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Reponses dans l'ultraviolet lointain de photomultiplicateurs recouverts de poudres fluorescentes

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00234564

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Submitted on 1 Jan 1952

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Reponses dans l’ultraviolet lointain de

photomultiplicateurs recouverts de poudres fluorescentes

Simone Robin, Vladimir Schwetzoff

To cite this version:

(2)

239

LETTRES

A

LA

REDACTION

REPONSES DANS L’ULTRAVIOLET LOINTAIN DE PHOTOMULTIPLICATEURS RECOUVERTS

DE POUDRES FLUORESCENTES Par Mme SIMONE ROBIN et M. VLADIMIR

SCHWETZOFF,

Laboratoire de

Physique-Enseignement

de la Sorbonne.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

13,

AVRIL

lDä2,

La

spectrophotometrie photoélectrique

dans l’ultra-violet lointain

peut

se faire soit par

photoemission

directe,

soit par la m6thode de fluorescence.

La

premiere

m6thode necessite des

r6cepteurs

(cellules

ou

multiplicateurs)

a fen6tres

transparentes

dans cette

region [1,

2, 3,

4].

La deuxieme

m6thode,

moins

directe,

consiste à recevoir la lumi6re ultraviolette sur une couche fluorescente et a faire

agir

la lumi6re de fluorescence

sur un

r6cepteur photoélectrique

commercial,

sensible seulement au visible ou au

proche

ultraviolet

[5, 6].

11 est int6ressant de comparer ces deux m6thodes et d’en tirer des

renseignements

sur les

caract6ris-tiques

de l’ensemble

source-appareil

dispersif-récep-teur. Nous consid6rerons done ici les resultats obtenus d’une

part

par la methode de fluorescence avec des

multiplicateurs

E. M. I. et d’autre

part

avec un

multiplicateur

d’61ectrons construit par l’un de

nous

[4].

Le

multiplicateur

E. M. I. utilise a un

facteur de

multiplication

de

3,5.107

et un courant d’obscurite de 2 . 10-8 A sous 160 V :

etage.

Les

mesures sont faites a l’aide du monochromateur a vide

deja

decrit

[5]

avec une

lampe

a

hydrogene

en

quartz

d6bitant 800 mA et a fen6tre de

fluorine;

la

largeur

de la fente

correspond

a

10 A,

le

fais-ceau subit une reflexion

à 45°

sur un miroir entre la fente d’entr6e et le

r6seau,

qui

est du

type

alu-minium sur verre.

La courbe de la

figure

I est la courbe de

r6ponse

brute du

multiplicateur

jusque

dans le visible. Sur la

fignre

2 la courbe 1 est la

r6ponse

brute du

multiplicateur place

directement derri6re la fente de sortie du monochromateur

(en

faisant le vide

entre la fente de sortie et le

multiplicateur).

Nous constatons un faible maximum de fluorescence du

verre a 1608 31 et il subsiste a 1000 A

(c’est-a-dire

lorsque

la fen6tre de la

lampe

ne laisse

plus

rien

passer)

une diffusion de 6. 10-8 A. Cette diffusion est due a la tres

grande

sensibilite de ce

multiplicateur

autour de 4 ooo 3k et a la diffusion du reseau

(notre

reseau

pr6sente quelques

plages

diffusantes tres caractérisées

et il ne nous a pas ete

possible

de nous procurer un

reseau absolument satisfaisant

jusqu’ici).

La courbe 2 est la

r6ponse

du

multiplicateur

avec une fenetre de

quartz

derrièrc la fente de sortie. Il

apparait

une

légère

pointe

de fluorescence a 1 60S 31. La courbe 3 est la

reponse

du

multiplicateur

aye

du

salicylate

de Na

depose

directement sur le verre

supportant

la cathode. Lc

rapport

j"

(Ill’

courant utile a 1608

A;

Id,

lumère

diffus6e)

est de 20 alors

Fig.

i.

Fig. 2.

(3)

240

qu’il

est de

257

(1)

pour notre

multiplicateur

a fenetre de

quartz souflle,

en élnission directe. On voit done que notre

multiplicateur

donne des résultats bien meilleurs que la m6thode de fluorescence dans l’ultra-violet lointain.

Enfin,

la courbe 4 donne la

r6poiise apres

reflexion

sur une couche

6paisse

de

salicylate

de Na

plac6e

à 45°.

Cette m6thode

pr6sente

le

grand avantage

d’etre

reproductible

contrairement aux mesures faites par transmission a travers le

depot

qui

dependent

beaucoup

de

1’epaisseur

de la couche. Dans cette

m6thode,

la

poudre

fluorescente renvoie

egalement

la lumi6re de diffusion de courte

longueur

d’onde mais de cette

maniere,

nous ameliorons sensiblement notre

rapport

qui

prend

la valeur 55. A titre de

comparaison,

un

photomultiplicateur

IP 28 de la R. C. A. donne

l" = I o

dans ces memes conditions. Nous voyons une coupure

brusque

vers

3 3oo

c’est-a-dire a la limite de

transparence

du verre et

un maximum vers 3 goo 3%. Avec les substances

fluorescentes utilis6es

jusqu’ici,

nos résultats montrent

qu’il

est

plus

int6ressant d’utiliser dans la

region

de

Schumann,

la

photoemission

directe. En

outre,

nous avons observe que le

salicylate

de Na est de loin le meilleur écran

fluorescent,

ce

qui

est conforme

aux résultats r6cents

publi6s

ailleurs

[6].

