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ETUDE DIAGNOSTIQUE DE L’AMENAGEMENT ET LA MISE EN VALEUR DES BAS-FONDS DANS LA COMMUNE DE LALO :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page i

Rapport de fin de formation pour l’obtention du diplôme de la licence professionnelle en sciences agricoles

OPTION : GENIE RURAL

THEME :

PRESENTE ET SOUTENU PAR : Coffi Firmin ANAGONOU

Le 13 Décembre 2014

SOUS LA SUPERVISION DE :

Dr. Mathieu B. HOUNSOU Enseignant-chercheur à la FSA

Spécialiste en Aménagement Hydro-Agricole

Année académique 2012-2013 UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

**********

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

**********

ETUDE DIAGNOSTIQUE DE L’AMENAGEMENT ET LA MISE EN VALEUR DES BAS-FONDS DANS

LA COMMUNE DE LALO : CAS DES SITES DE TOHOU-CENTRE ET DE HESSA

Composition du jury : Président : Prof. Luc SINTONDJI

Rapporteur : Dr. Mathieu B. HOUNSOU Examinateur : Ing. Onésine AKOWANOU

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page i

CERTIFICATION

Je certifie que ce travail a été entièrement réalisé sous ma supervision par Monsieur Coffi Firmin ANAGONOU à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) de l’Université d’Abomey- Calavi (UAC) en vue de l’obtention du diplôme de licence professionnelle.

Le superviseur

Dr Mathieu B.HOUNSOU Enseignant-chercheur à la FSA

Spécialiste en Aménagement Hydro-Agricole

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A DIEU le Père Tout Puissant pour toute la grâce qu’il m’a accordée.

A mes enfants Mahougnon et Jean-François, que ceci soit pour vous un exemple à suivre et à dépasser.

DEDICACE

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REMERCIEMENTS

La réalisation de ce document a été possible grâce au concours de plusieurs personnes à qui nous tenons à exprimer notre affection et notre profonde gratitude. Nous adressons ainsi nos remerciements à :

 Dr. Mathieu B. HOUNSOU Enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences Agronomiques, notre maître de mémoire qui, malgré ses multiples occupations a accepté la supervision de nos travaux. Nous lui en sommes particulièrement reconnaissant.

 tout le personnel enseignant intervenant au CAP de l’EPAC, en particulier : Prof. Dr. Ir. Gérard DEGAN, Prof. Dr. Ir. Euloge K.

AGBOSSOU, Dr. Ir. Taofic BACHAROU, Dr. Ir. Nestor CODO, Dr. Ir.

Barnabé ZOKPODO, Dr. Ir. Luc SINTONDJI et Dr. Ir. Bernard AHAMIDE, pour la qualité de la formation offerte durant les quatre années, et surtout pour leurs multiples conseils.

 Monsieur Honoré HOSSOU Directeur de ESOP Lalo pour nous avoir accepté dans son unité de production pour nos travaux de recherche.

 Nos amis Aubin YOLOU, Sèyi DJIDOHOUN, Edison DJOGNIBO, Georges KEGNONNOU, Marcel AVAGBO, Moïse AKPI, Bertin AGBOTOME, Assogba NONKOUDJE, Noël HOUNGLA et Ernest ONIOSSOU pour toutes leurs contributions.

 Madame Estelle TOSSOU pour son assistance et son soutien moral.

 Nos collègues de service du SCDA Lalo pour leurs divers soutiens.

Nos profondes gratitudes vont également à l’endroit :

 de tous les camarades de la deuxième promotion de GENIE RURAL de l’EPAC pour toute la sympathie et la solidarité dont ils ont fait preuve pendant les quatre années de formation.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page iv

 de tous ceux dont nous n’avons pas cité ici les noms et qui pourtant nous ont assisté tout au long de notre formation.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page v

TABLE DES MATIERES

CERTIFICATION ... i

DEDICACE ...ii

REMERCIEMENTS ... iii

TABLE DES MATIERES ... v

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ... vii

LISTE DES FIGURES ... ix

LISTE DES TABLEAUX ... ix

LISTE DES PHOTOS ... x

LISTE DES ANNEXES ... x

RESUME ... xi

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE, CLARIFICATION DES CONCEPTS ET JUSTIFICATION DU CHOIX DE LA STRUCTURE ET DES SITES DE STAGE ... 3

1.1- PROBLEMATIQUE ... 3

1.2- DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS ... 6

1.3- JUSTIFICATION DU CHOIX DE LA STRUCTURE ET DES SITES DE STAGE .. 8

1.3.1- Justification du choix de la structure de stage ... 8

1.3.2- Choix des sites faisant objets de cas d’étude ... 9

1.4- OBJECTIFS ... 9

1.4.1- Objectif général ... 9

1.4.2- Objectifs spécifiques ... 9

CHAPITRE 2 : APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DE LA COMMUNE DE LALO ET DE LA STRUCTURE DE STAGE ... 11

2.1- APPROCHE METHODOLOGIQUE ... 11

2.1.1- Matériel ... 11

2.1.2- Méthodes ... 11

2.1.2.1- Phase préparatoire ... 12

2.1.2.2- La revue de littérature ... 12

2.1.2.3- La collecte des données ... 13

2.1.2.4- Le traitement des données ... 13

2.2- PRESENTATION DE LA COMMUNE DE LALO ET DE LA STRUCTURE DE STAGE ... 13

2.2.1- Situation géographique de la commune ... 13

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page vi

2.2.2- Relief et sols ... 16

2.2.3- Climat et hydrographie ... 16

2.2.4- Végétation et faune ... 19

2.2.5- Caractéristiques socio économiques ... 19

2.2.5.1- Densité et répartition spatiale de la population ... 19

2.2.5.2- Structure de la population ... 21

2.2.5.3- Répartition ethno-réligieuse de la population ... 21

2.2.5.4- Principales activités de l’économie locale ... 21

2.2.5.4.1- Production végétale ... 21

2.2.5.4.2- Production animale ... 22

2.3- PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE STAGE “L’ENTREPRISE DE SERVICES AUX ORGANISATIONS DE PRODUCTEURS” (ESOP) LALO ... 23

2.3.1- Localisation ... 23

2.3.2- Description... 23

2.3.3- Historique ... 23

2.3.4- Vision et mission... 24

2.3.5- Fonctionnement et organisation structurelle ... 24

2.3.6- Relations entre ESOP LALO et ses partenaires ... 27

CHAPITRE 3 : RESULTATS ... 30

3.1- RESULTATS ... 30

3.1.1- Bref aperçu sur les bas-fonds de la commune de LALO ... 30

3.1.2- Présentation des bas-fonds mis en valeur dans la commune de LALO ... 30

3.1.3- Localisation des bas-fonds de Tohou-centre et de Hessa ... 39

3.1.4- Présentation des groupements de production du riz ... 41

3.1.5- Evaluation des atouts et contraintes des sites de Tohou-Centre et de Hessa . 42 3.1.6- Evaluation des rendements de riz obtenu par les producteurs sur les sites de Tohou-Centre et de Hessa au cours de la campagne 2012 ... 45

