• Aucun résultat trouvé

Sur la répartition spatiale des électrons dans les approximations des liaisons fortes et des électrons presque libres

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur la répartition spatiale des électrons dans les approximations des liaisons fortes et des électrons presque libres"

Copied!
12
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236419

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236419

Submitted on 1 Jan 1961

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur la répartition spatiale des électrons dans les approximations des liaisons fortes et des électrons

presque libres

G. Gousseland, G. Leman

To cite this version:

G. Gousseland, G. Leman. Sur la répartition spatiale des électrons dans les approximations des li-

aisons fortes et des électrons presque libres. J. Phys. Radium, 1961, 22 (2), pp.65-75. �10.1051/jphys-

rad:0196100220206500�. �jpa-00236419�

(2)

SUR LA RÉPARTITION SPATIALE DES ÉLECTRONS

DANS LES APPROXIMATIONS DES LIAISONS FORTES ET DES ÉLECTRONS PRESQUE LIBRES

Par G. GOUSSELAND et G. LEMAN,

Physique des Solides, Groupe de Physique II, Faculté des Sciences, Orsay (Seine-et-Oise) France.

Résumé.

2014

On compare

en

détail la répartition dans l’espace des électrons de structures cris- tallines traitées dans l’une des deux approximations extrêmes : liaisons fortes

ou

électrons presque libres.

S’il y

a un

atome par maille, la densité électronique d’une bande pleine est,

en

liaisons fortes, la

somme

des densités des atomes constituants ; le bas de la bande est

«

liant » : la densité électro- nique est renforcée suivant les liaisons interatomiques ; le haut de la bande est

«

antiliant »

avec

affaiblissement des liaisons. Pour les électrons presque libres, et toujours pour

un

atome par maille,

toute la première bande est liante ; les bandes suivantes sont antiliantes dans le bas, liantes dans le haut.

On montre,

sur

l’exemple de la structure cubique diamant, que,

en

liaisons fortes, les bandes

ne

sont totalement liantes (ou totalement antiliantes) que par hybridation ; pour les électrons presque libres, la première bande est

au

contraire toujours totalement liante.

Abstract.

2014

The spatial distribution of electrons in crystalline structures

are

compared in detail,

when treated in

one

of two extreme approximations : tight binding

or

nearly free electrons.

For

one

atom per unit cell and in tight binding the electronic density of

a

full band is the

sum

of the atomic densities : the bottom of the band has

a «

binding » character : the electronic density

is increased along the interatomic bands ; the top of the band is

«

antibinding » with

a

weakening

of the bonds. For nearly free electrons, and still

one

atom per unit cell, all of the lowest band is

«

binding».

The example of the diamond type cubic structure shows that, in tight binding, bands

are

totally binding (or antibinding) onlyif hybridization occurs ;

on

the other hand, for free electrons, the lowest band is always totally binding.

Tome 22 No 2 FÉVRIER 1961

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

ET

LE RADIUM

Introduction.

-

Dans 1’6tude de la structure

6lectronique des m6taux par F approximation des bandes, l’accent a ete naturellement mis d’abord

sur la determination des spectres d’energie et leurs

relations avec 1’espace des moments.

Les grands succes remport6s dans l’explication

de propri6t6s dependant de la densite des 6tats ou

de la f orme des surfaces d’energie constante dans 1’espace des moments ont peut-etre obscurci, pendant une certaine p6riode, le fait que d’autres

propri6t6s physiques dependent aussi directement de 1a r6partition des electrons dans l’espace reel. II

en est ainsi de toutes les propri6t6s (optiques, X, etc...) qui font intervenir des forces d’oscilla- teurs ou des f acteurs de structure. fl n’y a pas de doute,non plus qu’une bonne connaissance de la r6partition spatiale des electrons, dans une struc-

ture donn6e, doit aider a faire comprendre la

nature de sa cohesion.

C’est dans cet esprit que nous avons 6tudi6 la densite spatiale des electrons d’une structure cris- talline, dans les deux approximations extremes que l’on peut employer : liaisons fortes et electrons presque libres.

Nous allons montrer d’abord que, dans 1’appro-

ximation des liaisons fortes, la densite 6lectronique

dans un cristal a un atome par maille est, par

rapport a celle qui existe dans I’atome libre, ren-

f orcee ou diminu6e dans la direction des premiers

voisins selon que 1’6nergie des electrons est voisine du bas ou du sommet de la bande. 11 en est de meme pour un cristal a 2 atomes par maille, ayant

la structure du diamant, quand les bandes ont

un caractere d6termin6 s ou p. Mais s’il y a hybri-

dation de fonctions s et p dans les bandes, comme

dans le C diamant, tous les electrons d’une meme bande sont sur des orbitales ayant un caract6re

donne : liaison ou antiliaison.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0196100220206500

(3)

Dans F approximation des electrons presque libres pour un cristal a un atome par maille, la densite 6lectronique est renf orcee dans les plans r6ticu- laires, parall6les aux limites de zone de Brillouin,

ce qui implique d’ailleurs, nous le verrons, qu’elle

est renf orcee d’une maniere importante dans la

direction des premiers voisins. Ce renforcement des liaisons se produit pour tous les 6tats de la

premiere bande, contrairement a ce qui se passe dans F approximation des liaisons fortes.

