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ETUDES TOPOGRAPHIQUESPRELIMINAIRES POUR l’AMENAGEMENT DU BAS FONDS DE TCHARFAGA

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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=+=+=+=+=+=+=

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

=+=+=+=+=+=+=

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

=+=+=+=+=+=+=

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

=+=+=+=+=+=+=

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

=+=+=+=+=+=+=

RAPPORT DE STAGE POUR L’OBTENTION DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE

FILIERE : GEOMETRE TOPOGRAPHE

THEME

Rédigé par : Angélino Kossi NONFON

Sous la supervision de : Sous la direction de :

Dr, Ing Peace HOUNKPE WENDEOU Ing Yêzidou TOUKOUROU Géomètre – Expert Agrée

Année académique [2014/2016]

1ère promotion

ETUDES TOPOGRAPHIQUESPRELIMINAIRES POUR

l’AMENAGEMENT DU BAS FONDS DE TCHARFAGA

(2)

DEDICACES

(3)

DEDICACES

o A mon père NONFON Antoine pour qui l’évolution de ses enfants est un souci permanent ;

o A ma mère HANGNANMEY Honorine, pour sa patience et son soutien permanent ;

o A mon épouse, SALANON Zanick Rachelle, pour son sens de responsabilité, son engagement et son soutien ;

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REMERCIEMENTS

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REMERCIEMENTS Très sincères remerciements à :

o Notre Maitre de mémoire, Géomètre Expert Yêzidou TOUKOUROU pour sa rigueur, ses conseils dans l’élaboration de ce travail ;

o Notre responsable de structure d’accueil, Madame Peace HOUNKPE WENDEOU, Docteur, Ingénieur en Génie Civil, Directrice du bureau d’Etudes HORSE Sarl pour son soutien, ses conseils et sa disponibilité ;

o Toutes les autorités de l’EPAC en général et du Centre Autonome de Perfectionnement (CAP) en particulier et l’ensemble du corps professoral. Trouvez ici l’expression de notre profonde reconnaissance ;

o Tout le personnel du Bureau HORSE Sarl pour leur appui technique à travers la documentation mise à notre disposition ; o À mes frères et sœurs pour leur soutien, qu’ils trouvent ici

l’expression de notre profonde gratitude ;

o Tous nos camarades de promotion pour la franche collaboration et l’esprit de complémentarité dont ils ont fait preuve durant notre formation.

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LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES AGR : Activités Génératrices de Revenus

AHA : Aménagements Hydro Agricoles APD : Avant-Projet Détaillé

APE : Association des Parents d’Elèves APS : Avant-Projet Sommaire

AVIGREF : Association Villageoise de Gestion des Réserves de Faunes

CVPC : Coopérative Villageoise des Producteurs de Coton CVPR : Coopérative Villageoise des Producteurs de Riz EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi

FI-Agri : Fonds d’Investissement-Agriculture

FFOM : Forces Faiblesses et Opportunités et Menaces GF : Groupement de Femmes

GPS : Global Positionning System IGN : Institut Géographique National KfW : Coopération financière allemande

MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche MARP : Méthode Accélérée de Recherche Participative

PAGAP : Projet d’Appui à la Gestion des Aires Protégées ProAgri : Programme Agriculture

RNIE : Route Nationale Inter Etat

SCDA : Secteur Communal de Développement Agricole UAVIGREF : Union des Associations Villageoises de Gestion des

Réserves de Faunes

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LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1:LES INDICATEURS UTILISES ... 16 TABLEAU 2:FORCES ET FAIBLESSES AU NIVEAU DU BAS-FOND DE TCHAFARGA ... 19 TABLEAU 3:PROFIL HISTORIQUE DU VILLAGE DE TCHAFARGA ... 22 TABLEAU 4:STATISTIQUES DE PRODUCTION VEGETALE DU

