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Propriétés de photocathodes métalliques et de couches
fluorescentes dans l’ultraviolet lointain
Max Brunet, Michel Cantin, Claude Julliot, Jacques Vasseur
To cite this version:
53
A.PROPRIÉTÉS
DE PHOTOCATHODESMÉTALLIQUES
ET DE COUCHES FLUORESCENTES DANS L’ULTRAVIOLET LOINTAINPar MAX
BRUNET,
MICHELCANTIN,
CLAUDEJULLIOT,
JACQUES
VASSEUR,
Service
d’Électronique
Physique. C. E. N. de Saclay.Résumé. 2014 Au cours de l’étude de
récepteurs pour l’ultraviolet lointain, nous avons obtenu des
résultats intéressants concernant l’effet photoélectrique des métaux et la fluorescence de quelques substances organiques. Les mesures ont été faites de 3 000 à 250 Å. Nous avons déterminé le rende-ment photoélectrique de l’or, du nickel, du bronze au béryllium et de l’acier inoxydable et étudié l’influence du dégazage sur ce rendement. Nous avons obtenu le rendement de fluorescence de couches minces de salicylate, de terphényl et de tétraphénylbutadiène placées devant un
photo-multiplicateur classique.
Abstract. 2014
Studying receivers for the use in the far ultraviolet region, we have obtained
inte-resting results concerning the photoelectric effect in metals and the fluorescence of several organic materials. The measurements were carried out in the range 3 000 to 250
Å ;
values of the photo-electric yield and the influence of outgassing have been determined for gold, nickel, beryllium bronze, stainless steel. The quantum yield of fluorescence has been obtained for salicylate,ter-phenyl,
andtetraphenylbutadiene
layers associated with a conventionalphotomultiplier.
PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 24, MARS 1963, 1
Depuis
une dizained’années,
laspectrographie
dans l’ultraviolet et ses
applications
fontl’objet
de nombreuses études
[1, 2, 3, 4, 5].
Cerayonne-ment étant facilement absorbé par la
matière,
ycompris
les gaz[6],
la réalisation del’appareillage
et en
particulier
du détecteurprésente
denom-breuses difficultés. Le détecteur le
plus
couram-ment utilisé est constitué par un
photomultipli-cateur
classique
associé à un convertisseur delumière,
engénéral
dusalicylate
de sodium.Les travaux sur l’émission
photoélectrique
desmétaux dans l’ultraviolet lointain
[1, 2]
ontpermis
la mise au
point
d’un nouveaudétecteur,
lephoto-multiplicateur
sans fenêtre. Lesphotons
ultra-violets
produisent
directement sur lacathode,
uncourant
photoélectrique
qui
estamplifié
par lemultiplicateur
d’électrons.D’autres détecteurs
peuvent
être utilisés :comp-teur
proportionnel,
chambre d’ionisation.Mais,
étant donné leursremarquables
qualités :
grande
sensibilité,
courant de sortieélevé,
excellenteréso-lution en
temps,
lesphotomultiplicateurs
ont lapréférence
des chercheurs.Nous avons réalisé un modèle de
photomultipli-cateur sans fenêtre et
utilisé,
avec desphotomulti-plicateurs classiques,
d’autres convertisseurs de lumière que lesalicylate
de sodium. Nous donnons ici les résultats obtenus concernant l’effetphoto-électrique
dans les métaux et le rendement de fluorescence dequelques
produits
organiques
entre250 et 3 000
Á.
’
Appareillage,
méthodes de mesure. - Ledispo-sitif
d’étude, représenté figures
1 et 1 biscom-prend_:
-
un monochromateur à réseau travaillant dans
le
vide,
en incidencenormale,
et utilisable entre500 A
et 3 000A
[7].
Il estéquipé
d’un réseauBausch et Lomb de 1 mètre de rayon de
courbure,
comportant
1 200traits/mm.
Quelques
mesures ontété effectuées entre 250
A
et 500A
avec unmono-chromateur en incidence
tangentiellel[8].
Fie. 1. - Schéma général de
l’appareillage.