3.1.7- Point des approvisionnements en riz paddy par ESOP Lalo ... 48

3.2- PROBLEMES ET SOLUTIONS ENVISAGEABLES ... 49

3.2.1- Problèmes ... 51

3.2.2- Solutions envisageables ... 52

3.3- Plans d’aménagement proposés ... 52

CONCLUSION ... 54

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 55

ANNEXES ... 58

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page vii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ACP : Afrique, Caraïbe, Pacifique

ADRAO : Association pour le Développement de la Riziculture en Afrique de l’Ouest

CAP : Centre Autonome de Perfectionnement CBF : Cellule Bas-Fonds

CeCPA : Centre Communal pour la Promotion Agricole

CRR-MC : Conseil Régional des Riziculteurs du Mono et du Couffo DGR : Direction du Génie Rural

DIARPA : Diagnostic Rapide de Pré-Aménagement

DPP : Direction de la Programmation et de la Prospective EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

ESOP : Entreprise de Services aux Organisations de Producteurs ETD : Entreprise Terre et Développement

FAFA : Facilité d’Appuis aux Filières Agricoles

FAO : Food and Agriculture Organization of the United Nations FSA : Faculté des Sciences Agronomiques

GPS : Global Positionning System IGN : Institut Géographique National

INRAB : Institut National des Recherches Agricoles du Bénin INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse

Economique

IRRI : International Rice Research Institute

ITRA : Institut Togolais de Recherche Agronomique

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page viii

MAEP : Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PADA : Programme d’Appui pour le Développement Agricole PAFIRIZ : Projet d’Appui à la Filière Riz

PSRSA : Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole

PUASA : Programme d’Urgence d’Appui à la Sécurité Alimentaire RCCM : Registre de Commerce et de Crédit Mobilier

RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat SCDA : Secteur Communal pour le Développement Agricole UAC : Université d’Abomey-Calavi

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page ix

LISTE DES FIGURES

Figure1 : Situation de la commune de Lalo ... 15

Figure 2 : Répartition des cours d’eau et des puits artésiens. ... 18

Figure 3 : Organigramme de l’ESOP ... 26

Figure 4 : Diagramme de Venn ... 27

Figure 5 : Répartition des superficies aménagées par spéculation ... 36

Figure 6 : Localisation des bas-fonds de Tohou-centre et de Hessa ... 40

Figure 7 : Evolution des groupements producteurs de 2011 à 2013 ... 44

Figure 8 : Diagramme des rendements de riz sur les sites de Hessa et de Tohou-Centre (Année 2012). ... 47

Figure 9 : Evolution des approvisionnements en riz paddy de 2005 à 2012 par ESOP Lalo. ... 48

LISTE DES TABLEAUX

Tableau  : Population des arrondissements de la commune de Lalo. ... 20

Tableau : Liste des bas-fonds mis en valeur dans la commune de Lalo ... 31

Tableau  : Groupements de production du riz à Tohou-centre et à Hessa ... 41

Tableau IV : “A” Site de Tohou-centre ... 45

Tableau IV : "B" Site de Hessa ... 46

Tableau V : Caractéristiques de la variété IR 841 ... 50

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page x

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Puits artésien alimentant le bas-fond de Tchi-

Ahomadégbé……….………37

Photo 2 : Canal principal du bas-fond de Hessa ….………...…….. 37

Photo 3 : Puits artésien alimentant le site de Madjihoué……..…... 37

Photo 4 : Vanne de régulation sur le site de Hessa ……….37

Photo 5 : Pépinière de riz non repiqué pour non disponibilité d’eau (site de Tohou-centre)……….………… .38

Photo 6 : Bassin de dissipation sur le site de Hessa recevant de l’eau………...38

Photo 7 : La bordure du fleuve Couffo vue du site de Tohou-centre 38 Photo 8 : Site de Tohou-centre non mis en valeur pour insuffisance d’eau……….………..………..38

LISTE DES ANNEXES

Annexe1 : COORDONNEES GPS DES PUITS ARTESIENS DE LA COMMUNE DE LALO ...59

Annexe 2: QUESTIONNAIRE PRODUCTEUR ...60

Annexe 3: QUESTIONNAIRE PERSONNEL D’ENCADREMENT ...64

Annexe 4: QUESTIONNAIRE ESO ...66

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page xi

RESUME

La présente étude conduite dans la commune de Lalo a abordé l’aménagement et la mise en valeur des bas-fonds. Ces écosystèmes sont très nombreux dans la commune et les producteurs s’investissent de plus en plus dans leur mise en valeur. L’objectif poursuivi par notre étude est de contribuer à l’amélioration des aménagements et à une meilleure valorisation de ces ressources naturelles dont disposent les communautés. La méthodologie utilisée pour atteindre cet objectif, nous a permis de collecter des informations utiles auprès des différents acteurs (producteurs, transformateurs, agents d’encadrement) intervenant dans le domaine agricole et dans l’aménagement et la valorisation des bas-fonds. Les résultats de notre recherche montrent que dix (10) bas-fonds couvrant une superficie totale d’environ 650 Ha sont partiellement mis en valeur ; alors que six (6) seulement de ces bas-fonds sont aménagés sur une superficie de 158 Ha (soit 24,30% des terres partiellement exploitées) et mis en valeur surtout pour la culture de riz. Les producteurs qui exploitent ces terres pour le cas des sites de Tohou-Centre et de Hessa ne tirent pas correctement profit des aménagements suite au manque d’études techniques approfondies (surtout pour le cas de Tohou-Centre). Les rendements de riz obtenus sur ces sites sont faibles 1,5 à 2 T/Ha contre un rendement potentiel de 6 T/Ha pour la même variété. Ce travail a permis de faire ressortir les atouts et les difficultés de certains aménagements puis a proposé quelques suggestions pour l’amélioration des conditions de valorisation de ces potentialités afin de permettre aux producteurs de rentabiliser leurs activités rizicoles.

Mots clés : aménagement, bas-fond, valorisation, Tohou-centre et Hessa.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 1

INTRODUCTION

La promotion de l’agriculture en République du Bénin est le point de convergence des stratégies de développement économique. En effet, le Bénin ne peut compter qu’en majeure partie sur ses ressources agricoles pour promouvoir son développement et élever le niveau de vie de sa population.

