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Un spectromètre électrostatique à double focalisation pour électrons de basse énergie

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HAL Id: jpa-00205572

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Submitted on 1 Jan 1963

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Un spectromètre électrostatique à double focalisation pour électrons de basse énergie

R. Moret, A. Juillard, A. Moussa

To cite this version:

R. Moret, A. Juillard, A. Moussa. Un spectromètre électrostatique à double focalisa- tion pour électrons de basse énergie. Journal de Physique, 1963, 24 (11), pp.1020-1023.

�10.1051/jphys:0196300240110102001�. �jpa-00205572�

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BIBLIOGRAPHIE [1] BOLLINGER (L. M.) et THOMAS (G. E.), Rev. Sc. Inst.,

1961, 32, 1044-1050.

[2] OWEN (R. B.), IRE Trans.

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[3] NEMILOV (Y. A.), GRIDNEV (K. A.) et PISAREVSKII

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[4] WALTER (G.) et COCHE (A.), Nucl. Inst. and Meth, 1963, 23,147.

[5] RAIMBAULT (P.), Acta Electronica, 1961, 5, 61.

[6] BROOKS (F. D.), Nucl. Inst. and Meth., 1959, 4,151.

[7] WALTER (G.) et COCHE (A.), J. Physique Rad., 1961, 22, 165 A.

UN SPECTROMÈTRE ÉLECTROSTATIQUE A DOUBLE FOCALISATION POUR ÉLECTRONS DE BASSE ÉNERGIE

Par R. MORET, Mlle A. JUILLARD et A. MOUSSA,

Faculté des Sciences et Centre d’Études Nucléaires de Grenoble.

Résumé. 2014 Description d’un spectromètre électrostatique utilisant la double focalisation dans

un champ électrique à symétrie sphérique. Premiers résultats obtenus avec l’appareil : spectres

de conversion interne de basse énergie dans la région des terres rares.

Abstract.

2014

Description of a spherical-condenser-type electrostatic spectrometer. First data

obtained with the apparatus : internal conversion spectrum of rare earths at low energies.

LE JOURNAL DE P%YSIQUE TOME 24, NOVEMBRE 1963,

Introduction.

-

Les spectromètres électrosta-

tiques sphériques présentant des propriétés de foca-

lisation suffisantes et une transmission importante,

nous avons décidé de construire un tel appareil

pour effectuer des coïncidences e‘ - y, e- -

et éventuellement é - é .

Des calculs théoriques ont été entrepris par Purcell [1], Rogers [2] et Ashby [3] et divers appa- reils ont été réalisés (Browne [4], Kobayashi [5],

Ritchie [6]).

Ces travaux préliminaires ont orienté notre choix

sur le type d’analyseur employant une portion de

condensateur sphérique.

Propriétés de focalisation.

-

Les calculs ont été effectués par l’un de nous [7] et seront publiés

ultérieurement après avoir été complétés par celui des profils de raies.

La figure 1 indique une partie des notations.

Considérons une particule M de vitesse v, de charge e, de masse au repos mo, d’énergie ciné- tique U qui se trouve dans le champ en 1 /r2 créé

par la différence dé potentiel P appliquée entre les

deux sphères de rayons respectifs r, et r2.

L’équation de la trajectoire est :

FIG. 1.

Posons :

Nous donnerons seulement l’équation appro- chée :

L’indice « i » se rapportant au

«

point d’entrée » Mo. Si on néglige le champ de fuite, la trajectoire

finale est rectiligne et on montre qu’il y a focali- sation (au premier ordre en 8) sur un

«

anneau de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196300240110102001

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f ocalisation » R. La distance Zif de cet anneau à la sortie de l’analyseur augmente vite avec l’énergie

.

