• Aucun résultat trouvé

Formes de raies en présence d'échange dans les cristaux magnétiquement dilués. Application au rubis

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Formes de raies en présence d'échange dans les cristaux magnétiquement dilués. Application au rubis"

Copied!
12
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206848

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206848

Submitted on 1 Jan 1969

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Formes de raies en présence d’échange dans les cristaux magnétiquement dilués. Application au rubis

J.P. Gayda, C. Blanchard

To cite this version:

J.P. Gayda, C. Blanchard. Formes de raies en présence d’échange dans les cristaux mag- nétiquement dilués. Application au rubis. Journal de Physique, 1969, 30 (10), pp.827-837.

�10.1051/jphys:019690030010082700�. �jpa-00206848�

(2)

FORMES DE RAIES EN

PRÉSENCE D’ÉCHANGE

DANS LES CRISTAUX

MAGNÉTIQUEMENT DILUÉS

APPLICATION

AU RUBIS

Par

J.

P. GAYDA et C.

BLANCHARD,

Laboratoire de Paramagnétisme des Solides, Faculté des Sciences de Poitiers.

(Reçu

le 18 décembre 1968, révisé le 27 mai

1969.)

Résumé. 2014 L’étude des formes de raies dans les cristaux

magnétiquement

dilués est déve-

loppée

en tenant

compte

des interactions

d’échange

entre les ions, en

adoptant

le modèle

simplifié

suivant : les raies étudiées sont dues essentiellement aux ions

éloignés

les uns des autres,

faiblement liés par les interactions

d’échange.

Les ions fortement liés se comportent comme

des centres d’un

type

différent et contribuent peu à l’intensité des raies étudiées. Par contre, il est nécessaire de tenir

compte

de leurs interactions avec les ions

éloignés

lors de l’évaluation des

caractéristiques

de la forme de raie

(largeur,

intensité au

centre...).

La mesure de ces

caractéristiques

en fonction de la concentration en ions permet d’atteindre l’ordre de

grandeur

de la

portée

des interactions

d’échange

dans le cristal. Cette méthode a été

appliquée

au rubis

pour des concentrations en ions chrome variant de 0,05

%

à 1,8

%.

Abstract. 2014 This article

develops

a line

shape study

in

magnetically

diluted

crystals, taking

account of the

exchange

interaction between ions. In the model used, isolated ions with

negligible exchange

interaction,

give

the

only significant

contribution to the line

intensity ;

the other ions, with

large exchange

interaction, behave like centers of a different nature, and therefore, contribute

only

very

weakly

to the

intensity

of the studied line. However, their interactions with isolated ions can

modify

the line characteristics

(width,

center

intensity...).

Through

the measurement of the line characteristics versus ions concentration, we can obtain

a distance

caracterising

the

exchange

interaction

efficiency.

This method is

applied

in

ruby

with 0.05

%

to 1.8

%

Cr3+ ions concentration.

Introduction. - Dans les cristaux

magnétiques

non

dilu6s,

la

presence

d’interactions

d’6change

se traduit

par un rétrécissement des raies

dipolaires.

Les theories de Van Vleck

[1]

et

Pryce

et Stevens

[2]

rendent

compte

de ce

rétrécissement,

et Anderson et Weiss

[3]

proposent

une m6thode de mesure de

1’6change

utili-

sant ce

phénomène.

Dans les

systemes dilu6s,

les effets sont tres différents.

Entre les ions

6loign6s (dits

« isol6s

»), 1’echange

est

trop faible par

rapport

aux interactions

dipolaires

pour intervenir dans la forme de la raie. Par contre, les interactions

peuvent

etre tres fortes entre des ions

proches.

Les

agglomérats

form6s d’ions ainsi lies se

comportent

alors comme des centres

paramagnétiques

d’un type different :

paires, triades,

etc. Ces centres

ont leur spectre propre, en

general

distinct du

spectre

de 1’ion isol6. Ils ne contribuent donc pas a l’intensiti de la raie

principale

due

uniquement

aux ions isol6s.

D’autre part, leur contribution a la

largeur

«

dipo-

laire » de cette raie est r6duite du fait que ce sont des

centres r6sonnant a une

frequence

nettement diff6rente.

Nous avons discute et

d6velopp6

les theories d’An- derson

[4], [5],

Grant et

Strandberg [6]

et Kittel et

Abrahams

[7]

6tablies pour les

systemes

dilu6s et

montre comment il etait

possible,

a

partir

d’études de formes des

raies,

des mesures de leur

largeur

et de

l’intensit6 au centre, de determiner la

port6e

de

1’6change

dans un cristal dilu6. Cette m6thode a été

appliqu6e

au rubis.

I. Thdorie

générale.-

1.1. PORTÉE DES INTERACTIONS

D’ECHANGE. - Nous

adoptons

le schema

simplifi6

suivant : considerons 1’hamiltonien des

systemes

de

deux

spins Sj

et

Sk :

Le

premier

terme

repr6sente 1’energie

Zeeman. Le deuxieme

repr6sente

l’interaction

d’6change

entre les

deux

spins.

