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Bulletin du Comice viticole et agricole du canton de Cadillac. 1888. · BabordNum

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BULLETIN

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publications avec le Comi~ de Cadillac sont f ~r, f'h ~),..,,.

prtèes d'adresser les leurs à M. G. Cazeaux- ' Cazalet, secrétaire général, à Cadillac.

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BORDEACX

IMPRIMERIE V"P GADORET

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IIIe No 1 1er SEMESTRE 1888.

BULLETIN

DU COMICE VITICOLE ET AGRICOLE DU CANTON

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Les commu11icatio11s doivent éfre adressées :

à M. G. CAZEA~CAZAI.ET, secrétaire général du Colajce, à Caqluao·

-

ASSEMBLÉES GÉNÉRALES MENSUELLES

Du 8 janvier 1888.

Présidence de .M. BON:'iRFoux:, président.

La séance est ouverte à trois heures.

Le procès-verbal de la dernière séance est adopté, Question des achats.

ltf. le Président estime que le Comice de Cadillac doit à sa réputation de prendre one part active à l'Exposition de 1889, à Paris. M. Fol-Latour, membre de la Commission départementale d'organisation pour la viti-

culture, se met à la disposition da Comice pour l'aide1· à préparer une exposition collective.

L'Assemblée décide à l'unanimité que le Comice de Gaclillac prendra part à !'Exposition universelle de 1889 et qu'une Commission spéciale sera nommée, dans une prochaine séance, pout• étudier et régler cette question d'accord avec le Bureau .

.'\1. le P1·ésident engage ceux qui auraient des plants à vendre de l'en informer par lettre en lui faisant connaitre l'espèce, la quantité et au- tant que possible les prix. Un état en sera dressé et communiqué aux acheteurs par les soins de la Commission des achats.

JI. le Président informe le Comice qu'il n'a. pa-, été possible encore cette année de faire des marchés à long terme avec les fourtlisseurs de

BULL. no i, YOL. III. i

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matières nécessaires à l'agricultul'e et à la viticultlll'e. il est donc indis- pensable, pour profiter des avantages de la collecti\·ité, que chaque membre du Comice évalue à peu près la quantité qui lui sera nécessaire de soufre, de sulfate de cuivre, d'engrais, etc ... Quand la liste des de- mandes sera dressée, nous pourrons, dit-il, traiter aux p1'ix les plus avantageux.

llf. Delbruck demande si le Comice a pris toutes les garanties iiossi- bles contre les marchands d'engrais, s'il a fait faire ranalyse des pro- duits livrés.

M. le Pi·ésident répond que la Commission des engrais ne traite qu'a- près analyse, mais que si un l)articulier a des doules sur le dosage

des engrais qui lui ont été livrés il peut faire faire l'analyse et, dans le cas où le titre des engrais serait inférieu1· à celui qui a élé demandé, un rabais serait acco1·dé par le fournisseur SUl' la demande du Comice ; mai:;, les frais d'analyse ne peuvent être imputés à la caisse du Comice que s'il s'agit d'une livraison générale pour une période de l'année.

Vœu pour le transport des plants.

Sur la proposition de M. le Président, l'Assemblée adopte le vœu sui- vant:

u Le Comice de Cadillac,

,, Désirant faciliter dans la plus grande mesure possible la reconstitu-

» tion des vignobles, eu réduisant les frais déjà si grands supportés par

11 la petite propriété,

" Emet le vœu :

" Qu'un tarif spécial soit établi par la Compagnie des chemins de fer

" du :\lidi pour le transport à prix réduit et en grande vitesse ùes di-

» Yer.; cépages serrnnl à la reconstitution,

" Et charge son Président de transmettre ce vœu à 111. le Président du

11 groupe viticole de la Chambre des députés. "

L'ordre du jour appelle la

Discussion du rapport, par M. Cazeaux-Cazalet, de l'enquête sur les greffages d'été de 1886 et du printemps de 1887.

Ce rapport étant très long, dit JIJ. Ca;:;eaua:-Ca::alet,je demande de n'en lire aujourd'hui qu'une partie, celle qui traite des greffages en décapita- tion au printemps de iSS7, et de renvoyer le reste à la prochaine séance.

(Voir plus loin).

M. Cazea11rx-Ca::alet demande aussi le renvoi, à one séance ultét·ieure, de sa communfoation sur l'emploi des engrais chimiques, parce qu'il

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n'est pas en possession de tous les renseignements qui lui sont néces- saires (Adopté).

Est également renvoyée à la prochaine séance la communication d'un membre dtt Comice sur l'emploi et l'efficacité du sulfure de carbone con-

tre le phylloxéra.

Nouvelle discussion sur les exper1ences de greffage de Sainte-Croix-du-Mont.

