une inter- prétation physique si simple, quoiqu’on désaccord avec l’hypothèse

des ions électrolytiques, supposerait un concours bien singulier

de causes d’erreurs expérimentales ; une telle coïncidence m’a donné l’idée de comparer mes mesures osmométriques avec celles,

réalisées à la même température (20°-22°), de la différence des ten- sions de vapeur de l’eau et de la solution; le raisonnement de Nernst

relie, en effet, cette grandeur à celle de l’osmose de la façon sui-

vante : la dépression tonométrique doit être égale au poids d’une

colonne de vapeur saturée dont la hauteur serait celle de la solution soulevée par la pression osmotique; de plus, il faut que cette rela- tion quantitative d’équilibre soit toujours réalisée, quelle que soit la concentration en matière dissoute, que la solution soit concentrée ou

qu’elle soit étendue.

En fait, la tonométrie, pas plus que l’osmométrie, n’a été jusqu’ici l’objet d’une étude expérimentale directe et systématique, particu-

lièrement appliquée au solvant eau, à la température ordinaire.

(1) Communication faite à la Société française de Physique : Séance du

4 avril 1912.

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