Finalement, pour un cristal ayant la structure du diamant, les deux methodes donneront des r6sultats assez concordants, a condition que les bandes soient hybrid6es dans I’approximation des

liaisons fortes : elles montrent en particulier, que dans le C diamant ou le silicium, il y a des charges

interstitielles assez bien localis6es dans la region

entourant le centre de symetrie de deux atomes voisins.

1. Approximation des liaisons fortes.

-

Elle consiste a prendre, comme fonction de Bloch, pour

1’electron itinerant, une combinaison lin6aire de fonctions d’onde atomiques, en ne tenant compte

que de l’influence des premiers voisins. Nous allons,

dans cette approximation, determiner la densite

electronique pour un cristal a un atome par maille

puis pour la structure cubique diamant.

1.1. CRISTAL A UN ATOME PAR MAILLE.

-

SOlt

un reseau de Bravais quelconque, chaque atome

du cristal 6tant situ6 a un noeud du reseau repere

par le vecteur Ri. Les ondes de Bloch seront (1) :

ou les 03C8i sont des fonctions atomiques ou des

combinaisons lineaires de fonctions d’onde ato-

miques. Les 03C8i sont r6elles, normalisees a 1’unite de volume. N est le nombre d’atomes par unite de volume.

La densite 6lectronique au point r, situ6 dans la je-e maille, sera pour tous les electrons jusqu’au

niveau de Fermi :

la somme sur k est faite sur tous les 6tats occupés,

la somme sur rn est faite sur les premiers voisins

(1) En fait la constante de normalisation doit s’ecrire :

a. = f q,i q,m dr la

somme sur m

6tant faite

sur

les pre-

miers voisins seulement. Les am sont tres petits devant 1’unite ; mais, de toute fagon,

on

voit facilement qne leur

presence

ne

modifierait pas essentiellement les r6sultats.

seulement, Rm etant un vecteur joignant 2 pre- miers voisins.

a) Bande pleine.

-

Nous d6montrerons d’abord que, pour les electrons d’une bande pleine, le

second terme de (2) est nul et que, par consequent.

la densite 6lectronique est dans ce cas la meme que dans I’atome libre.

En effet, la somme

doit etre faite sur toute la premiere zone de Bril-

louin. Plus exactement, a cause de la periodicite

du reseau r6ciproque, la sommation peut 6tre

faite sur n’importe quelle maille elementaire de ce

reseau. A un vecteur donne, Rm joignant deux pre- miers voisins du reseau direct, correspond un

vecteur de base K du reseau r6ciproque, tel que :

La maille elementaire du reseau r6ciproque cons-

truite sur H et deux autres vecteurs L et M (fig. 1)

FIG. 1. - La maille elementaire du reseau r6ciproqu epeut

etre partag6e

en

deux regions dont les vecteurs different, deux a deux, de K

2

.

sera partag6e par le plan (200) en deux regions telles qu’h chaque vecteur de la premiere correspondra

un vecteur k’ de la seconde, satisfaisant a la rela- tion :

Pour ce vecteur k’, on a donc :

donc

Par consequent, tous les termes de la somme (3)

se compensent deux a deux et, pour les electrons d’une bande pleine, la densite electronique est la

meme que dans I’atome libre.

(4)

b) Bande partiellement remplie.

-

Le théorème-

qui vient d’etre d6montr6 ne nous permet pas de

delimiter, dans la premiere zone de Brillouin,

les regions pour lesquelles

est positif ou n6gatif, puisque le raisonnement nous

a

conduits a traiter s6par6ment chaque voisin et

que le partage de la zone de Brillouin serait diffé- rent pour les Rm diff6rents. 11 est clair cependant, qu’au centre de la zone, o-h iki est petit, cos kRm

sera positif, tandis qu’au voisinage des limites de la zone on aura cos kRm 0.

Consid6rons d’abord le cas d’une bande s, pour

laquelle 03C8i §m est positif. La densite des electrons de vecteur d’onde k petit sera renf orcee dans la direction des premiers voisins. En d’autres termes,

ces electrons seront sur des orbitales de liaison et la

region correspondante de la bande, c’est-a-dire le bas de la bande s sera liant. Inversement, les

electrons du haut de la bande, dont les veckeurs d’onde k aboutissent au voisinage d’une limite de

zone, seront sur des orbitales d’antiliaison.

Dans le cas d’une bande p, le produit 03C8m. est n6gatif mais les electrons d’energie minimum, dans

une telle bande, ont des vecteurs d’onde aboutis- sant a une limite de zone. Cette fois encore, il y

aura done renforcement de la densite electronique

dans la direction des premiers voisins, pour les electrons de bas de bande. Le resultat est general :

les electrons d’energie localis6e dans le bas d’une bande sont sur des orbitales de liaison, ceux dont 1’6nergie est voisine du sommet de la bande sont

sur des orbitales d’antiliaison..