M. Ad1'ien Cazeaux, rapporteur de la Commission chargée d'étudier ces expériences, dit qu'après avoir présenté ce rapport à la séance de novem- bre il n'a pu assister à la séance de décembre pour prendre part à la discussion.

Dans celte dernière séance, M. Cazeaux-Cazalet a signalé certaines omissions du rapport d.ont une aurait d'après lui, une importance capi- tale : c'est qu'on a df!pilé le 31 mai les buttes des gretfag-ea faits avant cette époque.

Cette observation, dit le rapporteur, n'a pas échappé à la. Commission.

Si elle ne l'a pas signalée c'est qu'elle lui a paru peu importante et même sans valeur pour l'objet principal de l'étude confiée à la Commission:

Rechercher <J.uel est le meilleur système de g1·elfage, en décapitant ou sans décapiter Je sujet.

Or, dans les ex:pé1·iences de M. Ballan, les buttes des greffes en décapi- tation comme celles des g1·efl'es exécutées sa.ns décapiter ont été dépilées le même jour, le 31 mai. Le même traitement ayant été fait simultané- ment, dans Je même terrain, avec deux systèmes de greffage, les conclu- sions de la Commii:sion restent donc entières sur ce point.

L'observation de li. Cazeaux-Cazalet, peut, comme il l'a dit lui-même, donner la clé de la non-réussite relative des greffages de tout iystème faits avant le 31 mai; mais il n'est pas exact de dire que les greffes laté- rales ont moins de réussite· que les autres jusqu'au 3! mai seulement.

L'examen dn tableau dressé d'après les observations recueillies par la Commission montre la supériorité constante des greffages avec décapita- tion jusqu'à la fin de juillet.

M. le 1·appol'leu1· maintient donc les conclusions du rapport de la Commission et en demande l'adoption.

M. Cazeaux-Cazalet dit que s'il a fait des observations sur les effets du pilemen(des buttes faites avant le 31 mai,' effets variables suivant certai- nes conditions expliquées dans le précédent numéro du journal, c'est qu'il altache une grande importance à l'action de la température sur le

sol quant à. la réussite des greffes.

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Toujours en ce qui concerne les conditions de réussite des greffes, M. Ballan a fait observer, ce qui n'existe point dans le rapport, qu'à partir du 3 juillet il laisc:ait trois bourgeons au lieu de deux à tous les greffons, et que, buttant - comme précédemment - jusqu'au dernier bourgeon, il augmentait aussi le buttage.

M. Delh1·uclc exprime l'avis que le rapporteur a en raison de se ren- fermer dans l'étude comparat.ive de la greffe latérale et de la greffe en décapitation puisque c'était là !"objet de sa mission.

M. Ca;;eau:c-Ca;;alet dit qu'au début des expériences de :\J. Ballan, la Commission avait pow· mission unique de contrôler les expériences, dont le but était d'étudier les conditions de réussite des gt·etrages aux diverses périodes de l'année, et .ce n'est que plu's tard que la Commission fut augmentée et reçut la mis:;ion complémentaire de comparer la greffe latérale et la greffe en décapitation.

M. le Président donne lecture du premier paragraphe du rapport ainsi conçu:

En résumé, :\lessieurs, il l'é~ulte de l'enquête de votre Commission : i0 qu'au printemps et même jusqu'au 15 juillet, la greffe en décapitant le sujet donne des résultats supérieurs à. ceux ùe la greffe sans décapita- tion.

M. Cazeaux:-Cazalet pense qu'on pourrait ajouter les mots « dans la région de Cadillac le systèmé sans décapiter ayant donné aillem·s d'excellents résultats en avril et mai.

M. Adrien Cazeaux ne pense pas qu'il soit nécessaire de faire cette restriction: notre enquête a éLé faite seulement dan& le canton de Cadil- lac, nous ne pouvons doue pas dire ce qui s'est passé ailleurs, et la phrase que propose d'ajouter M. Cazeaux-Cazalet sembler!l.it indiquer que notre constatation est vraie seulement dans notre région, et inexacte ailleurs, ce qui est improbable.

Le premier paragraphe est adopté sans modifications, ainsi que le deuxième ainsi conçu :

Qu'au contraire, à partiT du 15 juillet jusqu'à la fin de la saison, vers le i5 septembre, que la greffe soit faite à œil poussant ou à œil dormant, la greffe Latérale sans décapitation, dite greffe de Cadillac, réussit beaucoup mieux que l'autre système.

M. Cazeaux-Cazelet propose d'ajouter au troisième paragraphe qu'il est nécessaire de buLter fortement dans les greffages faits en plein été.

M. Ad1ien Cazeaux ne s'oppose pas à cette addition. car il a déjà con- signé cette observation dans son rapport en disant que ~1. Ballan, après avoir arrosé, terminait ses buttages jusqu'au sommet supérlem· du greffon.

