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Journal du Comice viticole et agricole du canton de Cadillac. 1895. · BabordNum

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(1)

JOURNAL

DU

DU CANTON DE CADILLAC

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PARAISSANT TOUS LES

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A vis officiels. . . . . Exposition de Bordeaa4. . . . . . . . . . ' · Chronique. . . . . . . Les maladies nouvelles de la vigne (suite et fin), pa1·

M. CAZEAox-CAZ.ALET. • • • • • • • • • • page 3 Communications . . La oullare du blé, par ~l. Abel Fo'UQUET. • • page ï Actes du Comice . . Compte-rendu de l'Assem.J)lée générale du 6 janvier,

par M. C . .l\L\THELLOT. . • • . . • • • • • • page 10 Rapport de la commi,;sion de culture sur la taille de la v-Igne, par 1\1. C . .:\'L"TIŒLLOT. • • • • • • page 12 Rapport sur les travaux du Comice en i89-i, par ~I. S.

LAsm1ut.E, secrétaire général . . . • . . . . page i6 Foires et marchés . . . . . • . . • . . . . . · page 21

La nouvelle série du Journal du Comice fait suite à l'ancien Journal, collection 1887-1892 et à l'ancien Bulletin, collection 1884-1892, comprenant 7 vol.

.ÂDl!Th1STRATION R'r RilDA{:TION:

Bureau du Comice, à l'H6tel-de-Ville

Cadillac (Gironde).

i895

....

BORDEAUX

Imprimerie Ve CA DORET

17, RUE lrIO!'iTllÉJAI'f, 17

(2)

/

I

CALENDRŒR AGRICOLE ET VITICOLE DE FÉVRIEH

Pluie de février Remplit le grenier.

Neige de févt·ier Vaut de Loo fumier~

Quand il fait beau le jour De la Cllaodeleur,

L'hiver dure encore Qual'ante jours.

Travaux du mois de février. - l\lettre le fumier et les engrais chfmiques en couverture sur les blés et sur les prairies. Faire la taille des arbres fruiLiers et celle tle la vigne. Refaire les échalas et revoir ou installer les fils de fer. Faire les provins. Transplanter les racinés de vignes. Greffer sur table à la fin dn mois.

Semer les fèves, les pois, ravoine, les trèfles, les vesces, les carottes, les graines de -prairies. Semer en pépinière les choux et les l..lettera ves. Défoncer et préparer les terres pour les plantations des boutures de vignes, planter les topinambours et les pommes de terre.

'

1

(3)

'

JOUR.N9AL

DU

COHICE VITICOLE ET AGRICOLE

du canton de Cadillac.

AVIS OFFICIELS

EXPOS ITION DE BORDEAUX

MONSIECJR ET CIIER CoLLBGUE,

Le Conseil d'administration a décidé que le Comice participerait à !'Exposition de Bordeaux, en 1895, en installant une exposition de vins.

Nous n'avons pas besoin d'insiste1· sur la valeur et la portée des motifs qui ont conduit le Conseil d'a<lministralion à prendre cetLe décision : au point de vue général, la production croissante du pays coïncidant a\·ec la mévente oblige les producteurs à montrer la valeur de Jeun: produits; en particulier, le canton de Cadillac ne peut que gagner à faire connaîlre ses Yins, dont les qnalités spé- ciales sonl si remarquables et si variées, dans toutes les communes, tant pour les rouges que pour les blancs.

Les démonstrations comme celles de !'Exposition de Bordeaux ne peuvent que mieux faire apprécier les vins du canton par les négocian ls et les consommateurs.

Vous le comp1·enez certainement, Monsieur et cher Collègue, et c'est pour cela que nous comptons sur \'olre adhésion.

Voici les conditions arrêtées par le Comice :

L'exposilion sera faite par commune et chaque commune du canton formera un groupe dislinct concourant pour son compte.

Les exposants auront cependant droit au concours individnel.

Chaque exposant pourra exposer de un à six types de \·ins; il pourra fournir des vins vieux et nouveaux, blancs el rouges.

L'exposition ainsi faite étant une exposition de la propriété, chaque

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adhérent doit exposer exclusivement des vins récollés dans sa propriété.

Pour chaque type, l'exposant devra fournir : 3 bouteilles pour la dégustation du Jury el, en outre, pom les gradins :

3 bouleilles par type, s'il

2 ))

expose un ou deux lypes.

» trois types .

» quatre, cinq ou six types.

. i ))

Les frais de parlicipation à l'exposition seront fixés à cinq francs par adhérent, quel que soit le .nombre des lypes qu'il exposera. Le Comice de Cadillac pren1lra à sa charge tous les frais supplémen- taires et Lous les soins nécessilés pour l'ex pédilion et l'installation des vins à Bordeaux.

Le Comice se chargera des frais d'étiquelage et de capsulage.

Néanmoins, chaque exposant reslera libre d'étiqueter et de capsu- ler ses bouteilles à son gré.

une date sera fixée ultérieurement pour l'envoi des vins à

Cadillac.

Les adhésions seront reçues jusqu'au 20 février au Bureau du Comice à Cadillac et chez MM. :

FoL-LATOUR, CRARRIAUD (B.), à Béguey.

-V1NSOT, maire à Cardan.

GARANTÊ (vétérinaire), GLAIRE, à Capian.

nr CAZAUX, DucOURNEAU (jeune), CAPlET, DUTB.IL, SARRAZIN, BOUR-

DELLES, à Langoiran.

GAussrm (Chéri), à Gabarnac.

ExPERT, à. Laroque.

FOUQUET el DESPuJOLS (Jules), à Loupiac.

GARAUD et BRIOL (Julien), à Lestiac.

CBEl\ml, VL""lSOT (Brousse}'), GASSIOT (Ch.), BRAXDŒR (Antoine),

COLFl''ARO (Justin), à nions.

BALLAN, DuPEYRO'.:'l eL SAcRrSTE (à Pascaud), à. Ste-Croix-du-:Mont.

nlASSllW (Ferdinand), à ~lonprimblanc.