A l’échelle d’un pays, le but d’une politique agricole générale est de rassembler les dynamiques (parfois divergentes) à mettre en œuvre pour augmenter les récoltes, développer le cheptel, maximiser les recettes d’exportation, conserver ou développer l’emploi rural, respecter l’environnement et les cultures traditionnelles, fournir des recettes à l’administration (Revue Spore, 2011). Malgré cela, l’agriculture béninoise continue toujours d’être dominée par des méthodes et modes d’exploitation traditionnels et rudimentaires. Il convient donc de la moderniser. L’agriculture moderne suppose l’utilisation des machines mais aussi et surtout la maîtrise du facteur eau. L’eau est donc le premier facteur entrant dans la production agricole et, l’intensification de l’agriculture passe nécessairement par la maîtrise de l’eau surtout en ces derniers temps où les débats sur la

«problématique du changement climatique» sont encore d’actualité.

Une agriculture intensive qui permet des rendements élevés ne pourra donc prendre son essor que dans des zones fortement riches en eau comme les bas-fonds.

La République du Bénin dispose d’énormes dépressions naturelles qui, du fait de leur morphologie présentent des caractéristiques hydrologiques et édaphiques particulières qui en font des zones de fortes potentialités hydro-agricoles. Ces atouts dont dispose notre pays laissent augurer des lendemains meilleurs si une bonne gestion y est faite.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 2

Pour l’heure, le décollage agricole n’est pas encore évident même si beaucoup d’efforts d’investissement sont faits ces dernières années. C’est le cas des aménagements hydro-agricoles qui visent l’intensification de l’agriculture dans les milieux humides à travers la culture de riz. En effet le pays dispose de multiples potentialités pouvant permettre l’augmentation de la production du riz et de réduire l’importation de cette denrée qui ne cesse de s’accroitre. Il urge alors de mener des activités de recherche dans le domaine hydro-agricole pour mieux valoriser ces plaines inondables, ces vallées et ces bas- fonds que regorge le pays.

Comme bon nombre de travaux, notre étude vise à réfléchir pour une contribution au développement de ce secteur dans notre pays.

Pour rendre compte de nos investigations, le présent rapport est structuré en trois chapitres. Le premier présente la problématique, la clarification des concepts et la justification du choix de la structure et des sites de stage. Quant au deuxième, il porte sur le milieu d’étude et l’approche méthodologique adoptée ; alors que le dernier expose les résultats obtenus de même que les différents problèmes et solutions envisageables.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 3

CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE, CLARIFICATION DES

CONCEPTS ET JUSTIFICATION DU CHOIX DE LA STRUCTURE ET DES SITES DE STAGE

1.1- PROBLEMATIQUE

Manger à sa faim est un droit fondamental de l’homme, consacré par le droit international. Le nombre de personnes sous alimentées dans le monde en développement est passé de 848 millions pour la période 2003-2005 à 1,02 milliard en 2009, selon la FAO (Revue Spore, 2010). En Afrique subsaharienne, la sécurité alimentaire est actuellement loin d’être assurée et elle se dégrade dans plusieurs pays; en 2009, le nombre de personnes souffrant de la faim y a augmenté de 11,8% (Revue Spore, 2010). Alors que la population africaine va doubler dans les 40 années à venir et il faudra trouver des emplois aux 10 millions et bientôt 20 millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail ; aussi en 2010, selon la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, les importations alimentaires ont couté 33 milliards de dollars (23 milliards d’euro) à l’Afrique (Revue Spore, 2011). A présent, le continent africain importe plus qu’il n’exporte. Sortir de cette dépendance dangereuse, assurer sa souveraineté alimentaire est plus que jamais à l’ordre du jour depuis la crise de 2008. Surtout quand on sait que la dégradation de la fertilité des sols est particulièrement inquiétante en Afrique tropicale où les capacités de rétention en eau des sols ont diminué dans de nombreuses régions. Une gestion rationnelle des sols et autres ressources (telle que l’eau) un élément clé de la productivité s’impose. Affirmer que la majorité des pays ACP sont des pays essentiellement agricoles semble une évidence; mais jusqu’à une date récente, cette prééminence de l’agriculture dans l’économie

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 4

et dans la vie sociale de ces pays a été quelque peu occultée.

Aujourd’hui, ce secteur revient sur le devant de la scène car en 2015 nous devrions avoir réduit de moitié le nombre de personnes sous alimentées dans le monde, selon les objectifs du Millénaire et ceux du Sommet mondial de l’alimentation. Puisque la date arrive à grands pas, il est beaucoup demandé à ce secteur agricole d’assurer la souveraineté alimentaire, d’employer une population en croissance rapide, particulièrement en Afrique, et de la faire vivre décemment ; exporter pour faire rentrer des devises. Pour relever tous ces défis, la préoccupation centrale est d’augmenter très fortement la production, donc la productivité, en «modernisant» l’agriculture. Moderniser l’agriculture, qui les fait vivre et emploie l’essentiel de leur population, est aussi le défi à relever pour la plupart des pays ACP dans les décennies à venir.

La modernisation de l’agriculture ne suppose pas seulement l’accès aux machines et aux crédits mais aussi et surtout l’accès à l’eau qui est un préalable incontournable. A cet effet les aménagements hydro-agricoles et la petite irrigation peuvent être des leviers considérables. Ils doivent faire l’objet de soutiens directs surtout pour le développement des filières alimentaires. Car face aux défis de production à relever les prochaines années, il est clair que l’agriculture ne peut être uniquement basée sur la pluviométrie, trop aléatoire (Poda, 1997). L’irrigation est donc une solution pour accroitre les récoltes et les rendements et pallier à l’insuffisance ou l’irrégularité croissante des précipitations liées aux changements du climat.

Les écosystèmes dans lesquels la présence ou la disponibilité naturelle de l’eau (pour l’agriculture) est une réalité sont des bas- fonds; ils constituent un potentiel important pour l’intensification et la

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 5

diversification de la production agricole (CORAF-ACTION, 1997); de même ils demeurent un milieu privilégié pour la production de riz. Or notre pays dispose de plus de 322000 hectares de terres irrigables (parmi lesquels 10% seulement sont exploités) dont 117000 hectares de plaines inondables et 205000 hectares de bas-fonds (MAEP/DPP, 2011) ; mais continue d’être importateur de riz pour la consommation.

Depuis une décennie environ, l’Etat à travers des projets et programmes (PUASA, PADA, etc.) et beaucoup d’organismes privés (PAFIRIZ, PROTOS, etc.) s’intéressent à ces écosystèmes que sont les bas-fonds (devenus très alléchants) en investissant pour leur aménagement afin de les mettre en valeur. L’aménagement des bas- fonds étant un outil de gestion de l’eau et des terres qui nécessite des dispositifs adéquats de maîtrise et de distribution de l’eau.

