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Microampèremètre enregistreur

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00242503

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242503

Submitted on 1 Jan 1911

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Microampèremètre enregistreur

A. Turpain

To cite this version:

A. Turpain. Microampèremètre enregistreur. Radium (Paris), 1911, 8 (10), pp.388-389. �10.1051/ra-

dium:01911008010038801�. �jpa-00242503�

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388

Le gaz put facilement être identifié par son spectre.

La fraction de la solution polonifere qui avait été prélevée avant le traitement par le cuivre, fut étendue il 10 cme par de l’eau légèrement acidulée avec HCl ;

cette solution fut introdui!e dans un vase de verre

dont le fond consistait en une lame de cuivre. Le

polonium se déposa sur cette lame, et le nombre des

particules u qu’il émettait fut obligeamment déter-

miné pour nous par 11. Geiger ; ce nombre était de 10, 7.105 par seconde. La solution contenait 1/131 de

la solution principale: celle-ci aurait donc émis

14,0.107 particules par seconde. Un gramme de radium en émettant 5,4.1011, la quantité de polo-

nium était équivalente à celle en équilibre avec 4,1 mgr. de Ra.

La quantité d’hélium produite par le polonium

devait être proportionnelle à l’expression

où X est la constante radioactive du polonium et 1 le

temps exprimé en jours. La valeur de cette expres- sion, pour t = 128, est 96, c’est-à-dire que la quan- tité formée en 128 jours est 96 fois plus grande que la quantité formée par jour au début. Le volume total d’hélium produit devait donc être

0,0041 x0,107 X 96=0,042 mm3.

Ainsi, la quantité trouvée en réalité n’a été que le quart environ de la quantité théorique ; ce désaccord

est dû sans doute à ce qu’une très grande partie des particules a était restée occluse dans le cuivre. La

production d’hélium par le polonium n’a pu par con-

séquent être établie que qualitativement.

Production d’hélium par le radium D.

2013

Quoique le Ha!) n’émette pas de particules d, cepen-

dant, lorsqu’il est abandonné à lui-même pendant

assez longtemps, il donne naissance au RaD et au

RaF (polonium), et l’on doit s’attendre a ce que ce dernier produise de l’hélium. Le sulfate de plomb séparé de la solution polonifére, de la manière décrite

plus haut, et contenant le radioplomb ou RaD, fut

maintenu enfermé dans un tube évacué de verre dur

pendant 110 jours environ. Le sulfate fut alors chauffé et les gaz retirés; le gaz non condensable par le charbon fit voir un bon spectre d’hélium ; tou- tefois son volume n’a pas été déterminé.

Résumé des résultats. - La production d’hé-

lium par Je radium a été mesurée avec la plus grande précision ; elle s’est trouvée être de 0,107 mm’ envi-

ron par jour et par gramme de Ra (élément), soit

156 mm5 par an et par gr de Ra en équilibre avec

ses premiers produits (émanation, RaA, RaC) ; cette quantité s’accorde aussi bien que possible avec la pro- duction de 158 mm3 par an, calculée par Rutherford et Geiger sur la base de leurs expériences relatives a la numération des particules oc émises par le ra- dium.

On a mesuré aussi la quantité d’hélium produite

par la décomposition d’une quantité donnée d’émana- tions du radium ; la production observée a corres- pondu complètement à celle qu’on pouvait prévoir théoriquement. On a observé en outre la production

d’hélium par des préparations de polonium et de radioplomb.

[Tradait par L. KOLOWRAT.

Microampèremètre enregistreur

Par A. TURPAIN

[Laboratoire de Physique. 2014 Faculté des Sciences de Poitiers.]

Dans le but d’enregistrer les courants bolomé- triques de dispositifs destinés à mesurer l’énergie

des décharges, orageuses nous avons combiné un

luicroampèremètre à inscription continue. Cet appa- reil n’utilise pas l’enregistrement photographique lequel présente le grand inconvénient de nécessiter

un développement préalable et par suite ne permet pas de connaître la valeur de l’intensité du courant inscrit au moment même où elle se produit.