SAUTEYRON, à Paillet.

PATACHON (Eugène), à \Jonzac.

BALLAN (Conslanl), à Omet.

L~PETIT (Emile), à Villenave de Rions.

11 imporle de faire ressortir que les décisions du Comice laissent à chaque commune sa marque bien distincte el lui permettent de mellre sa production particulièrement en relieL

(5)

Veuillez agréer, Monsieur el cher Collègue, \"expression de nos meilleurs senLimenls.

Le Secrélafre gtnlral,

S. LASSERRE.

le Président,

G. ÜAZEALlX-CAZALET.

CHRONIQUE

~es maladies nouvelles de la vigne.

(FIN)

Dans la dernière chronjque, nous avons parlé des maladies nou- velles non parasilaires, ou donL le parasilisme esl contesté et qui, en somme, ne peuvent se produire que dans certaines condilions bien déterminées el lout à fail excepLionnelles.

Aujourd'hui, nous allons résumer les travaux publiés sur les maladies nouvelles inconlestablement parasilaires eL liter de cet exposé les conclusions qui nous intéressent au point de vue pratique.

La première maladie signalée a élé la Géliultl'e, ainsi décrîle par MM. Foëx. et Viala qui l'ont découverte:

Celte maladie, dont l'apparilion à. lieu de la deuxième quin- zaine de mai jusqu'en juillel et août, commence par l'exlrémité desjeunes rameaux verts; les tiges attaquées se ramifient et leurs mérilhalles sont inégalement développés; l'extrémité de leurs liges devient noire et la parlie anlérieure brune; leur écorce se feodille jusqu'à la couche vel'le (couche génératrice); quelquefois les excoriations se produisent en plaques, el en bandes; ces bles- sures, d'ailleurs, se cicall'isenl. Des ponclualions apparaissent sur Jcs parlies saines. Les fruits des sarments attaqués se sèchent;

mais tous les sarments d'une même branche ne sont pas altaqués.

La maladie est de nature microbienae. Des traitements faits, six fois à 8 jours d'intervalle, avec 50 0/0 soufre, 50 0/0 de chaux vive1

ont arrêté son développemenl. Cette maladie particulièrement observée en J893, n'a pas pris d'extension en 1894; elle a présenlé de nouveaux cas, mais etle n'a pas reparu sur les mêmes pieds.

Le Botrytis cinerea (parasite causant une maladie qui n'est pas précisément nouvelle, puisqu't:lle se produit normalement sur les raisins ml'lrs el leur fait subir la pourrilure noble), s'est montré, celle année, par exi;eplioo, sur les feuillles, en mai et juin et sur les grappes eu juin elj uillel, eL a causé ces bnllures des feuilles

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(ù'après MM. Rarnz et Viala) qui commençaient par des points bruns, lrés limités, s'agrandissant en zones concentriques, de cou- leur graduée du brun foncé au vert sale. Il y avait ensuile appari-

tion d'efflorescences jaune blanchàlre.

Nous a vous vu un assez grand développement du Bolrytia dans les vignobles du sud-ouest; mais c'est là ua fail jus<1u'ici tout à fail exceplionnel el qui s'explique par les conditions de la tempé- rature du printemps dnnier qui a, ùu reste, favorisé le dé,·eloppe- menl de toutes les maladies cryptogamjques.

M. Jean Dufour (<le Ja slation de Lausanne} a réuni sur le parasi- tisme du BolryUs cinerca, certains renseignements qui établissent l'action des sulfatages sur ce cryptogame, mais suscitent des réserves relalirnmenl à la constance de l'aclion des sels de cui- vre, puisque les sulfatages n'empêcùenl pas le développement du Bolrylis sur les grains mûrs, en octobre dans notre pays.

Ce défaut d'action sur la pourrilure deg grains ne serail-elle pas due à. l'absence de bouillie sur les raisins eux-mêmes? Nous avons remarqué, en effet, qu'il est trés rare de lrourer de la bouillie sur les raisins parce qu'on ne chercLe pas à l'npplic1uer sur les grappes et parce que, le voulût-on, il est Lrês difficile <l'ouleuir l'adhérence

<le la bouillie sur les grains. Enfin, la pourrilure des raisins ne se produisant que près de deux mois a près l'applicalion du dernier traitement, est-il hien cerlain qlle les sels de cuivre con- servent encore une action? Nous nous rappelons, à l'appui de celle bypolhése. les crainles qui se manifestèrent dans le vigno- ble blanc, en 1890, 189l el 1892, lorsqu'à la s11ile de traitements

tardifs à la bouillie, Ja pounilure des raii;ins fut notablement relardée.

La portée de ces réflexions n'échappe il µel'sonne, car il e1:il utile de savoi1· si les lrailemen1s cupriques sonl suffisants contre les maladies franchement parasitaires el si le traitement copieux et préventif nécessaire coulre le black-roi, ne peul plus a\,OÏl' aucun effet pour enrayer le développement de la pourriture aoble quel- ques mois a près.

Nous sommes di~posés à croire qu'on peut répondre à ces deux questions d'ane manière consolante.

11 n'y a pas, à notre connaissance, d'exemples d'échec de la bouillie bordelaise appliquée préventivement el à dose convenable, contre une malaùie cryptogamique quelconque. Pourquoi le Botrytis ferait-il exception? D'autre part, nous avons vu, en 1894, par suite de l'échec des lrailemenls de mai el juin conlre l'invasion

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du Mildiou el de-s rols en juillel, que l'aclion de la bouillie ne se prolonge pas au-delà de quelques semaines. D"où la nécessité de lei:; répéter eo j11illel et août eL la cerlitnde que ceux du mois d'août seront sans actioo sur le Boltylis en octobre.

Une cerlaine ioquiétude, dans le mjdi de la France el en Algé- rie, s'est fail sentir à l'apparition, en mai el juin, d'une maladie (la Brunissn1'e), due à. un parasile encore peu défini riui attaque la lige, les vrilles, Les feuilles el les grapres, en apparaissant sous forme de ponclualions ou de Laches brunes ou rougeâtres, la coloration étant uniforme 011 dégradée; quelqnefois, celle coloration se généralise sur les organes; en tous cas, il y a dessèchement partiel des taches et coulure des grains.

