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Sur la double intensité du contact entre électrons de nombre quantique orbital double dans les éléments de transition

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(1)

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Sur la double intensité du contact entre électrons de

nombre quantique orbital double dans les éléments de

transition

Robert Forrer

To cite this version:

(2)

SUR LA DOUBLE

INTENSITÉ

DU CONTACT ENTRE

ÉLECTRONS

DE NOMBRE

QUANTIQUE

ORBITAL DOUBLE DANS LES

ÉLÉMENTS

DE TRANSITION

Par ROBERT FORRER.

Laboratoire de

Magnétisme, Strasbourg.

Sommaire. 2014 Le réseau électronique orbital, constitué par des électrons à l’état p avec une intensité F de

contact électronique de l’ordre de 300°, ne peut rendre compte de la cohésion des corps solides que

jusqu’à 1 500°C environ (Fe, Co, Ni, Pd), puisque 36 contacts, obtenus par 6 électrons p à 6 contacts, est le maximum. Des considérations sur les réseaux électroniques des supraconducteurs suggèrent l’hypothèse que l’intensité d’interaction est proportionnelle au nombre quantique de rotation l = 0, 1, 2 des

électrons

s, p, d. En admettant que les points de fusion des éléments de transition, caractérisés par le sous-étage d incomplet,

doivent être calculés avec un facteur Fd de l’ordre de grandeur de 2 Fp, on trouve des nombres N de contacts aisément réalisables avec les réseaux cristallins de ces éléments. On en déduit la valence réticulaire nd.

Cette théorie est confirmée par le fait que dans la plupart des éléments de transition nd ainsi déterminé

est égal à 03B5, le nombre des électrons solitaires, c’est-à-dire de spin non compensé.

Suivent quelques remarques sur le saut de quanta dans les deux états allotropiques de Ti et Zr.

Précédemment,

j’ai

démontré l’existence d’un

réseau

électronique

orbital dans une

grande

série d’éléments. Leurs

points

de fusion où le réseau

élec-tronique

est rompu se trouvent dans une

région

moyenne et s’échelonnent entre la

température

ordi-naire et 1 OOOOC environ. Cette série

comprend

à peu

près

tous les éléments

métalliques,

excepté

les éléments de transition dont les

points

de fusion sont notable-ment

plus

élevés. Il se pose donc la

question

du réseau

électronique

de ces éléments de transztion : comment

s’expliquent

leurs

points

de fusion

élevés, quels

sont les électrons de valence réticulaire et dans

quel

état se

trouvent-ils.

1. Sur le réseau

électronique

orbital des

éléments à

point

de fusion moyens. - 10 Le réseau

électronique

orbital est caractérisé par ce

qui

suit :

dans un élément

cristallisé, chaque

atome considéré est entouré d’un ou

plusieurs

électrons en état d’orbite

(leur

nombre n est la valence

réticulaire).

J’appelle

contact le

phénomène

par

lequel

ces électrons exté-rieurs entrent en interaction. Si

chaque

électron

fait q

contacts,

le nombre total lV des contacts d’un atome est n x q

(1).

On

peut

déterminer q

quand

on connaît la structure cristalline

(q

est

égal

au nombre des voisins dans le

plan

de

l’orbite)

et .N par la loi des contacts :

où N est mis en

rapport

avec le

point

de fusion

T,

température

à

laquelle

l’agitation thermique

est suffi-sante pour rompre ces contacts orbitaux. Le facteur F

représente

l’intensité de contact ; il est de la dimen-sion d’une

température

et de l’ordre de 3000 pour les

(l) Le nombre N ainsi défini est égal à deux fois le nombre des liaisons dans l’ensemble.

éléments de

poids atomique

moyen et lourd. Une étude

spéciale (2)

de ce facteur m’a

permis

de montrer

de

quelle

façon

il

dépend

du nombre

quantique

prin-cipal

de

l’étage

extérieur et du nombre c d’électrons solitaires

(de

spin

non

compensé).