1. Source de lumière.
2. Monochromateur.
3. Réseau.
4. Miroir.
)
5. Convertisseur de lumière
Dispositif
de contrôle.6. Photomultiplicateur.
)
7-11. Alimentations haute tension.8-12. Amplificateurs à courant continu, 9-13. Enregistreurs.
10. Récepteur.
14. Ensemble de
comptage.
54 A
- une source de
lumière,
lampe
à vapeur de mercure à fenêtre dequartz
oulampe
sans fenêtreà
décharge
dans un gaz(hydrogène,
hélium ounéon) ;
2013 les
récepteurs
décritsci-dessous ;
- on
dispositif
de contrôle de la stabilité de lasource constitué par un P. M.
classique
précédé
d’un convertisseur de lumière sur
lequel
un miroirde
germanium
réfléchit unepartie
de lalumière ;
- deux
amplificateurs
de courant continu suivisd’enregistreurs
permettant
l’inscription
simul-tanée de laréponse
durécepteur
à étudier et durécepteur
de contrôle. Un ensemble decomptage
d’impulsions
est utilisé pour la mesure des trèsfaibles
courantsphotoélectriques..
Fie. 1 bis. - Vue
générale de
l’appareillage.
Nous avons utilisé deux sortes de détecteurs : pour les études de
fluorescence,
unphotomultipli-cateur
classique
(51
UVP LaRadiotechnique)
associé au convertisseur de lumièredéposé
encouche mince sur un
disque
de verre ; pour les études de rendementphotoélectrique,
lephoto-multiplicateur
sans fenêtre mis aupoint
aulabo-ratoire
[9,
10].
La structure
multiplicatrice
duphotomultipli-cateur sans fenêtre
(fig. 2)
comporte
17dynodes
en Cu-Be
oxydé.
Elle estprécédée
d’uneoptique
électronique
focalisant les électrons issus d’unephotocathode
métallique
enpersienne.
L’ensembleest
placé
dans uneenveloppe métallique.
Legain
peut
atteindre 108 pour une tension de 4 000V ;
il est stable si le débit
anodique
reste inférieur à0,5 MA.
Le bruit de fond est dequelques
dizaines decoups/mn.
Fie. 2. - Structure d’un
pliotoiiiulLiplicaLeur saus fenêtre.
Ce
photomultiplicateur
a été utilisé de deuxfaçons
différentes : en courant continulorsque
le rendementphotoélectrique
estimportant (entre
250
A
et 1 500À),
enimpulsions
parcomptage
desphotoélectrons
lorsque
le rendementphotoélec-trique
estplus
faible(entre
1 300 et 3 000Â).
Laphotocathode
métallique
est facilement démon-table. Plusieursphotocathodes
ont été constituéesavec les matériaux à étudier :
nickel,
or, acierinoxydable,
bronze aubéryllium oxydé
ou non.Propriétés photoélectriques
des métaux. - Lavaleur élevée du rendement
photoélectrique
des métaux dans l’ultravioletlointain,
mise en évidenceil y a
quelques
années,
n’est pas encore clairementexpliquée
et les résultatsexpérimentaux
sont encoreincomplets.
Nous avons déterminé le rendementphotoélectrique
dequelques
métaux entre 2 500A
(voisinage
du seuilthéorique)
et 250A,
et étudié l’influence de l’état de surface sur ce rendement.Le rendement
photoélectrique
relatiffigurant
sur les courbes est le
rapport
du courant de laphotocathode métallique
à celuidébité,
dans les mêmes conditionsexpérimentales,
par laphoto-cathode du détecteur de référence
(P.
M. associé à un convertisseur enterphényl).
La valeur absoluedu rendement
photoélectrique
s’en déduit si onen
désignant
par pF le rendementquantique
duconvertisseur en
photon
de fluorescence parpho-ton U. V.
incident,
et par Pph le rendementquan-tique
de laphotocathode
du P. M. enphotoélectron
par
photon
de fluorescence incident. La constance du rendementquantique
pF duterphényl
entre2 500 et 500
A
(voir
ci-après :
«Propriétés
descouches fluorescentes
»),
entraîne celle de R. Unemesure, effectuée à la
longueur
d’onde de 2 485A
au moyen d’un P. M. 51 UVP de rendement
photo-électrique
connu, nous a donné R =0,016.