En Algérie, suivant Af. F. D~bray, le3 ·organes de la base sont seuls allaqués, car la température, très élevée en juin, entraverait le développement de la maladie.

Comme pour le gélivure, le soufre el la chaux auraient une cer- taine action contre Ja brunissure qui peul se développer pendant tout l'été.

L'aureobasidùtm vitis, ù'aprês MM. Viala, ElosLe et Mazade, atta- que les feuilles de l'exlrémilé des flages, qui se repljenl en goutlière et deviennent roses ou rouge vineux, Ih·ides, les taches élanl auréo- lées; la feuille se recouvre de poussière blanc grisâtre el se dessè- che par te conlour da limbe qui esl le premier attaqué; les \Tilles el les grappes peuvent aussi être allaquées. Ce parasile fait sou apparilion d'avril à juillet; il cause de la coulure, un mauvais

aoûlem~nl

el un ramollissement des bois el quelquefois un rabou- grissement consécutif.

Ml\I. P. Viala el Boyer n'avaient constaté celle maladie parasi- taire que sur les raisins jusqu'en J891; ils la considèrent comme peu importante et accidentelle et très sensible à l'action des sels de cuivre, et des mélanges de soufre el de chaux.

L'au,reobasidimn vitis n'est pas, comme on l'avait prétendu, la cause de la brunissure, de la brû.Iure et du rougeot.

A cette liste déjà longue de maladies nouveJJes, nous pourrions ajouter le Fœux Rhytisma, qui attaque des feuilles dans l'ouest et dans le Rhône, suivant M. Viala, un parasite du genre splaerella qui a été constaté en i 89i par l\l. E. Rallay sur les raisins oü il produit des taches ayant l'aspect de brûlures entourées de gerçu- res. A la loupe:, ces taches paraissent recouvertes de pustules noi- res (quelques espèces de spluerella allaquenL les feuilles et les sar-

ments).

J OURN4J, Dtl Comcs 2

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Le viticulleur reste un moment stupéfait en face de ces mala- dies q11i viennent s'ajouter à La série des anciennes si redoutables (mildiou, rots, etc.} et il se demande si la vigne ne sera pas atta- quée encore par toutes les maladies imaginables et si dans taules les lésions on ne trouvera pas un microbe qui en esl la cause ... ou l'effet el si, dans ces conditions la culture de celle plante restera possible?

For'l heureusement, avec un peu de réflexion, on ne tarde pas à

reconnaître que les maladies non parasitaires sont dues à des cau- ses locales ou accidentelles bien circonscrites qui ne sont pas sus- ceptibles de généralisation (sécheresse, mauvaise adaptation, etc.) et que les maladies franchement parasitaires peuvent être com- baLLues extérieurement par le même traitement qui nous donne de grands succès contre le mildiou et les rols.

Il y u même des chances pour que la propagation de beaucoup de maladies parasitaires (de toutes celles que nous venons d'énu- mérer dans la présente chronique) ne soit pas susceptible de grands développements. Nous ne sommes pas renseignés par les auteurs - et c'est regrettable - sur les conditions de sol où ces maladies ont été constatées, mais il est bien certain que leur appa- rition esl subordonnée à des conditions qui empêcheront leur gé- néralisation, ne serait-ce que celles qui dépendent de la tempé- rature. Combien aurons-nous à cet égard d'années aussi extraor- dinaires comme 1893 pour la sécheresse et 1894 pour l'humidité de l'atmosphère?

Toutefois, si des désastres venaient à se produire dans ces années, ce serait lrop, mais les traitements cupriques faits assez lôt el énergiquement, nous débarrasseraient de taule aUeinle des parasites.

Peul-être même trouvera-l·on quelque procédé de traitement qui mette la vigne à l'abri de toute maladie; il n'est pas possible que celle plante, aussi vigoureuse qu'autrefois, en somme, soit sou- mise à laat de maladies, sans qu'il y ait, à certaines périodes, dans les premiers mois de la pousse particulièrement, un état physiologique qui favorise l'éclosion el le développement des para- sites.

Celle idée paraît jusle lorsqu'on réfléchit à ce qui s'est produit au printemps de 1894.

La vigne élail en mai, juin et juillet, en relard de trois semai- nes à un mois dans son développement (l'attachage des flages n'a pu se faire que très lardivemenl) et l'air était constamment saturé

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d'humidité, partout, loin des cours d'eau comme sur leurs rives.

Le mildiou et les rols ont fait leur apparilion simultanément, ce qui ne s'était jamais vu, dans tous les vignobles el leur invasion a été d'aulant plus forle que les ceps étaient plus en retard et d'une végétation plus désordonuée.

Les conditions de cépage el de situation qu'on était babilué à.

voir régler la marche des maladies ont été dominées par l'état exceptionnel de la Lempératnre coïncidant avec un état physiolo- gique du végétal très rare à l'époque où apparaissent les maladies, la végéLalion élan L alors toujours plus avancée.

N'esl-il pas dès lors évident que cet état physiologique est comme la température, une des causes essentielles <lu développf'menl de la maladie, puisque celle-ci vade dïnlensilé suivant le développe- ment du végétal?

C'est ce qu'il faudra rechercher, car si l'hypothèse étailjuste, on pourrait peut-êlre arriver à trouver un moyen pratique pour mettre la vigne en condilions de rési;;tance à toute action morbide.

En attendant, il faut lutter en employant avec énergie les moyens qui sont à notre disposition, et tout particulièrement la bouillie bordelaise, en les appliquant avec soin et abondance sur tous les organes (surtout dans les premiers Lraitemenls) el préven- tivement à un mois d'intervalle, à partir du commencement de juin au plus tard.