Le réseau

électronique

de cette

espèce

a été déter-miné pour les éléments

suivants

(3) :

Li, Be ;

Na,

Mg,

Al, P ;

K, Ca ;

Cu,

Zn, Ga, As, Se ;

Rb,

Sr ;

Ag,

Cd, In,

Sn, Sb,

Te, I ;

Cs, Ba, La, Ce ;

Au,

Hg,

Tl, Pb, Bi ;

Ra.

On reconnaît que ce sont des éléments

qui

pré-cèdent ou suivent immédiatement les gaz rares et pour la

plupart desquels

le

sous-étage

qui

contient les élec-trons à l’état p

(avec

le nombre

quantique

secon-daire

1 = 1)

est

incomplet. Aussi, ai-je

admis que les

alcalins et les

alcalinoterreux,

qui d’après

la théorie

quantique

ont des électrons extérieurs à l’état s,

sont,

à l’état

solide,

activés de sorte

qu’ils possèdent,

comme

les autres éléments

cités,

un réseau

électronique

orbital

avec des électrons extérieurs à l’état p.

Le fait que le réseau

électronique

de ces éléments est constitué par des électrons p est de la

plus

grande

importance

pour le

développement

qui

suit. Il a

d’abord

permis

de reconnaître

(4 )

que les électrons à

(~) J. Physique, 8, 1937, p. 241.

(~) R. FORRER. Ann. de Phys., 4, 1935, p. 202 et 7, 1937,

p. 436.

(4) R. FORRER. J. Physique, 8, 1937, p. 69.

(3)

388

l’état s

peuvent,

sous certaines conditions

restrictives,

devenir les électrons de la

supraconduction,

mais

qu’ils

ne

jouent qu’un

rôle subordonné dans la cohésion des

métaux.

20 On

peut

se demander

quel

est le

point

de fusion le

plus

élevé

qui

peut

être créé par les électrons p. Le maximum du nombre des électrons dans cet état est 6 dans un même

étage

et

chaque

orbite circulaire ne

peut

faire que 6 contacts au maximum. Nous trouve-rons donc comme maximum N = 36. Avec les

fac-teurs

287,

301 et

315,

souvent

rencontrés,

on trouve comme

points

de fusion

correspondants

1 449,

1 533 et 1 6170C. Dans cette

région

sont situés effective-ment les

points

de fusion des éléments Fe

8,

Co, Ni,

Pd et des

alliages

AlCo, CoMo,

par

exemple.

TABLEAU 1.

Le réseau

électronique

orbital

principal

de ces corps

est donc constitué par le dernier

sous-étage

complet

à

l’état p.

Or,

un

grand

nombre

d’éléments,

ceux que l’on

appelle

réfractaires,

ont un

point

de fusion

plus

élevé. Et on remarque que ce sont des éléments de transition dont le

sous-étage

extérieur à l’état d est

incomplet.

Dans la

suite,

je

vais mettre cette

propriété

en

rapport

avec le

point

de fusion élevé. °

2. Le rôle du nombre des quanta orbitaux dans l’intensité des contacts orbitaux. - Dans

le

système

périodique,

les électrons d’un atome sont d’abord

répartis

dans différents

étages

avec les nombres

quantiques

principaux

n

=1, 2,

3...

Mais,

dans

chaque

étage,

les électrons sont distribués sui-vant les nombres

quantiques

orbitaux l =

0, 1,

2.

Ces électrons sont communément

appelés

électrons

s, p, d.

Puisque

le réseau

électronique,

dans les cas étudiés

jusqu’à

présent,

a été construit avec des élec-trons p, on

peut

admettre que l’intensité du contact

orbital,

le facteur

F,

de l’ordre de

300°,

est

caractéris-tique

des électrons p avec 1 =1.

D’autre

part,

j’ai

attribué

(4)

la

supraconduction

à

un réseau constitué par des électrons s

(avec 1

==

0)

dont la

rupture

se fait à la

température

de la transi-tion 7g

qui

est de l’ordre de

quelques degrés.