Ces conclusions rejoignent, au moins qualita- tivement, les r6sultats obtenus par divers auteurs.

F. Stern [1] a montre recemment que les 6tats cor-

respondant au bas de la bande 3d pour le Fe, cubique centre, donnent une distribution de charge plus diffuse que les 6tats situ6s pres du sommet de

la bande. J. H. Wood [2] obtient des r6sultats

analogues pour la meme bande 3d du Fe cubique

centre : les fonctions d’onde a 1 electron ont un

caractere different, dependant de la localisation de leur énergie dans la bande. Aux valeurs de k, correspondant au centre de la zone de Brillouin,

sont associ6es des fonctions d’onde diffuses, tandis qu’aux bords de zone correspondent des fonctions

atomiques plus compactes. Comme le fait remar- quer Wood, cette description rejoint qualitative-

ment celle que proposait L. Pauling [3] en

1938 : les m6taux de transition comporte-

raient 2 bandes d : l’une d6crite par les fonctions diffuses (orbitales de liaison),1’autre par des fonc- tions localls6es (orbitales d’antiliaison). Enfin, les

donn6es experimentales relatives au nombre d’61ec- trons d dans les rnétaux de transition, bien que

partiellement divergentes (Weiss et de Marco [4],

Batterman [5], Komura [6] et all.), confirment ces

previsions puiqu’elles conduisent a admettre qu’il

y a certainement reduction du nombre des elec- trons localises dans ces metaux.

1.2. STRUCTURE DU DIAMANT.

-

La structure

6lectronique du diamant a 6t6 6tudi6e par Kim- ball [7] dans 1’approximation de Wigner Seitz.

Plus recemment, Morita [8] puis Hall [9] ont repris

le probleme et determine les surfaces d’6nergie

constante dans 1’espace des moments mais sans

mettre en evidence les variations de densite 6lee-

tronique dans 1’espace en fonction de 1’6nergie

des electrons de valence. Nous allons essayer de resoudre ce problème, au moins qualitativement,

dans l’ approximation des liaisons fortes.

Les noeuds du reseau cubique a faces centrees 6tant reperes par les vecteurs Rj, nous plagons les

FIG. 2.

-

Structure du diamant

c.

f.

c. : un

atome r,

et

ses

quatre premiers voisins.

deux atomes du motif en ri et rj, tels que, a 6tant I’ar6te du cube (fig. 2)

Les vecteurs de base du reseau sont :

L’atome rj a 4 premiers voisins qui sont ri rk Tz rn tels que :

De meme,1’atoxne ri aura 4 premiers voisins qui

sont r’j, r‘ k, r l, r’_n, avec notation 6vidente.

Nous prendrons comme fonction de Bloch pour

(5)

68

chacun des 4 electrons de valence, une combinaison line a re des orbitales atomiques suivantes :

Les fonctions Y;jn et Y;jn sont respectivement

centres sur les atomes rj et r§ et ont ete choisies

de telle sorte qu’elles pointent vers les premiers

voisins de ces atoines ; ainsi, Y;jl pointe vers r,’ etc...

Ces fonctions sont orthonorm6es quand elles sont

centr6es sur le meme atome et on n6gligera les int6grales de recouvrement telles que 03C8in dr.

Les seules int6grales non negligeables, avec ce

choix de fonction d’onde, seront

ou Vi est le potentiel attractif du a l’atome ri,

et ri est le voisin de rj vers lequel pointe la fonc-

FIG. 3.

-

Recouvrement des fonctions d’onde tPin et 03C8ln.

tion 03C8jn (fig. 3) ; X est positif avec notre choix de

fonction d’onde.

La fonction de Bloch a 1 electron est donc fina- lement :

ou la sommation sur n est faite sur les 4 directions des premiers voisins. Cette fonction Tk satisfait,

dans le syst6me d’unites atomiques, a 1’6quation

de Schrodinger :

En portant 1’expression (8) dans (9) et en int6- grant sur tout le volume, apr6s avoir multipII6

successivement par chacune des 8 fonctions 03C8jn,

§§n, on obtient 8 equations lineaires et homog6nes

pour les coefficients An, An. Dans ce calcul, dont

nous ne donnerons pas le detail, on a conserve seu-

lement les int6grales du type (7) et on a introduit

les niveaux d’6nergie Es et Ep de l’atome libre,

satisfaisant aux equations.

coefficients An et An sont finalement donn6s par les huit equations suivantes :

Introduisons les quantités ainsi que

en employant systématiquement a1 et oci pour

conserver la sym6trie des formules.