Il esL non moins nécessaire de Lenir compte en plantant, de toutes les règles d'adaptation des cépages porte-greffes el de celles qui doivent présider au choix des cépages greffons.

G. CAZEAUX-CAZALET.

COMlVIUNICATIONS

LA CULTURE DU BLÊ

La presse agricole est unanime à constater que le prix du blé subit, depuis quelque temps, une baisse inquiétante.

On se demande s'il est possible, dans de pareilles condilions, Je continuer la lutte contre les blés étrangers. Il serait possible,

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d'après .M. Grandeau, de faire produire au sol français la quanlilé de hlé nécessaire à l'alimentation de tous sel? habitants, et cela, à un prix <le revient rérnnnéraleur. IL ressorl, en elfet, de l'exposé de la cnllure expérimentale faile par lui, au champ d'expériences de Ja stalion agronomique de l'Est, la démonstralion péremptoire de ce fait, qrr'on peul arriver à l'aliaissement du prix de revient par l'accroissement des rendements, au moyen d'une fumure JJien choisie. D'autre parl, dit M. Grandeau, on prévoit que la vilelé excessive des blés américains prendra fin, parce qu'elt~ laisse trop peu de bénéfices aux producteurs, dont un grand nombre s'ache- minent vers la ruine, si l'on en juge par Jes énormes charges hypothécaires q11i grèveol en ce momenL les propriétés améri-

caines. }fais, comme on ne peul espérer le relèvement du prix du blé à l'ancien taux connu des agriculteurs européens, ceux-ci doivent s'efforcer d'abaisser, ùans la plus grande mesure possible, le prix de revient du froment. Un large et judicieux emploi des

engrais commerciaux sera le facteur de ce progrès.

La conclusion certaine de l'examen approfondi et des expé- riences des agronomes et des culli\'aleurs les plus disûngués, est la nécessilé de donuer au sol, pour élever la production, une fumure phosphatée jointe à une fumure azalée, le sol contenant presque partout assez de potasse.

Depuis des siècles, on ex.porte lous les ans du sol, sous forme de pain, de viande el d'os, des quantités colossales d'acide phos- phorique, ùont la plus grande parlie ne retourne pas au sol, mais va se perdre à la mer avec les déjeclions de louLes sortes qu'on

déverse dans les rivières et dans les fleuves.

La restitution s'opérant at1 moyen du fumier de ferme seul, esl insuffisante, si on la compare à la quantilé d'acide phosphorique enlevée annuellement par les ·récoltes, parce que, dans les meil-

leure~ conditions, il n'est pas possible de restituer intégralement au sol les phos1Jhates utilisés pour la nourriture de l'homme et des animaux.

D'où la nécessité ùe recourir à l'emploi des phosphates mi- néraux.

Oo a découvert de puissants gisements de phosphates naturels, el les agriculteurs n'ont pas à craindre leur épuisement; en outre, l'industrie met à leur disposition l'acide phosphorique facilement assimilable sous les formes de superphosphates et de scories ùe dé phosphora Lion.

Les phospbales et les superphosphates sont très connus, les

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scories ùe déphosphora.lion, que l'on n'emploie que depuis une dizaine <l'année~, le sont moins. C'est au génie industriel de !'An- glais Sydney Thomas GilchrisL qu'est due la découverte de ce nouvel engrais. « On ne saarail trop insister, ùit M. Grandeau, sur la haule valeur agricole des scories, sur les résultats certains, souvent extraordinaires, qne donne leur emploi <lans toules les cullores ».

Ce qui fait la valeur <le l'acide phosphorique d'un engrais, c'est sa solubilité, sa rapidité d'action et son degré d'absorbabilité par les plan le!>. Le phosphate Thomas est recommandable : 1° par son action et sa solubilité presque aussi rapides que celle des super- phosphates; 2° par sa supériorité sur ces derniers sur les sols pauvres en chaux; 3° par sou bas prix.

Toules les céréales réclament impérieusement de l'azote, con- trairement aux légumineuses, qui s'assimilent facilement à l'azote de l'air el qui non seulement peuvent se passer de cet élément, mais en fournissent une cerlaioe quantité au sol qui les porte. Si un champ de blé n'a pas reçu une aboudanle quanlilé de fumier de ferme, ou s'il n·a pas élé ensemencé après une fumure verte,

il esL donc nécessaire de lui donner un engrais azolé. Le nilrate

de soude convient le mieux. On le répand en couverlure, après un hersage énergique, une moitié dès la première reprise de la végé- lali:on, l'aulre moitié quelques semaines plus lard.

Un concours a eu lieu l'année dernière dans le département de la Vienne, grâce à l'inilialive de l'Union des usines de nitrate de sonde, pour faire constater les résullats de l'emploi du nitrate dans la culture des céréales. Il suffira de citer quelciues chiffres pour prom'er l'efficacité extraordinaire de cet engraLs.

Voici les résullals obtenus chez .M. Nascarel, à la Bigardière, commune de Seuillé :

Blé aYec apporl de 150 kilog. de nilrate à l'heclare :

Grain, 39 hectolitres, à i3 fr. l'hect. . . 507 fraucs.

Paille, 6,000 kilogrammes, valant. . . . . . 21 O francs.

Total •.

Sans nitrate :

Grain, 30 hectolitres, à i3 fr . . . . . . . Paille, .1,,800 kilogrammes, valant . . .

Total . . .

711 francs.

390 francs.

108 fraUC!:.

558 francs.

Soit une différence ùe 7.17 fr. - 558 = 159 francs. Pour avoir

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le bénéfice neL dû. à l'engrais, il faut déduire le prix du uilrate, soit 40 francs, il resle exactement 119 francs. El comme les frais de cullure, de main d'œuvre et d'impôt sont sensiblement les mêmes dans ces deux cas, celle plus-value est donc un bénéfice réel dû à la seule applicalion du nitrate.