Malgré ces actions dans le pays, le département du Couffo et particulièrement la commune de Lalo demeure tributaire des importations du riz étranger (asiatique surtout). Ceci amène à s’intéresser sur l’efficacité des aménagements hydro-agricoles en place et leur rentabilité. Cette préoccupation s’exprime à travers certaines questions telles que :

- Quelle est la superficie des bas-fonds aménagés dans la commune de Lalo?

- Quels sont les systèmes d’aménagement mis en place sur les bas- fonds de la commune de Lalo ? leurs atouts et leurs contraintes ?

C’est pour répondre à toutes ces préoccupations que nous avons choisi de travailler sur le thème de recherche intitulé : «Etude diagnostique de l’aménagement et la mise en valeur des bas-fonds

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 6

dans la commune de Lalo : Cas des sites de Tohou-Centre et de Hessa».

1.2- DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS

Nous jugeons utile de définir certains concepts afin de faciliter à tout lecteur du présent rapport sa compréhension.

Bas-fond : selon le consortium bas-fonds (1995), les bas-fonds sont des fonds plats ou concaves, des vallons et de petites vallées éventuellement parcourus par un cours d’eau d’écoulement temporaire qui sont inondés pendant des périodes variables et caractérisés par la présence des sols hydromorphes.

Aménagement : Selon le petit Larousse (1992), l’aménagement signifie l’action d’aménager, l’action de transformer, de modifier pour rendre plus pratique, plus agréable. Aménager un espace naturel c’est donc un processus d’artificialisation qui doit répondre aux objectifs fixés par ceux qui l’exploitent. C’est aussi l’arrangement pour l’utilisation et la valorisation des terres et ressources en eau.

Aménager un bas-fond : consiste à réaliser les infrastructures hydro-agricoles permettant une meilleure maîtrise de l’eau. Il fait appel à la construction de divers ouvrages pour la mobilisation et/ou la bonne répartition de l’eau à la parcelle en vue d’un meilleur développement des activités.

Canal : C’est un chenal artificiel creusé par l’homme et utilisé soit pour la navigation ou le flottage, soit pour l’irrigation ou l’assèchement de certaines régions. Les canaux suivent en général de longues lignes droites.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 7

Canalisation : C’est l’ensemble des conduites fermées souvent en tuyauterie PVC, PE…

Digue : Construction massive en terre servant à contenir les eaux, à élever leur niveau ou à changer (détourner) leur cours.

Diguette : petite digue délimitant les casiers de riz et permettant de mobiliser l’eau.

Puits artésien : puits artificiel ou naturel d'où l'eau jaillit sous pression. Les puits dits artésiens sont des puits forés jusqu'au point où la pression de l'eau est suffisante pour qu'elle jaillisse en surface. Le fonctionnement d'un tel puits, fondé sur le principe des vases communicants, implique que l'on atteigne, lors du forage, une nappe d'eau communiquant avec une autre nappe.

Les différentes étapes d’aménagement d’un bas-fond

Après le choix du bas-fond à aménager (choix qui repose sur les critères : absence de problème foncier majeur et de litige ; la qualité ou la nature du sol ; la motivation des bénéficiaires), les étapes à suivre pour l’aménagement d’un site se résument comme suit :

- enquête sociologique et étude technique sommaire du site ;

- levés topographiques : la mise en place des bornes et l’exécution de la polygonation ; le levé de détails du bas-fond (nivellement…) ; - les études d’exécution : elles portent sur le tracé du réseau, le

montage des profils, la prévision d’ouvrages hydrauliques, le dimensionnement, l’avant métré et le métré ;

- l’exécution des travaux d’aménagement ; - le suivi et le contrôle des travaux.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 8

Systèmes d’aménagement :

On distingue la plupart du temps six (06) systèmes d’aménagement dont les caractéristiques sont les suivantes :

Système 1 : pompage avec bassin pour arrosage manuel Système 2 : puits maraîchers pour arrosage manuel

Système 3 : Aménagement avec diguettes de rétention suivant les courbes de niveaux équipées de vannes de vidange.

Système 4 : Aménagement avec diguettes de rétention équipées d’ouvrages de vidange et chenal d’évacuation de crues.

Système 5 : Aménagement avec diguettes de rétention, chenal d’évacuation et de digue d’amortissement avec plusieurs variantes (diguettes d’épandage de crues avec chenal, digues d’amortissement et canaux de ceinture ou encore digue d’amortissement avec ou sans chenal d’évacuation et canaux de ceinture).

Système 6 : Aménagement avec retenue

D’après Hounsou (2010), ces six systèmes d’aménagement peuvent servir à composer d’autres variantes selon les caractéristiques du bas- fond à aménager.

1.3- JUSTIFICATION DU CHOIX DE LA STRUCTURE ET DES SITES DE STAGE

1.3.1- Justification du choix de la structure de stage

L’Entreprise de Service et Organisation de Producteurs (ESOP Lalo a été choisie comme notre structure de stage parce qu’elle développe des actions dans le domaine de la mise en valeur des bas- fonds pour la production rizicole. Elle s’y évertue depuis 2005 et a donc capitalisé beaucoup d’expériences. Alors nous avons jugé utile d’y faire notre stage afin de :

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 9

 acquérir des notions pratiques dans l’aménagement et la mise en valeur des bas-fonds ;

 approfondir nos connaissances sur la maîtrise et la gestion de l’eau sur les sites rizicoles ;

 appréhender les différentes opérations de la transformation du riz paddy jusqu’à son conditionnement.

1.3.2- Choix des sites faisant objets de cas d’étude

Le village de Tohou-centre et le hameau de Hessa (village de Zounhomè) sont des localités de la commune qui disposent de grandes superficies de bas-fonds en exploitation depuis 2005.

Le choix porté sur les sites de Hessa et de Tohou-Centre n’est donc pas le fait d’un hasard. En effet ce sont des sites qui fournissent à eux seuls 35 à 38% du riz approvisionné par ESOP Lalo (40% des approvisionnements de l’entreprise viennent de la commune et le reste vient des communes voisines et même du département du Zou).

Mieux, chacun de ces sites n’a enregistré jusque là à notre connaissance aucun problème foncier et totalise à eux deux plus de 70 hectares. Aussi leurs sources d’alimentation en eau sont d’origine diverse (puits artésien, eau de pluie) auxquelles s’ajoute la bonne structuration sur ces deux sites des producteurs en groupements.

1.4- OBJECTIFS

1.4.1- Objectif général

L’objectif général de ce travail est de faire une étude diagnostique des bas-fonds aménagés dans la commune de Lalo.