[1]

SCHWETZOFF V. et ROBIN Mme S. 2014 C. R. Acad.

Sc.,

1950,

230,

1759.

[2]

DUNKELMAN L. et LOCK C. 2014 J.

Opt.

Soc. Amer.,

1951,

41, 802.

[3]

SCHWETZOFF V. et ROBIN Mme S. - C. R. Acad. Sc.,

1952,

234, 316.

[4]

SCHWETZOFF V. et ROBIN Mme S. - C. R. Acad. Sc.,

1952, 234, 426.

[5]

ROBIN Mme S. et VODAR B. 2014 J.

Phys. Rad.,

1951,

12, 634.

[6]

JOHNSON F. S., WATANABE K. et TOUSEY R. 2014 J.

Opt.

Soc. Amer.,

1951, 41, 702.

(1)

Ordre de

grandeur précédemment indiqué [4]

comme

égal

à 100.

Manuscrit reçu le 27 février

1952.

SUR LE NOMBRE EFFECTIF DES

ÉLECTRONS

LIBRES DANS L’ALUMINIUM

Par F.

ABELÈS,

Institut

d’Optique,

Paris.

Nous nous proposons de montrer que

quelques-unes des

propri6t6s physiques

de 1’aluminium

s’ex-pliquent

bien en

supposant

qu’il

ne

comporte

que des

electrons

libres,

c’est-a-dire en

prenant

pour ce

metal le modele le

plus simple possible.

Nous

suppo-serons que l’aluminium est trivalent dans 1’6tat

m6tallique.

11 y a au moins trois raisons en faveur de cette

hypothèse :

1° dans les structures des

alliages

determinees par la loi de

Hume-Rothery,

il contribue

toujours

avee trois electrons ;

203BF dans la variation de la resistance

electrique

des

alliages

contenant

Cu, Ge, Zn, Ag,

Cd et

Mg,

il

contribue,

suivant la

r6gle

de

Linde,

avec

2,5

electrons par atome

[1];

3° la

largeur

de la distribution de Fermi d6duite de 1’6mission des rayons X mous est en accord avec

cette

hypothèse [2].

L’idée que 1’aluminium est un metal a electrons libres nous a ete

suggérée

par les mesures des fac-teurs de reflexion entre

0,4

et 1:.1. que nous avons

effectuees sur des couches opaques de ce metal

eva-por6es

dans le vide. Nos resultats concordent

parfai-tement avec ceux obtenus par

O’Bryan [3]

et Hass

[4]

sur des couches opaques

evaporees

et 6tudi6es sous

vide entre

0,405

et

0,644

a. La variation de l’indice

de réfraction

complexe

n - ik avec la

longueur

d’onde est bien

representee

par la formule de

Drude, qui

suppose les electrons libres et tient

compte

de leur libre parcours

fini,

formule que Fen retrouve aussi dans la theorie

quantique

des métaux

[5].

Cette for-mule n’introduit que deux

param6tres ),o

et

I.,;

et,

6tant donne

qu’ils

suffisent pour

representer

les variations de n - ik avec i, dans un intervalle

assez

large,

ceci nous

parait

en faveur de

l’hypothèse

que

nous proposons. On obtient pour

J, 0

et

1B,:

les valeurs suivantes :

On voit que les deux series de mesures donnent sensiblement la meme valeur pour

’i,,.

On en deduit

qu’il

y a un nombre effectif neff = 2 d’electrons

libres par

atome,

autrement dit

chaque

electron de valence se

comporte

comme s’il etait libre et avait

une masse effective

qui

serait

1,5

fois la masse d’un electron.

Théoriquement,

""-::

est relie au libre parcours

moyen, c’est-a-dire a la conductibilité

6lectrique

a,

par la relation J

c

en u. e. s., ou c = 3. 101

cm.s-1,

2 A 0

mais la valeur d6duite des mesures

optiques

est environ I2 fois

plus

faible que celle d6duite des

mesures en courant continu sur le metal massif. On constate aussi que les deux valeurs de

),,

que

nous avons calcul6es different entre

elles,

probable-ment parce que cette

quantite

est

plus

sensible aux

erreurs de mesure. 11 aurait ete int6ressant de connaitrc les résistivités des couches 6tudi6es

optiquement,

De toute

façon,

c’est un fait a peu

pres général

que la valeur de z d6duite des mesures

optiques

est

tres inférieure a celle

qui

est mesurée

électriquement.

La mesure du facteur de reflexion de couches

6paisses

d’aluminium pour

4oo

A 4 400 A

[6]

donne des resultats

qui

sont en assez bon accord avec les

previsions

de la th6orie. En

particulier,

1’aluminium est

transparent

pour

AAol.

La mesure des chaleurs

sp6cifiques

aux basses

temperatures

[7]

rnontre que, si l’on suppose 1’alu-minium

trivalent,

les electrons se

comportent

comme

s’ils 6taient libres et avaient une masse effec-tive

1,61

I fois la masse

6lectroiiique.

Ce resultat est

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