Bien que la culture du blé ne soit pas la plus importante res- source des agriculteurs du canlon de Cadillac, on comprendra qu'il n'esL pas négligeable pour eux de profiter d'une pareille source de reproduction. Il est inulile d'insister d'avantage pour prouver que les cultivateurs onl intérêt à employer des engrais commerciaux; en outre du bénéfice qu'ils peuvent en retirer, ceux d'entre eux qui ont réellement le goô.l de leur métier n'éprouvenl- ils pas une légitime satisfaction à voir de hautes Liges el de beaux épis de blé pousser dans leurs champs ?

Abel Fou QUET.

ACTES DU COMICE

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MENSUELLE

du 6 janvier 1895.

Présidence de M. CAZEATiX-CAZALET, président.

La séance esl ouverte à. deux heures et demie.

Le procès-verbal de la dernière séance esL adoplé.

lJl. Soulier, lrésorier, donne le cornr ~ 3-rendu de la situation financière du Comice de l'année 1894.

1J1. Lasserre, secrétaire général, donne lecture d'un rapport sur les travaux du Comice en 1894 (ce rapport esl publié plus loin).

Rapport de la Commission de culture sur les expériences de taille de la vigne en 1894.

JJf. C. Mathellot, rapporteur, en donne leclure (le texLe en esL publié plus Join).

M. Clieniin exprime le désir que la Commission de cullure visite sa propriété afin d'examiner la taille qu'il pratique. Il allache sur- Loul une grande importance à son système d'anquage.

Sur la demande de M. le Président, l'assemblée décide que la

i

..

..

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..

Commission de culture se rendra dans différentes propriétés ùes communes de Béguey el Rions.

M. Germain a constaté que l'on obtenait toujours à Villenave d'Ornon1 en des terrains très différents de ceux du canlon de Cadillac, un bon résultat en pratiquant soit le pincement sur loutes Jes pousses, soit le couchage des sarmenls sur Je deuxième fil de fer à un mètre au plus de hauteur, la vigne étant, dans ces deux cas, établie sur deux hastes avec cot de retour.

M. le Président. Les Jongs bois que l'on doit laisser aux talons des hastes sur un cep, servent à retenir l'emportement de la sève vers l'extrémité. Il est nécessaire, dans nos terrains plus fertiles que ceux de Ja rive gauche, de les laisser se développer plus que les bois des hastes pour qu'ils maintiennent la végétation dans un équilibre parfait.

De là, la nécessité d'un premier pincement sur les bois des basles ou d'un rognage plus tard au-dessus du troisième fil de fer sur les bois du talon.

M. Gennain. Le couchage des sarments sur le fil de for est-il aussi avantageux que le rognage?

M. le Président. Le couchage ne suffit pas pour arrêter la végé- tation et renforcer les bois de remplacement et, en outre, il a le désa-vantage d'occasionner souvent l'échaudage (non aoülement) des sarments trop peu aérés lorsqu'il sont resseerés sur le fil de fer.

M. Descrambes a remarqué que certains ceps établis sur deux hasles avec cot de relour1 dont les pousses avaient élé pincées, porlaient de nombreux et beaux bois de remplacement de chaque côté.

M. le Président. La taille préconisée par la Commission permet, en somme, d'obtenir une lenue parfaite des ceps, de beaux boi€

de remplacement el elle peut se prêter à loules les exigences, puisqu'elle peul être pratiquée avec toutes les dimensions.

La suppression du cot de relour réduit les coupes au minimum.

Elle est enfin très facile à exécuter, car elle permet, suivant la force ou la faiblesse des bois de remplacement, de laisser aux ceps des bastes plus ou moins longues que celles de l'année auparavant.

Communication de M. Cazeaux-Cazalet sur l'adaptation au sol des vignes américaines et des hybrides nouveaux et particulièrement sur l'adaptation dans les sols où la vigne dépérit.

Celle communication suivie de figures sera publiée dans le pro- chain numéro du Jow·naZ dit Comice.

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"

Exposition de vins à Paris et à Bordeaux.

HI. le Président regrette qu'il n'y ait pas autant d'exposants que l'année dernière ponr rexposilion des \"ins au concours général à Paris. Il engage fortemenl les membres du Comice à parliciper à l'exposition de Bordeaux.

Voici les condiLions qni pourraienl ètre faites par le Comice.

Les adhérenls seront groupés par commune. - Ils concourront individuellement et par collectivité communale.

Une somme fixe devra être demandée à chaque adhérent et le Comice prendra à sa charge tous les frais d'expéclilion, d'installa- tion, de surveillance, elc.

Chaque adhérent pourra fournir jusqu'à six types de vin.

Le Conseil d'administration sera chargé de régler la cotisation qui devra. être demandée à chaque adbéreuL et tous les détails relatifs à l'exécution de projet.

L'Assemblée approuve les propositions el les reu':oie au Conseil d'administration.

(La cotisation a élé fixée par le Conseil d'adminislration à 5 fr.

par adhérent).

La séance est levée à cinq heures el demie.

Le Secrétaire.

C. MATHELLOT.

RAPPORT DE LA C01'Thl:ISSION DE CULTURE

SUR LA TAILLE DE LA VIGNE

bf ESSIEURS,

Le 28 décembre dernier, la Commission de culture s'esl réunie afin de procéder à la conslatalion des résultats obtenus par l'em- ploi de la taille qu'elle avait préconisée l'année dernière.

Nous allons rappeler en peu de mols les grandes lignes de celte taille que l'on peul appeler taille symétriqite.

i0 lostallalion ùu pied sur de11x anques;

2° Tailler à deux basles <le longue11r variable el laisser la même quantité de bourgeons sur cllacune d'elles;

3° Suppression du col de relour.

La taille sur deux bras a élé appliquée dans diverses propriétés.

(15)

La Commission n'a visité que celles de MM. Ballan, à Sainte-Croix.- du-Mont, Ch. Gaussem, à Gabarnac, Cazeaux-Cazalet, à Loupiac.

To11s les ceps de la parcelle de vigne que nous a fait visiter M. Ballan, à Sainte-Croix-du Mont, n'étaient conduits que sur deux anques.

Allernativemenl chaque année, si cela est possible, l\me porte un cot, l'autre uoe baste longue sans cot de l'e tour.