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Le troisième paragraphe est adopté ainsi qu'il suit :

30 Que les greffages du printemps terminés jusqu'ici a11 mois de mai peuvent être continués en plein été, c'est-à-dire aux mois de juin, juillet et août, avec les plus granùes chances de réussite, en ayant soin d'arro-

ser quand la terre est trop sèche et de butter fortement.

L'ensemble d!J rapport est adopté.

La séance est levée à quatre heures et demie.

Le See1·étaire, A. CAzEAUX.

Assemblée générale des membres titulaires, du 22 janvier.

Elections pour le renouvellement du deuxiéme tiers soi·tant du Conseil d'administration.

jor tour, >Ol~ts 31. 2e tour, votants 40.

Ont obtenn )L\1. Caillavet (.Armand) l voi:r 1 voix

Despujols (.J.) 3 )) 18

Cazeaux (A.) 34

"

22 " (élu).

Caran (A.) 36 )) 39 " (élu).

Fol-Latour 31 " 40 » (éla).

Bonnefoux (A.) 31 1) 40 » (élu).

Yinsot1 ûl" 31 lj 40 1> {élu).

Patachon (E.) 31

,,

40 » (élu).

Gaussens (Ch.) 31 )) 40 " (élu).

Capiet 31 )) 40 "(élu).

Dulhil 37 )) 40 " (élul.

Bourdelles 37 )} 40 » (élu).

Sarrazin 37 )) 40 » (élu).

Denizet 37 )) 40 " (élu).

Brio! 31 )) 40 " {élu).

)lassieu (F.) 37 )) 40 ., (élu).

Lasserre (S.) 31 )) 40 » (élu).

Biscardy 37 " 40 » (élu).

Sac ris te 37 )) 40 » (élu).

Ballan 31 )) 40 » {élu).

Dupe-yron 37 )) 40 ,, (élu).

Séance du Conseil d'administration du 29 janvier.

Election d'Mi p1·ésident. cl'wi vice-pn!sident et d'un sec,.étaire.

l\l embres présents : 2S; votants 2·1.

Président, A. Boonefoux, 24. voix (élu).

J'ice-présù.lent, Dr Cazeaux, 24 voix (élll).

Secrétaire, Fouquet (Ed.), iS voix (élu).

Cazeaux (A.)1 6 voix.

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Du 5 février 1888.

Présidence de 1\1. Bo?ŒJ!FOux, président

La séance est ouverte à 3 heures.

L'envoi du journal de janvier ayant été retardé à cause de la rectifica- tion de la liste des membres du Comice et, par ce fait, le procès-verbal de la précédente séance n'ayant pas été porté à la connaissance des intéressés. son adoption est retardée à la séance de mars.

Le président lit des lettres d'excuses du secrétaire-général et du secré- taire des séances.

11 donne ensuite connaissance à l'assemblée du résultat des élections faite:i par le Conseil d'administration le 29 février dernier. Le bureau se

trouve ainsi composé :

MM. Bonnefoux, p1·ésident ,· Chemin, Dr Cazeaux, vice-présidents;

G. Cazeaux-Cazalet, secrétaire général; S. Lasserre, Fouquet, secrétaires;

Soulier, trésorier; Ducourneau jeune, trés01·ier-adjoint; Guillemin, biblio- thtcafre.

Le P1·ésident remercie ses collègue.<; et dit que le Comice peut compter sur son dévouement le ]las complet; il affirme que, comme par le passé, tous ses efforts tendront à assurer la pro~périté de cette Société.

Le Président dit que les plants de la ferme-école de 11achori·e sont mis à la disposition des memb1·es du Comice. Il s'agit d'en faire la demande.

Puis il informe le Comice que des terrains pouvant servir de champs d'expériences ont été demandés dans les di-verses communes du canton.

Les membres du Comice qui pourraient en offrir n'auront pas à s'occuper plus que de raison de la valeur de la terre. Les expériences à faire seronL d'autant plus profitables que les terrains seront plus variés.

Voici quelles sont les conditions auxquelles les champs d'expérience seront acceptés par le Comice :

io Le Comice se charge du déêonçage, du greffage, de compléter les rangs en place après le greffage;

20 Le p1·opriétaire s'engage à bien cultiver, à planter les boutures sui- vant les indications du Comice; à remettre au Comice les racinés de

surplus et les boutures provenant de la taille des plants fourni:; par le Comice, et à laisser faire, pendant quelques années, les expériences d'engrais et de taille jugées nécessaires.

En réponse à M.. Gaussens qui demande si les produits de ces champs d'expérience seront attribués aux membres du Comice, :\'l. Je Président dit que les fruits provenant de la vigne appartiendront au propriétaire du champ.

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L'ordre du joUl' appelle la

Communication de M. Cazeaux-Cazalet sur l'emploi des engrais chimiques.