(si 61= 02

=

n/4, 1" devient infini pour U

=

290 keV). Si la relativité est négligeable, F

est en S’. Dans ce cas, il est facile de pousser les calculs au 2e ordre et d’obtenir le diamètre de la tache d’aberration en S’. Avec SO

=

p, S’O

=

q,

on obtient :

Le détecteur est placé derrière un diaphragme

de sortie placé en S’ dans le plan n. Ce plan est coupé par le faisceau suivant un cercle de moindre confusion dont le diamètre croît avec l’, donc avec l’énergie. Le pouvoir de résolution et la transmis- sion de l’appareil sont donc variables avec celle-ci,

ce qui limite l’emploi aux basses énergies. La réali-

sation décrite ici correspond à 01 =- 02 =-- n/4 (p=q),ra=33cm,r1=30cm, r2=36cm;

dans le domaine non relativiste et pour une source

ponctuelle, on calcule la transmission

cc est réglable au moyen de diaphragmes. Sa valeur

maxima dépend de r2

-

r1:

Le diamètre de la tache d’aberration est D

=

0,47 cm. Le pouvoir de résolution (dia- phragme ponctuel devant le compteur) est alors :

On a donc théoriquement un pouvoir de réso-

lution excellent. En fait, la source et le diaphragme

ne sont pas ponctuels. Un compromis acceptable

consiste à leur donner un diamètre égal à celui de

la tache d’aberration. Le pouvoir de résolution à mi-hauteur des raies est de l’ordre de 5T2. A basse

énergie, on a intérêt à adopter la surface de source

la plus grande possible. Si le diamètre commun de la source et du diaphragme est S, nettement supé-

rieur à D, le pouvoir de résolution est de l’ordre de S /2ro, soit 3 % pour une source de diamètre

S=2cm.

En résumé, pour les très faibles énergies, l’appa-

reil autorise une très grande surface de source avec une excellente transmission. Un avantage égale-

ment intéressant est l’absence de champ magné- tique facilitant le montage des photomultipli-

cateurs pour les coïncidences. Les inconvénients sont la non linéarité de l’appareil due à la relativité,

la limitation en énergie et surtout la difficulté de réalisation mécanique du condensateur sphérique.

Réalisation pratique (fig. 2).

-

Les portions de .sphères sont en tôle de cuivre cadmiée ; elles sont

fixées sur des plateaux isolants d’araldite d’écarte-

FIG. 2. 2013 Intérieur de l’appareil.

ment réglable pour le fonctionnement séparé des

deux hémisphères (on obtient alors deux images de

la même source et on peut effectuer des coïnci- dences e- - e-). Des écrans en cuivre cadmié limitent les angles d’entrée et de sortie. Tous les

angles vifs ont été supprimés et un jonc de cuivre

cadmié a été posé aux extrémités des sphères pour éviter les décharges avec les écrans. Les vis de fixation sont en nylon. Les traversées de la cuve

pour l’alimentation en tension ont été réalisées par des blocs d’araldite moulés. La source, située sur

l’axe de l’appareil, est devant un détecteur à cristal et un photomultiplicateur ; ce dispositif permet d’enregistrer le rayonnement ou y de l’échantil-

lon, suivant la nature du cristal. Le compteur

G. M. qui détecte les électrons de conversion foca- lisés a son diaphragme situé sur l’axe du système,

à l’emplacement du cercle de moindre confusion.

L’ensemble est disposé dans une cuve cylindrique

en acier inoxydable de 1 m de diamètre et 70 cm

de long. Le vide est assuré par un ensemble clas-

sique avec pompe à diffusion d’huile F 903 Edwards

Une jauge d’ionisation mesure le vide ; une pres- sion de 8 X 10-6 mm de Hg est facilement obtenue.

La haute tension est fournie par une génératrice électrostatique SAMES de 150 kV qui débite sur

un pont de résistance d,e 100 MQ dont les extré- mités sont reliés aux sphères. Ce pont assure la répartition correcte des tensions VI et V 2 de

manière à obtenir le potentiel zéro sur la trajectoire

moyenne ; il comporte donc un point intermédiaire

au sol. Une faible résistance de la chaîne permet la

mesure précise de la tension, par opposition, au

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1022

moyen d’un potentiomètre (A. 0. I. P.). La stabi-

lisation électronique est assurée par un tube 6 BK 4

placé en série avec le pont du côté positif ; ce tube

est commandé par un amplificateur de compa- raison. En dessous de 6 kV, on utilise deux alimen- tations THT classiques débitant également dans

un pont de résistances avec point intermédiaire au

sol. Le champ terrestre est compensé par deux

bobines d’Helmotz d’axe parallèle à ce dernier. Le

contrôle périodique de la compensation est assuré

par un magnétomètre à mu-métal saturé.