Deux bourgeons sont toujours supprimés à la courbure de l'hasle afin de faciliter le développement de ceux de la base.

Il se trouve assez fréquemment, malgré celle précaution, que, sur quelques anques, les bois de remplacement pour le col laissent à désirer pour la taille de l'année suivante.

Pour certains ceps, la chlorose a contribué beaucoup à donner ce résultat.

Dans les aDlres cas, Loute la végélalion s'étant parlée b. l'extré- mité de la haste, nous pensons que les bois de taille seraient plus beaux si le pincement avait été fait sur ces pousses ou si les hastes avaient été moins longues.

Cette difficullé ne préoccupe pas beaucoup M. Ballan qui taille sur le talon même de l'haste pour obtenir des pousses de rempla- cement pour l'année suivante. Dans le cas où l'anque qui devrait à son tour supporler l'hasle a des pousses trop faibles, l'haste est

laiss~e sur la même anque durant une pédode assez longue pour p.ermellre à l'autre anque de devenir assez forte pour subir à nouveau la charge d'une haste.

Celle Laille, aLLirant pendant au moins deux ans un fort courant de sève d'un même côlé, occasionne sur certains ceps des diffé- rences notables dans la grosseur des anques.

Lorsqu'arrive ce cas, et que l'on change la haste de côté, le pied tout entier éprouve une souffrance plus ou moins longue, qui lui porte atteinte dans sa végélalion et son rendement.

M. Ballan étant un viticulteur distingué et un sérieux expérimen- tateur a fait des essais de taille symétrique sur quelques ceps de différents cépages.

VoLre Commission les a facilement remarqués, car ils portent tous des bois de remplacement magnifiques et une végétation équilibrée.

Ils n'avaient pas subi de pincement.

Dans la propriété de ~1. Chéri Gaussem, à Gabarnac, nous voyons de la vigne rouge et blanche établie sur deux bras. Nous retrouvons ici le col de retour qui n'existait pas dans les vignes hlancltes de M. Ballan.

(16)

L'anquage esl à des hauteurs différenles.

Pour les rouges, qui sont de vieilles vignes françaises un peu phylloxérées, il est plus ·haut que pour les cépages blancs, qui sont greffés.

Vo Lre Commission a cons la lé que sur certains ceps dans les vignes rouges,· porlanL excepLionnellement deux hastes sans cot de retour et où la courbure avait pu êLre bien faite, de lrès jolis sarments de remplacement se trou\•aienl prés du vieux bois.

Dans les vignes blanches, nous trouvons toujours le col de relour. Votre commission a remarqué avec M. Gaussem que sou- venl, sans pincement, ni ébourgeonnage, des bois de remplacement se trouvaient à la base de la baste et rendaient par ce fait le col de retour plutôt nuisible qu'ulile.

Si ces ceps possédant d'aussi jolis bois de taille n'avaient pas de cols de retour, ils auraient moins de coupes et moins de blessures à supporter.

Il nous a été donné le plaisir de voir, chez M. Cazeaux-Cazalet, à Loupiac, celle taille symétrique exactement appliquée sur tous les cépages et dans les sols les plus variés, en suivant les instruc-

tions publiées l'année dernière par le Journal du Comice.

Chaque cep se compose de deux anques, portant chacune une basle ayant un nombre égal de bourgeons. Mais nous devons dire que nous trouvons ici celle taille appliquée dans tous les cas de végéta- tion, que celle-ci soit faible, moyenne ou très belle. Suivant cette varialion, la taille se compose de cleux cols ou de deux bastes plus ou moins longues.

La. courbure des hastes et le pincement ont été très bien faits.

Dans toute celle propriété, il nous serait difficile de trouver un seul pied n'ayant pas de sarment bien situé fournissant l'haste po~r la taille de L'année suivanLe.

11 nous a été permis, chez M. Cazeaux-Cazalet, d'observer, dans un même terrain, des ceps taillés avec une baste possédant un col de retour.

Dans certains cas nous avons remarqué que les bourgeons du bas

d~ la haste n'avaient pas poussé, le cot ayant absorbé la n ourrilure dont auraient pu se servir ces mèmes bourgeons. En taillant ces ceps si l'on supprime l'hasle près du col de retour, ce qui se fait géné- ralement, on crée une grosse cicatrice. Notre dislingué prési- dent <l'honneur, M. Dezeimeris, a démontré d'une façon très claire que ces ... cicalrices entrainent des nécroses dans les anques, qui empêchent la libre circulation de la sève, causent préjudice à la boune te,nue du pied dans la suite.

(17)

Il en résulle que le col de relour est bien plus nuisible qu'utile.

Presque tous les viliculleurs prélendenl qu'il sert à ramener le pied, qui sans lui s'élëverail lrop vile.

Nous ne le pensons pas :

En effet, qui nous empêche de laisser rhasle à la place occupée par le col de retour lui-même, et généralement le bois est assez forl?

Dans ce cas, les bois que porte le col de retour se trouveraient au talon de la haste et nous aTon::> déjà. vu que si le cépage ne nous les donne pas (ce qui est le cas des cépages fins) nous Jes faisons pousser au moyen de la courbure et du pincement.

Il en résulle que, dans aucun cas, l'élévalioa n'est pas plus rapide qu'avec le col de relour.

Sans col de retour, nous avons l'avantage de supprimer la bles- sure.

CONCLUSION

Nous ne rentrerons pas, celle année, dans les détails de descrip- tion de celle taille symétrique.

Dans le rapport de l'année dernière, :M. C. Ballan s'est étendu sur les différentes applications de celte taille.

Puis M. Cazeaux-Cazalet a, dans le Journal du Comice -de janvier

!894, développé égalemenl celle queslion. li en a donné une ins- lruclion pralique Lrès complèle; des figures venant à l'appui du texle en facililenL la clarté el font ressortir de suite les avanlages de celle taiUe.

Les viUculteurs désirant l'appliquer devront consulter celle inslruclion.

