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Submitted on 1 Jan 1954
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Spectroscopie Raman des gaz à grande résolution
C. Cumming, E.J. Stansbury, H.L. Welsh
To cite this version:
C. Cumming, E.J. Stansbury, H.L. Welsh. Spectroscopie Raman des gaz à grande résolution. J. Phys.
Radium, 1954, 15 (7-9), pp.615-616. �10.1051/jphysrad:01954001507-9061500�. �jpa-00235016�
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SPECTROSCOPIE RAMAN DES GAZ A GRANDE RÉSOLUTION
Par C. CUMMING, E. J. STANSBURY et H. L. WELSH,
Laboratoire McLennan, Université de Toronto (Canada).
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 15, JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1954, PAGE 615.
Les études de structure moléculaire seraient consi- dérablement aidées si une grande résolution, de l’ordre de celle qui s’emploie dans l’absorption infra-
rouge, pouvait être également obtenue en spectros- copie Raman. Cependant, les difficultés expérimen- tales, provenant de la faible intensité de la diffusion
Raman, sont aggravées, dans les recherches sur la structure fine, par les faibles densités de gaz néces- saires pour éviter un élargissement excessif des raies.
De plus, la résolution spectrale requise ne s’obtient qu’avec des appareils relativement peu lumineux.
Néanmoins, il a été possible, dans quelques recherches récentes, d’enregistrer des spectrogrammes de gaz
avec une résolution considérablement plus élevée qui s’utilisait jusqu’ici. Ces nouvelles recherches vont être brièvement esquissées ici.
Arcs à mercure de grande intensité. - Pour l’excitation de l’effet Raman avec Hg 4 358 et Hg 4 o 4 7,
on a trouvé que le refroidissement des électrodes d’un arc à mercure à basse pression permettait d’aug-
menter plusieurs fois le courant, et par suite l’inten- sité lumineuse, sans accroissement notable de la densité de vapeur [1]. L’intensité augmente linéaire- ment avec le courant jusqu’à au moins 15 A, qui est
le courant employé normalement. Il ne se produit
pas d’élargissement appréciable des raies spectrales,
et le rapport de l’intensité de la raie à l’intensité du fond continu est plus élevé qu’avec des arcs non
refroidis.
Un gain supplémentaire d’intensité peut être obtenu au moyen d’un refroidissement à l’eau à l’intérieur et tout le long du tube- de décharge de l’arc. Les
compartiments des électrodes étant refroidis avec de l’eau froide, et le tube de décharge avec de l’eau
à environ 60° C, le courant utile peut être porté à 3o A
avec un gain d’intensité d’environ 3 sur le premier type. Des lampes de ce genre ont été construites avec une longueur totale de décharge supérieure à 16o cm,
en forme de spirale pour l’irradiation de petits échan- tillons, ou en forme de tube allongé pour l’irradiation de tubes Raman pour les gaz à basses pressions.
Une amélioration considérable des arcs du second
type a été obtenue par Stoicheff [2], en établissant
un refroidissement exferne plutôt qu’interne tout le long de la décharge. Cette méthode produit un nouveau gain d’intensité et possède l’avantage supplémentaire qu’aucune partie à l’extérieur de l’arc n’est à tempé-
rature élevée. Deux de ces lampes, de i5ocm de
longueur, fonctionnant sous 3o A, sont utilisées pour irradier le long tube en Pyrex pour les gaz décrit ci-dessous.
Pour l’excitation Raman par Hg
2537, on utilise
des lampes en silice fondue avec des électrodes refroi-
dies par l’eau. Elles fonctionnent sous 10 A, car des courants plus élevés ne donnent pas un grand accrois-
sement d’intensité, probablement par suite de la
réabsorption de la raie de résonance dans l’arc.
Des écrans en oxyde de magnésium entourant
les lampes et le tube Raman s’utilisent avec de bons résultats dans les deux régions visible et ultraviolette.
Pour obtenir le gain maximum, il est nécessaire de réduire au maximum les pertes de lumière dans le
«
four à lumière ».
Tubes Raman à réflexions multiples pour les gaz. - Avec un tube Raman ordinaire, il ne pénètre
dans le spectrographe qu’un petit cône de lumière,
à partir de chacun des éléments de volume de la substance diffusante. On peut montrer [3] que l’em- cacité d’un tube Raman pour les gaz peut s’augmenter plusieurs fois au moyen d’un système de quatre
miroirs concaves (A, B, C et D dans la figure 1),
Schéma du montage des miroirs dans
untube Raman à réflexions multiples.
arrangés de façon à donner des réflexions multiples
du cône d’observation. Si, S2,
...sont les images
successives de l’image de la fente, S, formée dans l’étroite rainure laissée par les deux miroirs B et D devant le tube Raman. Le gain d’intensité, par rapport
à un tube Raman ordinaire, est I R , R I- R étant la
«