(Voir le texte de cette communication plus loin).

M. Mondiet complète l'intéressante communication da 1\1. Cazeaux- Cazalet en indiquant les points suivants qui, d'après lui, paraissent acquis à la science agronomique :

io La fertilité d'un sol est déterminée moins par la quantité d'l).Z()te qu'il renferme que par sa facilité de nitrification, laquelle est considérable dans an terrain calcaire possédant une humidité et une température convenables.

20 L'azote organique, du fumier de ferme pat· exemple, fait sentir soo action plus longtemps, parce qu'il met plus de temps à se nitrifier.

30 L'azote ammoniacal se tùtrifie plus rapidement que le précédent; il ne descend pas par raction des pluies; il est retenu par les terres, même par les plus lègères.

40 L'azote nitrique est celui qui agit le plus rapidement; une pluie suffit pour qu'il soit absorbé par les racines; mais par l'action des pluies pro- longées, il descend trop profondément et échappe en partie aux racines;

il est perdu sans retour; il ne doit donc jamais s'emplo'Ser autrement qu'en couverture au printemps.

50 Les superphosphates solubles se combinent dans le sol avec le fer, l'alumine el le carllOnate de chaux pour former des sets insolubles, plus solubles cependant que ne le sont les phosphates naturels : ceux-ci agis- sent par suite plus lentement que les précédents; l'acide phosphorique s'incorpore au sol et n'est pas entrainé par les pluies, car on ne trouve pas de phosphates dans les eaux de drainage.

60 De même les sels solubles de potasse sont retenus par les sols; on peul donc, comme les précédents, les répandra en automne ou durant fhiver et autant qae possible à la portée des racines.

70 Les wonnes terres fertiles doivent renfermer par kilogramme de terrn sèche : 1 gr. ù'azote, 1 gr. d'acide phosphorique, 2 gr. à 2 gr. 5 de potasse. Suivant les récoltes et d'après les résultats fournis pat' l'analyse chimique d'tm terrain, on peut déduire de ces données plusieurs formules promettant de bons résultats et entre lesquelles une expérience culturale permettra de faire an choix déf:initü.

Efficacité et emploi du sulfure de caxbone.

M. Jannaut qui aYait demandé la mise à l'ordre du jour de la question du sulfure de carbone étant absent, M. Mondiet offre de la traiter succinctement.

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ltI le Pn!siclent étant persuadé que le Comice profilera des renseigne- ments qui lui seront donnés par M. ~ondiet, dont on connaîL la compé- tence particulière, s'estime heureux de lui donner la parole.

M. J\londiet fournit à la réu1ùou quelques indicaLions sur le mode d'emploi du sulfure de carbone.

Jusqu'en 1886, 011 suivait les prescriptions de !'École de ~larseille : injections au moyen du pal, à 30 centimèlres de profondeur, à raison de 6 à iO gr. par trou de pal, les trous de pal devanl être répartis réguliè- rement sur toute la surrace à Om 60 les uns des autres ll.aus tous les sens, cette distance étant diminuée dans les terrains compactes et augmentée un peu dans les sols sablonneux; dans la distribution des trous, il n'y av.µt pas lieu de se préoccuper autrement des pieds de vigne que pour éviter de faire des trous de pal à moins de 25 centimètres de la souche de vigne. TI faut ajouter à ces_prescriptions la nécessité de bien boucher les trous de pal et de ne pas opérer dans un sol trop humide, surtout dans les terrains mouilleux. Ce viticulteur n'a jamais fait chRz lui, à Portets, qu'un traitement annuel, à la fin de l'hiver ou an commencement du pria temps; mais on peut trailer en toute saison; il faut surlout éviter d·opérer au moment où les terrains sont mouillés, il peut y avoir danger pour le végétal.

Depuis deux années, à. la suite des eJ:périences faites dans le Médoc par la Société d'agriculture de la Gironde, sous la direction de MM. Gayon et Vassillière, on a pratiqué des injections superficielles. Voici la prati- que actuelle : répandre le sulfure à 5 ou JO centimètres de profondeur en le recouvrant immédiatement; Vll la densilé élevée des vapeurs de i1ulfure, celles-ci s'enfoncent dans le sol en s"étenùant latét·alement, de façon que le volume désinfecté par un liquide déposé en un poinl a la forme d'un cône ayant le sommet en ce point et sa base dans le sous-sol.

Le mode d'emploi au moyen du pal est pour tout le reste celui qui vient d'être indiqué.

l\lais le pal en beaucoup de points a. été remplacé par cles charrues sulfureuses à jet continu ou plus simplement par les bidons du genre Salvator-vitis fixés sur la charrue et versant une dose déterminée de sulfure au-devant du versoir dans le foud du sillon du tour précédent ; il est nécessaire que la terre soit meuble, afu1 que la terre retournée recouvre le sulfure sans laisser dïnterstices par lesquels l'évaporation se ferait daas l'atmosphère. Quelques propriétaires n'ayant qu'une faible aurface à traiter, et pour économiser le coût d'un salvator, 1·épandent avec un bidon tenu à la main pae une personne précédant la charrue, la dose de sulfure réglée d'avance.

