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Chambre à étincelles sonique pour électrons de basse énergie

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00243275

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00243275

Submitted on 1 Jan 1969

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Chambre à étincelles sonique pour électrons de basse énergie

G. Metzger, M. Riedinger, F. Schmitt, J. Gresser, G. Sutter

To cite this version:

G. Metzger, M. Riedinger, F. Schmitt, J. Gresser, G. Sutter. Chambre à étincelles sonique pour

électrons de basse énergie. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1969,

4 (2), pp.307-309. �10.1051/rphysap:0196900402030700�. �jpa-00243275�

(2)

307

CHAMBRE A ÉTINCELLES SONIQUE POUR ÉLECTRONS DE BASSE ÉNERGIE

G. METZGER, M. RIEDINGER, F. SCHMITT, J. GRESSER et G. SUTTER,

Institut de Recherches Nucléaires, Strasbourg.

Résumé. - Il

a

été réalisé

un

spectromètre magnétique à chambres à étincelles soniques

pour paires d’électrons de conversion. On décrit l’appareillage et

on

donne les résultats de l’étude

de l’ensemble sonique (localisation à 0,06

mm

près dans une surface utile de 75 cm2).

Abstract.

-

In order to measure conversion electron pairs

a

magnetic spectrometer has

been constructed, using sonic spark chambers. This paper describes the sonic circuit and its

performance (spark located at ± 0.06

mm

in

a

75 cm2 area).

RBVUE DE PHYSIQrE APPIIQUÉE TOME 4, JUIN 1969,

I. Introduction.

-

En vue d’étudier le spectre et la corrélation de paires d’électrons de conversion

(basses énergies), nous avons réalisé un appareil semi- automatique comprenant

un

aimant et des chambres à étincelles à localisation sonique. Le rôle de l’aimant

est de séparer les électrons des positrons et de définir

en fonction de l’énergie une trajectoire. Les chambres

à étincelles permettent de reconstituer cette trajec-

toire. Actuellement, les diverses parties sont étudiées

et l’ensemble de l’appareillage est en cours de mise

au point. Nous décrivons ici plus particulièrement

l’ensemble sonique.

*

FiG. 1.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:0196900402030700

(3)

308

II. Dispositif expérimental.

-

II.1. LES CHAMBRES A ÉTINCELLES.

-

Les impératifs qui ont présidé à la conception de ces chambres sont une absorption mini-

male et une localisation permettant une sortie rapide

des informations sous une forme directement utilisable par une calculatrice. La première de ces raisons

a

fait choisir des chambres à faible interplaque (5 mm)

dont les électrodes sont des feuilles minces d’acier

inoxydable (12,5 ~.m). Elles sont étanches pour avoir

une absorption minimale des particules, tout en per- mettant le choix d’un gaz de remplissage relativement dense (néon) à la pression atmosphérique. Elles sont

circulaires (diamètre utile 10 cm) pour obtenir par

sertissage une tension uniforme des feuilles d’acier

inoxydable. Une pièce en plexiglas maintient l’écar- tement des plaques, l’étanchéité étant assurée par des fenêtres en mylar (6 film). Cette même pièce supporte

les microphones de mesure. Quatre microphones tubu-

laires en céramique piézoélectrique captent le son pro- duit par l’étincelle; le temps-de-vol étant directement lié à la distance, nous obtenons la position de l’étin-

celle [2]. Le délai apporté par les circuits de déclen- chement est de l’ordre de 60 ns (P.M. inclus).

II.2. ENSEMBLE SONIQUE ( fig. 1) [3].

-

L’ensemble

de localisation de l’étincelle comprend essentiellement trois parties : i) l’ensemble SEN d’enregistrement (SEN 300 complet); ii) la chaîne sonique; iii) la

commande de l’ensemble SEN. Les oscillogrammes

corrélatifs de la figure 2 montrent le fonctionnement.