Liquation s6culaire, donnant les valeurs per- mises de 1’6nergie, s’ecrit alors

Outre les racines doubles x = + X, il y a 4 solu- tions dependant de k, donc 4 bandes d’energie

dont le caractere est tres different suivant la valeur relative des paramètres À et E, c’est-a-dire suivant la valeur de la distance interatomique (fig. 4).

Si 03BB « E, les bandes sont etroites et de caractere d6termin6 s ou p ; c’est le cas de certains cristaux

comme In Sb. Si 03BB » e, les bandes sont plus larges

et a forte hybridation de fonctions s et p. Nous allons 6tudier la modification de la densite 6lectro-

nique par rapport a 1’atome libre, dans chacun de

ces cas.

D’une façon g6n6rale, la densite electronique

dans la region englobant deux premiers voisins r;

et ri sera de la forme :

(6)

69

FIG. 4.

-

Allure générale des bandes d’énergie

en

fonction

du param6tre cristallin pour la structure du diamant’

Si À « e, les bandes sont etroites et de caractere d6ter- mine. Si À » s, les bandes sont larges et hybrid6es.

en donnant a l’indice n la valeur convenable.

Puisque 03C8jn. 03C8in est positif, il y aura renforcement

ou diminution de densite 6lectronique entre les

deux atomes voisins suivant que R6 (A* An) sera positive ou negative. Or les coefficients An An,

sont donn6s, a un facteur de normalisation près,

par les expressions suivantes :

A3 et A4, A, et A4 se d6duisent respectivement

de A 2 et A2 en changeant l’indice 2 en 3 ou 4.

En évaluant ces coefficients dans les deux cas

extremes X « e et X > e, nous verrons apparaitre

une difference’ essentielle. Quand les bandes sont purement de caractère S ou p, elles se comportent

comme les bandes d’un cristal a 1 atome par maille,

c’est-à-dire que les electrons de bas de bande sont sur des orbitales de liaison et inversement. Au

contraire, quand il y a hybridation, les bandes d’energie plus basse sont enti6rement liantes, les

bandes d’6nergie plus 6lev6e sont purement anti-

liantes,

. >

a) Pas d’hybridation : ), E.

-

l,’6quation s6-

culaire 6tant mise sous la forme :

I

on voit facilement qu’en plus des racines doubles

x == :f: X, il y a 4 solutions approch6es :

Consid6rons d’abord la bande s. En remplaçant x

par

--

4e + 1/1 dans les expressions (15) on trouve

que

la signe + 6tant relatif au bas de la bande.

Pour les petites valeurs de I kl qui correspondent

aux extrémités de la bande, R6 f est posit;f. Par consequent, comme dans le cristal a un atome par

maille, les electrons correspondant au bas de la

bande sont sur des orbitales de liaison et inverse- ment. Pr6cisons davantage : la bande s peut en

fait etre consideree comme f ormee de 2 bandes qui

se chevauchent plus ou moins suivant la direction de k dans 1’espace r6ciproque. Sur les figures 5a

FIG. 5a et b.

-

Variations de 1’energie des electrons d’une bande 2s

en

fonction de k, pour la structure du diainant (sans hybridation) :

a) dans la direction [100] : les parties liante (en trait plein) et antiliante (en pointiII6)

ne

chevauchent pas.

b) dans la direction [111J : les bandes liante et anti- liante chevauchent partiellement.

et b, on a porte les courbes E(k) suivant les direc-

tions [100] et [111] qui repr6sentent deux eas

extremes l’un ou il n’y a pas de chevauchement,

l’autre ou le chevauchement est maximum.

Suivant la direction [100], k varie de 0 a I 2 a -rc 0 0

et

(7)

70

varie de À a 0. La bande s est dans ce cas parta- gée en 2 demi-bandes : enti6rement liante (courbe pleine) et antiliante (courbe en pointill6).

Suivant la direction [111], k varie de 0 à

et R6 f varie de X a

-

X/2. La courbe pleine (fig. 5b) correspond encore a des electrons de liai- son, la courbe en pointiII6 a des electrons d’anti- liaison. On voit cependant que le bas de la bande s est encore, dans un domaine d’énergie assez large,

entierement

«

liant

D

et inversement.

Dans le cas de la bande p pour laquelle x

=

-+- f,

on obtient, en ne retenant que les termes de 6e ordre

en À

et des expressions analogues pour les autres coeffi- cients.

Pour connaitre le signe de (19) aux petites

valeurs de Iki, il suffit de poser If I = X (1

-

8)

avec 8 « 1. On obtient immediatement :

le signe + 6tant toujours relatif au bas de la

bande. Par consequent, il y a bien renforcement de la densite 6lectronique entre premiers voisins

pour les electrons du bas de la bande p et inverse-

ment.

b) Avec hybridation : X » s.

-

Outre les 2 racines doubles x == :í: À, l’ équation s6culaire (13)

admet 4 solutions approch6es différant peu de :í: À dans l’approximation

e

« x.

Les bandes correspondantes sont fortement hy-

brid6es. Si l’on porte (21) dans 1’expression (14) des coefficients, en ne retenant que les termes du 2e ordre en E, on obtient la relation g6n6rale tr6s simple :

pour la bande superieure

+ pour la bande inf6rieure.