VILLAGE DE TCHAFARGA ... 23 TABLEAU 5: MATERIEL ET MATERIAUX UTILISES ... 30 TABLEAU 6: COORDONNEES DES BORNES DE LA POLYGONATION35 TABLEAU 7: COORDONNEES DE QUELQUES POINTS LEVES ... 35 TABLEAU 8: REPERTOIRE DES EXPLOITANTS ... 59

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SOMMAIRE

DEDICACES ... III REMERCIEMENTS ... V LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES ... VI LISTE DES TABLEAUX ... VII SOMMAIRE ... VIII

INTRODUCTION... 10

I. GENRALITES ... 11

A- CONTEXE ET OBJECTIFS DU PROJET ... 13

1- CONTEXTE DU PROJET ... 13

2- OBJECTIF DU PROJET ... 14

B- LES SITES PROPOSES POUR LES ETUDES APDErreur ! Signet non défini. 1- LE CARACTERE AMENAGEABLE DE CHAQUE SITE DE BAS- FOND ... 16

2- ANALYSE DES FORCES, FAIBLESSES, OPPORTUNITES ET MENACES AU NIVEAU DU BAS-FOND DE TCHAFARGA ... 19

3- PRESENTATION DU VILLAGE DE TCHAFARGA ET ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE ... 21

II. CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ... 28

A- PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL ... 28

B- DOMAINE D’INTERVENTION DU BUREAU ... 28

C- PERSONNEL DU BUREAU ... 28

III. MATERIEL ET METHODES ... 30

A- MATERIELS ... 30

B- METHODES UTILISEES ... 31

1- IMPLANTATION DE LA POLYGONALE DE BASE ET DELIMITATION DU SITE ... 32

2- NIVELLEMENT ET LEVE POLYGONAL ... 34

3- LEVE DU TERRAIN NATUREL ET DES DETAILS DU SITE ... 36

C- TRAITEMENT DES DONNEES ET RESULTATS ... 40

1- TRAITEMENT NUMERIQUES ET GRAPHIQUES DES DONNEES ... 40

2- RESULTATS ET ANALYSES ... 44

CONCLUSION ... 46

DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS ... 48

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 49

ANNEXES... 51

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INTRODUCTION

(10)

INTRODUCTION

Aux termes de notre formation académique qui s’est déroulée à l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi, nous sommes astreints à faire un stage et à en produire un rapport qui sera présenté à une soutenance. Ainsi le présent rapport aborde les études d’avant-projet détaillé d’aménagement du bas-fond de Tchafarga et a été supervisé par Dr Ing Peace HOUNKPE WENDEOU, Directrice du Bureau d’études. Le présent travail porte sur l’une des phases de réalisation des études technique entrant dans le cadre de la préparation de l’Avant-Projet Détaillé du projet d’aménagement des bas-fonds et s’énonce comme suit : ‘’ETUDES TOPOGRAPHIQUES PRELIMINAIRES A L’AMENAGEMENT DU BAS FONS DE TCHAFARGA’’. Plusieurs raisons justifient le choix de ce thème. Il nous permettra non seulement d’associer la théorie à la pratique mais également de participer au développement du BENIN.

L’intérêt de ce travail est qu’il contribuera à montrer le rôle du géomètre topographe dans les études qui aboutissent à l’aménagement des bas-fonds.

Ce rapport qui présente la consistance des travaux effectués comporte les éléments suivants :

o Contexte et objectifs du projet ; o Matériel et Méthodes ;

o Résultats obtenus

o Discussions et analyses des résultats ; o Conclusions ;

o Recommandations et perspectives.

Ainsi, la première partie décrit l’historique et le contexte du projet d’aménagement des bas-fonds. Dans sa deuxième partie le présent document fait mention des méthodes et travaux techniques exécutés lors de la phase d’études Topographiques sur le terrain et au bureau jusqu'à l’obtention du document graphique montrant le relief du terrain et les différents éléments y

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figurant. La troisième partie présente les résultats obtenus en mentionnant les difficultés rencontrées et les approches de solutions identifiées

I. GENRALITES

Le secteur agricole demeure le moteur du développement économique et social du Bénin. Du fait de son importance, il devra contribuer davantage à la croissance économique du pays.

