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KUNDT ET O. LEHMANN. — Ueber longitudinale Schwingungen and Klangfiguren in cylindrischen Flüssigkeitssaülen (Sur les vibrations longitudinales et les figures acoustiques dans les colonnes de liquides cylindriques); Annales de Poggendorff, t. CLIII, p. 1,

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00237162

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237162

Submitted on 1 Jan 1876

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KUNDT ET O. LEHMANN. - Ueber longitudinale Schwingungen and Klangfiguren in cylindrischen Flüssigkeitssaülen (Sur les vibrations longitudinales et

les figures acoustiques dans les colonnes de liquides cylindriques); Annales de Poggendorff, t. CLIII, p. 1,

1874

A. Terquem

To cite this version:

A. Terquem. KUNDT ET O. LEHMANN. - Ueber longitudinale Schwingungen and Klangfiguren in cylindrischen Flüssigkeitssaülen (Sur les vibrations longitudinales et les figures acoustiques dans les colonnes de liquides cylindriques); Annales de Poggendorff, t. CLIII, p. 1, 1874. J. Phys. Theor.

Appl., 1876, 5 (1), pp.159-161. �10.1051/jphystap:018760050015900�. �jpa-00237162�

(2)

I59

KUNDT ET O. LEHMANN. 2014 Ueber longitudinale Schwingungen and Klangfiguren in cylindrischen Flüssigkeitssaülen (Sur les vibrations longitudinales et les figures acoustiques dans les colonnes de liquides cylindriques); Annales de Poggendorff,

t. CLIII, p. 1, 1874.

Le

professeur

Kundt

réussit,

il y a

déjà quelques années,

à ma-

nifester l’existence des vibrations des gaz dans les

tuyaux

fermés

aux deux

extrémités,

en ébranlant fortement ces gaz à l’aide d’une

tige

vibrant

longitudinalement.

Si l’on met dans le

tuyau

une

poudre très-légère,

telle que de la silice ou de la

magnésie,

cette

poudre

forme vers les ventres des lames minces

verticales, pendant

la vibration de

l’air ; après

que les vibrations ont

cessé,

on observe

une série de

stries,

formées par la

poudre;

l’absence de stries et

d’autres

particularités

caractérisent les noeuds. J’aurai à revenir

sur ces intéressantes

expériences.

AI. Kundt, essaya, avec le concours de 1B1:.

Lehna.ann,

de réaliser la même

expérience

avec les

liquides.

Son

appareil

se

compostait

d’un tube de verre

bb’ (fig. I),

fermé en

b,

et muni de deux robinets

1

et r’,

devant servir pour

remplir

le tube de

liquide.

L’extrémité b Fig. i.

du tube est fermée par un bouchon de

caoutchouc,

à travers

lequel

passe la

tige

de verre destinée à mettre l’eau en

vibration;

cette

tige

est fixée au

quart

de sa

longueur

et par suite donne son second

harmonique.

On

peut

fermer le tube bb’ en b avec un bouchon de caoutchouc ou même avec une membrane. On

peut

encore, pour

pouvoir allonger

ou raccourcir la colonne

vibrante,

le fermer par

une

espèce

de

piston

en

caoutchouc,

traversé par un tube

capil- laire, qui communique,

par un tube

flexible,

avec un réservoir

contenant de l’eau.

Une des conditions nécessaires pour que cette colonne d’eau

puisse

vibrer par

résonnance,

c’est

qu’il

ne reste pas la moindre bulle

d’air,

ni dissoute dans le

liquide,

ni adhérente aux

parois.

La

meilleure

poudre

à

employer

pour manifester les vibrations du li-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018760050015900

(3)

I60

quide paraît

être la limaille de fer. Si l’on met le

liquide

en vibra-

tion,

en faisallt vibrer

longitudinalement

la

tige aa’,

la

poudre

forme aux ventres des stries

analogues à

celles

qu’on

observe avec

les gaz et la

silice ;

elle reste adhérente aux

parois

du

tube,

à la

place

des noeuds.