RENDEMENT
PHOTOÉLECTRIQUE
DANS L’ULTRA-VIOLET LOINTAIN ET EXTRÊME. -Cette zone, de 1 200 à
250 A
correspond
au domaine d’utilisationpratique
du P. M. sans fenêtre. Lafigure
3 donne les résultats obtenus avec le monochromateur eninci-dence normale. Le nombre
important
de raies etl’utilisation du
dispositif
de contrôle nous ontper-mis d’effectuer une étude détaillée et
précise
decette
région.
Noscourbes,
pour le nickel etl’or,
sont semblables à celles deWeissler
[11]
et les valeurs du rendementquantique
obtenues sont du même ordre. Uneoxydation
énergique
triple
le rendementquantique
del’alliage
Cu-Be.Nous avons
exploré
larégion
des courtes lon-gueurs d’onde avec un monochromateur eninci-dence
tangentielle ;
mais le nombretrop
petit
des raies suffisamment intenses ne nous a paspermis
d’effectuer des mesures
précises.
Les résultats(fig.
4),
dontl’interprétation
en valeur absoluesupposerait
la constance du rendementquantique
duterphényl
en dessous de 500À,
sont donnés seulement à titre indicatif.FIG. 3.- Rendement
photoélectrique
dans l’U.V. lointain.FIG. 4. - Rendement
photoélectrique
dans l’U. V. extrême.RENDEMENT AU VOISINAGE DU SEUIL. - Les
courbes de la
figure
5indiquent
une croissancecontinue du rendement
photoélectrique
avecl’énergie
de la radiationincidente,
depuis
le seuil(5
eVenviron)
jusqu’au
maximum.Nous avons déterminé
graphiquement (fig.
6)
leseuil
photoélectrique
théorique
du nickel et du Cu-Be en utilisant la méthode de Fowler[12].
Lerendement
photoélectrique
étant extrêmementfaible dans cette
région,
les mesures nepeuvent
êtrefaites que par
comptage
d’impulsions.
INFLUENCE DU DÉGAZAGE.
-- Après
plusieurs
heures de
dégazage
à 400°C,
dans un vide de2 X 10-7 mm
Hg,
suivi d’une remise à l’air dequelques
minutes(temps
demontage
de lacible),
on constate une nette diminution du rendement
56 A
FIG. 5. - Variation du rendement
photoélectrique
à partir du seuil.
FIG. 6. - Rendement
photoélectrique au voisinage du seuil. Tracé de Fowler.
une
légère
augmentation
de celui-ci auxlongueurs
d’onde
supérieures
à 1 000A
(fig.
7).
FIG. 7. - Influence du
dégazage
sur le rendement photoélectrique.
INFLUENCE DE L’INCIDENCE. - Pour les
lon-gueurs d’onde
inférieures à 1 100
À,
le rendementphotoélectrique
augmente
lorsque
la direction des rayons lumineux s’écarte de la normale. Cetaccrois-sement atteint 20
%
à 600À,
dans le cas dunickel,
pour une incidence de 450. Les courbes de la
figure
3 ont été obtenues pour cetteincidence,
àl’exception
de la courbe de rendement de l’acierinoxydable
relevée en incidence normale.COMPARAISON DES RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX AVEC LES RÉSULTATS
THÉORIQUES.
- Les résultatsobtenus,
valeur élevée du rendementphotoélec-trique
etaugmentation rapide
àpartir
du seuilthéorique,
sont en faveur del’application
auxmétaux de la
théorie, déjà ancienne,
dite de l’effetphotoélectrique
devolume,
récemmentexposée
dans cette revue par A. Meessen[13, 14].