Il est évident que la dislribution et la diffusion des vapeurs de sulfure sont rendues bien meilleures par la substitulion de la charrue au pal;

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la première ligne de sulfurage peul être rapprochée de 20 centimètres dn rang des cep;:; et ainsi on a plus ùe chances d'atteindre les in~ectes qui sont aux premières racines. La dos~ peut Ptre portée de 200 à 300 kilogr.

llans danger pour la Yigue. A cette dernière dose, J\l. de )larsillac a con:;taté que la réinvasion es~ivale étai1 très faible. Si elle se produit, il ne faut pas hé~iler à faire en juillet, août on sepLembre, au moment où un labour est pos«ible, u11 traitement à moiti~ dose, 150 kil. à l'hertare.

:\1. Mondiet ajoute que si chez lai la pon~se en bois a éta snffisaute, une Técolte de 6 barriques de vin à l'hectare n'est pas rémunératrice. Il est vrai qL1ïl est question de l\lalbecs mildiousés el de )lerlots antllra-c- nosés. Il a ilonc cherché à pousser la vigne au fruit par l'addition d'un engrais riche en acide phosphot·ique et en potasse. La formule de l'engrai~

employé par lui et fourni par i\J. Salles est la suivante :

Superphosphate Tiche 45 o,o d'acide phosphorique} .. 25 h1'1.

Nitrate de potasse..... .... 15 •>

Chlorure de potassium .. .. . .. .... . . .. . .... .. ... ..... ... 6 "

Autres matières non cotées et plâtre... . ... . ... 54 »

Total ..... iOO » La dose était de 200 gr. par pied de vigne.

Rapport de la Commission d'enquête sur- les greffes herbacées.

Le Président rappelle en quelques mots la que~tion des grelres her- bacées.

Ayant appris, dit-il, que plusieurs propriétaires de Podensac avaient pratiqué cette greffe avec succès, il proposa au Comice de ce canton de nommer une Commission qui se joindrait. à la nôtre po111· étudier la question en commun soit dans le canton de Podensac, soit dans celui de Cadillac. Cette proposition a été gracieusement acceptée et la Commission commune s·est réunie.

La question étant importante et le rapport n'étant pas prêt, le Prési- dent eu demande le renvoi à la prochaine séance.

Achat des engrais.

M. C. Ballan, secrétaire de la Commission des engl·ais. lit un modèle de soumission à signer par les zeutleurs et d'api•ès lequel toute garantie de qualité et de prix est offerte à. l'acheteur.

Le Pré:ridenl dit que Le but de la Commission est d'arriver à acheter à bon marché, mais il faut que les membres du Comice l'y aident en raisaul lem·s demandes assez tôt; il regl'etle vi,·emenl qu'on ne pnrais<e pas se préo:ccuper <le l'importance de cette mesure qui seule peut permettre à

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la Commission de passer des marchés fermes et, par conséquent, dans de bonnes conùiûons avec des fournisseurs JlOU\'ant se prémunir.

11 ajoute que ce qui est Yrai pour les engrais est plus "Vrai encore pour le soufre et le sulfate de cuiYre, surtout à l'heure actuelle. En effet, les fournisseurs auraient besoin d'être fués tout de suite à cause cle la per- sistance cle la hansse sur ces derniers produits et notamment sur le sulfate de cuivre.

lll. C. Ga•1~sens, membre de la Commission. appuie ce que vient de dire .'.\f. le Président; cependant il établit une distinction ent1·e les engrais chimiques et le soufre et le sulfate de cuivre. Pour les engrais, dit-il, le propriétaire n'est peuL-être pas bien fixé, dès à présent. sur la nature et la quantité tles engrais à employer, les causes en motivant l'emploi étant très variaJ>les, mais pour le soufre et le sulfate de cuivre il l'est assuré- ment et peut dès à présent faire ses commarnles. Il ajoute•qne la demande des engrais est devenue plus facile à faire qu'autrefois parce qu'à l'heure actuelle la science a fixé la nature des engrais applicables à la Tigne, au.x céréales et aux prairies en général.

Le Président croit que l'observation faite par l\1. Ga.ussens est très juste el qu'il faut eu Leoir corn gte. Cependant il ne faut pas perdre de vue que, les demandes n'étant pas faites en temps utile, il serait peut-être difficile de traiter dans d'aussi bonnes conditions que l'<Ln dernier.