Les orientations politiques du Gouvernement du Bénin dans le domaine agricole, à travers les différents projets et programmes du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, permettent de répondre aux soucis de satisfaction des besoins. Ainsi sur le plan environnemental ils consistent à préserver ou reproduire les ressources naturelles de façon à ne pas compromettre les besoins des générations futures .Au plan social ils suscitent un développement équitable et solidaire à long terme tout en contribuant à l’amélioration des conditions de vie des populations.

En termes d’objectif global, il s’agit donc d’assurer de manière continue la production agricole pour satisfaire les besoins des populations tout en maintenant la qualité de la vie et de l’environnement.

Pour l’atteinte de cet objectif, le Gouvernement de la République du Bénin a signé avec la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) un accord de crédit pour financer le Projet de Sécurité Alimentaire par l’Intensification Agricole (PSAIA) qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite et de la capitalisation des acquis du Programme Spécial pour la Sécurité Alimentaire (PSSA).

Les activités du programme s’articulent autour de cinq composantes à savoir : i) renforcement des capacités des organisations à la base, ii) aménagements hydro agricoles, iii) intensification et diversification des productions agricoles et d’élevage, iv) amélioration de l’environnement économique, v) unité de gestion du projet.

En outre, il contribuera à la réhabilitation et/ou l’ouverture d’environ 100 km de pistes rurales et à l’amélioration de l’accès aux services financiers. Il a pour

(12)

objectif global d’améliorer l’autosuffisance et la sécurité alimentaires des populations rurales pauvres du Bénin, principalement les petits agriculteurs.

La première phase du projet a été réalisée entre 2007 et 2010, la deuxième s’est achevée en juin 2014. Lors de ces deux phases un total de 15 bas-fonds ont été aménagés dans 8 communes couvrant une superficie de 348 ha.

Les expériences dans l’aménagement des bas-fonds, capitalisées lors des phases antérieures sont à considérer dans l’avenir. Ainsi les communes en tant que propriétaires des domaines classés comme « terres humides arables » sont maîtres d’ouvrages des travaux d’aménagement. Les communes sont les demandeurs des appuis en aménagement. Elles doivent accompagner les étapes du processus d’intervention dès les premières études de faisabilité jusqu’à la réception définitive des ouvrages. Leur intérêt principal est que les ouvrages procurent effectivement une plus-value au niveau de la production agricole et ceci d’une façon soutenue et pérenne. La commune, soutenue par le CARDER et spécifiquement ses techniciens du service de vulgarisation agricole SCDA, doit s’assurer d’une exploitation agricole des bas- fonds d’une façon rentable tout en évitant la biodégradation des sols (surexploitation). Pour l’entretien annuel des ouvrages d’envergure installés dans les périmètres aménagés la commune a la responsabilité de mobiliser le nécessaire pour réparer / réhabiliter les dégradations en étroite collaboration avec les usagers.

Lors des phases précédentes les usagers ont été organisés en groupement d’usagers des bas-fonds (GUB) avec le concours du service de vulgarisation agricole régional, Le CARDER à travers ses structures pérennes déconcentrées (SCDA) a pour autre mission de conseiller les communes et les usagers des bas-fonds sur le plan organisationnel et agronomique.

Pour mettre en transparence les responsabilités et tâches des parties concernées par la mise en valeur « durable » des bas-fonds après aménagement, le projet a proposé la formule d’une « convention tripartite ».

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Cette convention a été signée conjointement pour chaque site aménagé par la Mairie, le CARDER et le GUB.

La mise en application de ce programme nécessite alors une étude préalable et approfondie. Ainsi des études agro – socio - économiques, topographique, hydrologique, hydraulique, environnemental, pédologique et de dimensionnement seront réalisées.