Celle-ciprévoit
en effet uneaugmentation rapide
de la section efficace dephotoexcitation
des électrons de la bande de conduction par lesphotons UV,
avecl’énergie
de ces derniers. Le seuilthéorique
coïncidepratiquement
avec le travail desortie,
03A60’
du métal.Cette théorie
prévoit
aussi que l’allure de la courbe de rendementphotoélectrique
auvoisinage
du seuil est assez bien
représentée
par la courbethéorique
deFowler,
cequi
semble confirmé par nos mesures. Le rendementphotoélectrique
externe est aussi étroitement lié à lalongueur
de diffusion desphotoélectrons
dans lemétal ;
pour desphoto-électrons
d’énergie
E >
203A6o,
lapossibilité
d’émis-sion secondaire par lesphotoélectrons
estenvi-sagée.
Cecipourrait expliquer
le rendementphoto-électrique
nettementplus
élevé du Cu-Beoxydé
dont le coefficient d’émission secondaire estimpor-tant.
la décroissance est d’autant
plus importante
que le ledégazage
estplus énergique [6, 9].
Les gaz absor-bés auraientainsi,
dans l’effetphotoélectrique,
unrôle
important
qui
n’est paspris
en considérationpar la théorie.
Propriétés
des couches fluorescentes dans l’ultra-violet lointain. - Dans les étudessur les
scintil-lateurs
gazeux, certains auteurs[15]
ont utilisé pour la conversion de l’ultraviolet lointain enlumière
visible,
d’autres matériaux que lesalicylate
desodium,
notamment des couches minces de substancesorganiques
utilisées dans la fabrication de scintillateursplastiques.
A notre connaissance leurréponse
n’a pas été étudiée en fonction de lalongueur
d’onde durayonnement
incident. Nous l’avons fait parcomparaison
ausalicylate
pour leterphényl
(TPh),
letétraphényl
butadiène(TPB)
et lediphényl
stillbène(DPS).
PRÉPARATION DES COUCHES FLUORESCENTES
Pour des raisons
pratiques
lesproduits
sontdéposés
en couches minces sur des
disques
de verre. Lescouches de
salicylate
sont obtenues par deuxméthodes : 10
évaporation
d’une solution saturéede
salicylate
dans l’alcoolméthylique.
Les meilleurs résultats sont obtenus enpulvérisant
la solutionsur un
support légèrement chauffé,
lacristallisa-tion
rapide
donnant une couche uniforme decris-taux très fins
(diamètre
= 50M).
2° Fixation dusalicylate
enpoudre
très fine par un adhésif.L’adhésif
peut
être unepellicule
d’huile de siliconesou une colle
cellulosique.
L’homogénéité
dudépôt
est
bonne,
mais sa faible résistancemécanique
nousa fait abandonner ce
procédé.
Le
procédé
depréparation
desdépôts organiques
est le même pour les trois
produits :
sublimationsous vide par
chauffage
de la substance dans unecloche à
évaporation.
L’homogénéité
desdépôts
et la résistance
mécanique
sont bonnes. La repro-ductibilité est satisfaisante. La dimension desgrains
est de l’ordre de 5 p. pour le TPh et le DPSet de
20 M
pour le TPB.MÉTHODES DE MESURE. - La
réponse
dechaque
convertisseur aurayonnement
ultraviolet estcaractérisée par la valeur du courant débité par un
photomultiplicateur
51 UVP éclairé par la lumière de fluorescence.Ce
photomultiplicateur,
à fenêtre dequartz,
aété utilisé dans la bande 2 500-3
000 A
pourdéter-miner l’intensité du flux ultraviolet incident. INFLUENCE DE L’ÉPAISSEUR DE LA COUCHE SUR
LE RENDEMENT DE FLUORESCENCE. - Le
rende-ment du
salicylate
de sodiumdépend
del’homo-généité,
de l’état de cristallisation dudépôt
et,
dans certaineslimites,
assez peu de sonépaisseur.
L’épaisseur optimale correspond
àquelques
Mg/CM2.
Le rendement de fluorescence relatif des
produits
organiques
estreprésenté, figure 8,
en fonction del’épaisseur.
Celle-ci est une valeur moyenne obtenuepar
pesée.
Les résultats sontindépendants
de lalongueur
d’onde entre 3 000 et 500A.