111. C. Ballan donne lecture cles conditions de garantie et de livraison des dfrers produits à acheter.

M. Biscarlly demande qu'aussitôt que les fournisseurs pourront livrer, un membre de la Commission se rende chez eux, prélève un échantillon et l'envoie à l'analyse.

Le P1·ésidenl affirme qu'il sera fait ainsi. De cette manière les intérêts des acheteurs seront sauyegarùés.

Jlf. C. Caussens dit que la Commi;;sioo a déciaé que lors de la livraison

des quantités totales, on prélèvera un échantillon desliné à l'ana.lyse et on marquera ou cacbète1·a tous les sacs ou barils. Il ajoute qu'il serait très heureux ql1ïl y eût un dépôt à. Cadillac pow· plus de commodité et surtout pour que l'acheteur pût lui-même s'assurer que toutes les dispo- sitions en vue d'une bonne fourniture ont été prises.

Le P1·ésident propose à L'assemblée cle clonner pleins pouvoirs à la Commission pour achever L'œu\rre qu'elle a si bien commencée.

Cette proposition est adoptée à l'unnnimité.

M. C. Ballan rappelle qu'il est à. la tlisposition de tous les membres du Comice qui aw·aient des plants cle vigne à acheter ou à vendre.

La séance est levée à 5 heures.

Le Sec1·étaire, S. LASSEl\RB.

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...

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Du 4 Mars 1888.

Présidence de M. Bo~:.'EFOOX, président.

La séance est ou.verte à 2 heures 1/2.

Le procès-verbal de la dernière séance esl adopté.

M. le Président invite l'assemblée ànommerunecommission de trois mem- bres chargés d·~ vérifier les gestions financières des Trésoriers du Comice et de la commission des achats de plants. (art. 19 des statuts).

Sont nommés : l'vr.vf. de Fontainemarie, Ed. Pinsan et Bounet.

M. le Président rappelle qu'il est d'usage de faire chaque année dans les diverses communes du canton des conférences et des concours de greffa- ges, pendant les mois de mars, avril et mai. Pour les conférences, il adresse un appel auxmembresdu Comice aptesàlesfaire, les invite à se faire connaitre.

Pour les concours de greffage, il demitnde aux membres présents de recher- cher sur les di...-ers points du canton, notamment à Langoiran, Beguey, Monprimblanc, Omet et Ste-Croix du Mont, les propriétaires qui vou- draient mettre à la dispofrion du Comice des parcelles de vignes améâ- caines pouvant servir de champs de concours.

M. Ramon, de Sainte-Eulalie d'Eymet ayant fait don au Comice de rooo plants d'une variété de Riparias résiStant à la chlorose, l'assemblée, sur la proposition de son Président, adresse des remerciements à M. Ra- mon et décide que le joztmal dit Comice lui sera envoyé à titre gracieux.

Après quelques observations présentées par le Président et plusieurs membres, il est décidé que ces 1000 plants st:ront e:i..--périmentés sur quel- ques-uns des chiunps d'expérience du Comice et notamment chez l\f111e Andrieu à Ste-Croix du Mont, où se trouve un terrain sur lequel la chlorose n'a pu encore être utilement combattue.

!YI. le Président signale la réception de la 4me kdition de l'Arl de greffer que l'auteur M. Baltet a bien voulu offrir au Comice. Cet ouvrage est déposé à la bibliothèque.

L'assemblée adresse des remerciements à M. Baltet.

M. C. BallaTZ, rapporteur, lit le rapport suivant :

Rapport de la Commission des Achats

Membres d11 la Comr.iission : MM. DUBOURG, CHEMlN, FOUQUET, Ca. GAUS- SENS, SAUTEYRON, c. BALLAN', secrétaire-rapporteur.

Messieurs,

Le 23 février dernier, votre Commission des achats s'est réunie pour procéder à l'examen des soumissions qui lui avaient été adressées par les

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personnes dësireuses d'avoir la fourniture des matières utiles aux membres du Comice.

Pour les eng~ais, les Soumissiolltlaires étaient : M'.Vl. Brun et Léon Ducasse, de Bo'"<leaux; Lefebvre et fils, de P,,ris; Paul Callen, de Cadillac.

Pour les fils de fer et ronces :

~Il\I. Raoul Latasfe, Paul Cal1en. Fol-Latour et Félix Darriet, de Cadillac.

Après un examen sérieux et approfondi de ces diverses soumissions, Ja fouruiture des engrais a été concédée a la maison Lefebvte et fils de Paris,

représenté~ par l\1. John Fui-Latour, et celle des fils de fer et ronces à M. Félix Darriet.

Tout en recherchant les prix les plus favorables, votre Commission s'est attachée a choisir ceux des soumissionnaires qui offriraient Je plus d'avan- tages au Comice.