A- CONTEXE ET OBJECTIFS DU PROJET 1- CONTEXTE DU PROJET

Le "Fonds d'Investissement Agriculture" est un projet du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), appuyé depuis sa première phase en 2007 par un financement de la (coopération financière allemande) et exécuté par AFC Consultants International, Bonn, Allemagne. La zone d’intervention se compose actuellement de 10 des 13 Communes des départements de l’Atacora et de la Donga. La troisième phase du projet a démarré le 14 septembre 2015 avec une perspective de quatre années (4ans).

Les activités du FI Agri vont se réaliser dans le cadre des quatre volets issus de la phase II précédente : Sécurisation Foncière Rurale, Aménagement hydro agricoles, Construction des Magasins de Stockage et Réhabilitation des Pistes Rurales. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du volet « Aménagement des bas-fonds, appui organisationnel » que le FI-Agri a lancé la présente prestation portant sur la réalisation des études diagnostiques à travers la méthode accélérée de recherche participative (MARP).

La présente étude est une phase intégrante du processus d’aménagement des bas-fonds sur la demande, enclenché par FI- Agri. A ce titre, suite aux différentes études techniques qui ont abouti aux APS, le Fi- Agri engage les présents diagnostics participatifs pour s’assurer de l’adéquation entre les investissements envisagés et les capacités de production des populations usagères, le niveau d’organisation et d’engagement des communautés demandeurs à exploiter durablement et de façon rentable des bas-fonds, la tenue foncière des bas-fonds pour en déduire les forces et faiblesses et

(14)

proposer des mesures de mitigation/ atténuation des risques qu’il pourrait avoir au cours de l’exploitation et l’accompagnement si la pertinence de la demande était prouvée. La mise en œuvre du volet aménagement des bas- fonds se fait en neuf (09) étapes qui sont :la préparation de l’intervention et le choix des sites, l’élaboration des études techniques, la facilitation de la sélection des attributaires, la réalisation des travaux d’aménagement, l’appui aux organisations paysannes, le développement des capacités en cultures irriguées, les conseils en technique d’approvisionnement et de commercialisation, l’appui à l’organisation de la gestion et à l’entretien des ouvrages et le suivi-évaluation.

2- OBJECTIF DU PROJET

L’objectif principal est de réaliser les études techniques d’exécution pour les travaux d’aménagement de 55.5 ha de bas-fonds rizicoles et périmètres maraîchers répartis dans les communes de Tanguiéta et de Toucountouna. De façon spécifique, il s’agira de :

-Finaliser les études agro-socio-économiques en partant des résultats des études diagnostics

-Procéder aux études topographiques

-Elaborer les dossiers techniques d’exécution des travaux

-Proposer pour chaque site le type d’aménagement le plus adéquat sur le plan technique et à un coût raisonnable en partant des APS déjà élaborés

-Elaborer des DAO pour le recrutement des entreprises devant réaliser les travaux

-Contrôler et surveiller les travaux.

Les résultats suivants sont attendus de la mission :

 Les besoins réels des usagers de l’aménagement ainsi que les objectifs d’utilisation de cet ouvrage par les demandeurs sont bien identifiés par eux-mêmes,

(15)

 La volonté des usagers à acquérir l’infrastructure et leur engagement à une exploitation rentable et durable sont évalués.

 La superficie emblavée sur les trois dernières années par site retenu est appréciée dans une vision prospective d’exploitation maximale (augmentation de la superficie cultivable en relation avec la possibilité du bas-fond aménagé).

 La production agricole et maraîchère par les utilisateurs du Bas-Fond du village pour les trois dernières campagnes agricoles est présentée en quantité (sortie champ en nbr.de sacs) par produit (riz, sorgho, produits maraichers etc.).

 Les éléments de pertinence de la demande ou du rejet de l’aménagement dans chacune des localités sont établis.

