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Sur le nombre effectif des électrons libres dans l'aluminium

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(1)

HAL Id: jpa-00234565

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Submitted on 1 Jan 1952

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Sur le nombre effectif des électrons libres dans

l’aluminium

F. Abelès

To cite this version:

(2)

240

qu’il

est de

257

(1)

pour notre

multiplicateur

a fenetre de

quartz souflle,

en élnission directe. On voit done que notre

multiplicateur

donne des résultats bien

meilleurs que la m6thode de fluorescence dans

l’ultra-violet lointain.

Enfin,

la courbe 4 donne la

r6poiise apres

reflexion

sur une couche

6paisse

de

salicylate

de Na

plac6e

à 45°.

Cette m6thode

pr6sente

le

grand avantage

d’etre

reproductible

contrairement aux mesures faites

par transmission a travers le

depot

qui

dependent

beaucoup

de

1’epaisseur

de la couche. Dans cette

m6thode,

la

poudre

fluorescente renvoie

egalement

la lumi6re de diffusion de courte

longueur

d’onde mais de cette

maniere,

nous ameliorons sensiblement notre

rapport

qui

prend

la valeur 55. A titre de

comparaison,

un

photomultiplicateur

IP 28 de la R. C. A. donne

l" = I o

dans ces memes conditions.

Nous voyons une coupure

brusque

vers

3 3oo

c’est-a-dire a la limite de

transparence

du verre et

un maximum vers 3 goo 3%. Avec les substances

fluorescentes utilis6es

jusqu’ici,

nos résultats montrent

qu’il

est

plus

int6ressant d’utiliser dans la

region

de

Schumann,

la

photoemission

directe. En

outre,

nous avons observe que le

salicylate

de Na est de loin le meilleur écran

fluorescent,

ce

qui

est conforme

aux résultats r6cents

publi6s

ailleurs

[6].

[1]

SCHWETZOFF V. et ROBIN Mme S. 2014 C. R. Acad.

Sc.,

1950,

230,

1759.

[2]

DUNKELMAN L. et LOCK C. 2014 J.

Opt.

Soc. Amer.,

1951,

41, 802.

[3]

SCHWETZOFF V. et ROBIN Mme S. - C. R. Acad.

Sc.,

1952,

234, 316.

[4]

SCHWETZOFF V. et ROBIN Mme S. - C. R. Acad.

Sc.,

1952, 234, 426.

[5]

ROBIN Mme S. et VODAR B. 2014 J.

Phys. Rad.,

1951,

12, 634.

[6]

JOHNSON F. S., WATANABE K. et TOUSEY R. 2014 J.

Opt.

Soc. Amer.,

1951, 41, 702.

(1)

Ordre de

grandeur précédemment indiqué [4]

comme

égal

à 100.

Manuscrit reçu le 27 février

1952.

SUR LE NOMBRE EFFECTIF DES

ÉLECTRONS

LIBRES

DANS L’ALUMINIUM

Par F.

ABELÈS,

Institut

d’Optique,

Paris.

Nous nous proposons de montrer que

quelques-unes des

propri6t6s physiques

de 1’aluminium

s’ex-pliquent

bien en

supposant

qu’il

ne

comporte

que des

electrons

libres,

c’est-a-dire en

prenant

pour ce

metal le modele le

plus simple possible.

Nous

suppo-serons que l’aluminium est trivalent dans 1’6tat

m6tallique.

11 y a au moins trois raisons en faveur de cette

hypothèse :

1° dans les structures des

alliages

determinees par la loi de

Hume-Rothery,

il contribue

toujours

avee trois electrons ;

203BF dans la variation de la resistance

electrique

des

alliages

contenant

Cu, Ge, Zn, Ag,

Cd et

Mg,

il

contribue,

suivant la

r6gle

de

Linde,

avec

2,5

electrons par atome

[1];

3° la

largeur

de la distribution de Fermi d6duite de 1’6mission des rayons X mous est en accord avec

cette

hypothèse [2].