Le troisieme est le terme de structure fine

(du

au

couplage spin-orbite

et au

champ

cristallin et

traduit sous forme d’une fonction du

spin).

Le dernier

repr6sente

l’interaction

dipolaire.

Le calcul des etats propres est en

general complique;

il se

simplifie

dans deux cas limites que nous caract6- riserons en introduisant la

distance ro

pour

laquelle

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019690030010082700

(3)

l’interaction

d’échange

a meme ordre de

grandeur

que la somme des termes de structure fine et de

couplage dipolaire.

ler cas : Les ions sont a une distance très

supirieure

a ro.

- Le

couplage d’6change

décroissant avec la distance

beaucoup plus rapidement

que les autres

interactions,

il peut etre trait6 comme une

perturbation

du pro- blème

classique

d’ions

couples

par interaction

dipolaire.

Ce sont ces ions « isoles »

qui

donnent le

spectre

de

R.P.E. normal.

2e cas : La distance entre les ions est très

infirieure

a ro.

-

js i I Sk

devient

preponderant

et

impose

ses 6tats

propres. Les termes de structure fine et

dipolaire

sont

alors des

perturbations

de ce

systeme couple.

Les deux

ions forment une

paire

dont le spectre est tres different du

spectre

des ions isol6s.

On peut donc consid6rer ro comme une mesure de la

port6e

des interactions

d’echange.

Notre

approxima-

tion consiste essentiellement a classer tous les

couples

d’ions dans l’un ou 1’autre des cas

simples envisages

suivant que leur distance est

siip6rieure

ou inferieure

a ro.

I.2. INTENSITE DU SIGNAL. - L’intensité

intégrée S

du

signal

de resonance est

proportionnelle

au nombre

d’ions

qui

y

contribuent,

c’est-h-dire ici au nombre d’ions isol6s. Pour une

r6partition al6atoire,

on a donc :

ou c est la concentration totale en ions et z le nombre de sites

pouvant

etre

occup6s

dans la

sphere

de rayon ro.

L’intensit6 du

signal

passe par un maximum pour :

L’6tude de l’intensit6 du

signal

en fonction de la concentration doit donc permettre de determiner z et par suite ro.

La mesure de l’intensit6

int6gr6e

du

signal

est en

general

peu

precise

compte tenu de la difficult6 d’éva- luer la contribution des ailes de la raie. Il est int6ressant d’étudier de

quelle

maniere la

distance ro

et la formation

d’agglom6rats

interviennent dans la

forme

de la raie.

I . 3. FORME DE RAIE. - Mithode. - Deux formalismes

ont

permis jusqu’A present

d’aborder le

probleme

de

la forme de la raie dans les

systemes magn6tiques

dilu6s :

1)

La theorie

statistique d6velopp6e

par

Marge-

nau

[8], [9]

pour les gaz est

reprise

par Anderson

[4], [5]

dans le cas de faibles concentrations et d’un

spin 1/2.

Grant et

Strandberg [6]

6tendent cette theorie au cas

d’un

spin quelconque

et des fortes concentrations.

Toutefois,

pour

justifier

le passage par un maximum de l’intensit6 au centre de la raie du rubis en fonction de la

concentration,

ils

supposent

que le nombre

d’agglomérats

dans le reseau est

superieur

a la valeur

pr6vue

par une

r6partition

al6atoire des ions

(facteur

de «

clustering » P) [10].

Nous verrons

qu’il

est

possible d’expliquer

1’existence d’un maximum meme dans le

cas d’une

r6partition

al6atoire.

2)

Kittel et Abrahams

[7] adaptent

la theorie des

moments

developpee

par Van Vleck

[1].

Leur calcul

ne tient pas

compte

de la formation

d’agglomérats.

Par

suite,

elle ne semble devoir

s’appliquer qu’aux

6chantillons ou

1’echange

est faible. Nous utilisons ici

un formalisme

analogue,

mais nous tenons

compte

de la

presence d’agglomerats;

nos resultats

s’appliqueront

donc aux 6chantillons a fort

echange.

Nous pourrons caract6riser la forme de la raie en

6tudiant le

rapport

p

== (04 )/3

w2

>2

en fonction

de la concentration

« n> d6signe

le moment d’or-

dre

n).

Nous serons amenes a

distinguer

deux cas :

le

premier

est celui ou tres peu d’ions sont

engages

dans

des

agglomérats,

c’est-a-dire :

Les moments de la raie sont alors calcul6s a

partir

des interactions

dipolaires

entre ions isolés. C’est le cas

des concentrations faibles. Le second cas est celui ou la condition

(4)

n’est

plus v6rifi6e,

il est n6cessaire de tenir compte des interactions

dipolaires

dues aux ions

qui

sont

engages

dans des

agglomerats.

C’est le cas

des concentrations 6lev6es.

I.4. CAS DES FAIBLES CONCENTRATIONS. - Nous

appliquons

le formalisme de Kittel et Abrahams

[7].