Nous devons y ajouter comme complément certaines observations failes par la Commission celle année.

Partout où la LailJe symétrique d'une manière générale a ~lé appliquée, nous lrouvons une réparlilion égale de vigueur dans les sarments.

Avec celte taille, on cooslate Loujours une égalité parfaite des pousses sur les deux bastes.

La taille sur dellx bras est très répandue, mais chaque haste a presq·ue Loujours son col de retour. Yolre Commission conclut, d'après ce qu'elle a vu, que la suppression du col de retour peut être faile sans craiute, et que de plus on y a avantage, m!l.is il est nécessaire de donner à l'L.asle une forte courbure el que, pour les cépages fins, on doil pratiquer le pincement.

(18)

Si nous nous plaçons il un point de \'Ue qui est secondaire mais qui n'est pas à dédaigner, nous voyons qL1'il y a encore avantage à supprimer le cot Je retour; en effet, sans lui, nous obtenons au milieu <lu cep un élalage parfait des sarments, en évilant l'agglo- mération des pousses nous favorisons l'aéralion, qui empêche ou du moins alténue la coulure et nous facililons également la répar-

tition de la bouillie bordelaise sui· Lou les les feuilles.

1 olre Commission a observé que lorsque rou a un cep anqué bas, il peul se trouver avoir <les bois de Laille trop écartés.

Afin de rapprocher cet ecartement, on doit : Laisser les hastes plus longues que d'babilude;

2° Faire l'inverse du pliage ordinaire, c'esl-à-dire les courber l'une sur l'autre;

3° Supprimer les bourgeons au croisement des bastes.

Ou obtient ainsi rapidement un rapprochement des anques.

Volre Commission engage Lous les viliculleurs à. essayer ce genre de taille, en y apporlanl tous les soins qu'elle réclame.

Faire quelques essais de ce genre esl bien facile pour un viticul- teur et nous sommes sÔJ'S que dans quelques années les avantages inconlestables de ce système seront reconnus par tous.

MM. BALLAN (Camille); BALLAN (Sainle-Croix-du-:\Iont);

BERTIN (Preignac); CAZEAUX-CAZALET, GAUSSEM, hlATRELLOT (Camille), Rapporteur.

RAPPORT

SUR

LES TB.A V AUX DU COMICE

EN

1894

Pu M. LASSERRE, secrétaire général.

MESSIEURS,

Tous les ans il esl d'usage, dans le Comice, que le secrétaire général rappelle, dans un rapport spécial, les questions prLncieales traitées par notre société dans le courant de rannée éeoulée.

Je me conforme à cet usage avec d'autant plus d'empressement que j'estime que nous y trouvons tous satisfaction et encourage- ment en même lem ps, satisfaction par la constatation des résultats obtenus et encouragement à poursuivre ceux qui nous restent à

(19)

obtenir. Nous commencerons donc par les queslions d'ordre écono_

mjque en prenant l'ordre des dates et l'importance <les résultats obtenus, et nous parlerons d'abord <le:

La mévente des vins. - Les l'eveodicalions du Comice sont résumées dans une no le insérée page 25 du Journal. Celte note est la base de tout le système préconisé.

Il est inutile de rappeler quelle était, à ee moment, la situation faite au producteur de vins naturels par la fabrication des vins de raisins secs et autres. Tout le momie connaît l'impuissance de Ja loi Griffe, le commerce d'acquits qni se faisait presqu'au grand jour, commerce qui permellail au fabricant des vins arlificiels de venùre el de faire circuler ses produits plus ou moins hygiéniques sous le co11ve1·t de noms de propriétaires viliculteurs, el enfin le lort considérable porté à la fortune publique détournée au profit de quelques audacieux, par ces agissements frauduleux.

Une campagne énergique contre ces abus ful alors menée par le Comice. Si vous voulez bien vous reporter aux pages 25, 1.01, 167, 288, etc., vous trouverez les traces de vos persévé1·an Ls efforts.

Mais ce qu'il importail d'oblenir, c"élait l"adbésion de corps élus, de sociétés importantes et de persona ages influeols par leur situa- tion el leurs mérites personnels, et on ne pouvait l'obtenir que si on démonlrail clairement e~ par des preuves certaines qu'il y avait des abns formidables et danger sérieux pour la forlune publique.

L'effort fut fait. Grâce à l'appui de i\lM. Dezeimeris, Surcbamp, elc., le Conseil général de la Gironde approuva notre manière de voir, la Chambre consullaLive d'agriculture de la Gironde donna aussi des avis favorables el enfin la question ainsi étudiée à fond et présentée par une lettre remarquable de M. Dezeimeris (page 43), par un brillant discours de M. Surcbamp à la chambre des députés (page 72), par des pi·ojels de lois de MM. Brousse el Col députés, l'appui moral de M. Obissier-Saint-.Marlin, de MM. les sénateurs Dupuy et Faye, le Gouvernement étant renseigné, demandait à l'aùmioislration des contributions indirectes de pren- dre des mesures d'urgence afin de faire cesser un funeste étal de choses.

Que Lous ceux qui nous ont aidés dans celte campagne contre la fraude reçoivent ici nos sincères remerctments; mais avant de pas- ser outre, qn'il nous soit permis de dire bien haut, que les lois sur la suralcoolisation et le mouillage et les mesures contre les acquits fictifs ue suffisent pas, car la loi sur le régime des boissons est en-

(20)

eore à voler el il nous faudra certainement revenir encore sur une question c1ue nous n'hésilons pas à qualifier de vitale.

Concours gé11éi'al des 1,1i11s à Pal'is. - Comme corollo.ire à la cam- pagne contre la mévente des vins, le Comice n'a pas hésité à sïm- poser de lourds sacrifices en coolribuant collecliYcment au concours général des vins de 1894 à Paris.

Il ne suffisait pas, en effet, d'empêcher la fraude pratiquée au moyen des \ins faLriqués, il fallail aussi démontrer au grand public que la propriété détenait de grandes quantités de vin dont La qua- lité était de beaucoup supérieure à celle de la plupart des vins livrés à la consommation.