Cette

température

est

pratiquement négligeable

vis-à-vis

des

températures

de fusion de ces mêmes corps.

Nous allons donc faire

l’hypothèse,

que nous

sou-mettrons à

l’épreuve

dans cet article: que l’intensité

de contact

électronique

est

proportionnelle

au nombre l des quanta orbitaux. Donc

F =

l.Fp

(2)

c’est-à-dire les facteurs de

n’importe

quel

réseau élec

tronique

sont des

multiples

entiers des facteurs

F~,

de l’ordre de

300°,

que nous avons rencontrés dans le réseau

électronique (que

nous allons

appeler

doréna-vant un réseau

électronique p)

des éléments fusibles.

Dans un réseau

électronique d,

le facteur doit être

double de celui d’un

réseau p :

Fd

=

2.Fp.

3. Le rôle des électrons d solitaires. - 1. La

série

Re, Os, Ir,

Pt. - Pour déterminer le réseau

élec-tronique

des éléments

réfractaires,

nous allons leur

appliquer

le traitement du

point

de fusion avec le

facteur double. A cet

effet,

nous nous adressons d’abord à une série très instructive d’éléments

qui

nous donnera des

renseignements

nouveaux.

Dans les réseaux

électroniques p,

le

facteur

Fp

oscille autour de la valeur 300. Sans savoir à

priori

quelles

seront les valeurs exactes du facteur double

des

réseaux d,

nous choisirons de nouveau des entiers

simples

pour les nombres des contacts

N,

en

adoptant

le facteur

Fa

voisin de 2 x 300°

qui

donnent ces

valeurs de N.

TABLEAU II.

Le

rhénium, l’osmium,

l’iridium et le

platine

donnent ainsi les nombres des contacts

30, 24, 18

et

12,

en

progression arithmétique

et

multiples

de 6. En

admettant q

=

6,

c’est-à-dire 6 contacts par orbite

(et

nous verrons

plus

tard que les réseaux cristallins

s’y

prêtent)

nous trouvons par nd =

N ~q

comme valences réticulaires les nombres

5, 4,

3 et 2.

Le nombre total des électrons extérieurs de

Re, Os,

Ir et Pt sont

7, 8,

9 et 10

(valence totale).

En cherchant

à mettre la valence réticulaire en

rapport

avec la valence totale nous admettons d’abord que deux

élec-trons se trouvent à l’état

6s,

hypothèse

qui

est d’ail-leurs

régulièrement

faite pour ces éléments dans la

théorie des termes

spectraux.

Dans

l’étage

5 d reste-ront donc

respectivement

5,

6,

7 et 8 électrons.

Or,

d’après

le

principe

de

Pauli,

ces électrons sont

répartis

dans 5 cases seulement.

Jusqu’à

5 ils sont

répartis

dans des cases

distinctes,

puis

l’excédent est

placé

dans

les mêmes cases que les

premiers,

formant des

paires.

Le nonabre c des électrons d solitaires de ces éléments est donc

5, 4,

3 et

2,

c’est-à-dire exactement

égal

à la

valence réticulaire que nous avons déterminée par le

point

de fusion. Nous

énonçons

donc ce

principe :

Le nombre nd des électrons de valence réticulaire est

égal

au nombre c des électrons solitaires :

(4)

ou autrement dit : ce sont les électrons solitaires

qui

forment

le réseau

électronique.

Comme pour les éléments avec un réseau

électro-nique

p, nous résumerons cet état de choses dans des

formules

électroniques,

mais où les électrons d du réseau sont entre doubles crochets pour

indiquer

que

les contacts se font avec une intensité double :

- 1

Dans le

rhénium,

par

exemple,

les

cinq

cases de

l’étage

5d sont

remplies

chacune par un électron

soli-taire. Tous ces 5 électrons font des contacts avec leurs

voisins et construisent ainsi le réseau

électronique,

orbital. Dans

l’osmium,

par

contre,

qui

a un électron

de

plus,

il y a formation d’une

paire

et il ne reste que 4 électrons solitaires pour le réseau. Et ainsi de suite dans l’iridium et le

platine.