La

probabilite d’occupation

d’un site par un ion isol6

est ici de l’ordre de c et le second moment s’écrit :

03B8jk repr6sente 1’angle

du vecteur rik

(joignant

les

sites j

et

k)

avec le

champ magn6tique

et rjk leur

distance;

la

somme E

doit etre 6tendue a tous les sites

k

du reseau pouvant etre

occup6s

par des ions parama-

gn6tiques

isolés.

Nous modifions donc la theorie

originale

de Kittel

et Abrahams

[7]

en eliminant les sites interieurs a la

sphere

de

centre j

et de rayon ro. Ce rayon sera

suppose

assez

grand

pour que la distribution de sites

puisse

etre consid6r6e comme

continue;

dans cette

approxi-

mation on peut relier z

A ro :

où vest le volume par site. On obtient alors :

(4)

Le

quatrieme

moment donne par

1’6quation (24)

de 1’article de Van Vleck

[1]

peut s’6crire :

ou l’indice «

prime » signifie

que le site est

occupe.

- E B4k,

est

calcul6, apres

extension de la somme kr

a tous les sites affectés de leur

probabilite d’occupation,

par

integration

sur une distribution continue.

- E B1k’. B1l’

est évalué en prenant la valeur

kl, 11

approchée (EBJk’) 2.

En

comptant

ainsi la contri-

k’

bution de sites I’ confondus avec les sites

k’,

on ne doit

pas

changer

sensiblement l’ordre de

grandeur

du r6sul-

tat compte tenu de la non-existence de termes liant k’

et I’ et de la faible concentration.

- On montre dans

l’appendice

I que le dernier

terme est alors

n6gligeable.

D’oii

1’expression approch6e

du

rapport :

le

rapport

p est de l’ordre de l’unit6. En

fait,

cette

condition n’est pas

compatible

avec la condition

(4)

caract6risant les faibles concentrations. Le resultat obtenu permet toutefois de

pr6voir

1’evolution des formes de raies vers une forme

gaussienne (pour laquelle

p =

1)

lors de l’accroissement de la concen-

p devient tres

superieur

a

l’unit6,

ce

qui

est compa- tible avec la forme lorentzienne a « cut-off » d6finie

sous forme normalis6e par :

ou m est 1’6cart;h la

pulsation

de

résonance, 03B4

la

largeur

a

mi-hauteur;

oc, la

pulsation

au « cut-off », est tres

sup6rieure à 03B4 /2.

Cette forme est d’ailleurs confirmée par les resultats d’Anderson

[5].

Le calcul dans ce cas des caract6ris-

tiques

de la raie

(largeur, position

du « cut-off

»)

est

possible

a

partir

de la connaissance des moments.

En effet :

03B4 et oc seront determines au moyen de

(13)

et

(14)

et

des valeurs calcul6es des second et

quatrieme

moments.

Une relation telle que

(15) peut

servir de test pour la forme de raie. En

effet,

la formule

(A. 7)

donnee dans

1’appendice

II

permet

de calculer tous les moments de la raie dans le cas de faibles concentrations. En cal-

culant (w6 >

pour S =

1/2, 3/2, 5/2,

d’une part au moyen de

(A. 7),

d’autre

part

au moyen de

(15),

nous

avons obtenu dans les cas les moins favorables : (ù6

)A.7)

N

1,5

w6

)(15). 16

Notons

d’ailleurs, qu’une

fois admise la forme

lorentzienne,le

sixiememoment n’a que peu d’influence

sur les ailes de la raie.

Exprimons

en effet le rapport du terme d’ordre 6 au terme d’ordre 4 dans le

d6velop-

pement en s6rie entiere de la transform6e de Fourier de la raie :

ou u est la variable de la transform6e de Fourier. Les ailes de la raie

(regions

to >

oc)

sont conditionn6es

principalement

par la

region

u

- I

de la transformee

a

de

Fourier;

le

rapport (17)

reste donc

toujours

inferieur

a

0,02

dans cette

region.

Largeur

et intensiti au centre. - La

largeur

à mi-hau-

teur 8 est calculee a

partir

de

(13), (14)

et

(A. 7) :

les

quantites b2, b4,

g1, ql sont d6finies dans

1’ap- pendice

II.

L’intensité au centre

I,,

s’en d6duit en 6crivant que l’intensit6 totale de la raie est

proportionnelle

a la

concentration en ions isol6s. On obtient

alors,

compte

tenu de

(12)

et du fait que a >

8/2 :

ou

Io

est une constante

qui depend

du

spin,

mais est

ind6pendante

de la concentration. Ce resultat est cohé-

rent avec celui obtenu par Anderson

[5]

pour un

spin

S

== 1/2.

I . 5. CAS DES CONCENTRATIONS ELEVEES. - La condi- tion

(4)

n’est

plus

v6rifi6e et il est n6cessaire de tenir compte des interactions

dipolaires

dues aux ions

qui

sont

engages

dans les

agglomerats.

D’autre

part,

la

probabilite d’occupation

d’un site par un ion isol6 devient notablement inferieure a c. Nous discuterons

(5)

le cas des

agglomérats

a

couplage antiferromagnétique ( J

>

0,

avec les conventions de

signe

de la for-

mule

(1)).

