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Le QCM. – On r´ epond par vrai ou faux, sans justifier.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Universit´ e Claude Bernard Lyon 1

M1 – G´ eom´ etrie : Courbes et surfaces

Corrig´ e du contrˆ ole partiel du 26 novembre 2012

Les documents sont autoris´ es mais les calculettes sont interdites (car inu- tiles). Il sera tenu compte de la qualit´ e de la r´ edaction pour l’attribution d’une note.

Le QCM. – On r´ epond par vrai ou faux, sans justifier.

1.– Soient γ : I −→ R

3

une courbe param´ etr´ ee r´ eguli` ere et δ = π ◦ γ o` u π : R

3

−→ R

2

est la projection (x, y, z) 7−→ (x, y). Si t ∈ I est un point r´ egulier de δ alors k

γ

(t) ≤ k

δ

(t).

R´ep.– Faux. Siγ(t) = (0, t, t2) alorskγ >0 maisδ(t) = (0, t) et donckδ≡0.

2.– Soient γ : I −→ R

3

une courbe param´ etr´ ee r´ eguli` ere et δ = π ◦ γ comme ci-dessus. Si t ∈ I est un point r´ egulier de δ alors k

γ

(t) ≥ k

δ

(t).

R´ep.– Faux. Si γ est une param´etrisation r´eguli`ere d’un cercle et que le support de γ est dans un plan oblique par rapport πalors l’image deδest une ellipse dont la courbure aux sommets du grand axe est plus grande quekγ.

3.– L’enveloppe de la famille de droites d’´ equation x − cos(t)y − sin(t) = 0, t ∈ [0, 2π], est l’hyperbole ´ equilat` ere x

2

− y

2

= 1.

R´ep.– Vrai, le v´erifier avec les formules du cours.

4.– Soit γ(t) = (1 + cos t, sin t(1 + cos t)) avec t ∈ [0, 2π]. L’aire enclose par γ vaut π.

R´ep.– Vrai, appliquer la formule de Green-Riemann pour le v´erifier.

(2)

5.– L’indice de γ : R −→ R

2

donn´ ee par

t 7−→

1 − t

2

1 + t

2

, 2t

1 + t

2

vaut l’infini.

R´ep.– Faux, pour parler d’indice la courbe doit ˆetre ferm´ee ! Notez que γ0 n’est pas surjective sur le cercle unit´e.

6.– Soient α > 0 et γ : I −→ R

2

une courbe ferm´ ee simple d’indice Ind(γ) = 1. Si pour tout t ∈ I on a k

alg

(t) ≥ α alors l’aire enclose par γ est plus petite ou ´ egale ` a

απ2

.

R´ep.– Vrai. De

Ind(γ) = 1 2π

Z

I

kalg(t)kγ0(t)kdt on d´eduit

1≥ α 2π

Z

I

0(t)kdt

et donc, siL=Long(γ) on aL≤ α.NotonsCintla composante born´ee du compl´ementaire du support deγ.L’in´egalit´e isop´erim´etriqueL2≥4πAire(Cint) implique

Aire(Cint)≤ L2 4π ≤ π

α2.

7.– Soit α une 1-forme non nulle de R

2

. Si dα = 0 alors pour tout f ∈ C

( R

2

) on a d(f α) = 0.

R´ep.– Faux, on a

d(f α) =df∧α+f dα=df∧α et donc

d(f α)(x,y)(X, Y) =df(x,y)(X)α(x,y)(Y)−df(x,y)(Y)α(x,y)(X)

pour tout (x, y)∈R2 et (X, Y)∈R2×R2.Puisque αest non nulle, il existe (x0, y0)∈R2 etY un vecteur non nul deR2tel queα(x0,y0)(Y) = 1.SoitX ∈ker α(x0,y0)non nul, on a

d(f α)(x0,y0)(X, Y) =df(x0,y0)(X).

Il suffit donc de choisir f telle quedf(x0,y0)(X)6= 0 pour contredire l’´egalit´e d(f α) = 0.

Par exemplef(.) =hX, .iconvient.