 Les éléments de viabilité institutionnelle/ organisationnelle dans le cas où les éléments de justification sont favorables sont établis (confirmation du site présélectionné, existence de groupement, structuration de l’organisation devant conduire tout le processus d’aménagement jusqu’à l’exploitation de l’infrastructure ; acteurs et facteurs de l’environnement institutionnel ; processus interne, etc.).

 La tenue foncière de chaque site est établie

 Le renforcement des exploitations agricoles traditionnelles de type familial sera effectué ;

 La mise en place des instruments de promotion des bassins de développement agricole est actée ;

 La coordination et l’animation d’un cadre de concertation entre les acteurs des filières en promotion seront assurées ;

 L’installation d’unité de transformation spécifique sera promue ;

 Les capacités des acteurs en vue de la promotion des filières seront renforcées.

 D’autres filières autres que le coton seront promus ;

 La productivité et la production des filières identifiées seront améliorées ;

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 Les productions de ces filières seront valorisées ;

 Leurs marchés d’écoulement seront développés ;

 Les revenus des différents acteurs de ces filières seront améliorés

 L’émergence des organisations professionnelles des acteurs sera appuyée.

Suite aux résultats de la mission de reconnaissance le consultant en compagnie des responsables à divers niveaux des communes respectives ont visité les sites proposés pour les aménagements.

1- le caractere amenageable de chaque site de bas-fond Conformément aux résultats des termes de référence de la mission du

consultant nous avons dans un premier temps visité les sites et rassemblé au terrain les informations exigées sur la base des indicateurs suivants voir

Tableau 1 :

Tableau 1:Les indicateurs utilisés

Indicateur Critères / exigences

Sol Aptitude pour la riziculture (sol limono-argileux) et maraîchage (sol argilo-sableux avec un taux d’humus acceptable et bien drainé).

Hydrologie Disponibilité en eaux sur l’axe de temps (au moins trois mois pour la culture de riz et en nappe souterraine jusqu’en mars pour le maraîchage).

Le débit des crues est limité par le débit spécifique admissible, c’est le débit débordant le seuil par mètre linéaire sans créer d’endommagement. Ce débit est pour le seuil -en terre : 0,020 m3/s/ml

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Indicateur Critères / exigences -en enrochement : 0,250 m3/s/ml -« PEBASO » : 0,250 m3/s/ml

La durée de crue est limitée à un maximum de trois jours, au-delà le riz sera asphyxié. De plus, il faut tenir compte du temps de vidage de seuils individuels, temps qui s’ ajoute à la durée des crues !

Surface aménageable En dehors des exceptions on peut considérer en moyenne une surface de 10 ha comme limite minimum conformément au cadre organisationnel et institutionnel nécessaires pour l’accompagnement des exploitants.

Pente longitudinale et transversale

Avec l’augmentation des pentes le coût de l’ha aménagé accroit également. A part des cas exceptionnels on limite la pente longitudinale autour de 1%, la pente transversale autour de 2

%.

Morphologie Idéal sera un terrain plat avec peu d’ondulations, un lit mineur peu marqué, sans la présence des ravines ou l’affleurement des roches.

Végétation La végétation naturelle ne devrait pas dépasser une dizaine d‘arbres par ha.

Exploitation Si une bonne partie du site (au moins la moitié) est cultivée, non seulement l’aptitude pour une exploitation est fournie, mais aussi la preuve de

(18)

Indicateur Critères / exigences l’intérêt des exploitants y est.

Accès au site (à partir d’une route nationale)

La distance jusqu’au site et la qualité des voies sont des facteurs décisifs. Une trentaine de km de distance d’une route nationale peut être considéré comme limite économique. Si les voies secondaires sont bien praticables on peut aller encore au-delà. Quoi que ce soit, le site, après quelques réparations sommaires de la piste d’accès, doit être accessible par camion et véhicule tout terrain.

Les sommets topographiques

Disponibilité des points périphériques du site avec les coordonnées géographiques, également tous les points d’intérêt et des particularités du terrain (passage des chemins, grands arbres, etc.).