A 1’etat

fondamental,

les

agglomérats

ont

alors un

spin

nul ou

plus

rarement

1/2 (agglomérats

d’un nombre

impair

d’ions de

spin impair).

Les 6ner-

gies

des niveaux a

spin

élevé sont au moins de l’ordre

de

J.

On pourra donc consid6rer deux cas extremes :

entre deux ions distants de ro et

J’

celle entre

premiers

voisins.

a) T jlk.

- Les

agglomérats

sont alors tous à

1’6tat fondamental de

spin

nul ou

petit.

Dans cette

approximation,

la contribution

dipolaire

due aux

agglomérats

est faible devant celle des ions isol6s. Nous pouvons ici encore calculer les moments par les for- mules de Van Vleck

[1],

en admettant

qu’ils

ne sont

dus

qu’aux

ions isolés.

Cependant,

en raison de la forte

concentration,

nous devons revoir la discussion de la

probabilite d’occupation

de

chaque

site par un ion isol6. D’une maniere

générale,

le second moment est

donne par :

p(k)

est la

probabilite d’occupation

du site k par

un ion

isol6,

le

site j

6tant lui-meme

occupe

par un ion isole.

Pour r ro,

p(k)

est nul

puisque 1’ion j est

isol6.

Pour r > ro, nous obtiendrons

p (k)

en traçant la

sphere Sj

de

centre j

et de rayon ro

(dont

tous les sites

FIG. 1. - Determination de la

probabilité d’occupation

du site k,

p(k)

=

c(l - c)z’(Tjk) lorsque

rjk

2yo.

z’ (r jk)

est

proportionnel

au volume

indique

en

grise.

sauf j

sont

inoccup6s)

et la

sphere Sk

de centre k et

de rayon ro

(fig. 1) :

:

ou

z’ (rjk)

est le nombre de sites interieurs

h Sk

et ext6-

rieurs a

Sj.

La

figure

1 donne :

Supposant

comme

pr6c6demment

le rayon ro assez

grand

pour que la distribution de sites

puisse

6tre

CODsid6r6e comme

continue,

on obtient :

fonction

f(u)

est tabul6e dans

I’appendice

III.

Le

rapport

p

= ( (04 >/3

W2

>2 peut

ici encore

6tre 6valu6 a

partir

de

1’expression (8).

On obtient

pour le

terme E k’ Bi 3k, apres

extension de la somme a

k’

tous les sites et

integration

sur une distribution continue :

fonction

g(u)

est tabul6e dans

1’appendice

III.

Les deux autres termes sont 6valu6s de la meme maniere que dans le cas des faibles concentrations et

l’on obtient :

Lorsque

l’on

applique

cette formule a des cas

concrets

(z

et S

fixes),

on

s’aperqoit qu’il

existe un

intervalle de concentrations pour

lequel

le second

terme est inferieur a

l’unite;

cet intervalle se situe à des concentrations d’autant

plus

faibles que

1’6change

est

plus

fort. Par

exemple,

pour le rubis

(S

=

3/2),

nous verrons que z -

100;

le second terme de

(26)

passe par un maximum

6gal

a

0,8

pour une concen-

tration de l’ordre de 10-2 et reste inferieur a 1’unite pour c

compris

entre 5 X 10-3 et 2 X 10-2. Dans l’intervalle de concentrations ainsi

d6fini,

la raie est sensiblement

gaussienne (0,8

p

1,8). Compte

tenu de cette

forme,

on

peut

d6duire la

largeur

a

mi-hauteur 03B4 du second

moment (w2 > :

ou

W2 >

est obtenu a

partir

de

1’expression (24).

Pour z

donne,

elle passe par un maximum en fonc- tion de la concentration. A

partir

de

1’abaque

donne

(6)

FIG. 2. - Courbes

theoriques

donnant, en fonction du

nombre z de sites contenus dans une

sphere

de rayon yo, les concentrations c

qui correspondent

aux maxima de

la

largeur 8

et de l’intensit6 au centre

Ic

c de la raie

(cf. expressions (27)

et

(28)

dans le

texte).

sur la

figure 2,

on peut obtenir pour

chaque

valeur

de z la valeur de la concentration

correspondant

au

maximum de a.

L’intensité au centre peut se mettre sous la forme :

La

figure

2 donne en fonction de z la valeur des concentrations pour

lesquelles I,

est maximum.

b) T >> J’lk.

- Les

agglomérats peuvent

alors

occuper tous les niveaux

d’energie

et il convient de tenir compte de leur contribution. Nous calculerons le second

moment

m2

B

du aux

agglomérats

en

appli-

quant la theorie de Van Vleck

[1]

pour les interactions

entre centres dont les

frequences

de resonance sont tres differentes. On sait que, dans ce cas, un facteur

4/9

doit etre

applique

a la formule

correspondant

a des

spins identiques.

m2

>a peut

se mettre sous la forme d’une somme de contributions dues aux differents types

d’agglomerats (paires, triades, etc.) :

S’

repr6sente

le

spin

resultant de

chaque agglom6rat et S’(S’

+

1) B

la valeur moyenne de

S’ (S’

+

1 )

pour tous les

agglomérats

de n ions. La somme

E’

est

6tendue a tous les

agglomérats

de ce type. k Dans le cas des hautes

temperatures,

le calcul

d6velopp6

dans

l’appendice

IV donne :

où E

est 6tendue a tous les ions

engages

dans des

k

agglomerats.