Par consequent la densite 6lectronique dans la region comprise entre 2 atomes voisins ri et rl’, sera :

Tous les electrons de la bande superieure seront

donc sur des orbitales d’antiliaison. Inversement,

a bande inf6rieure sera enti6rement liante, ce qui

rend compte parfaitement de la stabilite particu-

li6re du C-diamant, dont tous les electrons de

valence, places tous dans la bande inferieure stable,

contribuent aux liaisons interatomiques. Nous re-

trouverons un resultat analogue en utilisant l’ap- proximation des electrons presque libres.

2. Approximation des electrons presque libres.

Apr6s avoir rappel6 brievement le principe

de la methode, nous 6tudierons le cas d’un cristal a un atome par maille puis la structure cubique

diamant.

2.1. CONSIDERATIONS GENERALES.

-

L°s fonc- tions d’onde des electrons soumis a un potentiel p6riodique V(r), 6tant solutions de 1’6quation

de Schrodinger :

.

on sait que F approximation des electrons presque libres consiste a traiter le potentiel V(r) comme une petite perturbation. Les fonctions d’onde 03C8(r)

different donc tres peu des fonctions d’onde d’61ee- trons libres, qui sont de la forme

avec

Dans l’hypothèse des electrons libres, la r6par-

tition 6leetronique est uniforme dans l’ espace ; le potentiel V(r) modifie legerement cette r6partition

et c’est ce changement que nous voulons 6tudier.

Pour des electrons d’energie E, il peut s’ecrire :

ou n(E) repr6sente la densite des 6tats d’energie

voisine de E par unite de volume et par unite

d’6nergle dans l’approximation des electrons

presque libres et no(E) cette meme densite dans

l’hypothèse des electrons libres.

Puisque 03C8(r) diffère peu de 03C80(r), posons :

On aura donc, en n6gligeant les termes d’ordre sup6rieur :

Le terme 8[§(r) 03C8*(r)] no(E) depend de r : il repr6sente donc une modification non uniforme de la r6partition 6lectronique. Dans 1’approximation

des electrons presque libres, il y aura par cons6-

quent renforcement de la densite 6lectronique dans

certaines regions. Le terme 03C8o(r) co (r)Sn (E) repre-

sente une variation uniforme de la r6partition et

est d’ailleurs du second ordre par rapport au pre-

mier terme (cf. Appendice).

(8)

71

2.2. DETERMINATION DE LA FONCTION

D’O N D E 03C8 (r).

2.2.1. Bas de la 1re bande : V(r) ayant la

p6riode du reseau cristallin, les solutions de l’équa-

tion (23) seront donc des fonctions de Bloch :

ou u(r) a la p6riode du reseau V(r) et u(r) peuvent

se d6velopper en s6rie de Fourier : on aura donc,

si n est un vecteur de reseau r6ciproque

en choisissant le zero de 1’6nergie de mani6re que la valeur moyenne de V(r) soit nulle.

La fonction d’onde peut alors s’ecrire :

Bo est un facteur de normalisation : Dans 1’appro-

ximation des electrons presque libres, les coeffi- cients Bn sont tres petits devant l’unit6 et s’ob- tiennent par approximations successives.

En reportant 1’expression (33) dans l’équa-

tion (23), on obtient, au premier ordre en Vn

Si l’on tenait compte des termes du second ordre

en Vn, on aurait :

evec p + q

=

n.

Enfin, au second ordre en Vn, le vecteur d’onde k est reli6 a 1’energie E des electrons par la relation :

2.2.2. Voisinage d’une limite de zone.

-

Les

resultats precedents ne sont valables que si tous les coefficients Bn sont petits devant l’unit6, c’est-

a-dire si k n’est pas voisin d’une zone de Brillouin.

Si k aboutit sur une limite de zone, c’est-a-dire si (k

-

n)2 = k2 par exemple, le coefficient Bn cor-

respondant n’est plus n6gligeable devant 1’unite ;

la fonction d’onde se reduit h :

La courbe repr6sentant les variations de 1’6ner-

gie E des electrons en fonction de k pr6sente des

discontinuités chaque fois que k aboutit sur une

limite de zone de Brillouin (fig. 6). A une telle

FIG. 6.

-

Variations de 1’energie

des electrons presque libres

en

fonction de k.

valeur de k correspondent deux valeurs de Fener-

gie, l’une relative au haut d’une bande, l’autre au

bas de la bande suivante. Ces valeurs de 1’energie

s’obtiennent en reportant 1’expression (37) dans 1’equation (23).

