HAL Id: jpa-00237925
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Submitted on 1 Jan 1882
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Enregistreur de la durée de la pluie
M. Schmeltz
To cite this version:
M. Schmeltz. Enregistreur de la durée de la pluie. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.228-230.
�10.1051/jphystap:018820010022801�. �jpa-00237925�
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et P le
plus possible,
tout en conservant le maximum de lumière.L’appareil
estsimple,
facile à manoeuvrer et donne la solutiongénérale
de laquestion.
Il seplace
devant les lanternes de pro-jections ordinaires,
toutprès
deB,
et fonctionne ainsi soit à la lumièreélectrique
ouDrummond ;
on rentre un peu les lentilles éclairantes deB,
de manière à avoir de la lumièrelégèrement
diver-gente. Pour
projeter,
onemploie
la lentille courante deprojection
de om, 3o de
fover H,
que l’onplace
entrel’appareil
et l’écran.L’appareil reçoit,
àvolonté, en L,
desquartz perpendiculaires
ouparallèles
àl’axe, épais
ouminces,
ainsi que malame ;
onde.J’ai
déjà indiqué l’emploi
de cette dernière comme le moyen leplus précis
de déterminer dansl’espace
l’orientation d’unplan
depolarisation quelconque (1 );
elle sert àplacer
lesgoupilles
desbonnettes exactement dans la section
principale
des cristaux. On peut montrer enprojection
leprincipe
du saccharimètreSoleil,
dupolarimètre
Laurent.Ces lames sont fixées chacune dans une bonnette
qui porte
unegoupille ;
cette dernière entre dans une encoche deL ;
de sorte que la direction de leur sectionprincipale
estréglée d’avance ;
ellecoïncide avec l’index
1;
on n’a pas à tâtonner et il suffit de tourner, soit lepolariseur P,
soitl’analyseur A,
soit la bonnette N pourreproduire
tous les cas à étudier.ENREGISTREUR DE LA DURÉE DE LA PLUIE;
PAR M. SCHMELTZ,
Ancien professeur au lycée de Lille.
A la suite d’un travail que
j’avais présenté
à la Commissionmétéorologique
du Nord sur lespluies
tombées en 1881 dans ledépartement
duNord,
il fut reconnu que ladésignation
dejozcn pluvieux) employée
habituellen1ent enMétéorologie
pourindiquer
la
fréquence
despluies,
étaittrop
vague, à cause de latrop grande
(1) Comptes rendus des séances de l’Académie des Sciences, t. LXXXVI, p. 66a ; 1878.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018820010022801
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valeur de l’unité de temps
adoptée
etje
fusengagé
par )1. Ter- que,président
de laCommission,
à chercher unenregistreur
de la durée réelle de la
pluie. J’ignorais qu’un
telappareil
existâtdéjà,
construit par 31. Rédier.L’appareil
quej’ai
réalisé est d"unetrès
grande simplicité, très
peucoûteux,
et,malgré
son installationdéfectueuse,
il convientparfaitement
au but queje
m’étais pro-posé ;
c’est cequi m’engage
à en donner ladescription.
La
partie
essentielle est formée par unelongue
bande depapier hydrographique
ou sensibilisable par l’action de lapluie.
Lepapier
que
j’emploie
est celuiqui
sert dans letélégraphe
Morse.Après
avoir été
trempé
dans une dissolution de sulfate defer,
lepapier
est séché
soigneusement
et l’on étenddessus,
avec unpetit
tam-pon de coton, soit de l’acide
tannique,
soit ducyanoferrure
depotassium pulvérisé,
mêlé à de la résine enpoudre
pour rendre l’adhérenceplus grande.
Cette bande depapier
est tendue dansune
longue
boîte de bois ouvertepar le
bas CAB(fig. i)
fixéeextérieurement au volet VV d’une fenêtre. Cette bande est enrou-
lée sur une bobine
D,
passe au-dessus et au-dessous desguides
g’, g1, g2, traverse le volet par une fente et vient s’enrouler sur lecylindre
F. Elle passe au-dessous du becaplati
d’un entonnoirmétallique, qui
traverse le fondsupérieur
de la botte.La bande de
papier
a une doubleinclinaison, qui
a pour but de permettre à lapluie
en excès de s’écouler et de ne pas serépandre
sensiblement au delà du
point qui
estpassé
sous l’entonnoir. Elleest inclinée dans le sens de la
longueur
à l’aide desguides
g, b’, , de dehors en dedans et en outre, comme on le voit à lapartie supé-
rieure de la
figure,
la section estinclinée,
de telle sorte que l’eauen excès s’écoule par le bord inférieur de la bande. Une
pluie
fineet peu abondante ne forme sur le
papier qu’une
bandeétroite,
tandis que, pour une
pluie abondante,
la tache occupe toute la lar- geur dupapier.
Le cylindre F
reçoit
son mouvement de rotation à l’aide d’une chaîne sans finqui
passe sur deux roues dentéesidentiques,
1 unefixée sur l’axe du
cylindre F,
l’autre sur l’axe del’aiguille
desminutes d’une
simple horloge
àpoids;
la bande depapier
avancedonc par heure d’une
longueur égale
à la circonférence du cy- lindre F. A cause de l’enroulement dupapier,
cette circonférence augmentelégèrement pendant
lapériode
devingt-quatre heures;
230
j’ai répar ti
cettelégère différences,
en divisant lalongueur
enrou-lée
pendant
unjour
entier envingt-quatre parties égales
à931-, longueur qui correspond
en moyenne à uneheure,
cequi
donne2"B33
pour unejournée
entière.Quand
il n’a pasplu pendant
unepériode
devingt-quatre heures,
on peut utiliser la même bande depapier;
pour cela onsépare
lecylindre
F del’horloge
motriceet, à
Fig. 1.
l’aide d’une ficelle faisant office de courroie sans fin et
passant
àtravers le
volet,
on enroule de nouveau la bande sur lapoulie D;
l’heure donnée par
l’horloge
est cellequi correspond
au momentou la
pointe
de la bande actuellement sous l’entonnoir vient s’en- rouler sur lecylindre.
L’utilité d’un tel
enregistreur
111E sembleincontestable, puis- qu’on
pourra ainsi connaître la durée réelle de lapluie
danschaque
station
pluviométrique,
mêmependant
la nuit.En outre, sa sensibilité est