HAL Id: jpa-00237137
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Submitted on 1 Jan 1875
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N. SCHILLER. - Einige experimentelle Untersuchungen über elektrische Schwingungen (Recherches sur les oscillations électriques); Annales de Poggendorff, t.
CLII, p. 535
A. Potier
To cite this version:
A. Potier. N. SCHILLER. - Einige experimentelle Untersuchungen über elektrische Schwingungen (Recherches sur les oscillations électriques); Annales de Poggendorff, t. CLII, p. 535. J. Phys. Theor.
Appl., 1875, 4 (1), pp.88-90. �10.1051/jphystap:01875004008801�. �jpa-00237137�
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quelle
s’enfonce àfrottement,
par son extrémitésupérieure apoin- tie,
dans une tète de boisT,
destinée à être tenue à la main. Lepoids
total despièces
deplatine
est de39
grammes, soit en eau1gr 2,
quantité
relativementtrès-petite
par rapport aux masses(500
à 600 grammesd’eau)
surlesquelles j’opère.
N. SCHILLER. 2014 Einige experimentelle Untersuchungen über elektrische Schwin- gungen (Recherches sur les oscillations électriques); Annales de Poggendorff,
t. CLII, p. 535.
Lorsqu’on produit
un courant d’induction dans une bobine dont les extrémités sont en relation avec les armatures d’un condensa- teur, ce courant peut s’éteindre soit en diminuant d’intensité sanschanger
designe, soit,
si sonpotentiel
sur lui-même est assezgrand,
par une série
d’oscillations,
de sorte que son intensité estreprésen-
tée en fonction du temps par une formule de la forme I _-. 1,, e-11 sin at;
le temps
2’7t’
peut
s’appeler
lapériode
de l’oscillation. Dans ce cas, laCI.
charge
ducondensateur,
ou la différence depotentiel
de ses deuxarmatures, est
représentée
par desexpressions
de même forme.Pour déterminer le
temps 2’~ expérimentalement,
il suffit de mesu- arer l’intervalle de temps
qui sépare
deux instants où lacharge
ducondensateur (mesurée
par unélectromètre)
est nulle.L’auteur s’est
servi,
dans cebut,
del’interrupteur
d’Helmholtz(1);
celui-ci consiste essentiellement en un lourd
pendule qui
tombetoujours
de la même hauteur. Vers le bas de sa course, il rencontredeux taquets dont on peut faire varier la distance au moyen d’une vis
micrométrique ; lorsqu’il
rencontre lepremier,
le circuit induc-teur est
brusquement
ouvert, et le courant d’induction commence ; ( 1) Décrit dans les ~Ionatsbericlete der Berl. AX-adentie; i87r, 2~ mai.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01875004008801
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lorsqu’il
rencontre lesecond,
l’électrométre estsépare
du conden-sateur et de la bobine induite . On
règle
comme on veut la distancedes taquets, et l’on peut mesurer, par
suite,
lacharge
du condensa- teur, un tempsquelconque après
la naissance du courant induit. Emfaisant varier la distance
progressivcment,
on peut saisir avecpré-
cision l’instant où la
charge
de l’électromètre est nulle. On peut aussiapprécier
les maxima decharges
tantôtpositiv es ,
tantôt né-gativ es,
et calculer le coefficient d’amortissement À- de la formule ci-dessus.La théorie conduit à la formule
approximative
~7,2=-r , ,
1pétant
p Lle
potentiel
de la bobine surelle-même,
et C lacapacité
totale descondensateurs -électromètres,
etc.,qui
sont en relation avec elle.Cette formule se
prête
à de nombreusesvérifications,
et en mémetemps à la détermination
expérimentale
du rapport despotentiels
de deux bobines ou des
capacités
de deuxcondensateurs ,
et par suite descoefficients ~iélec~rir~zces,
avec descharges
presque in- stantanées.Les coefficients ainsi mesurés ont été
comparés
à ceux déduitsde la méthode
plus
directe de Siemens et ont été trouvés très-sen- siblenlentplus petits,
comme le montre le tableau suivant(’) :
:La détermination du coefficient I~ conduit à la détermination des
résistances ;
la valeurthéorique
de ce coefficient est, eneffet,
en
désignant
par R la résistance de la bobine et pary la
conducti-bilité totale des
isolateurs (aussi
bien entre les fils de la bobinequ’entre
les armatures ducondensateur).
Cette méthodeparait,
dureste, bien inférieure aux méthodes
directes,
car, pour la mômeplaque
de verre, l’auteur trouve des résistances de9,82 X
10’7à
~,52
1--~ i o’ o7mnpar mètre
cube. La méthode a même étéimpuis-
(1) Cf. BOLTZ)lA~:S, tome II1 de ce Journal; décembre 18jq.
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sante à mettre en évidence la conductibilité du caoutchouc et de la
paraffine.
Enfin on a observé que,
lorsque l’induction,
au lieu de s’exercer dansl’air, s’exerçait
à travers dusoufre ,
la durée des oscillations n’était paschangé,
du moinsà ~ o’o o près.
On n’a pu constater nonplus
le moindre retard dans la naissance du courant induit dans cecas, contrairement aux indications de ~I. Blaserna. :1B11Bf. Bernstein
et H(’1I11~loltZ étaient
déjà
arrivés à ce résultat.A. POTIER.
J. NORMAN LOCKYER. 2014 On the evidence of variation in molecular structure (Sur la
preuve d’une variation dans la structure moléculaire); Proceedings of the Royal Society, t. XXII, p. 372; 1874.
Dans une autre
Note,
l’auteur a montréqu’on
obtient des effet spectraux diliérents enemployant
diuerentsdegrés
de force de dis-sociation. Dans la Note
présente,
il se propose de donner une idéepréliminaire
dequelques
recherchesqui
l’ont conduit à cette con-clusion que, si l’on part d’une molécule de matière
élémentaire,
une telle molécule se divise continuellement à mesure que la tem-
pérature
s’élève(en
comprenant dans ce terme l’action de l’élec-tricité).
La preuve sur
laquelle
ils’appuie
est fournie par le spectroscope dans larégion
du spectre visible.Pour commencer par les cas
extrêmes,
tous les solides donnentun spectre
col~tinu;
toutes les vapeursproduites
par l’étincelle à haute tension donnent des spectres linéaires. On sait deplus
que le spectre continu peut êtreobservé,
et il l’est enefret,
dans le casde
composés chimiques ; mais,
attendu que tous lescomposés
con-nus comme tels sont réduits par l’étincelle à haute tension en leurs éléments
constituants,
nous sommes donc en droit d’admettrequ’un
élément à l’état solide
possède
une moléculeplus complexe qu’à
l’état de vapeur,
puisque
son spectre est le même que celui d’une molécule que nous savons êtreplus complexe.
Le spectroscope ourc des
degrés
intermédiaires entre ces deux extrêmes.Les spectres varient
quand
nous passons du courant induit avec.