Pour les electrons du haut d’une bande, on

obtient :

avec

et

Pour les electrons du bas de la bande suivante,

on obtient :

avec

et

2.3. RTUDE DE LA RÉPARTITION ELECTRONIQUE.

-

La variation de r6partition 6lectronique dans 1’espace depend essentiellement du terme

qui seul est fonction de r. Dans le cas ou k n’est pas voisin d’une limite de zone ce terme peut

s’ecrire au premier ordre en Vn

(9)

Si T est le volume de la maille 616mentaire

Consid6rons un cristal a un atome par maille et prenons l’origine de la maille sur un atome. Par suite de la symetrie :

En d’autres termes, Vn est reel si bien que

Pour les electrons de la premiere bande, le

denominateur est n6gatif. En effet au premier

ordre en Vn

et puisque est un vecteur situe a l’int6rieur de la

premiere zone de Brillouin

D’autre part Vn est n6gatif (1). 11 y aura done, d’apr6s 1’6quation (43) augmentation de la densite

6lectronique chaque fois que l’un des termes en cos nr sera 6gal a 1, c’est-a-dire quand r et n sent orthogonaux.

Si k aboutit sur la limite de la premiere zone de

Brillouin 3[ 03C8(r) 03C8*(r)] s’6crit pour les 6lectrons du haut de la premiere bande.

et dans ce cas il y a encore augmentation de la

densite 6lectronique lorsque r et n sont ortho- gonaux.

Dans le cas d’un cristal a un atome par maille, il

y a done pour la premiere bande, renforcement de la densite electronique dans des plans passant

par Fatome et perpendiculaires aux vecteurs du

reseau r6ciproque. Ces plans, paralleles aux limites

de zone de Brillouin, sont des plans r6ticulaires du cristal et se coupent suivant des droites joi- gnant les atomes entre eux. 11 est a noter que les renforcements de densite electronique sont d’au-

tant plus grands que Inl est plus petit. Ils seront

donc plus importants dans la direction des pre- miers voisins qui se trouvent dans les plans réti-

culaires les plus denses. Ces r6sultats sont valables

pour tous les electrons de la premiere bande ; autre-

ment dit la premiere bande est totalement « liante » . Les bandes suivantes sont

«

antiliantes

»

dans

a/2

(1) Vn

se

comporte

comme

Jo

o r

V(r) sin

nr

dr. dans le

cas

d’un cristal par maille la fonction

r

V(r) est

une

fonc-

tion negative monotone croissante, Yn est done n6gatif.

Dans le

cas

d’un cristal a 2 atomes par maille (diamant)

on

peut

encore

conclure que pour les petites valeurs de

Inj Vn est n6gatif.

13 bas et

«

liantes

»

dans le haut ; en effet pour les electrons du bas d’une bande 8[§(r) §"(r)] est de

la forme

11 y a done affaiblissement de la densite élec- troniquement quand r et n sont orthogonaux,

tandis que pour les electrons du haut d’une bande

1’expression (45) valable quelle que soit la bande

consideree, montre qu’il y a augmentation de la

densite electronique quand r et n sont orthogo-

naux.

En conclusion, dans l’approximation des elec-

trons presque libres, seule la première bande est

totalement liante, les autres sont « antiliantes »

,

dans le bas, «liantes)) dans le haut.

On peut remarquer que, pour la premiera band2,

les renforcements de d ensite electronique suivant

les liaisons sont plus forts dans Ie haul de la bande que dans le bas. En particulier, les aliages types Hume Rothery, pour lesquels la premiere bande

est remplie de façon que sa surface de Fermi touche

juste la premiere zone de Brillouin, sont sp6ciale-

- ment stables, leurs structures renforcant les liai-

sons.

Nous allons voir que les r6sultats precedents peuvent s’6tendr3 facilement aux cas de substances contenant plus d’un atome par maille a condition que le motif comporte un centre de symetrie. C’pst

le cas du diamant.

2. 4. APPLICATION DU DIAMANT. - Les deux atomes du motif (fig. 7) 6tant places respective-

FIG. 7.

-

Structure du diamant

c.

f.

c. :

les deux atomes du motif sont places

en

ri et r"1 symétriquement par

rapport a l’origine.

l’origine est alors centre de symetrie et ]a rela-

tion (44) reste valable :

(10)

73

ou les Vn sont r6els. Comme nous allons le voir,

certains de ces coefficients sont nuls.

La maille 616mentaire du reseau direct, cubique

a faces centr6es, 6tant définie par les vecteurs de base :

les vecteurs de base du reseau réciproque, cubique centre, seront

Écrivons alors :

ou

si bien que,

Etant donne la symetrie des deux atomes,

d’ cù

On verrait facilement que pour tous les vec- teurs

tels que l’on ait, p 6tant un nombre entier,

les coefficients Vn sont nuls. Par consequent, il y

aura renforcement de densite 6lectronique dans

tous les plans passant par l’origine et perpendi-

culaires a tous les vecteurs n du reseau r6ciproque,

sauf ceux qui satisfont a la condition (56). Notons

que ce renfoncement de densite est maximum dans les trois plans correspondant aux vecteurs n de module minimum. Ces plans ont pour equations :

Mais le resultat essentiel est le suivant : il y

aura un renforcement important de densite elec-

tronique au voisinage de l’origine, point commun

a tous les plans d6finis precedemment. En d’autres termes, pour tous les electrons de la bande, quelle

que soit leur 6nergie, il y a un renforcement de densite dans une petite region entourant le centre de symetrie de deux atomes voisins.