Si l’extrémité

postérieure

est

fermée,

il se

produit

un noeud dans

le

voisinage ;

le noeud est un peu

plus éloigné

si l’on ferme le tube

avec un bouchon de caoutchouc et il

s’y produit

un ventre si l’on a

fermé le tube avec une membrane.

Quoi qu’il

en soit de l’extré-

mité,

on

peut prendre,

avec une exactitude

suffisante,

la distance de deux noeuds dans le milieu du

tube,

surtout si l’on se sert du

tube à

piston mobile, qui permet

d’accorder

parfaitement

la colonne

liquide

avec le son

produit.

On connaît ainsi la

demi-longueur

d’onde du son dans le

liquide.

Avec la même

tige,

on ébranle une

colonne d’air

cylindrique

et, par

l’emploi

de la

silice,

on détermine

la

longueur

d’onde du même son dans l’air. La vitesse du son dans l’eau est donnée par la formule

R étant le

rapport

des

longueurs

d’onde dans l’eau et dans l’air et 1 la

température

de ce dernier.

La vitesse

théorique

du son dans l’eau est de

437 mètres;

M. Colladon et Sturm

ont trouvé,

dans le lac de

Genève, I435

mè-

tres, et Wertheim seulement

II73 mètres,

en faisant

parler

dans

de l’eau des

tuyaux

à embouchure de flûte.

Il avait cru

pouvoir

conclure de cette

divergence

que, dans les

liquides

ainsi que dans les

solides,

il existait deux vitesses de pro-

pagation

pour le son, l’une v dans les colonnes

cylindriques,

et

l’autre V dans les milieux

indéfinis,

avec la relation

M.

Helmholtz,

ainsi que M.

André,

fit remarquer que l’ébran- lement des

parois

suffisait pour

expliquer

cette

différence,

sans

avoir recours à une

hypothèse très-peu probable

et contraire à tous

les

principes

admis en

Hydrostatique

et en

Hydrodynamique.

Les résultats trouvés par NI3’I. Kundt et Lehmann confirment

complétement

ces

objections

contre

l’hypothèse

de

weriheim ;

en

voici le résumé.

(4)

I6I

La vitesse devient

plus grande

à mesure que les

parois

augmen-

tent

d’épaisseur

et que le diamètre intérieur devient

moindre;

mais on n’a pu atteindre le nombre

théorique I437 mètres,

à cause

probablement

des flexions

qui

se

produisent toujours

aux

noeuds, quelle

que soit

l’épaisseur

des

parois.

M.

Kundt,

à la suite de ce

travail, indique quelques expériences

intéressantes :

1. Il est parvenu à faire vibrer facilement un

tuyau

à anche sous

l’eau,

en faisant arriver un courant d’eau convenablement

réglé

par le

porte-vent

de ce

tuyau.

.

Que

l’on prenne un tube de verre de i mètre à

Im, 50

de

long,

fermé à une de ses

extrémités

si l’on tend une membrane de caout-

chouc sur l’extrémité ouverte, on pourra facilement ébranler cette

membrane en

dirigeant

sur elle un courant

d’air,

à l’aide d’un bout

de

tuyau

que l’on tient dans la bouche. L’air du tube vibre

fortement,

ce que l’on reconnaît si l’on a mis d’avance dans le tube de la silice

ou du

liége

en

poudre

fine. En

prenant

un vase à

précipité,

au lieu

du

tube,

on

peut

ainsi obtenir des lames stratifiées

ayant

i centi- mètre de hauteur.

3. Une membrane de caoutchouc tendue et

plongée

dans l’eau

vibre

quand

on

dirige

contre elle un courant

d’eau ; cependant

les

auteurs de ce travail ne

purent

par ce moyen faire vibrer des co-

lonnes d’eau.

A.

TERQUEM.

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