Résultats expérimentaux obtenus.

-

Les pre- miers essais ont été effectués avec des éléments du domaine des terres rares qui présentent de nom-

breuses raies de conversion à des énergies infé-

rieures à 100 keV et qui ont été enregistrées au spectromètre magnétique.

Nous avons étudié la réponse de l’analyseur sur

la raie .K du y de 87 keV de l’europium 155, avec

une source de 6 mm de diamètre et un diaphragme

de 10 mm devant le détecteur. Le compteur ayant

une position fixe, nous avons monté la source sur un porte-source permettant des réglages suivant

3 axes et nous avons déterminé la meilleure posi-

tion pour chaque hémisphère. Le meilleur pouvoir séparateur obtenu est de 1,9 % ( fig. 3a), le spectro-

mètre travaillant à pleine ouverture.

Avec une source de 6 mm de diamètre, un dépla-

cement de la source de 3 à 4 mm altère nettement la résolution et le taux de comptage au sommet de

la raie. Nous avons constaté que cette anomalie est due au fait que les sphères ne sont pas parfaitement sphériques et donc aux variations de l’intervalle entre les sphères. Des performances nettement supérieures peuvent être atteintes avec des sphères parfaitement rigides.

Pour travailler avec les deux hémisphères, un cen-

FIG. 3.

-

Profils de raies fournis par l’appareil : a) avec un hémishère ;

b) avec les deux hémishères.

trage rigoureux de l’un par rapport à l’autre est

nécessaire. Nous avons réussi à obtenir pour l’en- semble une résolution de 2,1 % (fig. 3b).

La transmission a été déterminée au moyen d’une

source de 151pm ; dans les conditions ci-dessus elle est de l’ordre de 2 %.

Dans les meilleures conditions de réglage obte-

nues, nous avons enregistré les spectres de conver-

sion interne du l6lTb et du 151pm en dessous de 80 keV ( fig. 4 et 5). Les spectres accusent une remontée trop importante du fond continu au-dessus de

FIG. 4.

-

Spectre de conversion interne de la désintégration 161Th

-->

161Dy.

FIG. 5.

-

Spectre de conversion interne de la désintégration 151pm

->

151Sm.

50 keV ; cette remontée n’existe qu’en présence

de source ; on retrouve un phénomène déjà cons-

taté dans les essais d’accélération des électrons de basse énergie. Nous avons l’intention de remplacer

les hémishères en tôle de cuivre par des hémisphères ,

(5)

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plus rigides et plus épais dont les bords pourront

être plus soignés au point de vue géométrique.

Dans les essais en coïncidence, actuellement en

cours, le cristal placé derrière la source est relié à

un analyseur multicanaux débloqué par les impul-

sions du compteur de Geiger. Le temps de résolu-

tion est 0,8 ps. Pour l’abaisser il est envisagé de remplacer le compteur par un cristal d’anthracène.

BIBLIOGRAPHIE [1] PURCELL (E. M.), Phys. Rev., 1938, 54, 818.

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Nucl. Instr., 1960, 6, 157.

[7] MORET (R.), A paraître.

MICROANALYSE PAR OBSERVATION DES RÉACTIONS NUCLÉAIRES.

APPLICATION A LA PHYSIQUE DES SOLIDES.

Par G. AMSEL,

Accélérateur Linéaire, Orsay.

Résumé. - Les réactions nucléaires caractéristiques d’un noyau permettent de l’identifier et donc de le doser à la surface d’un solide. La forme du pic due à une résonance étroite renseigne

sur la distribution du noyau en fonction de la profondeur. On montre l’application à la biologie, les phénomènes d’autodiffusion, d’oxydation anodique ou thermique, etc...

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 24, NOVEMBRE 1963,

THÉORIE DU TRANSFERT RÉSONNANT DE NEUTRONS Par C. VERMESSE DE LAET,

U. L. B., Bruxelles.

ÉTATS QUASI MOLÉCULAIRES DES NOYAUX LÉGERS Par DEMEUR et REIDMEISTER,

Bruxelles.

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