L’idée que 1’aluminium est un metal a electrons libres nous a ete

suggérée

par les mesures des fac-teurs de reflexion entre

0,4

et 1:.1. que nous avons

effectuees sur des couches opaques de ce metal

eva-por6es

dans le vide. Nos resultats concordent

parfai-tement avec ceux obtenus par

O’Bryan [3]

et Hass

[4]

sur des couches opaques

evaporees

et 6tudi6es sous

vide entre

0,405

et

0,644

a. La variation de l’indice

de réfraction

complexe

n - ik avec la

longueur

d’onde est bien

representee

par la formule de

Drude, qui

suppose les electrons libres et tient

compte

de leur libre parcours

fini,

formule que Fen retrouve aussi dans la theorie

quantique

des métaux

[5].

Cette for-mule n’introduit que deux

param6tres ),o

et

I.,;

et,

6tant donne

qu’ils

suffisent pour

representer

les

variations de n - ik avec i, dans un intervalle

assez

large,

ceci nous

parait

en faveur de

l’hypothèse

que

nous proposons. On obtient pour

J, 0

et

1B,:

les valeurs suivantes :

On voit que les deux series de mesures donnent sensiblement la meme valeur pour

’i,,.

On en deduit

qu’il

y a un nombre effectif neff = 2 d’electrons

libres par

atome,

autrement dit

chaque

electron de

valence se

comporte

comme s’il etait libre et avait

une masse effective

qui

serait

1,5

fois la masse d’un

electron.

Théoriquement,

""-::

est relie au libre parcours

moyen, c’est-a-dire a la conductibilité

6lectrique

a,

par la relation J

c

en u. e. s., ou c = 3. 101

cm.s-1,

2 A 0

mais la valeur d6duite des mesures

optiques

est

environ I2 fois

plus

faible que celle d6duite des

mesures en courant continu sur le metal massif. On constate aussi que les deux valeurs de

),,

que

nous avons calcul6es different entre

elles,

probable-ment parce que cette

quantite

est

plus

sensible aux

erreurs de mesure. 11 aurait ete int6ressant de connaitrc

les résistivités des couches 6tudi6es

optiquement,

De toute

façon,

c’est un fait a peu

pres général

que

la valeur de z d6duite des mesures

optiques

est

tres inférieure a celle

qui

est mesurée

électriquement.

La mesure du facteur de reflexion de couches

6paisses

d’aluminium pour

4oo

A 4 400 A

[6]

donne des resultats

qui

sont en assez bon accord avec les

previsions

de la th6orie. En

particulier,

1’aluminium est

transparent

pour

AAol.

La mesure des chaleurs

sp6cifiques

aux basses

temperatures

[7]

rnontre que, si l’on suppose

1’alu-minium

trivalent,

les electrons se

comportent

comme

s’ils 6taient libres et avaient une masse effec-tive

1,61

I fois la masse

6lectroiiique.

Ce resultat est

en bon accord avec celui que nous venons de d6duire des mesures

optiques.

(3)

241 Le

paramagnetisme

des electrons de

conductibilité,

obtenu en

soustrayant

le

diamagnetisme

des

ions,

est

2,6.io-s

par centimetre cube

[8],

tandis que la valeur calcul6e a

partir

de la formule relative aux

electrons libres en

supposant

nejj =

3

est 2. 10-6.

1,61

L’accord est assez

satisfaisant, compte

tenu de ce

que nous ne connaissons pas bien la

susceptibilite

diamagn6tique

de l’ion aluminium. La constante de Hall mesur6e est

tandis que sa valeur calcul6e en

supposant

trois electrons de valence par atome est

An

= -

3,4.10-12

[9].

6tant

donne que

An

ne

depend

que du nombre des

electrons de valence et non de ner, ceci constitue un

autre

argument

en faveur de

1’hypoth6se suivantlaquelle

I’aluminium serait un metal a electrons libres.

11 y a

pourtant

quelques propri6t6s physiques qui

paraissent

contredire cette

hypothese.

La mesure des

conductibilités

thermiques

aux basses

temperatures

conduit a des valeurs de nen-

comprises

entre

o,05

[10]

et

0,061

I

[11].