58 A
RENDEMENT DE FLUORESCENCE EN FONCTION DE
LA LONGUEUR D’ONDE. - Le rendement considéré
ici est le
rapport
desréponses
respectives
dudépôt
d’épaisseur optimale
duproduit
étudié et d’undépôt
desalicylate
pris
commeréférence,
réponses
mesurées,
pour une mêmelongueur d’onde,
dansles mêmes conditions
expérimentales.
Les courbes de la
figure
9indiquent
que leren-dement relatif ainsi défini reste
pratiquement
cons-tant sauf entre 800 et 500A
où on note uneremon-tée
probablement
due à une décroissance duren-dement
quantique
dusalicylate ;
ce dernierpeut
être considéré comme constant entre 3 000 et
800
A
[16].
Les rendements du DPS et du TPBsont
légèrement
supérieurs
à celui duTPh,
mais ils évoluent dans letemps.
Le DPSperd
sespropriétés
après
un moisd’exposition
à l’air. L’altération duTPB
beaucoup
plus
lente,
s’accompagne
d’une diminution detransparence.
FiG. 9. - Rendement de fluorescence
des scintillateurs organiques.
Le TPh étant le
plus
stable et très résistantmécaniquement,
nous l’avonschoisi,
depréférence
au
salicylate,
comme référence dans nos étudesphotoélectriques.
RENDEMENT ABSOLU. -
Le rendement
quan-tique
absolu pp a étédéterminé,
dans la zone 2 500 à 3 000À,
à l’aide d’unphotomultiplicateur
à fenêtre dequartz,
de rendementphotoélectrique
pph connu entre 2 500 et 5 000
A.
Le nombre lV de
photons
UV reçuschaque
seconde par le
photomultiplicateur
seul est :où
il
désigne
le courant de laphotocathode,
pph,son rendement
quantique
pour la lumière incidenteet e la
charge
de l’électron.Pour le même flux
incident,
le convertisseur étantinterposé,
le courant dephotocathode
devient :en
désignant
par pF le rendement defluorescence,
par k
la fraction de lumière de fluorescencequi
est reçue par le
ph0tomultipI:cateur
et par pph, lerendement moyen de la
photocathode
pour la lumière de fluorescence. On obtient ainsi :Aux erreurs de mesure
près
PF est constant entre2 500 et 3 000
A.
Il estégal
à 35%
pour lesalicy-late,
à 48%
pour leterphényl.
Ces valeurspeuvent
être entachées d’une erreurimportante
due àl’imprécision
de la courbe de rendementphoto-électrique
duphotomultiplicateur
de référence. Des mesures absolues avecrécepteurs
thermo-électriques
sont en cours pourpréciser
cette courbe dans larégion
de 3 000 à 2 000Á.
Conclusion. - Nous
envisageons
d’étendre cesmesures absolues dans l’ultraviolet
lointain jusqu’à
500
À.
Ceci nouspermettrait
d’obtenir lesrende-ments des
produits
fluorescents et desphoto-cathodes
métalliques
en valeur absolue et nonplus
seulement
rapportés
au rendementquantique
d’un convertisseur de référence.
Mais
déjà
nos mesures montrent l’efficacité desFiG. 10. - Extraits de
photocathodes
métalliques
pour les courtes lon-gueurs d’onde. Comme lemultiplicateur
auquel
ellespeuvent
être associées à un faible bruit defond,
lephotomultiplicateur
sans fenêtre ainsiconstitué,
se montresupérieur
aux convertisseursde lumière pour la détection de l’ultraviolet de
longueur
d’onde inférieure à 1 200A ;
lafigure
10 le met en évidence. Ces mêmesqualités
luiper-mettent la mesure par
comptage
de fluxultra-violets très faibles.
Les mesures dans l’U. V. extrême n’ont été
pos-sibles que
grâce
à l’amabilité de MM. Vodar etRomand
qui
ont mis à notredisposition
l’appareil-lage
nécessaire.Le
photomultiplicateur
51UVP que nous avonsutilisé a été étalonné au Laboratoire
d’Électro-nique
et dePhysique Appliquée
et nous tenons àen remercier M.
Desvignes
et ses collaborateurs.Manuscrit reçu le 4 octobre 1962.
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