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Submitted on 1 Jan 1953
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Montage enregistreur à grande résolution pour
spectrographie Raman
M. Dupeyrat
To cite this version:
131 Note
ajoutée
à la correction desépreuves.
- Il convientde
rapprocher
nos résultats des travaux suivants surles
propriétés
diélectiques
etmagnétiques
des ferrites :GALT,
MATTHIASet
REMEIKA. -Phys.
Rev.,
I g50,
79,
391;
Koops. -Phys.
Rev.,
I 95 I,
83, 121; KAMIYOSHI.-
Phys.
Rev.,Tg5T,
84, 374.
MONTAGE ENREGISTREUR A GRANDE
RÉSOLUTION
POUR SPECTROGRAPHIE RAMAN Par M.
DUPEYRAT,
L. R. P. S., Sorbonne.
positif
expérimental. I0
-Optique.
- La e est unelampe
à vapeur de mercure verticaleidie par eau, fonctionnant en courant continu
uissance consommée 2 à 3
kW).
Un condenseur forme
l’image
de l’arc dans une cuvecylindrique
d’axevertical;
unsystème
de deuxprismes
rend la trace du faisceauprimaire parallèle
à la fente d’entrée duspectrographe.
Deux lentilles
forment, l’une,
l’image
de la face de sortie de la cuve sur lafente, l’autre,
placée
sur lafente,
l’image
du fond de la cuve surl’objectif (lentille
de
champ).
Le
système dispersif
est constitué par unspectro-graphe
B 3 ouvert àf /8
de la S. G. 0.(dispersion
de 1 o à 14 A dans la
région intéressante).
Dans le
plan
duspectre,
un chariotporte
une fente courbe(courbure
moyenne dans larégion spectrale
habituellement
utilisée)
et sedéplace grâce
à une vis deprécision
entraînée par un moteursynchrone
(pas
de la vis : i mm, vitesses d’entraînement : i
t/mn,
it/3o
mn, it/3 h).
Une
pièce
en coursd’usinage
donnera destops
tous les n tours de lavis,
cela pourpermettre
derepérer
d’éventuelsglissements
de la vitesse dumoteur d’entraînement de la
vis,
parrapport
à celle du moteur de déroulement dupapier
dans lesystème
enregistreur
(Speedomax).
Le faisceau sortant de la fente est
repris
par un condenseur enposition
fixequi
donnel’image
d’undiaphragme
del’objectif
de chambre duspectro-graphe
sur laphotocathode
d’unmultiplicateur
d’élec-trons ;
cette méthode est utilisée à Bellevue sur lespectrographe
enregistreur
du ProfesseurJacquinot.
20
Électronique.
- Lerécepteur
est unmulti-plicateur photoélectrique
Lallemand à 19étages
enatmosphère
sèche,
refroidi dans une chambre froideà 2013 120.
L’alimentation du
multiplicateur
est une alimen-tation stabilisée 2 50o Vqui
sera décrite ultérieu-rement etqui
nous a été fournie par M. Bosson(Observatoire).
L’amplificateur
à courant continu que nous avonsconstruit,
utilise deuxlampes
avec contre-réaction commune par la résistancecathodique (son
principe
a été donné par Miller
[1]).
Nous avons utilisé des RV 12P 2 000 pour des raisonsd’opportunité,
d’autres
lampes
à bon isolement degrille
convien-draientégalement;
la résistance d’entrée del’ampli-ficateur croît de 1 o à
1250 MU,
onpeut
mettre enparallèle
descapacités
de o, i à I a F dont l’isolement est de l’ordre de 10000 à 4o oooMQ;
laplus grande
constante de
temps
dusystème
n’est pas utilisée dans les mesures habituelles.Le courant de
chauffage
del’amplificateur
estfourni par des accus
tamponnés
par une batterie d’auto 90Ah;
la hautetension,
70 V, provient
dd’une
alimentation stabilisée detype classique.
Le
potentiomètre enregistreur
mesure la différence depotentiel
entre les deux anodes deslampes
del’amplificateur.
Lorsque
letamponnage
est réalisé(ce qui
demande unquart d’heure),
le zéro del’amplificateur
ne dérive pas deplus
de 0,1 mV parjour.
Dans ces
conditions,
le fonctionnement dumulti-plicateur
introduit une dérivequi
est due aux varia-tions detempérature
de laphotocathode;
on élimine cette dérive en refroidissant le tube à - 12 0 en mêmetemps
que l’on divise par un coefficientcompris
entre 5 et 10 le courant d’obscurité et corrélativement
les fluctuations détectées par
l’amplificateur.
3° Résulfats. -- Il estpossible d’enregistrer
confor-tablement des raies Raman excitéespar 4
358À;
la raie Stokes à 992 cm-’ du benzène en une demi-heure avec une fente d’entrée de 2 à
3/iooe
et une fente de sortie de i à1,5/iooe
de millimètre.Pour le
repérage précis
desfréquences,
nous avonsfait construire par M. Hoffacker une
lampe
à cathodecreuse en fer
(diamètre :
2 mm,profondeur :
3o mm,pression d’argon :
4mm)
qui
nouspermet
de marquer avant etaprès l’enregistrement quelques
raies du fer. Lespremiers
essais ont étéentrepris
en collaboration avec M. Brochard.[1] MILLER S. E.2014 Electronics,
I94I,
14, 27-3I et I05-I09. Manuscrit reçu le 27 décembre I952.SPECTROGRAPHE
PHOTOÉLECTRIQUE
A DOUBLE
FAISCEAU
ET A HAUTERÉSOLUTION
Par MM. Jean BROCHARD et Pierre
JACQUINOT,
Laboratoire Aimé Cotton, C. N. R. S., Bellevue.
Le
grand
spectrographe
àprisme liquide
deBelle vue,
dont lescaractéristiques
ont étéexposées
plusieurs
fois[1]
estmuni,
depuis près
de deux ans, d’unsystème photoélectrique enregistreur
à doublefais-ceau,
qui permet d’enregistrer
des raiesfaibles,
avectout le
pouvoir
de résolutiondisponible (200
ooo dans lebleu).
Le faisceau issu de la source est divisé en deux
faisceaux A et B. Le faisceau A passe dans le
spec-trographe
et lespectre
estexploré
par une fente mobile(course
25mm).
Après
cettefente,
unwollaston,
suivi d’une lame demi-onde
placée
sur l’une des deuxpolarisations,
permet
depolariser
le faisceau A sansperte.
Le faisceau B passe à travers undiaphragme
D,
d’éclairement