Le

couplage

entre ions a donc pour effet de reduire par un facteur

4/9

leur contribution au second moment.

Apres

extension de la somme a tous les sites affect6s de leur

probabilite d’occupation,

on obtient finalement

1’expression complete

du second moment :

soit en

integrant

sur une distribution continue de sites :

L’expression

du

quatrieme

moment donnee par Van Vleck

[1]

pour le cas de deux

systemes

de

spins

non

identiques

est difficile a 6valuer. On peut noter

cependant qu’elle

fait intervenir les interactions

dipo-

laires entre les ions isol6s et les

agglomérats.

Les coeffi-

cients contiennent

[S’ (S’

+

1)]2

dont la valeur moyenne est

grande

pour des

agglomérats importants.

On

pr6voit

donc une

augmentation rapide

du qua- tri6me moment avec la

concentration,

et, par

suite,

une extension des ailes et un rétrécissement

apparent

de la raie.

Ce

phénomène

peut aussi etre

pr6vu

a

partir

du

modele de rétrécissement par

6change propose

par

Anderson et Weiss

[3].

L’hamiltonien

d’échange qui

tient

compte

des interactions entre ions

d’agglom6rats

ne commute pas avec 1’hamiltonien d6crivant les interactions

dipolaires

entre ions isol6s et ions

d’agglo-

m6rats. Cela se traduit par une diminution

apparente

des effets

dipolaires

dus aux

agglomérats

et une exten-

sion des ailes de la raie

lorsque 1’6change

est tres

superieur

aux interactions

dipolaires.

On peut donc

s’attendre,

au moins dans un domaine

de concentrations interm6diaire ou le nombre d’ions isol6s est encore notable

( ( 1- c) z N 0,5),

à un

comportement

des formes de raies

dependant

peu des interactions avec les

agglomPrats.

Dans ce

domaine,

les

expressions (27)

et

(28)

de la

largeur

et de l’intensit6

au centre, obtenues pour les basses

temperatures,

doivent donc

pouvoir s’appliquer.

I . 6. MESURE DE z ET DE ro. - Des discussions

prece- dentes,

il r6sulte que l’observation de 1’evolution de la forme de raie en fonction de la

concentration, compar6e

aux valeurs de p donn6es par

(9)

et

(26),

doit permettre d’obtenir un ordre de

grandeur

de z, donc de ro. Cette valeur peut etre confirmée et

pr6cis6e

d’une

part

en

mesurant 1’intensite

int6gr6e

du

signal qui

passe par

(7)

1

un maximum pour c =

1 + z,

d’autre part en ana-

lysant

les resultats obtenus pour les

largeurs

et inten-

site au centre des raies.

II. Portde de

I’dchange

dans le rubis. - II .1. APPLI-

CATION DE LA THEORIE. - Pour 6valuer la

port6e

des

interactions

d’6change

entre les ions Cr3+ dans

A1203,

nous avons

applique

les resultats

th6oriques precedents

a la raie de

résonance (-1, + or

Les calculs ont

2’

2

ete effectués pour une orientation de 1’axe

optique

du

cristal suivant le

champ magnetique.

Les

valeurs g,

et ql sont donn6es dans

l’appendice

II. D’autre part :

Le facteur

S(S

+

1) qui figure

dans

1’expression

du second moment a ete

remplac6

par la fonction

F(S) qui

tient compte de 1’existence d’une structure fine r6solue

[11] :

:

Nous avons calcul6 les

largeurs

entre

points

d’in-

flexion

a,, 2 plus

accessibles a la mesure.

Aux

faibles

concentrations

(raie

de Lorentz à « cut-

off »),1’expression (18)

donne :

Aux concentrations élevées :

- pour une raie de Gauss sans interaction avec les

agglomérats (not6e G1 ) :

- pour une raie de Gauss avec interaction de tous

les

agglomérats (not6e G2) :

Sur la

figure 3,

sont

repr6sent6es

la fonction donnee par

(35)

et les fonctions Gl pour z =

75,100,115,150.

Les fonctions G2 sont

repr6sent6es

sur la

figure

4

pour z =

100, 150, 185,

200. Les valeurs

de ro

corres-

pondantes

sont donn6es dans le tableau I ou

figurent,

FIG. 3. -

Largeurs

entre

points

d’inflexion des raies du rubis pour differentes concentrations. En

pointilles figurent

les courbes donnant les

largeurs theoriques

calculees pour une forme lorentzienne a « cut-off »

(cf.

expression (35)

dans le

texte)

et les courbes Gl

(cf.

expression (36)

dans le texte) d6finies dans

1’hypothese

d’une forme

gaussienne

due

uniquement

aux inter-

actions entre ions isoles.

