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Éléments d'arithmétique, exposés sans le secours de l'algèbre, par M. E.-A. Tarnier, docteur ès sciences

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

H. H ARANT

Éléments d’arithmétique, exposés sans le secours de l’algèbre, par M. E.-A.

Tarnier, docteur ès sciences

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 10 (1851), p. 301-303

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1851_1_10__301_1>

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ELEMENTS D'ARITHMÉTIQUE, EXPOSÉS SANS LE SECOURS DE L'ALGEBRE,

PAR M. E.-A. TARNIER, docteur es sciences

(Toir t IX, p 439),

PAR M. H. HARANT, Professeur, licencie es sciences.

L'Arithmétique de M. Tarnier a sa place marquée dans les bons livres élémentaires qui ont paru depuis quelques années. L'auteur a su, même après la publication dés excellents traités de MM. Reynaud, Cirodde, Guilmin, Bertrand, Briot, faire un ouvrage utile, et utile surtout à un grand nombre de lecteurs.

La plupart des Traités qui ont paru dans ces derniers temps s'adressent principalement à des élèves qui ont déjà certaines notions élémentaires sur l'arithmétique, ou qui se sont familiarisés avec les méthodes de calcul 5 M. Tarnier a voulu que son livre pût être mis entre les mains du commençant, et qu'il put lui suffire pour con- tinuer ses études jusqu'aux parties les plus élevées de l'arithmétique.

Ce livre se divise en deux parties : dans la première, que l'auteur appelle Y arithmétique proprement dite, il expose, en adoptant la méthode appelée synthétique, les premiers éléments, comprenant l'exigé du baccalauréat

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ès lettres et es sciences physiques, les quatre premières opérations sur les nombres entiers, les fractions ordi- naires et décimales, les caractères de divisibilité les plus simples, le système de numération décimale, le plus grand commun diviseur à deux nombres, l'extraction de la racine carrée, les proportions , et l'exposé du système métrique $ enfin un très-grand nombre de questions sur les intérêts, les partages proportionnels, les fonds pu- blics, les alliages, etc.; complément indispensable pour faire connaître à l'élève toutes les ressources que les mé- thodes purement arithmétiques peuvent apporter à la ré- solution des problèmes. Nous approuvons fort l'impor- tance que M. Tarnier a donnée à cette partie de son livre, et sa préoccupation d'y éviter l'emploi de la résolution d'équations et de notations algébriques-, bien convaincu que, malgré la simplicité qu'introduisent dans la résolu- tion de ces mêmes questions les notations et le calcul algébrique, on ne peut pas offrir aux jeunes intelligences d'exercice plus utile et plus propre à leur développement ; mais c'est surtout, nous le répétons, en évitant tout moyen de solution qui ne serait qu'une traduction de la mise en équation du problème , que ces exercices acquiè- rent toute leur importance.

Dans la seconde partie se trouvent les propriétés géné- rales des nombres, l'extraction de la racine cubique, la théorie des progressions et des logarithmes, le complé- ment de la théorie des fractions décimales périodiques, et quelques notes sur les approximations décimales. Cette partie est traitée d'une manière assez complète pour que ce livre puisse, comme nous le disions en commençant, conduire l'élève jusqu'à la fin de ses études arithmé- tiques.

Les détails abondent assez dans ce Traité et y sont choi- sis avec assez de variété pour que le lecteur ne soit pas

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obligé d'aller chercher ailleurs des applications et des exercices ; les démonstrations y sont exposées avec nettetéet rigueur; nous ajouterons cependant que la méthode syn- thétique ou plutôt dogmatique que M. Tarnier a employée dans son livre, ne doit pas, à notre avis, être exclusive- m e n t adoptée : si cette méthode est utile pour éviter aux commençants des tâtonnements trop nombreux, nous croyons, d'autre part, que l'état intellectuel de l'individu passe par les mêmes phases que celui de l'espèce, et il n'est peut-être pas sans utilité, pour bien faire connaître une science, de l'exposer dans son ordre naturel, qui est le plus souvent Tordre historique; il faut que Télève abor- dant une nouvelle opération, le procédé spontané lui soit d'abord indiqué, puis successivement toutes les sim- plifications introduites pour arriver à Tétat final.

Quant au plan de tout Touvrage, en tant qu'exposition d'un système complet d'arithmétique, nous ne saurîbns y donner notre approbation, et nous sommes certain que Tauteur lui-même est de cet avis; car, d'après le but qu'il se proposait, il a été obligé, pour tracer le plan de son arithmétique et pour en délimiter Jes parties, de s'assujettir à Tordre arbitraire et irrationnel du programme du baccalauréat, où la racine carrée se trouve dans une partie et la racine cubique dayis l'autre, etc.

Enfin, Touvrage de M. Tarnier a pour caractère prin- cipal de se mettre, comme nous le disions, à la portée des élèves les moins avancés, et de pouvoir servir aux intel- ligences les plus rebelles, tout en restant suffisant pour les élèves qui ont à faire des études complètes ; Tauteur a

\oulu consciencieusement faire un livre utile, et il a réussi.

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