(3)

8.– Soit A ∈ M

2

( R ). Si A

(dx ∧ dy) = dx ∧ dy alors A ∈ SO(2).

R´ep.– Faux. Consid´erer

A=

λ 0 0 λ−1

avecλ6= 0 et6=±1.

9.– L’ensemble {γ : I −→ R

2

| γ est r´ eguli` ere} est un R -espace vectoriel.

R´ep.– Faux, l’application nulle n’est pas r´eguli`ere.

10.– Soient ϕ : R

2

−→ R

2

, (x, y) 7−→ (e

x

, e

y

) et γ : I −→ R

2

une courbe r´ eguli` ere. Alors ϕ ◦ γ est r´ eguli` ere.

R´ep.– Vrai. Pour tout (x, y)∈R2on a dϕ(x,y)=

ex 0 0 ey

et en particulier ker dϕ(x,y)={0}.Doncγ0(t)6= 0 implique (ϕ◦γ)0(t) =dϕγ(t)0(t))6= 0.

Probl` eme. – Soient α ∈ ] −

π2

,

π2

[, r > 0 et : f : [0, 1] −→ C

t 7−→ x(t) + iy(t) = re

cos 2πt

.

1) D´ eterminer les points r´ eguliers de f. Quel est le support de f ?

R´ep.– On a

f0(t) =−2iπrαsin(2πt)ecos 2πt d’o`u

kf0(t)k2= 2πrα|sin(2πt)|.

Par cons´equent, siα= 0, tous les points sont singuliers. Siα6= 0,la courbe est r´eguli`ere en tout point sauf en t = 0, t = 12 et t = 1. Le support de f est un arc de cercle de centre l’origine, de rayonr, contenant le point (r,0) et dont les extr´emit´es sont les points (rcosα,±rsinα).

2) Soit γ

0

: [0, 1] −→ C une courbe C

ferm´ ee et param´ etr´ ee par la longueur d’arc. On note T

0

= γ

00

et N

0

= iT

0

. Puis, pour tout (u, t) ∈ [0, 1]

2

on d´ efinit

h(u, t) := x(t)T

0

(u) + y(t)N

0

(u).

(4)

Soit n un entier pair non nul. Pour tout t ∈ [0, 1] on pose

γ(t) = γ

0

(0) + Z

t

0

h(u, nu)du.

a) Montrer que la courbe γ est param´ etr´ ee ` a vitesse constante.

b) Montrer que si, pour tout t ∈ [0,

12

], on a γ

00

(t +

12

) = −γ

00

(t) alors γ est ferm´ ee, i.e. γ(0) = γ(1).

R´ep.– a) Pour toutt∈[0,1],on a γ0(t) =h(t, nt) et donckγ0(t)k=r.

b) Notons queγ(1) =γ(0) si et seulement si Z 1

0

h(u, nu)du= 0.

On va montrer queR12

0 h(u, nu)du=−R1

1 2

h(u, nu)du.D’une part on a

h(u+1

2, n.(u+1

2)) =h(u+1 2, nu) carnest pair ett7→x, t7→y sont 1-p´eriodiques. D’autre part

T0(u+1

2) =−T0(u) et N0(u+1

2) =−N0(u) donc

h(u+1

2, n.(u+1

2)) =−h(u, nu) et par cons´equentR1

0 h(u, nu)du= 0.

Un exemple de courbe γ avec n= 10 et Supp γ0= un cercle

On suppose d´ esormais que γ

0

satisfait ` a la condition de la question 2. b.

(5)

3) On note T (t) =

γ00(t)(t)k

et N (t) = iT (t). Montrer que

∀t ∈ [0, 1], T (t) = e

cos 2πnt

T

0

(t) et N (t) = e

cos 2πnt

N

0

(t).

R´ep.– Posonsθ=αcos 2πnt.On a

eT0(t) = (cosθ+isinθ)T0= cosθ T0+ cosθ N0. Or

T(t) = γ0(t) kγ0(t)k = 1

rh(t, nt) = (cosθ T0(t) + sinθ N0(t)) = cosθ T0+ cosθ N0. D’o`u la premi`ere ´egalit´e. La deuxi`eme ´egalit´e d´ecoule de la premi`ere puisqueN0=iT0 et N =iT.