FIG. 4. -

Largeurs

entre

points

d’inflexion des raies du rubis pour differentes concentrations. En

pointilles figurent

les courbes G2

(cf. expression (37)

dans le

texte)

d6finies dans

1’hypothese

d’une forme gaus-

sienne due aux interactions entre tous les ions (y

compris

ceux des

agglomerats) .

TABLEAU I

(8)

d’une part les valeurs calcul6es a

partir

de

(6),

d’autre

part les valeurs r6elles calcul6es a

partir

des donn6es

cristallographiques.

II.2. RESULTATS EXPERIMENTAUX ET INTERPRETA-

TION

(mesure

de

ro) .

-

a) Échantillons.

- Les rubis etudies sont des cristaux laser

prepares

par la m6thode

de Verneuil par les

Etablissements Hrand-Djevahirjan.

Les concentrations sont les suivantes :

Les d6riv6es des raies de resonance ont ete obtenues a la

temperature

ambiante a l’aide d’un spectro-

graphe

3 cm stabilise en

frequence.

Les valeurs de

champ

sont mesurees par

comparaison

avec la reso-

nance des protons de 1’eau.

b)

Formes et

largeurs

de raie. - Les formes des raies

experimentales

ont ete

analys6es

de la maniere sui-

vante.

Chaque

raie

eXpérimentale

est

reportee

sur un

graphique

ou est trac6e une courbe

gaussienne

etalon.

En choisissant convenablement les 6chelles sur les axes

des abscisses H

(gauss)

et des

ordonnees y (unites

arbi-

traires),

nous faisons coincider les extrema de la courbe

eXpérimentale

et ceux de la courbe etalon. Pour

chaque

valeur

de y,

nous mesurons 1’ecart AH entre les deux courbes dans la

region

des ailes

( fig. 5), puis

nous

traqons sur un autre

graphique

y en fonction de AH.

Dans cette

representation,

une

gaussienne

est

repre-

FIG. 5. -

fcart

des d6riv6es des raies

expérimentales

du rubis par

rapport

a la loi de Gauss. Les d6riv6es des raies ont ete normalisees de mani6re que les extrema coincident avec ceux d’une courbe de Gauss etalon

(voir

le texte pour

construction).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 30. 10. OCTOBRE 1969.

sentee par I’axe des

ordonn6es,

une lorentzienne par la courbe en trait fort

( fig. 5).

Sur la

figure 6,

on peut voir les variations en fonction de la

concentration,

de la valeur de AH

prise

pour une

amplitude 6gale

au

1/10

de

1’amplitude

maximale.

FIG. 6. -

fcart

a la loi de Gauss en fonction de la concen-

tration des raies

experimentales

au

1/10

de

F amplitude

maximale,

d’apres

la

figure

5.

Expérimentalement,

les raies sont

gaussiennes (AH - 0)

aux faibles concentrations

(c 10-3),

elles se

rapprochent

de la forme lorentzienne dans le domaine 10-3 c 5 X 10-3 et tendent à nouveau

pour les concentrations

sup6rieures

vers une forme

gaussienne.

Nous avons

report6

sur la

figure

3 la loi

exp6rimen-

tale des variations de la

largeur

entre

points

d’inflexion

en fonction de la

concentration;

nous notons que cette courbe

pr6sente

un maximum pour c N 10-2.

La forme

gaussienne

et la

largeur

r6siduelle des raies du rubis aux faibles concentrations ont ete

justifi6es

par 1’existence de deformations locales de la maille

[12]

et

d’interactions entre l’ion Cr3+ et les nombreux noyaux voisins 27 Al

spin 5, 2

abondance naturelle 100

%

,

[10], [13].

25

)

I

Pour comparer les resultats

expérimentaux

aux

valeurs

théoriques,

nous avons, dans le domaine des faibles

concentrations,

obtenu la

largeur théorique

par convolution entre les fonctions de Lorentz calcul6es dans le cas d’interactions entre ions isol6s et la fonction de Gauss

repr6sentant

les causes r6siduelles

d’elargis-

sement

( fig. 3).

Le calcul utilise les

abaques

donnes

par Farach et Teitelbaum

[17].

Aux concentrations

6lev6es, l’interprétation

des r6sul-

tats

expérimentaux peut

s’effectuer a

partir

des r6sul-

tats

th6oriques

traduits par les courbes Gl et G2

( fig.

3 et

4).

Le passage par la forme lorentzienne et le retour a la forme

gaussienne

pour des concentrations 6lev6es peuvent etre

expliqu6s

dans le cadre de la theorie de

1’elargissement

du aux seuls ions isol6s.

Nous avons vu que cette theorie

s’appliquait

directe-

ment aux

temperatures

suffisamment basses pour que

53

(9)

tous les

agglomérats

soient a 1’6tat fondamental. Ce n’est certainement pas le cas dans nos

experiences

à

temperature

ordinaire. En

effet,

les mesures

d’integrales d’6change J

a

partir

des spectres

optiques, pi6zospec- troscopiques

et R.P.E.