Au temps to, les échelles sont à zéro, toutes les portes de comptage fermées. Une étincelle se produit. Pen-

dant le temps t1 (47 ~,s), tous les bistables sont main-

tenus à zéro de façon à éviter la perturbation due au

rayonnement de l’étincelle. Puis le bistable BI de

commande de porte générale des échelles est ouvert au bout du temps t2 (62,25 ~s). Les échelles comptent

les impulsions de l’oscillateur. Le temps t2 constitue

donc

un

temps mort à rajouter au contenu des

échelles. Au bout de ti, le ième microphone reçoit le

son et le bistable Bi ferme la porte de comptage de l’échelle n° i. Celle-ci contient donc

un

chiffre pro-

portionnel au temps-de-vol du son pour le micro-

phone i. Enfin, au bout de t3 (512 ,s) correspon- dant à la distance maximale pouvant être parcourue par le son, B, ferme la porte générale des échelles.

Ainsi, même si l’un des microphones n’a pas répondu,

on peut passer à l’enregistrement. Cet ordre est donné

par B2 au bout du temps t4 (513 ~,s) jusqu’à t~ (530 ~s).

La logique SEN lit alors le contenu des échelles et

l’imprime en clair par l’intermédiaire d’une impri-

mante Hewlet-Packard et, en même temps, perfore

une bande selon le code BCD

sur

une perforatrice Tally. Durant tout ce temps (T6 = 5 s),

une

porte

sur l’alimentation du circuit de coïncidences est fer- mée par le bistable B3, empêchant la venue d’une

nouvelle information pendant le traitement de la pre- mière. L’ensemble de toutes ces opérations se fait au plus en cinq secondes, cette durée étant donnée

essen-

tiellement par la cadence d’impression (en parallèle)

ou de perforation (en série). Des adjonctions commer-

cialisées sur l’ensemble SEN permettraient

une

cadence

FIG. 2.

beaucoup plus rapide, et même le branchement « on

line » de l’appareillage.

Pour la mesure de la précision de localisation, une

électrode est percée d’une série de trous (0 0,1 mm) régulièrement espacés. Un seul de ces trous reçoit le rayonnement U.V. d’un éclateur déclenché environ 100 ns avant la chambre. Les photoélectrons émis par les bords du trou sont alors à l’origine de l’étincelle dans la chambre. Cette étincelle se produit donc à un

endroit précis prédéterminé.

La précision de localisation sonique ainsi relevée

(=:1: 0,06 mm) est limitée par le temps de montée du

signal observé au microphone ( ~ 0,8 ,s) combiné après amplification au seuil de déclenchement du monostable M de la chaîne sonique (0,5 V). La linéa-

rité de la détection est meilleure que 1 % (précision

de mesure) sur toute la superficie utile de la chambre.

Ces caractéristiques sont dues, d’une part, à la faible superficie de la chambre qui implique la détection du front de choc du signal avant sa détérioration

(c

=

466 mis

au

lieu de - 300 m/s), et, d’autre part,

à la grande qualité de l’amplificateur à circuit intégré.

(4)

309

Les principales difficultés rencontrées se situent dans l’élimination des déclenchements parasites sur le rayon-

nement de l’étincelle, et dans la mise

au

point de l’amplificateur de la chaîne sonique : gain 8 000,

temps de montée pour

un

signal de 1 mV saturant l’amplificateur, inférieur à la microseconde (bande passante équivalente à 1 MHz) ; les fréquences basses (enveloppe du signal) doivent être transmises.

BIBLIOGRAPHIE

[1] METZGER (G.) et al., Nucl. Instr. Methods, 1967, 47, 100, 52, 331 ; 1968, 48, 315.

[2] MAGLIG (B. C.) et KIRSTEN (F. A.), Nucl. Instr.

Methods, 1962, 17, 49.

[3] BIZARD (G.) et al., Nucl. Instr. Methods,1966, 45,119.

PROPRIÉTÉS D’UNE CHAMBRE A ÉTINCELLES A GRAND ENTREPLAQUE

F. SCHMITT, J. GRESSER, G. METZGER, M. RIEDINGER et G. SUTTER,

Institut de Recherches Nucléaires, Strasbourg.