Conclusion. 2013 Les deux approximations que

nous avons consid6r6es pour determiner la r6par-

tition dans 1’espace des electrons d’un cristal con-

duisent a des resultats pr6sentant une certaine

similarite. R6sumons-les brievement :

a) CAS D’UN CRISTAL A UN ATOME PAR MAILLE.

-

Dans l’approximation des liaisons fortes, nous

avons montre que la densite 6lectronique par

rapport a celle qui existe dans I’atome libre est

renforc6e ou diminu6e dans la direction des pre- miers voisins selon que 1’energie des electrons consi- deres est voisine du bas ou du sommet de la bande.

Dans une bande pleine, ces effets se compensent

et la densite 6lectronique est la meme que dans I’atome libre. Dans une bande partiellement rem- plie, il y aura renforcement de densite 6lectronique

dans la direction des premiers voisins.

Dans l’approximation des electrons presque

libres, la densite electronique, uniforme pour des electrons compl6tpment libres, est modifiée de la façon suivante : il y a pour la premiere band a ren-

forcement de charge dans des plans passant par

chaque atome et paralleles aux limites de zone de Brillouin. Ces plans ont des points et des droites

communs de telle sorte que le renforcement de densite 6lectronique est preponderant sur chaque

atome et dans la direction des premiers voisins.

11 y a donc une certaine similarité entre les r6sul- tats obtenus dans les deux approximations pour

une bande assez peu remplie. Mais dans 1’appro-

ximation des electrons presque libres, il y a ren- forcement de densite 6lectronique pour tous les

electrons de la bande quelle que soit leur énergie ;

cet effet diffère donc notablement de celui que

pr6dit 1’approximation des liaisons fortes au fur et a mesure que la bande se remplit. 11 semble done que l’approximation des electrons presqua libres

ne soit pas valable quand la bande de valence est presque pleine.

b) STRUCTURE DU DIAMANT.

-

Les resultats relatifs a cette structure, dans l’approximation

des liaisons fortes, sont essentiellement différents selon que les band.es d’6nergie sont hybrid6es ou

non.

Si les bandes sont de caractere d6termin6 s ou p,

on trouve, comme précédemment, que la r6par-

tition de la charge depend de la localisation de

1’energie ,des electrons dans la bande. Plus pr6ci- sement, les electrons dont 1’energie est voisine du

bas de la bande s ou p sont sur aes orbitales de liaison ou inversement.

Mais s’il y a hybridation des fonctions s ou p

dans chaque bande, c’est la bande toute entiere

(11)

74

qui devient liante ou antiliante, selon que son

energie moyenne est, relativement, plus basse ou plus 6lev6e. Dans le C diamant

en

particulier,

tous les electrons de valence contribuent a la liaison interatomique.

On arrive au même resultat dans l’approximation

des electrons presque libres. En effet, quelle que soit 1’energie des 6lectrons de la premiere bande,

leur densite est renforcee d’une fagon important

dans une petite region entourant le centre de sy- m6trie de deux atomes voisins. Ces charges inters-

titielles ont ete mises en 6vidence, experimentale- ment, par Mamedov [10] qui a fait r6cemment des

mesures aux rayons X sur le C diamant et le sili- cium. 11 a trouve des raies qui s’expliquent bien

si l’on admet l’existence de charges, assez bien

localis6es dans le C diamant, plus diffuses dans le silicium et placees entre deux atomes voisins. 11

est difficile de faire actuellement une comparaison quantitative entre nos r6sultats et ces donn6es experimentales, encore peu pr6cises, mais la chose vaudrait peut-6tre la peine d’etre tentee.

Nous sommes heureux d’exprimer ici notre gratitude a M. le Pr J. Friedel qui nous a propose

ce probleme et nous a constamment guides au cours

de ce travail.

APPENDICE

Etude de la densite des 6tats d’energie. 2013Dans

le cas des electrons libres, les surfaces d’energie

constante sont des spheres (k2= 2E) de volume V..

La densite no(E) des 6tats d’energie voisine de E par unite de volume et par unite d’6nergie est

soit

La courbe repr6sentant les variations no(E) en

fonction de E est une parabole, la parabole des

electrons libres (fig. 8).

Dans le cas des electrons presque libres, Fener- gie E des electrons est reli6e au vecteur d’onde k par la relation (36)

,

les surfaces d’energie constante sont des spheres legerement d6form6es (la deformation augmente

avec E) de volume 4Y.,

> -

La densite des 6tats d’energie n(E) sera d6ter-

minee a partir de v

FIG. 8.