[14], [15], [16]

donnent les resultats suivants :

Jlk

est de l’ordre de 300 oK pour les

premiers voisins,

distants de

2,73 Á,

d6croit tres

vite avec la distance

jusqu’A

3

A (N 10 OK), puis

d6croit

plus

lentement ensuite. Ces valeurs de

J

sont

inferieures a kT pour

pratiquement

tous les

agglom6-

rats.

Cependant,

elles sont suffisamment 6lev6es pour

justifier

une diminution notable du role des

agglom6-

rats par 1’effet de « retrecissement » du modele d’An- derson et Weiss

[3] (cf. §

I . 5

b).

En

effet,

la condition

de validite de ce modele est

Jjgp » Ho (champ

de

resonance),

ce

qui

est

pratiquement

vrai pour tous les

La fonction Gl trac6e pour z = 115

(r, - 8,6 A)

permet alors de

justifier

les valeurs

experimentales

voisines du maximum. En

fait,

cette

valeur,

obtenue

dans

1’hypothese

d’une contribution nulle des

agglo- merats,

est

probablement

trop faible. Pour obtenir z

avec

precision,

il faudrait connaitre la contribution

exacte des

agglomérats,

compte tenu de 1’effet de retrecissement. La theorie actuelle ne permet pas de le

faire,

mais permet de chiffrer le maximum de cette

contribution en utilisant les courbes G2

qui

corres-

pondent

a une contribution de tous les

agglomérats

sans tenir

compte

de 1’effet de rétrécissement. La courbe G2

qui justifierait

alors les valeurs

experimen-

tales est obtenue pour z = 185

(ro N

10

A) ( fig. 4).

Cette

analyse

montre donc que ro est voisin de 9

A.

Cette valeur est

compatible

avec les conditions d’evo- lution de la forme de raie en fonction de la concen-

tration,

et avec les resultats obtenus par mesure des intensites au centre et des intensites

int6gr6es.

c)

lntensité au centre. - La mesure relative des inten- sit6s au centre de la raie

d’absorption

a ete effectuée

FIG. 7. - Courbe

experimentale

de 1’intensite au centre des raies

d’absorption

en fonction de la concentration.

par

comparaison

avec la raie du DPPH dont la

largeur

est tres inferieure aux

largeurs

des raies du rubis. Les resultats sont

repr6sent6s

sur la

figure

7. Ils ne permet-

tent pas d’obtenir des

renseignements quantitatifs precis,

mais on peut constater ici encore la

presence

d’un

palier

pour des concentrations de l’ordre de

10-2,

soit des valeurs de z de l’ordre de 100

(fig. 2).

d)

lntensité

intégrée

du

signal.

- Nous avons renoncé

a

1’integration

directe du

signal

en raison de

l’impr6-

cision des resultats. On peut remarquer

cependant

que les rubis nos

6,

7 et 8 donnent des raies de formes

pratiquement identiques.

La variation relative de l’intensit6

int6gr6e

s’obtient alors en 6crivant

qu’elle

est

proportionnelle

au

produit

de 1’intensite au centre par la

largeur

entre

points

d’inflexion. Les resultats pour les rubis

6,

7 et 8 montrent

qu’elle

passe par un maximum pour c N 10-2.

II .3. DISCUSSION ET PORTEE DE L’ECHANGE. - L’une des

hypotheses

de notre modele est que les

agglomérats

ne contribuent pas a l’intensit6 de la raie. Dans le

rubis,

cette

hypothese

est certainement v6rifi6e pour les

paires.

En

effet,

les raies des

paires

de

spin

resultant S = 1 1 1 et S = 3 sont tres

éloignées

de la raie 2 2

des ions

isol6s,

car elles sont

d6plac6es

par la forte interaction de structure fine. Pour S =

2,

les raies

ne sont

d6plac6es

que par l’interaction

dipolaire;

cependant,

pour des ions distants de l’ordre de 9

A,

seules les raies

Mg == ± 1 -->- 0

ont des

deplacements

inferieurs a la

largeur

de raie

exp6rimentale.

En defi-

nitive, 5/6

de l’intensit6 des raies de

paires

sont a

l’ extérieur de la raie

principale.

D’autre part, la valeur de r, a ete d6finie comme

6tant la distance pour

laquelle J

est de l’ordre du

plus grand

des termes ne commutant pas avec le terme

Zeeman

(structure

fine et

dipolaire).

Pour un rubis

dont 1’axe

optique

est

dirig6

suivant le

champ magn6- tique,

le terme de structure fine peut s’6crire :

D,

constante de structure

fine,

a une valeur

impor-

tante devant le terme

dipolaire [18] :

On peut donc s’attendre a une valeur de

J

de cet

ordre pour deux ions distants de 9

A.

Ce resultat est

coherent avec les valeurs de

J

obtenues par etude des

paires (J N 0,5

cm-l- pour une distance de

5,73 A [16]).

Conclusion. - Notre etude a montre

1’importance

que

pouvait

avoir dans les

systemes

dilu6s 1’existence d’un

couplage

par interactions

d’6change

entre des

ions

proches

sur la forme de la raie

principale

et ses

caractéristiques.