Nous observons donc le

phénomène

suivant : dans la

partie

droite du

système

périodique,

là où les 5 cases sont

remplies,

la formation

de

paires

d’électrons

augmente

avec

l’augmentation

du nombre d’électrons. Le nombre E d’électrons

soli-taires décroît dans la même

proportion.

Si le nombre des

contacts q

par orbite reste

constant,

le nombre total .N des contacts décroît donc dans la même mesure.

La réalisation des contacts est

simple

dans le cas

du

platine

et de l’iridium. Ces métaux cristallisent dans le cube à faces

centrées,

chaque

atome a

6 voisins dans les 4

plans

(1

1

1).

Dans le

platine

2,

dans l’iridium 3 de ces

plans

sont

occupés

par des orbites d’électrons solitaires

(5).

Dans le réseau

hexagonal

compact

de Os et

Re,

chaque

atome a 6 voisins dans le

plan

de la base et dans 3

plans

du

prisme

on

peut

loger

des

plans

moyens

(indiqués

par le

pointillé

dans la

figure

1) occupés

par des orbites

légèrement elliptiques

à 6 contacts

(voir

fig.

2)

de telle

façon

que les centres d’atomes soient

Fig, i.. ~

Fig. 2.

(5) Les nombres N des contacts de Pt et Ir, indiqués dans R. FORRER, Ann. de Phys., 7, 1937, p. 436, sont inexacts. Il faut les diviser par 4 et multiplier les facteurs indiqués par 2, puisqu’il s’agit, comme nous l’avons maintenant reconnu, d’électrons d.

situés à

petite

distance de ces

plans

moyens

(~).

On

peut

admettre que les 4 orbites en contacts de Os sont situées dans ces 4

plans.

Pour les 5 orbites

du

rhénium,

4

plans

seulement sont

disponibles.

On

ne sait si le

plan

de la base

peut

être

occupé

deux fois.

2. -

L’hypothèse

du facteur double pour les élec- ,

trons d nous a donc conduit à la découverte de ce

prin-cipe

simple

de l’identité des électrons solitaires avec

les électrons réticulaires. Nous connaissons mainte-nant les facteurs 2 X

314,

2 X

303,

2 X 321 et 2 X

295,4

pour

Re, Os, Ir,

Pt. L’ordre de

grandeur

est bien de 2 X 3000.

Pour trouver le nombre N des contacts des autres éléments de

transition,

nous

appliquerons

donc un

facteur de l’ordre de 2

x-3000,

mais nous avons dans le

principe

nd = s un

guide précieux

pour le choix du

nombre des contacts.

Nous traiterons maintenant les éléments

qui

satis-font à ce

principe.

Nous avons deux séries continues

(Sc, Ti,

V ;

et

Zr, Nb, Mo)

et un cas

particulier (Th).

Ces

éléments,

contrairement à ce

qui

arrivait pour la

série

Re,

Cs, Ir,

Pt,

sont situés dans la

première partie

des

lignes

horizontales des éléments de transition. Leurs électrons d sont donc tous solitaires.

Les

points

de fusion

T,

nombres des contacts N et facteurs

adoptés

de la série

Sc, Ti,

V sont contenus

dans le tableau III. En

admettant q

= 6 pour Sc et

Ti

et q

= 4

pour

V,

compatibles

avec le réseau cris-tallin

(voir

plus loin),

la valence réticulaire ~c~ =

est 1 pour

Sc,

2 pour Ti et 3 pour V. En

admettant,

comme pour la série

Re,

Os,,

Ir, Pt,

que deux électrons sont à l’état s nous trouvons de nouveau que la valence

réticulaire est

identique

au nombre e des électrons d

solitaires. Les formules

électroniques

de

Sc, Ti,

V sont donc :

Les éléments de la série

Zr,

Nb,

Mo ont des

proprié-tés tout à fait

analogues.