-

Variations de la densite d’6tats n(E) pour des electrons presque libres dans

un

cristal cubique simple (en trait plein). Cette courbe d’abord confondue

avec

la courbe n1(E) d6duite par translation de la parabole

des electrons libres no(E) (en pointiII6), s’en 6carte ensuite de An (E), fonction croissante de 1’energie.

Le volume ’1J, pour une valeur donn6e de Fener- gie, diffère du volume ’1J 0 correspondant par des termes du deuxieme ordre en Vn, par consequent

8n(E)

=

n (E)

-

no(E)

est du deuxieme ordre en Yn

Le calcul de n(E) peut etre effectué dans le cas

du reseau cubique.

Nous supposerons que le reseau direct est un

reseau cubique de maille a, le reseau r6ciproque

sera donc un reseau cubique de cote 2n1 a

=

n. Dans 1’expression (36) nous ne tiendrons compte que des coefficients Yn correspondant aux valeurs de n de

plus faible module (2nl a) soit

Par raison de sym6trie ces six coefficients sont

égaux, soit Vn leur valeur commune.

Dans ces conditions, le volume V limite par

une surface d’energie E constante peut se calculer

facilement en coordonnees sph6riques et l’on ob-

tient en faisant un d6veloppement de V suivant les puissances croissantes de E, dans le cas ou

n2/8 » E » 0.

soit

(12)

75

Dans le cas of E # 0 on obtient

La courbe repr6sentant les variations de n(E)

en fonction de E (fig. 8) passe par les points A et B

la pente de la courbe en B est 6gale à

Or, si l’on fait subir 6 ’la parabole des electrons

libres (trae6e en pointill6s sur la figure 8) une trans- lation le long de 1’axe des energies de maniere à

amener son sommet en A, on obtient la courbe n1(E) d’equation

La courbe n1(E) passe par B et a en B la meme pente que la courbe n(E). On peut donc supposer

qu’au 2e ordre en I Vnlles courbes n(E) et n1(E)

sont confondues entre A et B. Au fur et a mesure

que E augmente les deux courbes s’6cartent l’une de 1’ autre.

L’6cart A n(E) entre les deux courbes est :

L’6cart An(E) augmente avec E.

Les r6sultats precedents sont valables tant que k

n’est pas voisin d’une limite de zone, c’est-a-dire

quand la surface E == Cte

ne

touche pas la limite de zone.

Dans le cas des electrons presque libres, pour de faibles valeurs de 1’ energie, la densite des 6tats

d’energie n(E) est superieure a celle des electrons libres, la variation 8n(E) augmente avec 1’6nergie.

Manuscrit regu le 28 Septembre 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] STERN (F.), Phys. Rev., 1959, 116, 1399.

[2] WOOD (J. H.), Phys. Rev., 1960, 117, 714.

[3] PAULING (L.), Phys. Rev., 1938, 54, 899.

[4] WEISS (R. J.) et DE MARCO (J. J.), Rev. Mod. Physics, 1958, 30, 59.

[5] BATTERMAN (B. W.), Phys. Rev. Letters, 1959, 2, 47.

[6] KOMURA et al., Phys. Rev. Letters, 1959, 3, 268.

[7] KIMBALL (G. E.), J. Chem. Physics, 1935, 3, 560.

[8] MORITA (A.), Sci. Rep. Tohuhu Univ., 1949, 33, 92.

[9] HALL (G. G.), Phil. Mag., 1952, 43, 338.

[10] MAMEDOV (K. P.), Soviet Phys. Crystallography, 1960, 4, 583. KONOBEEVSKII (S. T.) et MORITA (K. P.),

J. Exptl Theoret. Phys. (U. S. S. R.), 1951, 21, 953.

Références

Documents relatifs

Emploi de l’approximation des électrons presque libres dans l’étude du cuivre détermination de la surface de Fermi et étude de la répartition spatiale des

Dans une même colonne se trouvent les éléments ayant des structures électroniques externes identiques, ce qui se traduit par des propriétés physiques et chimiques semblables...

Ainsi, lors du remplissage, 4s se remplit avant 3d et 4p, mais dans l'atome construit, le niveau d'énergie de 4s et supérieur à celui de 3d => la configuration électronique des

Nous pr´ esentons une ´ etude num´ erique du comportement des impulsions laser lorsque qu’un tel amplificateur (Laser ` a Electrons Libres simple passage) est inject´ e par une

Dans le cas S e 1, nous verrons que l’´ evolution de l’impulsion inject´ ee en forme de fourche qui caract´ erise ce r´ egime, r´ esulte de la saturation non homog` ene du gain..

En particulier, en r´ egime inject´ e, les LEL permettent de g´ en´ erer des impulsions courtes coh´ erentes ` a faibles longueurs d’onde et ` a forte intensit´ e. Dans un LEL,

Nous définissons ensuite une notion d’action profinie qui se résume moralement à faire agir les groupes du système projectif de groupes finis associé à un groupe profini sur

Influence des électrons libres de l’azote sur l’intensité des spectres raman des molécules conjuguées.. Brigitte Théry, Monique Harrand,