11 a ete

possible

d’en d6duire une

m6thode de mesure de la

port6e

de ces interactions

(10)

dont les resultats obtenus pour le rubis sont coh6rents

avec les valeurs donn6es par mesure sur les

signaux de paires.

Soulignons

par ailleurs

qu’il

n’a pas ete n6cessaire d’introduire un facteur de «

clustering »

dans notre

modele dans

lequel

la

r6partition

des ions a ete sup-

posee

al6atoire. Cette

hypothese parait

vraisemblable compte tenu des resultats

expérimentaux

obtenus dans

les etudes

[19], [20].

Remerciements. - Ce travail a ete effectue a la Faculte des Sciences de Poitiers sous la direction de M.

J.

Herv6. Certains

points

ont pu etre

d6velopp6s grace

a des conversations fructueuses avec

M. J.

Conard

de l’Institut

d’Electronique d’Orsay.

Nous remercions MM. P. W. Anderson et M. H. L.

Pryce qui

nous ont aimablement

communique

des resultats non encore

publi6s,

ainsi que la Societe Hrand

Djevahirdjan qui

nous a fourni les cristaux.

Les calculs

num6riques

ont ete effectu6s sur l’ordi-

nateur IBM 1620 du Centre

d’Analyse num6rique

de

la Faculte des Sciences de Poitiers.

Y

APPENDICE I

EVALUATION

DU TERME terme peut s’6crire aussi :

Une

majoration de E Bill Bkl 11

est obtenue en

prenant rj k, = 0 et 1’on obtient alors :

On pourra

donc,

dans

1’expression (8), negliger

en

APPENDICE II

MOMENT D’ORDRE m DU AUX INTERACTIONS DIPO- LAIRES DANS LE CAS DE FAIBLES CONCENTRATIONS. -

Dans le cas des faibles

concentrations,

le moment

d’ordre m peut, ainsi que le remarquent Kittel et Abrahams

[7],

etre obtenu de la maniere suivante :

on le calcule pour un ion isol6 donne soumis aux inter- actions de tous les autres, le moment total 6tant obtenu par somme sur tous les ions isol6s.

On fait ainsi

l’hypothese

que, lors du calcul des interactions de tous les ions sur un centre

determine,

les interactions entre ces ions sont

n6gligeables.

Cette

hypothese

est vraisemblable dans le cas de faibles concentrations.

L’hamiltonien

dipolaire

pour deux

ions j

et k peut

s’écrire,

z 6tant la direction du

champ magnetique :

Chaque

transition

subit, du

fait de ce

couplage,

un

deplacement qui peut

s’écrire sous la forme :

ou 1 est un indice numerotant la transition consid6r6e et ql est un coefficient

num6rique

ne

dependant

que des nombres

quantiques

des 6tats entre

lesquels

s’effec-

tue cette transition. gl

designant

la

probabilite

de la

transition

1,

le moment d’ordre m pour le

couple j, k

est :

et le moment total est :

E indique

une somme effectuée sur tous les sites ext6-

k

rieurs a une

sphere

de rayon ro centr6e

en j,

et

f,

la

probabilite d’occupation

d’un site par un ion contri- buant a l’intensite de la raie.

Dans

1’approximation

d’une distribution continue de centres, on obtient :

et v est le volume par site.

Les valeurs de g, et qr ont ete calcul6es par Grant

et

Strandberg [10] pour

un

spin

S

= 3

et une structure

fine,

l’axe du cristal 6tant orient6 suivant le

champ

5

magn6tique.

Nous avons fait le calcul pour un

spin 5

1

2 pour la raie

principale 2, - 2 .

Les valeurs sont

donn6es dans le tableau II ou sont notes les 6tats entre

lesquels

s’effectuent les transitions.

(11)

TABLEAU II

TABLEAU II

(suite)

Dans ce

tableau, ml,

m2

>±

est mis pour

1 _ 11

m1,

m, > ± mz,

mi

>].

/-2

Références

Documents relatifs

Le modèle devrait donc permettre de comprendre le lien existant entre les contraintes internes liées à la formation d’une structure de dislocations en excès,

Les collisions avec les atomes du solide sont le méca- nisme dominant à assez basse énergie (quelques kev).. Les potentiels interatomiques sont assez mal

Ces interactions font intervenir les champs électriques appliqués simultanément sur la surface des cristaux piézoélectriques qui peuvent interagir entre eux et avec les

En fait, les résultats qualitatifs concernant la localisation de la charge d’écran et les oscillations de densité électronique en fonction de la distance dans un gaz

Étude optique a basse température des aluns de chrome et de potassium magnétiquement

- Les expériences d'orientation nucléaire (i) sur des échantillons d'A~l75~169Yb fondus ou implantés (ii) sur des monocristaux de implantés montrent clairement que

Ses photographies au microscope dans l’infrarouge sont assez détaillées pour permettre la distinction entre dislocations des deux types. Jacquet et co-auteurs (1958)

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des