Le dévo11emenl et Le désintéressement d'un grand nombre de membres du Comice nous ont permis tl'alleiodre le but et l'expo·

sition du Comice de Cadillac à Paris peul êlre considérée à. bon droit comme un succès.

Chamb1·es d'agricultute. - Nons arrivons maintenant à. la conti- nuation de la campagne menée depuis de longues années par le Comice en faveur des chambres départementales d'agriculture.

Grâce à l'appui bienveillant de notre Président d'honneur M. Dezeimeris, celte qoestion présentée par lui avec sa haute mtelligence el son saYoir profond a été prise en consiùération sérieuse. La plupart des discours prononcés à la fêle du Comice l'ont eue comme nole dominante. De nombreux députés y ont adhéré, des projets de loi ont été déposés, notre commission écono- mique a même donné son avis forlemenl motivé sur ses allribulions, son fonctionnement, etc., par un rapport spécial que j'ai eu l'honneur de vous soumettre et d'insérer (p. 325) el à J'heure actuelle nous croyons pouvoir affirmer que nous louchons au but.

C'est i'booneur du Comice, de M. Dezeimeris et de M. Cazeaux.- Cazalet, notre président aclnel, d'avoir été parmi les promoteurs de celte inslitulion d'une si grande utilité publique.

Je vais rappeler maintenant en quelques mols les travaux pure- ment pratiques du Comice.

La question des greffages a été traitée som•ent en discnssion de séances, un rapport lrès subslanliel a élé fail à ce sujet (p. 53), par M. Mathellot, l'un de nos secrétaires; la greffe dans la mousse, la greffe à épaulement ont été étudiées dans diverses chroniques et articles de notre journal.

(21)

Les gelées prinlanières, quoique n'alleignant pas Lous les mem- bres de notre Sociélé ne pouvait nous laisser indifférents. La commission économiqne a étudié celte question avec le plus grand soin et j'ai eu encore l'honneur de formuler sa maruère de voir et ses avis dans un rapport lu en séance publique el inséré p. 107.

Des chroniques diverses de notre Président ont traité des défon- cements inlercalaires et des avantages qui en résultent, du pince- ment et du rognage dont l'utilité esl aujourd'hui démontrée.

Taille de la vigne. - Parmi les lravaux ayant donné lieu à des études spéciales très importantes, il convienl de citer les études de la commission de culture sur la taille de la vigne à deux bras sans cols de retour. Je n'entrerai pas ici dans des détails qui seraient inutiles, puisque vous avez tous pris connaissance de l'instruction pratique sur celle taille (page 8) et de l'excellent rapport fait au nom de celte commission par M. C. Ballan. Qu'il nous suffise de dire que Je système p1·éconisé a fait aujourd'hui ses preu..-es et que quiconque raisonnera n'hésitera pas à l'appliquer.

Dépél'issement de la vigne. - La queslion1 lrès importante encore, des dépérissements de la vigne ne pouvait pas ne pas préoccuper le Comice.

Des observations judicieuses basées sur des éludes approfondies furent faites par notre cher Président dans les chroniques insérées p. 123, 156, 195, 304 et 324 el la commission de culture, par un rapport lrès précis de M:. Reillat, professeur spécial d'agriculture, démonlra que les dépérissements proviennent des effets de la chule des feuilles pendant l'été de 18931 chute dont la conséquence avait élé l'absence des réserves nécessaires au premier élan de la "Végéta- tion au printemps de 1894.

Les études sur ce sujet ne se sonL pas bornées seulemenl à indiquer les causes el les effets, elles ont aussi indiqué le remède;

il consiste en une bonne fumure autour de la souche afin de faci- liter la formation des radicelles et constituer ainsi les réserves nécessaires el le choix de porte-greffes el de greffons hâtifs et peu sujets à l'échaudage.

Le Comice de Cadillac donc est arrivé le premier à résoudre une question qui avait pris, dans diverses parties de la France, des proportions iuquiétanles et il a ainsi rassuré bon nombre de viliculleurs qu'aurait pu frapper Je décom·agement, à conséquences loujours funestes dans l'espèce.

(22)

Les maladies parasilaires onL élé aussi l'objet <l'éludes très approfondies.

Après plusieurs discussions en séances publiques, la commission de cullure s'est livrée à une enqLlête sérieuse sur leur marche, sur les succès et insuccès des divers lrailemenls employés el a pu ensuite donner la formule du traitement et préciser les époques auxquelles il doit être fait (voir page 322).

C'es_t encore un résullat donl le Comice a le droit <le se glorifier.

Comme questions moins urgeutes mais non moins uliles, les fumures, la fabrication et l'entretien des fumiers, les hybrides, la vinificaLion, etc., onl élé Lrailées par plusieurs d'entre nous dans des articles de notre journal, et ont peul-élre rendu quelques ser- vices.

Fête et Exposition. - Nous ne rappellerons que pour mémoire le succès de la fêle et de l'ExposiLion à. Cadillac.

La présence du représentant dn Gonvernement de la République, des députés, sénateurs, conseillers généraux et a·arrondissemen t etc. démontre lïmporlance de nolre œuvre et doit être pour nous un encouragement à lâcher d'agrandir son action, si c'est possible.

En somme, nous croyons pouvoir affirmer que le Comice de Cadillac, grâce à la collaboration de Lous ses membres, au dévone- ment de son bureau, n'a rie11 négligé pour accomplir sa mission dans toute son étendue, ainsi que nous venons de le démontrer, el que l'année qui vient de s'écouler a été vaillamment remplie.

Messieurs, l'année 1895 commence; que sera-L-elle au point de vue viticole, nul ne Je sait, mais quoi qu'il arrive aidez-nous comme vous l'avez fait jusqu'à ce jour, travaillons ensemble de taules nos forces el soyez assurés que nous vaincrons les difficultés quelles

qu'elles soient.

Le Secrétaire gé,.ef1·al,

S. LASSERRE.

(23)

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