Résumé. - Nous donnons quelques propriétés de chambres à étincelles à grand entreplaque

fonctionnant soit en

«

sparking mode » (entreplaque, 30 cm ; diamètre, 30 cm), soit en « streamer

mode » (entreplaque, 20 cm ; diamètre, 30 cm).

Abstract.

-

This paper describes some properties of wide gap spark chambers being

used in the sparking mode (gap, 30 cm ; diameter, 30 cm) and in the streamer mode (gap, 20 cm ; diameter, 30 cm).

REVU£ DE PHYSIQU~ APPLIQUÉE TOME 4, JUIN 1969,

1. Introduction.

-

Il existe deux types très diffé-

rents de chambre à étincelles à grand entreplaque : a) la chambre à étincelles fonctionnant en « sparking mode »; b~ la chambre à étincelles fonctionnant en

« streamer mode ». Le premier est déclenché par une

impulsion de très haute tension (quelques centaines

de kV) à décroissance exponentielle dont la constante

de temps peut atteindre quelques microsecondes. Le second type est alimenté par une impulsion de très

haute tension de courte durée (tw : 5 à 20 ns). Afin de pouvoir étudier les caractéristiques de chacune de ces

chambres, nous avons construit deux ensembles d’étude utilisant chacun comme source de particules le rayon- nement cosmique.

II. Chambre à étincelles fonctionnant en

«

sparking mode ».

-

L’ensemble expérimental comporte : 1 ) un télescope de compteurs à scintillation; ü) deux cham-

bres à étincelles à grand entreplaque (distance inter-

électrode de 30 cm) ; iii) deux chambres à étincelles échantillonnées placées de part et d’autre des grandes

chambres. Afin de préserver la pureté du gaz de rem-

plissage (Ne 4N),

nous

vidions préalablement les cham-

bres à 2 X 10-6 torr. Nous constatons que les trajec-

toires sont parfaitement rectilignes et très lumineuses

et que ces chambres ont une très bonne efficacité pour les événements comportant des trajectoires multiples.

Leur temps de mémoire est bien plus grand que celui des chambres échantillonnées, et dépend essentielle-

ment de la pureté du gaz utilisé.

Grâce au dispositif de pompage secondaire, nous

avons

un

phénomène inattendu : après avoir vidé les deux chambres à

un

vide de 2 X 10-6 torr pendant près de 48 h, nous y avons introduit du néon très pur.

En mettant en marche l’ensemble de détection immé- diatement après le remplissage, nous n’avons pu voir

aucune trajectoire pendant près d’une heure. Des par- ties de trajectoires plus ou moins lumineuses (mais en

très grand nombre) apparaissent après ce temps. Enfin,

les trajectoires ne présentent leurs caractéristiques nor-

males que 24 heures après le remplissage. Ce phéno-

mène peut s’interpréter de deux façons différentes :

a) Vu la grande pureté du gaz, le temps de mémoire

est très long et le nombre d’électrons et d’ions présents

au moment du déclenchement est très important. De

ce fait, il se peut que le générateur ait une capacité

Références

Documents relatifs

Il serait encore plus intéressant d’utiliser un faisceau incident d’électrons, car dans ce cas nous avons

provenance des chambres à fils sont introduites dans l’ordinateur par le canal à accès direct à la mémoire;. les contenus des 16 échelles lui parviennent par

la chambre pour la traversée d’une particule char- gée Z,hl celle de chacun des 30 éléments constituant la chambre ~~1, celle pour l’angle d’inclinaison de

Après un déclen- chement, pour permettre au gaz de la chambre de revenir à son état initial, le tiroir de blocage coupe le circuit logique pendant un temps lié au

avons un phénomène inattendu : après avoir vidé les deux chambres à un vide de 2 X 10-6 torr pendant près de 48 h, nous y avons introduit du néon très pur. En

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