Ceci ne contredit pas d’une

façon

defi-nitive notre

hypothèse,

car pour les m6taux

mono-valents Au et Cu pour

lesquels

on sait que net! N

i,

les memes mesures conduisent a neff =

0,04

et

o,03

respectivement.

La conductibilité

6lectrique

de l’aluminium a

conduit les th6oriciens a supposer que neIT N

o, 2,

mais on manque de calculs

th6oriques plus

d6taill6s

a ce

suj et.

En

conclusion,

les resultats concernant les varia-tions des

propri6t6s optiques

avec la

fr6quence,

les chaleurs

spécifiques

aux basses

températures, la

susceptibilite magn6tique

et 1’effet Hall pour

l’alu-minium sont tous

compatibles

avec

l’hypothèse qu’il

est un metal trivalent a electrons

libres,

dont la

masse effective serait

1,5

a

1,6

fois la masse

elec-tronique.

[1]

ROBINSON A. T. et DORN J. E. - J.

Metals,

1951,

3,457.

[2]

SEITZ F. -- The modern

theory

of

solids,

1940,

p.

440.

[3]

O’BRYAN H. M. 2014 J.

Opt.

Soc. Amer.,

1936,

26, 122.

[4] HASS G. 2014

Optik, 1946,

1, 8.

[5]

MOTT N. F. et JONES H. 2014 The

theory

of the

properties

of

metals and

alloys,

1936,

p. 112.

[6]

SABINE G. B. -

Phys. Rev.,

1939,

55, 1064. [7] SEITZ F. - The modern

theory of

solids, 1940, p. 153.

[8]

SOMMERFELD A. et BETHE H. - Handbuch der

Physik,

1933, 24,

n° 2, 475.

[9]

SEITZ F. 2014 The modern

theory of

solids, 1940,

p. 183.

[10]

HULM J. K. 2014 Proc.

Roy. Soc., 1951, 204 A, 98.

[11]

ANDREWS F. A., WEBBER R. T. et SPOHR D. A.

-Phys.

Rev.,

1951,

84, 994.

Manuscrit reçu le 23 février

1952.

UN

LIQUÊFACTEUR

D’HÉLIUM

A GRAND

DÉBIT

Par L.

WEIL,

Laboratoires de Grenoble du C. N. R. S. Le

liqu6facteur

d’h6lium dont vous venons d’achever

la construction est du

type

classique

a

refroidisse-ment par effet Joule-Thomson du gaz

prealablement

amen6 au-dessous du

point

d’inversion par passage

dans l’azote

liquide

et

l’hydrogène liquide

bouillant

sous

pression

reduite. Nous avons

pr6vu

le passage,

de 8 m3 de gaz par

heure,

correspondant,

pour une

pression

de 25

kg :

cm2 et une

temperature

de

140

K h 1’entree de

1’6changeur final,

a un rendement

théorique [1]

de i g pour oo, soit a un debit de 2 1 : h de

liquide.

La

figure

ci-contre donne le schema

general

tant

du

liqu6facteur

proprement dit,

que de la circulation

et de la

prépurification

du gaz. Une

description

d6taill6e en sera donn6e ulterieurement. Voici

quelques

Fig.

i.

caract6res

particuliers

de

l’appareil :

l’isolement

thermique,

le fonctionnement

automatique,

en

parti-culier pour l’ alimentation en azote et

hydrog6ne

liquide, l’importance

des groupes de

purification.

L’ensemble de

l’appareil

est

place

dans une cuve en tole

d’acier, mobile,

ferm6e par un couvercle

fixe,

par l’intermédiaire d’un

joint

toroidal,

dans

laquelle

on établit un vide mol6culaire. On

supprime

ainsi toute conduction entre les divers

etages

et

avec le milieu ambiant. Pour

supprimer

le

rayon-nement,

on a

fix6,

sans contact

thermique

notable,

un écran d’aluminium a l’int6rieur de la cuve, et

imm6diatement autour du groupe de refroidissement

par

1’hydrogene

et de

1’echangeur

final

deja prot6g6

par un écran en

cuivre,

une chemise d’azote

liquide;

on assure ainsi un refroidissement

rapide.

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