Notre microampèremètre est un galvanomètre à

cadre mobile. Le circuit parcouru par le courant à

enregistrer forme un cadre mobile dans le champ

magnétique d’un électro-aimant de M. Weiss. Des

pièces polaires de profil spécial concentrent le champ

dans la partie de l’espace le cadre mobile se

déplace. Un ressort antagoniste ramène le cadre à la

position de zéro lorsqu’aucun courant ne parcourt le pont du bolomètre, Il suffit d’entretenir dans l’élec- tro-aimant de M. Wciss un courant d’une intensilé de 5’ pour développer un cbamp magnétique capable

de produire un couple assez intense pour permettre

l’inscription graphique. Une plume et un cylindre d’enregistreur J. Richard réalisent cette inscription.

Avec un cadre mobile n’ayant que 3w de résistance,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01911008010038801

(3)

389

on obtient un déplacement de l’aiguille de 100 milli-

mètres pour 10 milliampères, ce qui perlnet de me-

surer un courant de 100 microampércs pour un

déplacement de l’aiguille de 1 millimètre. Comme on

Fig. 1.

peut, avec un peu d’habitude, lire des variations d’inscription de 1/5 de millimètre, on peut apprécier

les 20 mieroanipères.

Si on utilise un cadre mobile présentant 260w de

résistance on obtient une sensibilité décuple. Un dé- placement de l’aiguille de 100 millimètres corres-

pond alors à 1 milliampère, La mesure de 10 micro-

ampères se fait alors par un déplacement de

1 millimètre et on peut apprécier, en lisant de 1/5

de millimètre, une variation d’intensité de courant de 2 microampères.

Ce dispositif nous paraît sus- ceptible, en dehors de l’enregis-

trement des courants bolométri- ques pour lequel nous l’avons combiné, de servir à l’inscrip-

tion par le procédé extrême-

ment pratique de l’enregistre-

ment graphique de courants de

l’ordre de 20 nlicroampères en utilisant, à cet etret, un circuit

très peu résistant (3w). Si l’on peut sans inconvénient donner

au circuit d’inscription une ré-

sistance de l’ordre de 300w on peut obtenir l’inscription gra-

phique de courant de l’ordre de 2 ffiicroarnpères.

On peut sans crainte d’échauf- fement exagéré maintenir pen- dant plusieurs heures un courant

de 3a dans l’enroulement de l’é- lectro . aimant de M. Weiss. La

dépense (3ax36v=108w) ne représente que 7 à 8 centimes à l’heure au prix de Ofr,70 le kilowatt- heure.

Ce dispositif a été construit sur nos indications

avec beaucoup de soin par la maison J. Richard qui

s’est fait une spécialité des instruments de précision

de ce genre.

ANALYSES

Radioactivité

Sur la façon dont se comporte l’émanation du radium aux basses températures.- Boyle (R. W.) [Pitil. Mat., 21 (1911) 722-752].

-

Les expériences sur

la condensation de l’émanation à basse température ont généralement été faites jusqu’ici par la méthode du cou- rant gazeux et avec de très faibles quantités d’émanation

mélangées à de grandes masses d’air; l’auteur les a reprises

en se servant d’émanation pure, c’est-à-dire débarrassée

autant que possible de la présence d’autres gaz, et contenue dans un volume relativement petit. Le tube de verre con-

tenant l’émanation (ABC sur la figure) était fermé à l’ex- trémité A par une lamelle de mica mince qui laiss-iit

passer les rayons a ; le bout C était fermé a la flamme

après l’introduction de l’émanation. Le tube était alors réuni a une chambre d’ionisation N, ainsi que le montre la

figure, et son extrémité inférieure était plongée dans un

bain de pentane refroidi par de l’air liquide. L’émanation

se condensait à cette extrémité ; on attendait le temps nécessaire pour la destruction spontanée du dépôt actif à

vic courte qui s’était formé sur les parois pendant que l’émanation occupait tout le tube, et on observait alors que le courant dans la chamhre d’ionisation était réduit à une

faible valeur constante, provenant du rayonnement P et y

de l’émanation; ses rayons a n’avaient plus aucune in- fluence, car ils étaient absorbés par le verre de la partie cou-

dée B. Après cela, on laissait l’air liquide s’évaporer peu à

peu ; la température montait lentement (à raison d’un demi-

degré par minute) et l’émanation se volatilisait graduelle-

ment; chaque nouvelle portion volatilisée diffusait aussitôt dans tout le tube, et ses rayons a pouvaient dès lors

entrer dans la chambre d’ionisation. Le courant observé dans celle-ci pouvait donc servir de mesure approchée à la quantité d’émanation existant à l’état non condensé. La

mesura n’est qu’approvimative, en raison surtout de la

formation du RaA et du RaC, avec leurs parcours de

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