Voir les

points

de fusion

T,

nombres N des contacts et facteurs

Fa

dans le

ta-bleau III.

TABLEAU III.

/

(1) Nous avons déjà invoqué l’existence d’orbites réticulaires

(5)

390

En admettant pour Zr et

Mo q

= 6 comme

pour

Ti ;

et q

= 4 pour Nb comme

pour

V,

on a pour

Zr,

Nb

et Mo comme valence réticulaire nd =

2,

3 et

4,

égale

au nombre E des électrons solitaires. Les formules

électroniques

de

Zr,

Nb et Mo sont donc :

Le thorium

(voir

tableau

III)

fait 12 contacts d

comme les éléments Ti et Zr de la même colonne.

Avec q

=

6,

possible

dans le réseau cristallin du cube

à faces

centrées,

on a aussi nd = 2. La formule

élec-tronique

de Th est donc : -.

La réalisation de ces nombres de contacts s’obtient

de la

façon

suivante. Sc cristallise

probablement

dans le réseau

hexagonal

compact

comme Y ou La. Les

6 voisins dans le

plan

de la base

permettent

à une

orbite de faire les 6 contacts admis.

V et Nb où nous avons

admis q

= 4 cristallisent

dans le réseau du cube

centré,

où nous avons 6

plans

diagonaux

(voir

fig.

3).

Une orbite circulaire

peut

faire 4 contacts avec les

orbites voisines

(voir

fig. 4).

Ti,

Zr et Mo sont cristallisés aux

températures

éle-vées comme V et Nb dans le cube centré. Mais ici

Fig. 3. Fig. 4.

nous avons

admis q

= 6. On

peut,

en

effet,

réaliser

6 contacts par orbite en admettant une

ellipticité

des

orbites

(voir

fig.

5).

3.

Quelques

autres éléments de transition ont des

points

de fusion très

élevés,

de sorte

qu’il

est indiscu-table que le réseau

électronique

est formé

d’électrons d,

mais on ne

peut,

comme dans les cas

précédents,

rat-tacher d’une

façon

aussi

simple

la valence réticulaire

au nombre des électrons solitaires. Les

points

de fusion

de

quelques-uns

de ces éléments sont d’ailleurs mal

---- --- - 1

Fig. 5.

connus et ne donnent

qu’un

ordre de

grandeur

du

facteur,

mais suffisant pour la détermination des

nombres de contacts

(voir

tableau

IV).

TABLEAU IV.

Pour

Cr,

Ta et W

qui

cristallisent dans le cube

centré,

j’ai admis q

=

6,

comme

pour

Mo. q

= 6

s’impose également

pour

Ma,

Ru et Hf

(réseau

hexa-gonal

compact)

et pour Rh

(réseau

cubique

à faces

centrées).

La dernière colonne donne là valence réti-culaire

qui

en résulte et on

peut

essayer avec ces

nombres de donner les formules

électroniques.

Le

tableau suivant ne contient que les

étages

extérieurs :

D’après

cela,

il semble

qu’il n’y

a que deux éléments

(Cr

et

Ma)

où il y a des électrons solitaires sans

(6)

Dans les 5 éléments

Ru, Rh, Hf,

Ta et

~,

la valence

réticulaire est

égale

au nombre c des électrons

soli-taires si l’on admet

qu’il n’y

a

qu’ un

seul électron à l’état s dans

l’étage

extérieur

qui

suit

l’étage

incom-plet.

4. Nous avons donc constaté que les éléments de

transition font les contacts

électroniques

avec les électrons solitaires d. Nous allons maintenant voir si

ce même

principe

est

applicable

aux éléments fusibles

où le réseau

électronique

est formé par des électrons à l’état p. La valence réticulaire de ces éléments a

déjà

été déterminée

[voir

(3)].

