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. Cette clˆ oture alg´ ebrique est donc un corps de caract´ eristique 2 ; on rappelle que l’on note Fr

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Probl` eme

(Clˆ oture quadratique de F

2

d’apr` es J. H. Conway)

Soit Ω une clˆ oture alg´ ebrique de F

2

. Cette clˆ oture alg´ ebrique est donc un corps de caract´ eristique 2 ; on rappelle que l’on note Fr

l’endomorphisme de Frobenius du corps Ω, α 7→ α

2

.

0) Montrer que Fr

est un automorphisme du corps Ω (c’est-` a-dire que Fr

est bijectif).

1) Montrer qu’il existe une suite (α

n

)

n∈N−{0}

d’´ el´ ements de Ω v´ erifiant la relation de r´ ecurrence :

(R) α

2n

+ α

n

=

n−1

Y

i=1

α

i

(cette relation se lit α

21

+ α

1

= 1 pour n = 1).

On consid` ere maintenant une telle suite.

2) On note K

n

le sous-corps F

2

1

, α

2

, . . . , α

n

] de Ω. Montrer que l’extension F

2

⊂ K

n

est finie et que son degr´ e divise 2

n

.

3) On pose ϕ = Fr

et ψ = Fr

− Id

, Id

d´ esignant l’identit´ e de Ω ; ϕ est donc un automorphisme du corps Ω et ψ un endomorphisme du F

2

-espace vectoriel sous-jacent. On pose ´ egalement β

n

= Q

ni=1

α

i

. Montrer que l’on a pour tout n ≥ 1 :

- ψ

2n−1

n

) = 1 ; - ψ

2n

n

) = 0 ; - ψ

2n−1

n

) = 1.

(Proc´ eder par r´ ecurrence ; observer que l’on a ψ

2m

= ϕ

2m

+ Id

, pour tout entier m.)

4) Montrer que α

n

est de degr´ e 2

n

sur F

2

et que l’on a [K

n

: F

2

] = 2

n

et K

n

= F

2

n

]. Montrer que la suite (K

n

)

n∈N−{0}

de sous-corps de Ω ne d´ epend pas du choix de la suite (α

n

)

n∈N−{0}

.

5) On pose K = S

n∈N−{0}

K

n

. Montrer que K est un sous-corps de Ω et que tout polynˆ ome irr´ eductible ` a coefficients dans K est de degr´ e impair.

6) Soit I une partie finie de N −{0} ; on pose α

I

= Q

i∈I

α

i

(on a donc α

= 1).

Montrer que les α

I

, I d´ ecrivant l’ensemble des parties de {1, 2, . . . , n} (resp.

l’ensemble des parties finies de N − {0}), forment une base de K

n

(resp. K) comme F

2

-espace vectoriel.

1

(2)

7) Soit ( ¯ α

n

)

n∈N−{0}

une autre suite d’´ el´ ements de Ω v´ erifiant (R).

7.1) Montrer qu’il existe suite (c

n

)

n∈N

d’´ el´ ements de {0, 1}, uniquement d´ eter- min´ ee, telle que l’on a ¯ α

n

= ϕ

en

n

) avec e

n

= P

n−1i=0

c

i

2

i

.

7.2) Montrer que les ¯ α

n

appartiennent ` a K et qu’il existe un automorphisme σ de K, uniquement d´ etermin´ e, tel que l’on a ¯ α

n

= σ(α

n

).

8) Soit F

2

[X

1

, X

2

, . . . , X

n

, . . .] l’anneau des polynˆ omes ` a coefficients dans F

2

en des ind´ etermin´ ees X

1

, X

2

, . . . , X

n

, . . . index´ ees par N − {0}. On pose, pour n ∈ N − {0},

R

n

= X

n2

+ X

n

+

n−1

Y

i=1

X

i

(ceci se lit R

1

= X

12

+X

1

+ 1 pour n = 1) et on note hR

n

; n ∈ N − {0}i l’id´ eal de F

2

[X

1

, X

2

, . . . , X

n

, . . .] engendr´ e par les R

n

, n ∈ N − {0}. On introduit l’anneau quotient

C = F

2

[X

1

, X

2

, . . . , X

n

, . . .]/hR

n

; n ∈ N − {0}i et on note γ

n

l’image de X

n

dans C.

8.1) Montrer qu’il existe un unique homomorphisme d’anneaux λ : C → K avec λ(γ

n

) = α

n

et que cet homomorphisme est un isomorphisme.

8.2) Soit I une partie finie de N −{0} ; on pose γ

I

= Q

i∈I

γ

i

= 1). Montrer que les γ

I

, I d´ ecrivant l’ensemble des parties finies de N − {0}, forment une base de C comme F

2

-espace vectoriel.

8.3) Soient E un F

2

-espace vectoriel et B une base de E. V´ erifier que l’ap- plication P

f

(B) → E , S 7→ P

s∈S

s, la notation P

f

( ) d´ esignant l’ensemble des parties finies d’un ensemble, est une bijection.

8.4) V´ erifier que l’application P

f

( N ) → N , I 7→ P

i∈I

2

i

, est une bijection.

8.5) Les questions 8.2 et 8.3 montrent que l’on dispose d’une bijection P

f

(P

f

( N − {0})) → C , ou encore P

f

(P

f

( N )) → C, en utilisant la bijection N − {0} → N , n 7→ n − 1 ; finalement, compte tenu de la question 8.4, on voit que l’on dispose d’une bijection explicite N → C. On la note ν. Soient +

c

et

×

c

les lois de composition sur N d´ efinies par m +

c

n = ν

−1

(ν(m) + ν(n)) et m ×

c

n = ν

−1

(ν(m)ν(n)) ; par construction l’ensemble N muni de ces deux lois est un corps isomorphe (via ν) ` a C. Calculer par exemple 13 +

c

11 et 5 ×

c

12.

2

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