1.4.2- Objectifs spécifiques Il s’est agit de :

 inventorier tous les bas-fonds aménagés dans la commune ;

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 10

 présenter les différents systèmes d’aménagement de bas-fonds mis en place dans la commune ;

 déterminer les atouts et contraintes de ces sites aménagés ;

 proposer quelques mesures pour améliorer la mise en valeur de ces sites.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 11

CHAPITRE 2 : APPROCHE METHODOLOGIQUE ET PRESENTATION DE LA COMMUNE DE LALO ET DE LA STRUCTURE DE STAGE

2.1- APPROCHE METHODOLOGIQUE 2.1.1- Matériel

Pour mener ces travaux de recherche le matériel suivant est utilisé:

- La carte de situation de la commune dans laquelle s’est déroulée la recherche,

- Le GPS qui a servi à relever les coordonnées géographiques des bas-fonds,

- Le ruban qui a permis de prendre les mesures linéaires telles que les dimensions des casiers de riz (sur l’ensemble des deux sites) ; les distances entre les différents sommets du site de Hessa (afin de proposer un plan d’aménagement),

- Les jalons pour faire les alignements droits lors de la mesure des longueurs,

- L’appareil photographique pour la prise des vues à titre d’illustration,

- Guide d’enquêtes, fiches de suivis des observations participantes.

2.1.2- Méthodes

La méthodologie adoptée pour cette étude peut être décomposée en quatre (4) phases : la phase préparatoire, la revue de littérature, la collecte des données sur le terrain et enfin le traitement des données collectées.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 12

2.1.2.1- Phase préparatoire

Cette phase regroupe l’ensemble des dispositions prises en amont pour faciliter le bon déroulement du stage. Cette phase se résume en deux étapes essentielles : la préparation avec le maître de mémoire et la recherche de structure de stage.

La préparation avec le maître de mémoire : Elle s’est déroulée à l’EPAC. Au cours de cette séance, le thème proposé a été reformulé afin de le cadrer avec la spécialité de formation. Des orientations ont été données sur les questionnaires, le canevas de rédaction du rapport, les objectifs de ce stage pratique et comment les atteindre.

 La recherche de structure : Cette étape fait suite à la précédente.

Elle a tenu grand compte de spécialité de formation et des objectifs fixés pour les stages. En tant qu’agent de terrain en service au CARDER MONO/COUFFO et précisément au SCDA de LALO nous avions pu identifier une structure (ESOP Lalo) dans cette commune à laquelle nous avons adressé notre demande de stage qui a eu une suite favorable.

2.1.2.2- La revue de littérature

Elle a couvert toute la période de notre travail. Au cours de cette étape nous avons eu à effectuer une recherche documentaire sur l’aménagement et la mise en valeur des bas-fonds. Cette recherche nous a conduit dans les centres de documentations de l’INRAB, de la Direction du GENIE RURAL, de la FSA, de la mairie de Lalo, du Secteur Communal pour le Développement Agricole de Lalo de même que la recherche sur internet.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 13

2.1.2.3- La collecte des données

Cette phase a permis de parcourir les sites pour recueillir les données utiles à travers les enquêtes, les entretiens et le focus groupe de terrain, et aussi des observations participantes relatives aux sites et au cadre d’étude.

2.1.2.4- Le traitement des données

Les données de terrain en fonction de leur caractère sont collectées, traitées et analysées. Les outils d’analyse sont principalement :

- La matrice SWOT pour apprécier l’environnement interne et externe des sites ;

- Excel et la statistique descriptive : pour les graphiques, les tableaux, les diagrammes et les comparaisons ;

- Word pour la rédaction et le traitement des textes ;

- ArchiCAD pour la réalisation des plans d’aménagement des sites de Tohou-Centre et de Hessa.

2.2- PRESENTATION DE LA COMMUNE DE LALO ET DE LA STRUCTURE DE STAGE

2.2.1- Situation géographique de la commune

La commune de Lalo est l’une des six (6) subdivisions administratives du Département du Couffo et est située au Sud - Est dudit Département. Son chef lieu, Lalo-Centre est distant de 150 km de Cotonou, capitale économique du Bénin.

D’une superficie de 432 km², elle est limitée au Nord par les communes de Klouékanmè (Couffo) et d’Agbangnizoun (Zou), au Sud par la commune de Bopa (Mono), à l’Est par les communes de

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 14

Zogbodomè (Zou) et de Toffo (Atlantique) et à l’Ouest par les communes de Dogbo et de Toviklin (Figure 1).

La commune de Lalo compte 11 arrondissements (Lalo, Adoukandji, Ahodjinnako, Ahomadégbé, Banigbé, Gnizounmè, Hlassamè, Lokogba, Tchito, Tohou et Zalli) qui regroupent 56 villages et 5 quartiers de ville.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 15 Figure1 : Situation de la commune de Lalo

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 16

2.2.2- Relief et sols

La commune de Lalo, comme l’ensemble des communes du département du COUFFO, est située entre la plaine côtière et la transversale de LONKLI-KETOU et précisément sur le plateau d’Aplahoué. C’est une région de plateaux argileux avec une altitude moyenne de 80 m. L’étude morpho-topographique de ce relief révèle deux unités principales : les plateaux et des dépressions dont celle de Tchi.

Quatre principaux types de sols sont rencontrés :

 Les vertisols : Ce sont les sols de la dépression de Tchi. Ils occupent la plus grande superficie du territoire de toute la commune.

 Les sols ferralitiques faiblement dénaturés : ce sont des sols formés sur sédiment argilo-sableux du continental terminal, ces sols se rencontrent par endroit dans tous les arrondissements de la Commune sauf celui de la dépression de Tchi.

 Les sols ferrugineux tropicaux : Ce sont des sols bruns entrophes enclavés de couleur beige ocre. Ils sont minoritaires. On les rencontre dans les arrondissements de Zalli et de Banigbé au nord.

 Les sols hydromorphes : Ce sont des sols noirs, limono-argileux en surface et argileux en profondeur. On les rencontre surtout dans les Arrondissements de Tohou, Ahomadégbé, Tchito, Ahodjinnako et une partie d’Adoukandji (Mairie de Lalo 2010).

2.2.3- Climat et hydrographie

De par sa situation géographique, la commune de Lalo bénéficie d’un climat de type tropical humide, caractérisé par de faibles écarts de température qui tournent autour de 27°C avec des maxima moyens

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 17

annuels de 32°C et des minima moyens de 22°C. Ce type de climat qui le caractérise lui permet d’avoir une succession annuelle de quatre saisons (deux saisons sèches et deux saisons pluvieuses qui s’alternent) :

 une grande saison sèche de décembre à mars ;

 une grande saison pluvieuse d’avril à juillet ;

 une petite saison sèche en août ;

 une petite saison pluvieuse de septembre à novembre.