Ceux de ces éléments

qui

satisfont à ce

principe

ont été

portés

dans le tableau

suivant :

Seuls,

les éléments

As,

Sb et Bi n’utilisent

qu’une

partie

des

électrons p

solitaires;

par

contre,

Te

emploie

pour la construction de son réseau une

paire

d’élec-trons et deux électrons solitaires.

4. Diverses remarques. - 1.

alliage.

- Le

point

de fusion

( ~’ =

3

2800 K)

de

Re3W2 donne N = 30 avec Fa = 2 x 300. En

admet-tant

unif ormément q

= 6

(la

connaissance du réseau

cristallin

pourrait

modifier ce

nombre)

on a nd = 5.

La formule

électronique

de Re3VV2 serait donc :

Comme pour les

constituants,

le maximum

d’élec-trons solitaires

(5)

est

employé

à la construction du

réseau.

"B

2. Sur l’intensité Fd des contacts

électroniques

d.

-La

plus

grande

partie

des

points

de fusion des élé-ments de transition traités ici sont relativement mal

déterminés. Je pense,

néanmoins,

que les nombres des contacts cités sont exacts. L’inexactitude d’un

point

de fusion se fait alors sentir dans la

grandeur

du fac-teur

adopté.

Il oscille entre les valeurs 2 X 287 et 2 x 337 avec une moyenne de 2 X 310. Dans les réseaux p

j’ai

pu établir

(2)

une relation entre la

varia-tion du facteur F d’une

part

et le nombre des électrons

solitaires ou le nombre des

quanta

principaux

d’autre

part.

Ici,

une telle relation

n’apparaît

pas. Cela

pro-vient

peut-être

de la

précision

moindre avec

laquelle

les facteurs sont connus.

3. Sauts de

quanta

dans Ti et Zr. - Ti et Zr sont

stables à haute

température

dans le réseau du cube centré avec des

points

de fusion à N 1 800 et à

- 1 8570C. Tous les deux donnent Nd =12 avec les

facteurs

~’d

= 2 X 299 et 2 x 307. En admettant

6 contacts dans deux

plans

(1

1

0) (voir

fig.

5)

du

cube

centré,

on obtient bien 2 comme valence

réti-culaire ;

il faut donc admettre comme dans la série

Re,

Os, Ir, Pt,

que deux des

quatre

électrons de valence sont à l’état s.

(Voir

plus

loin les formules

électro-niques.)

Mais Ti

(’)

et Zr

(8)

subissent une transformation

allotropique

à t = ~820 et t = 862". On

peut

traiter cens

points

de transformation comme des

points

de

fusion,

étant donné que ce sont les limites

thermiques

d’états stables

(9).

Ils se trouvent dans la

région

des 12 contacts des électrons à l’état p. Ti : N = 12.

Fp

=

333 ;

Zr : N

=12, Fp

= 328

(1°).

On trouve ainsi le même nombre des contacts dans l’état

hexa-gonal

à basse

température

et dans l’état du cube

centré à haute

température,

seulement les facteurs sont dans le

rapport

de 1 à 2. En admettant aussi q = 6 dans l’état

hexagonal,

nous trouvons la même

valence réticulaire

(np

=

2).

Les deux états se

dis-tinguent

donc par l’état

quanttque

de leurs électrons réticulaires. Voici les formules

électroniques

oii le saut des

quanta

est

indiqué

par une fléche :

(7) J. H. de BOER, W. G. BURGERS et J. D. FAST, Proc. Kon. Amsterdam, 39, 1936, p. 515.

(8) R. V OGEL et M. ToNN, Z. f. anorg. Chem., 202, 1931, p. 292.

(9) Les transformations allotropiques de Sn, Tl, As ont été trai-tées de la même façon (R. FORRER, Ann. de Phys., 4, 1935, p. 202).