4) On note k

alg

la courbure alg´ ebrique de γ. D´ eduire des formules de Frenet que

dT

dt (t) = rk

alg

(t)N (t) et dN

dt (t) = −rk

alg

(t)T (t).

R´ep.– La courbe γ est param´etr´ee `a vitesse constante r donc t 7→ δ(t) := γ rt est param´etr´ee par la longueur d’arc. On a d’une part δ00(t) = r12γ00 tr

et d’autre part, en appliquant la formule de Frenet

δ00(t) =kalg t

r

N t

r

. Ainsi

1

r2γ00(u) =kalg(u)N(u)

en posant u = rt. Puisque γ0(u) = rT(u) on a γ00(u) = rT0(u) et en fin de compte T0(u) =rkalg(u)N(u).Un raisonnement similaire conduit `aN0(u) =−rkalg(u)T(u).

5) On note k

alg0

la courbure alg´ ebrique de γ

0

. Montrer que

∀t ∈ [0, 1], rk

alg

(t) = −2πnα sin(2πnt) + k

alg0

(t).

R´ep.– De

T(t) =ecos 2πntT0(t) on d´eduit

T0(t) = −2iπαnsin(2πnt)ecos 2πntT0(t) +ecos 2πntT00(t)

= −2iπαnsin(2πnt)ecos 2πntN0(t) +ecos 2πntk0alg(t)N0(t)

= (−2iπαnsin(2πnt) +k0alg(t))N(t)

(6)

ainsi

rkalg(t) =−2πnαsin 2πnt+k0alg(t).

6) Donner un exemple de choix de γ

0

et des param` etres α et r conduisant ` a une courbe param´ etr´ ee ferm´ ee γ dont la courbure alg´ ebrique a pour expres- sion

k

alg

(t) = 1 + sin 2πnt o` u n est un entier pair non nul.

R´ep.– Soit

γ0(t) =e2iπt 2π .

Cette courbe est param´etr´ee par la longueur d’arc, elle est ferm´ee et satisfait `a la condition de la question 2. b. Sa courbure alg´ebrique est constante et vautk0alg ≡2π.La courbe γ est donc ferm´ee et sa courbure alg´ebrique vaut

kalg(t) =−2πnαsin 2πnt

r +2π

r .

ce qui force le choixr= 2πpuisα=−n1,

7) Montrer que Ind(γ) = Ind(γ

0

).

R´ep.– D’apr`es la formule de l’indice on a Ind(γ) =−

Z 1

0

kalg(u)kγ0(u)kdu=− Z 1

0

rkalg(u)du d’o`u, d’apr`es la question pr´ec´edente,

Ind(γ) =− Z 1

0

−2πnαsin 2πnu+k0alg(u)

du=− Z 1

0

k0alg(u)du=Ind(γ0).

8) Montrer qu’il existe une application C

:

H : [0, 1] × [0, 1] −→ C (v, t) 7−→ H(v, t)

telle que t 7→ H(0, t) est la courbe γ

0

, t 7→ H(1, t) est la courbe γ et pour

tout v ∈]0, 1[, t 7→ H(v, t) est une courbe r´ eguli` ere ferm´ ee (qu’on notera γ

v

).

(7)

R´ep.– Pour toutv∈[0,1],on d´efinit fv: [0,1] −→ C

t 7−→ xv(t) +iyv(t) =reivαcos 2πt puis

hv(u, t) :=xv(t)T0(u) +yv(t)N0(u).

Et on pose

H(v, t) :=γ0(0) + Z t

0

hv(u, nu)du.

Il est ´evident que H est C sur [0,1]2. Remarquons queh0(u, t) = T0(u) car x0(t)≡ 1 et y0(t)≡0. DoncH(0, .) est la courbeγ0. Il est aussi ´evident queH(1, .) =γ. Notons d´esormaisγv:=H(v, .).On akγ0v(t)k=r doncγv est r´eguli`ere. D’apr`es la question 2.b, elle est ´egalement ferm´ee.

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