Les précipitations moyennes annuelles varient entre 900 mm et 1100 mm. Depuis quelques décennies, les pluies sont de plus en plus aléatoires et des poches de sécheresse sévère s’observent en pleine saison pluvieuse. De même, l’harmattan connaît assez de perturbations remarquables sur sa durée et son intensité.

Pour ce qui est du réseau hydrographique de la commune de Lalo, il est assez dense car plusieurs localités de la commune (Azangbé, Adjassagon, Aboty, Ahomadégbé, Zounhomè et Tohou) sont arrosées par le fleuve Couffo et ses affluents sur une longueur totale de onze (11) km. On dénombre également vingt quatre (24) forages artésiens dont un (1) non fonctionnel dans la commune tous répartis dans les arrondissements d’Adoukandji, de Tchito, de Tohou, et d’Ahomadégbé.

La figure 2 présente la répartition des cours d’eau et des puits artésiens dans la commune de Lalo.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 18 Figure 2 : Répartition des cours d’eau et des puits artésiens.

Source : Mairie de Lalo 2010.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 19

2.2.4- Végétation et faune

La Commune de Lalo est caractérisée par une végétation de savanes herbacées et arborées et de palmeraies naturelles.

Les savanes herbacées et arborées sont plus remarquées dans la dépression de Tchi. On y rencontre des espèces végétales telles que : le baobab (Adansonia digitata), le fromager (Ceïba pentadra), le lingué (Afzelia africana), l’iroko (Milicia excelsa). On y trouve également des îlots de forêts qui bordent le fleuve Couffo. Des Forêts sacrées à Lalo, Tchito, Zalli, Tandji et Ladikpo couvrant une superficie totale d’environ 0,25 ha. La végétation naturelle a subi l’emprise des actions anthropiques dans les autres arrondissements et a laissé place à des plantations de : palmier à huile (Elaeis guineensis), eucalyptus (Eucalyptus torreliana), teck (Tectona grandis), terminalia (Terminalia superba), neem (Azadirachta indica), acacia (Acacia auriculiformis) et des vergers d’orangers et de manguiers.

La faune inféodée à cet environnement est réduite aux petits rongeurs (rat palmiste, souris, agoutis, lièvre, écureuil, etc.), aux ruminants (biches), reptiles et oiseaux (francolins) du fait de la déforestation. Les phacochères, potamochères, singes et varans existent encore dans la dépression de Tchi mais en effectif très réduit.

2.2.5- Caractéristiques socio économiques

2.2.5.1- Densité et répartition spatiale de la population

Entre 2002 et 2013, la population de la commune de Lalo passe de 79685 à 119080 habitants, soit un taux d’accroissement intercensitaire de 1,50% avec une densité de 275 habitants au kilomètre carré. La répartition spatiale de la population est résumée dans le tableau  suivant.

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Tableau  : Population des arrondissements de la commune de Lalo.

Population RGPH3, 2002 RGPH4, 2013

Total Masculin Féminin Total Masculin Féminin Adoukandji 8 596 4 060 4 536 16 964 8 086 8 878 Ahodjinnako 4 891 2 310 2 581 7 693 3 608 4 085 Ahomadégbé 3 556 1 644 1 912 5 560 2 609 2 951 Banigbé 5 027 2 234 2 793 6 876 3 209 3 667 Gnizounme 7 455 3 430 4 025 11 286 5 251 6 035 Hlassame 13 183 6 010 7 173 19 636 9 076 10 560

Lokogba 12 492 5 734 6 758 16 433 7 667 8 766 Tchito 3 888 1 849 2 039 7 506 3 640 3 866 Tohou 5 572 2 623 2 949 8 245 3 963 4 282 Zalli 4 987 2 374 2 613 7 756 3 608 4 148 Lalo-centre 10 038 4 626 5 412 11 125 5 210 5 915 Commune 79 685 36 894 42 791 119 080 55 927 63 153

Source : INSAE, RGPH4, 2013.

Le tableau  montre que les femmes représentent environ 53 % de la population totale. Les populations de la commune sont beaucoup plus concentrées dans les arrondissements de Hlassamè (16,5 %), principal pôle économique de la commune, de Adoukandji (14,2%) et de Lokogba (13,8 %). Tandis que l’arrondissement de Ahomadégbé

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demeure le moins peuplé (4,7%) et ceci peut être lié à sa position géographique, très inféré sur les terres argileuses de la dépression.

2.2.5.2- Structure de la population

La population de la commune de Lalo présente une structure similaire à celle du pays. En effet, elle est extrêmement jeune car les moins de 15 ans représente plus de la moitié de la population. Les actifs (18 - 40 ans) n’atteignent pas 30 % de la population, tandis que la population du 3ème âge ne représente que 5 % du total.

2.2.5.3- Répartition ethno-réligieuse de la population

La commune de Lalo est une localité cosmopolite dominée par l’ethnie Adja qui fait environ 64,5 % de l’ensemble de la population.

Les autres ethnies sont constituées de Tchi, fon, yoruba et autres.

2.2.5.4- Principales activités de l’économie locale

Les principales activités économiques exercées par les populations se résument à celles du secteur primaire et du tertiaire ; le secteur secondaire n’étant pas très développé dans la commune. Il s’agit notamment des activités de la production végétale, de la production animale et du petit commerce.

2.2.5.4.1- Production végétale

L’économie de la commune de Lalo est essentiellement centrée sur l’agriculture. Elle occupe une bonne partie de la population active dont la tranche d’âge se situe entre 15 et 55 ans.

Les principales spéculations pratiquées dans la commune sont : le maïs, la tomate, le piment, le manioc, l’arachide et le riz. Cette dernière spéculation occupe peu à peu une place de choix dans les emblavures surtout grâce à la mise en place des intrants agricoles (semences et engrais), par les structures privées et étatiques ; mais

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aussi et surtout grâce aux aménagements hydro-agricoles de ces dernières années.

2.2.5.4.2- Production animale

La production animale est peu développée dans la commune de Lalo. En effet, il n’existe pas de grands centres d’élevage dans la commune malgré la demande potentielle en produits de bétail (bovins, ovins, caprins, porcins) et de la volaille. L’élevage de case est le plus répandu mais on assiste aujourd’hui à un effort de modernisation de l’élevage surtout pour l’élevage non conventionnel.

Malgré sa faible ampleur, cette activité constitue une source de revenus non négligeable surtout pour les femmes. L’existence des aires de pâturage et l’abondance des résidus de produits agricoles (sons de maïs et de riz, épluchures de manioc) d’une part, et la présence des conseillers en production animale du Secteur Communal pour le Développement Agricole d’autre part, constituent des atouts majeurs dans le développement de la production animale. Malgré tous ces atouts, les populations rurales de la commune souffrent d’insuffisance ou de manque de revenus agricoles. Ce qui motive de plus en plus dans la valorisation progressive des écosystèmes de bas- fonds.