Aussi a-t-elle, bien à regret, été obligée d'écarter tout d'abord la sou- mission de la maison Brun, avec laquelle nous avions traité l'année der-

!Ûère, à cause des conditions inacceptables d'achat et de transport qu'elle imposait, ainsi que la variation coustante de ses prix, au rujet desquels elle ne prenait aucun engagement.

Les engrais de la maison Lefebvre et fils ont été choisis parce que :

io Ces engrais ayant leur acide phosphorique soluble dans l'eau, cette condition est précieuse pour leur assirniL1tion.

20 lis sont livrés à Cadillac sans aucun frais et il n'est pas nécessaire de les commander à l'avance.

3° Ces engrais offrent une grande sûreté de livraison, car le ven- deur accepte leur analyse, non sur un échantillon moyen, mais sur tous les barils pris isolément.

4° Ils sont livrës à des pri." aussi favorables que ceux portant les autres marques connues et offrent, par leur richesse et leur homogénéité de fabriC<ition, une très grande ëconomie dans leur emploi.

Enfin, la maison Lefebvre s'engage à fournir ses engrais aux prix de sa soumission jusqu'au 25 juin 1888 et accepte de reculer les livraisons jusqu'au 31 décembre pour toutes les commandes qui leur seront faites avant ce 25 juin.

:\1. Félix Darriet a ëté choisi parmi ses concurrents. Personne n'a offert des prix infétieurs aux siens et la marque « au Cuir » qu'il s'engage a

fournir offre une garantie indiscutable de bonne livraison.

V ot:re Commission s'est assurée la fourniture du sulfate de cuivre et du soufre, savoir: le sulfate de cuivre à fr. les ioo kil.; le soufre à i7 fr. 50 les 100 kilog., ou à 9 fr. les 50 kilog.

A ces prix, les engagements sont consentis jusqu'à. la publication du numéro de mars de notre journal, pour les quantités qu'on demandera.

"\

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La variation des prix de ces deux matières est si fréquente que nous n'avons pu obtenir des vendeurs un plus long engagement.

Aussi, en présence d'une hausse possible, engageons-nous vivement tous les membres du Cormce à faire leur demande à bref délai, afin de profiter de ces prix relativement très favorables.

Les fils de fer et ronces seront li.•rés chez M. F. lJarriet en son magasin à Cadillac. aux prix et conditions indiqués sur le numéro de février de notre journal, avec engagement jusqu'au 15 avril prochain.

Les engrais, le sulfate de cuivre et les soufres seront livrés chez l\l. Fol- Latour, de Béguey, à son magasin du pont de l'Euille, savoir:

Les engrnis par barils de 100 kil. ou sacs de 50 kil. et quantités moindres.

Les soufres par sacs de 50 ou 100 kilog.

Le sulfate de cuivre à la volonté du preneur.

Les membres du Comice ont seuls le droit de profiter de ces avantages et devront se présenter chez M. Fol-Latour munis d'un bon délivré par l'administrateur d~ leur commune.

Il ne sera perc;:u aucun droit en sus pour frais de manipulation ou de livraison au détail.

Toutes ces matières sont payables comptant à la livraison ; cette condi- tion est absolue.

c.

BALLAN-

Après la lecture de son rapport, M. Ballan ajoute que la Commission des achats s'étant mise en rapport avec diverses maisons pour la fourniture des graines et des semences, elle a obtenu pour les commandes qui seront faites par son intermédiaire, des remises de 5, 10 et 15 o/o selon leur nature. U termine en lisant les soumissions de l\1. Fol-Latour représentant de la Maison Lefebvre et fils pour la fourniture des engrais.

M. le P'Yésidcnt annonce aux. membres du Comice qui voudront fabri- quer e~x-mêmes leurs engrais quïl leur suffira d'adresser uue demande à hl. Fol-Latour; quelques jours après, les matières premières leur seront livrées au magasin de M. Fol au prix de f'\cture augmenté du coüt de trans- port.

Les quantités de matières premières demandées devant probablement

~tre peu considérables, la Commission des achats a pensé que cette manière de procéder était la plus sûre et la plus économique.

M. Delbriu-k parlant des sulfu.tes de cuivre, dit qu'il ne faut pas s'in- quiéter outre mesure de la grande hausse supportée par ce produit, car par des expériences concluantes MM. Millardet et Gayon ont démontré que la :neilleure formule pour la bouillie bordelaise était de I kil. de sulfate de cuivre pour 340 grammes de chaux sur 100 litres d'eau. Dans ces propor-

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Lions, la quantité de sulfate de cuivre est três réduite et la bouillit=

coti.le fort peu.

Quant aux engrais chimiques, ajoute M. Delbruck, on a toit de les enfouir dans un sillon profond d'où, la pluie aidant ils se perdent dans le sous-sol sans grand profit pour les plantes. Il serait d'après lui, bien préfé- rable de les répandre à la surface du sol et de les couvrir légêrement de terre.