/26-0

B

PO) D’après l’équation Fn = F -j-

26

+ e + c T (voir

2

R. FORRER, ,l. Physique, 1937), le facteur normal calculé Fn pour Ti est 329, donc sensiblement égal au facteur expérimental 333. Fn calculé pour Zr est 301. Le coefficient de décalage c est donc

, égal à 2

(7)

392

4. 1 ntensité d’interaction et nombre

quantique

de

rotation. - Nous

avons vu que l’intensité de contact orbital

est,

en

négligeant

la faible correction due au

nombre des

étages

et à ceux des électrons

solitaires,

proportionnelle

au nombre de

quanta

(orbitaux)

l. Donc :

Fp

est le facteur de l’ordre de 3000 pour =1

(électrons

p).

On

peut

donc se demander

quel

est

l’étât

provoqué

par une interaction entre

électrons s,

où 1 = 0.

Ne formant pas

d’orbites,

ces électrons ne

peuvent

non

plus

faire des contacts orbitaux. Pour obtenir un

renseignement,

on

peut

s’adresser au seul

corps

qui,

sûrement,

n’a que des électrons s : c’est l’hélium. La

température

de fusion

(1 °0 K)

est,

en

effet,

négligeable

vis-à-vis de celle des métaux

fusibles,

à électrons p extérieurs

(T

= 300 à

1800°,

pour

1V = 1 à

36).

Nous pouvons, d’une manière

générale,

attribuer l’état solide de He à une interaction entre les électrons s.

Or,

la

température

de fusion de He

(T =1°0K)

est tout à fait de même ordre de

grandeur

que les

températures

de transition dans les métaux

supraconducteurs.

Et dans ceux-ci nous avons été

conduits à admettre un réseau s,

superposé

au réseau p

formant le

solide,

et cela par un raisonnement com-

plètement

diff érent

(4).

Nous pouvons donc ainsi résumer : l’état solide de He et l’état

supraconducteur

sont dus à des réseaux

électroniques s

(1

--.

0) ;

l’état solide des métaux

fu-sibles et des

ferromagnétiques

sont dus à des

réseaux p;

enfin,

l’état solide des métaux réfractaires est dû à un réseau d.

. Conclusions. - 1° La

question

du réseau

électro-nique

des éléments de transition de

point

de fusion très élevé est

posée.

20 On

peut

déterminer le maximum du nombre des

contacts dans un réseau

électronique

p. Ce nombre

N~

max. == 36 est obtenu par 6 électrons à 6

contacts ;

il est réalisé dans

Fe, Co,

Ni,

Pd.

30 On fait

l’hypothèse

fondamentale que dans la loi des contacts T = F

~N,

l’intensité T’ est

propor-tionnelle au nombre 1 due

quanta

orbitaux. est donc deux fois

plus grand

pour les électrons d que pour les

électrons p. Avec la même

configuration

du réseau

électronique,

le

point

de fusion T est deux fois

plus

élevé.

40 Le réseau

électronique d

et la valence réticulaire sont déterminés pour un

grand

nombre d’éléments de

transition.

5~ Cette détermination de la valence

électronique

permet

l’énoncé d’un

principe simple :

le réseau

élec-tronique

est constitué par les électrons d solitaires.

60 Ce

principe

se vérifie aussi pour la

plupart

des éléments dont la cohésion est donnée par un réseau

électronique

p.

70 Dans les deux états

allotropiques

de Ti et de

Zr,

les électrons de valence

réticulaire,

en même

nombre,

sont dans deux états

quantiques

différents;

dans l’état

p à basse

température

et dans l’état d à haute

tempé-’ rature.

80 Coj2clusion

générale.

- Abstr-iction faite des

cor-rections dues aux nombres des

étages

et aux nombres

des électrons

solitaires,

l’intensité de l’interaction orbitale est

proportionnelle

au nombre de

quanta

orbitaux l:

où est le facteur de l’ordre de 3000 pour 1 = 1

(électrons

p).

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