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2.3- PRESENTATION DE LA STRUCTURE DE STAGE

“L’ENTREPRISE DE SERVICES AUX ORGANISATIONS DE PRODUCTEURS” (ESOP) LALO

2.3.1- Localisation

L’ESOP (Entreprise de Services aux Organisations de Producteurs) est localisée dans la commune de LALO et précisément dans le village de Lalo-centre à 50 mètres environ du marché central.

2.3.2- Description

L’ESOP est une entreprise privée du secteur agricole ; elle a pour principale activité la promotion du riz produit localement et précisément la variété IR 841. Dans la conduite de ses activités, elle intervient spécifiquement au niveau de trois principaux maillons qui sont la production (fourniture d’intrants), la transformation (décorticage du riz produit) et la commercialisation (mise sur le marché de riz de qualité sous la marque Délice). Elle vise à élever le niveau de vie des populations pour le développement socio-économique durable. Cette entreprise a bénéficié en 2012 d’un microprojet financé par la FAFA pour la modernisation de son unité de décorticage.

2.3.3- Historique

L’Entreprise de Services aux Organisations Paysannes a été créée par les ONG CIDR et ETD, sous financements de l’Union Européenne et de l’Agence Française de Développement. Elle a été créée depuis janvier 2005 sous le numéro RCCM : RB/ LKS 10-B-078 afin de promouvoir la production mais aussi et surtout la consommation du riz local (surtout la variété IR 841).

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2.3.4- Vision et mission

L’ESOP a pour vision de contribuer à l’auto promotion des communautés à la base et a pour objet d’œuvrer pour le développement social, économique et culturel de toutes les couches de la population. Sa mission est de :

 promouvoir le développement de l’agriculture en général et de la riziculture en particulier ;

 contribuer à l’aménagement et à la mise en valeur des bas-fonds ;

 contribuer à la réduction de la pauvreté ;

 promouvoir le professionnalisme agricole ;

 mettre sur le marché les produits finis de qualité ;

 promouvoir la consommation du riz local.

2.3.5- Fonctionnement et organisation structurelle

L’ESOP est une structure jouissant d’une autonomie administrative et de gestion. Elle exerce ses activités dans un cadre organisationnel qui contribue à sa dynamisation. Elle est sous la responsabilité d’un Directeur Général assisté de ses collaborateurs qui sont le comptable, le chargé de suivi des producteurs et de l’approvisionnement, le réseau des producteurs, le chargé à la transformation, le machiniste, les aides machinistes et les femmes trieuses.

Le Directeur Général

Il est le gérant de l’entreprise et se charge de :

- définir l’organigramme des activités de la structure ;

- définir les orientations stratégiques et organisationnelles de la structure à court, à moyen et long terme ;

- assurer le bon fonctionnement de l’ensemble des activités ;

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- organiser les tâches.

Le comptable Il a pour rôle de :

- exécuter le budget et tenir des fiches de suivi budgétaire ; - assurer toutes les opérations comptables et financières ; - tenir les livres et registres comptables ;

- assurer les inventaires ;

- effectuer les achats des matériaux et transactions au niveau de la caisse de l’ESOP ;

- élaborer les états financiers et les rapports d’activités ; - encaisser les recettes et assurer la garde des fonds ;

- gérer la caisse, tenir le registre de chèques et remettre les chèques à l’encaissement.

Le chargé de suivi des producteurs et de l’approvisionnement Il est en contact permanant avec les producteurs (réseaux de producteurs) et se charge de :

- structurer les producteurs de riz en groupements ;

- fournir les intrants agricoles aux groupements de riziculteurs ; - former les producteurs sur les itinéraires techniques de riz ;

- assister et suivre les producteurs au cours de la campagne agricole ;

- renseigner les différents documents de stocks d’intrants ; - assurer la qualité, la collecte et l’achat de riz paddy ;

- suivre le convoyage et assurer l’approvisionnement en riz paddy de l’unité de transformation ;

- élaborer le rapport de campagne et les différents documents d’achats de riz paddy.

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Le chargé à la transformation

Il coordonne les activités de toute une équipe composée du machiniste, des aides machinistes et des femmes trieuses. Il a pour rôle :

- programmer et suivre des opérations de décorticage du riz paddy - élaborer les différents rapports relatifs à cette activité ;

- renseigner les différents documents de stocks dont il dispose ; - coordonner les activités du machiniste, des aides machinistes et

des femmes trieuses.

L’organigramme de l’ESOP LALO est représenté par la figure 4 ci-dessous.

Figure 3 : Organigramme de l’ESOP Source : ESOP Lalo, 2014

Directeur

Comptable

Chargé de suivi des producteurs et de l'approvisionnement

Réseau des producteurs

Chargé à la transformation

Machiniste

Aides machiniste

Femmes trieuses

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2.3.6- Relations entre ESOP LALO et ses partenaires

Dans ses activités, ESOP Lalo entreprend des relations avec plusieurs structures nationales et non (figure 5).

Figure 4 : Diagramme de Venn Légende :

: Structures d’appuis techniques et financiers : Structure d’épargne et de crédit mutuel

: Structure de production et de fourniture du riz paddy

: Structure d’appuis techniques et de fourniture d’intrants/pesticides : Structure de fourniture d’intrants (engrais, semences)

: Relation faible

: Relation moyenne

: Relation forte

: Relation faible et réciproque

: Relation forte et réciproque Source : Données de stage, 2013

Relation avec le CRR-MC

ESOP Lalo

ONASA

CRR- MC

FAFA SONAPR

A

CLCA M

RIZICULTEUR S

PAFIRI Z

SCDA Lalo

(40)

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Il joue un rôle de lobbying et de plaidoyer par rapport à la filière riz en général pour le compte des départements du Mono et du Couffo, grâce notamment au CCR- B. C’est d’ailleurs par son biais que les producteurs bénéficient du soutien des partenaires tels que PAFIRIZ, FAFA, etc.

Relation avec la FAFA

Son importance n’est plus à démontrer étant donné que c’est elle qui a appuyé l’ESOP en équipements et en moyens roulants pour le personnel. Même si la collaboration depuis ce temps jusqu’à fin 2012 n’est plus aussi intense, elle demeure un partenaire privilégié en ce qui concerne la négociation de certains projets de parrainage et de soutien pour celle-ci.

Relation avec le PAFIRIZ

Il appuie certes les riziculteurs mais s’inspire des actions des acteurs locaux à la base. Ainsi le PAFIRIZ dans ses activités collabore avec l’ESOP Lalo afin d’apporter des solutions adéquates aux préoccupations des producteurs afin de contribuer à la promotion de la filière riz.