M. Chemi11 ne partage pas cet avis. Il croit que les engrais doivent péné- trer profondément dans le sol pour alim~nter la vigne parce que, selon lui, ce sont les racines les plus profondes qui activent le plus le développe- ment du pied.

M. Delbruck répond à cela que la vigne est comme les autres plantes et que les racines superficielles sont les plus utiles à la végétation et aux fruit:;.

M. C=e=·Casalet ne méconnaît pas l'utilité des racines profondes pour aider à la végétation pendant l'été, mais il est absolument de l'avis de M. Delbruck sur l'importance des racines superficielles et appuie son observation.

Rapport de la commission d'enquête sur les greffes herbacées.

Au nom des commissions réunies des Comices des cantons de Podensac et de Cadillac, 1\1. Pinsan donne lecture de ce rapport (voir plus loin).

M. Grosserol fait observer que la greffe par approche sera toujours exé- cutée trop au-dessus du sol pour éviter les gelées d'hiver, puisqu'on n~

peut greffer avec succês que des pousses herbacées.

M. Pitzsm1 répond que cette objection est sans portée lorsqu'il s'agit de greffer des pieds déjà manqués dont les repouses sortent du sous-sol, et que dans les plantations à faire pour greffer par approche, si on veut éviter les incoO\·éuienrs signalés par M. Grosserol, on ne doit laisser au.x boutures qu'un seul bourgeon au-dessus du sol pour que les pousses sortent aussi bas que possible.

Après diverses explicàtions fournies par le rapporteur, sur la demande de MM. Massieu, Bonnet et Chemin, les conclusions du rappon sont mises aux voix et adoptee!i,.à l'unanimité.

L'assemblée renvoie à la prochaine séance les autres questions à l'ordre du jour.

J.f. le Président annonce que M. Delbruck fera goC\ter aux membres du Comice, dans la prochaine séance, du Yin de St-Sauveur, fait par M. Gas- ton Bazile.

La séance est levée à 5 heures.

Le Secréüzire, E. FOUQUET

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Du lundi 2 avril 1888.

Présidence de ~I. le Dr CA.zEA.ux, Vice-Président.

La séance est ouverte à 2 heures i/2.

Le procès-verbal de la dernière séance est adopté.

1l1. le Présidenl présente les excuses de )1. Bonnefou"X, et donne la parole à M. Dezeimeris pour faire une ~ommuuication avant d'aborder l'ordre du jour.

M. Dezeimeris fait conna1tre aux membres du Comice la création récente d'une union ou Syndicat des viticulteurs de toute la France.

Cette associalion, du~ à l'initiative des délégués de~ départ~meuts viti- coles réunis à Paris au moment de la discussion des traités de commerce, a éLé suscitée par la nécessité, ressentie de toutes parts, de faire parvenir aux pouvoirs publics des notions exactes sur l'êtat réel des vignobles français et l~s conditions essentielles de leu1· existence.

M. Dezeimeri::i estime que la vraie solution à !"endroit de la représen- tation officieUe des besoins agricoles sera la création de cl1ambres dépar- tementales d'agriculture, nanties d"une quo.Lité qui leur donnera une au- torité égale à celle des Chambres de commerce. llais en attendant cette création si nécessaire et depuis si longtemps demandée par nous, il est indispensable d~'Y suppléer pal' tous les moyeos mis à notre disposition. La constitution da syndicat général, qui aura d'ailleurs des comités dé- partementam:, est donc une mesure utile, dl1t-elle être provisoh·e, et M. Dezeimeris la signale à la sympathie de ses collègues du Comice. La condition_ d'adhésion, qui est le versement d"une cotisation de i fr. par an, met la chase à la porlée de tous. Le Comice d"ailleurs aura à e:xa- miner s'il conviendra de joindre son affilialion collective à celte Société dont l'efficacité sera d'autant plus grande qu.'elle sera munie de !"appro- bation morale des a;;sociations locales les plus connues par leur com- pétence et leur action sérieuse dans les questions de viticulture.

Sur la demande du PL"ésident, l'Assemblée charge le Bureau d'étudier la question soulevée par :'Il. Dezeimeris.

M. le Secretail'e général annonce que ùallS le courant des mois d'avril,

mai et juin pourront être fait;; les concour"' de greffage suh'ants :

Jlj1 aiwil, à Loupiac (Roby), chez M. Â. \'ideau ; ~9 avril, à Sainte-Croi:x-

du-~1ont (au Pin), chez M. Repos; 13 mai, à Lestiac, chez l\L Julien Briot; :tO mai, à La11goiran plandau), chez M. Désir Fourcade. Des afft-

cl1es feront connaitre à temps toutes les conditions de ces concours et les récompenses offertes.

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