Relation avec la SONAPRA

La SONAPRA intervient essentiellement dans la fourniture d’intrants agricoles (semences et engrais) à ESOP Lalo, afin de la soutenir dans les actions d’accompagnement de ses producteurs.

Relation avec le SCDA Lalo

Le SCDA apporte à l’ESOP Lalo toute l’assistance technique nécessaire pour une bonne production du riz. Il fournit également les semences et autres intrants (pesticides et surtout engrais) aux producteurs qui à la fin de la production livre leur récolte à l’ESOP Lalo. Il veille (à travers les CPV), au respect des itinéraires techniques de la culture du riz en vue de l’obtention de bons rendements. Il faut

(41)

Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 29

également noter que le Centre Agricole Régional pour le Développement Rural (CARDER) et plus particulièrement le SCDA Lalo a mis en place avec l’appui de la FAFA Mono-Couffo et le MAEP un cadre de concertation pour les acteurs de la filière. Les vendeurs d’intrants sont sensibilisés pour se faire agréer par les services compétents afin de favoriser le contrôle de la qualité des pesticides mis sur le marché et d’éviter les risques d’intoxication.

Relation avec les riziculteurs

Ils constituent pour l’ESOP le socle de leur existence. Dans le même temps la production rizicole prend de l’ampleur grâce à cette assurance de l’écoulement de la production par la présence de l’ESOP Lalo. En clair il s’agit de deux partenaires privilégiés, et l’un ne peut exister sans l’autre, c’est d’ailleurs ce qui traduit la réciprocité de leur relation.

Relation avec la CLCAM

Elle constitue la banque locale de proximité avec laquelle les transactions sont possibles. Seulement l’octroie de crédit de campagne reste et demeure problématique pour défaut de garantie de la part des producteurs, du fort taux d’intérêt pratiqué par cette structure et des modalités de remboursement très peu convenables aux investissements dans des activités agricoles.

Relation avec l’ONASA

L’ONASA constitue un marché d’écoulement pour l’ESOP Lalo.

Même si ce marché n’est pas potentiel, il a son importance aussi bien pour ces deux partenaires que pour les consommateurs.

(42)

Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 30

CHAPITRE 3 : RESULTATS 3.1- RESULTATS

3.1.1- Bref aperçu sur les bas-fonds de la commune de LALO La commune de LALO de par sa situation géographique dispose d’un grand nombre de bas-fonds et de plaines inondables exploitables pour la production agricole du fait de la nature du sol (argileux) et des ressources en eau (puits artésiens, fleuve Couffo et rivières) disponibles pour leur alimentation. Seulement un diagnostic et des études techniques approfondies sur chacun de ces bas-fonds sont indispensables afin de déterminer les types d’aménagement nécessaires et les éventuels modes d’exploitation.

3.1.2- Présentation des bas-fonds mis en valeur dans la commune de LALO

L’activité rizicole s’est développée dans la commune aussi bien sur des sites aménagés et non. Le tableau  présente la situation actuelle de tous les sites mis en valeur de même qu’une description sommaire des sites aménagés.

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Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 31 Tableau  : Liste des bas-fonds mis en valeur dans la commune de Lalo

Arrondissements No d’ordre

Nom du bas-

fond Localisation Coordonnées

GPS Superficie

Types

d’aménagemen ts

Potentialités Contraintes

Tchi-

Ahomadégbé 01 Tchi-

Ahomadégbé

Ce site est à 17 Km de Lalo- Centre où il est situé de par et d’autre de la voie principale. Le

puits qui

l’alimente est en face de l’école primaire

publique.

31N0390595 UTM0759546

150 Ha environ sont disponibles dont 50 Ha sont aménagés dont 6

Ha en

exploitation pour la riziculture et 03 Ha pour la pisciculture par les Chinois en 1976.

Actuellement 20 Ha sont en cours d’aménagement par le PADA.

Aménagement simple avec digues et diguettes incluant des canaux

principaux et secondaires en terre.

Alimentation en eau assurée par la disponibilité

du puits

artésien.

Disponibilités de 4 magasins de stockage et de 4

aires de

séchage.

Manque de concertation et d’entente entre

producteurs et propriétaires terriens Manque d’équipements (motoculteurs, batteuses, vanneuses…).

Adoukandji 01 Ahouada-

Foncomè

Ce site est situé à 3 Km du bureau de

l’arrondissement d’Adoukandji.

31N0388093 UTM0762013

20 Ha sont disponibles; dont 12 Ha aménagés par le PROTOS mais seulement 0,5 Ha est en exploitation pour le riz.

Aménagement simple avec diguettes suivi d’un système d’alimentation

en eau

constitué de tuyaux PVC terminé par des bouches hydrantes.

Alimentation en eau assurée par la disponibilité

du puits

artésien.

Problème foncier ; destruction des

tuyauteries

par les

producteurs et mise en place de la canne à sucre.

(44)

Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 32

02 Hazin

Le site de Hazin est situé juste derrière l’école primaire

publique de Hazin ; soit à une distance de 16 Km de Lalo- Centre.

31N0388861 UTM0763138

20 Ha sont disponibles dont 2 Ha sont en exploitation pour la culture du riz.

NEANT

(puisque les diguettes sont constituées uniquement de mauvaises herbes).

Alimentation en eau assurée par la disponibilité

du puits

artésien.

Manque d’équipements (motoculteurs, batteuses, vanneuses…).

03 Loloéta

Le site est à 1,5 Km du hameau de Loloéta soit 15 Km environ de Lalo-Centre.

31N0387785 UTM0765337

20 Ha sont disponibles dont 03 Ha sont en exploitation pour la culture du riz.

NEANT

(puisque les diguettes sont constituées uniquement de mauvaises herbes).

NEANT

Alimentation en eau des plantes

assurée uniquement par la pluie.

04 Madjihoué

Ce site est situé dans le village de Sèwahoué; soit à 13 Km environ de Lalo-Centre.

31N0386791 UTM0762875

20 Ha sont disponibles dont 14 Ha sont aménagés par le PROTOS et mis en valeur pour la production de riz (7 Ha), maïs et maraîchage (7 Ha).

Aménagement simple avec diguettes suivi d’un système d’alimentation

en eau

constitué de tuyaux PVC terminé par des bouches hydrantes.

Alimentation en eau assurée par la disponibilité

du puits

artésien.

Organisation en groupement.

Absence de magasin et d’équipement de travail (motoculteurs, batteuses vanneuses,…).

Absence d’aménageme nt adéquat.

Gnizounmè 01 Tandji

Ce site est situé dans le village de Tandji (8 Km de

31N0387182 UTM0767936

40 Ha sont disponibles et 10 Ha sont en

Aménagement du canal principal par le

Alimentation en eau assurée par la disponibilité

Inondation du site pour une longue période

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