La partie aménageable

Doit être projetée avec les points géoréférencés sur des cartes topographiques respectives.

Cela permettra d’identifier le site au terrain pour des fins utiles.

Parties critiques Description à faire des parties nécessitant des mesures spécifiques de protection ou de régulation

Suite à l’examen des quatorze (14) sites il a été

(19)

 Sont retenus onze (11) sites qui méritent d’être soumis aux études APD, cependant pour trois (3) des sites existent encore des réserves hydrauliques économiques.

 Sont éliminés trois (3) sites, à savoir le site de :

o Tchaéta pour les conditions morphologiques défavorables et le faible degré d’exploitation.

o Tarpingou, où les exploitants ont exprimé leur non intérêt envers un aménagement du bas-fond.

o Nanoungou I à cause de la petite taille du site et le faible degré d’exploitation.

Dans le tableau récapitulatif de (l’ANNEXE 1) suivant une appréciation de chaque site par rapport aux indicateurs appliqués, a été fait le bilan de sa qualification pour les APD. Nous nous intéresserons au bas-fond de Tchafarga.

2- ANALYSE DES FORCES, FAIBLESSES, OPPORTUNITES ET MENACES AU NIVEAU DU BAS-FOND DE TCHAFARGA L’analyse des données de (l’ANNEXE 2 ) présentant le transept au niveau du bas-fond, son exploitation en plus d’autres informations (Tableau 2)

permettent de réaliser l’analyse forces et faiblesses au niveau du bas-fond de Tchafarga.

Tableau 2:Forces et faiblesses au niveau du bas-fond de Tchafarga

Forces Faiblesses

 Partenariat non formalisé avec l’UCCPR pour l’achat au comptant du riz paddy au

 prix avantageux de 140 à

 Inexistence de groupement au niveau du bas-fond Sarimapon

 Forte présence des

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150 F/kg

 Existence de semenciers dans le village produisant les semences de variété IR 841, NERICA L20 et BL 19

 Utilisation d’herbicides totalement (Terminator) spécifiques pour la

description des mauvaises herbes persistantes de bas- fonds

 Utilisation d’herbicides sélectifs (Triplo)

 Utilisation des diguettes en terre pour freiner la vitesse d’écoulement de l’eau

 Grande facilité d’accès au bas-fond qui se trouve au bord de la route carrossable reliant Tanongou au parc

 Restitution des formations aux autres exploitants du bas-fond

 Inondation précoce du bas- fond

mauvaises herbes

difficilement contrôlables (Farémorkou en langue locale Waama)

 Faible capacité de négociation face aux

commerçantes acheteuses de paddy (prix offert : 120 F/kg)

 Destruction des diguettes par la force de l’eau en raison du débit élevé de l’eau de

ruissellement

 Dégradation du sol et

ravinement dans le bas-fond par les eaux de ruissellement

 Niveau élevé de dépôts de sables dans le bas-fond consécutif au ruissellement qui draine du sable

 Envahissement des cultures par le sable

 Fort niveau d’érosion dans le bas-fond avec des

ravinements par endroit

 Faible exploitation actuelle du bas-fond Sarimapon par

rapport à celui de Icrotètafa

 Faible diversification des exploitants du bas-fond

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(appartenance à une même famille)

Opportunités Menaces

 Existence et accès facile aux moellons et cailloux

 Existence de la technique de production de plants de

pépinière pour contourner l’inondation précoce du bas- fond

 Ensablement rapide du bas- fond

3- PRESENTATION DU VILLAGE DE TCHAFARGA ET ANALYSE SOCIO-ECONOMIQUE

a- PRESENTATION DU VILLAGE DE TCHAFARGA

Le village de Tchafarga se trouve dans l’arrondissement de Tanongou lui- même situé dans la Commune de Tanguiéta. Il est limité :

 Au nord par le village Tanongou

 Au sud par le village Sangou

 Au Nord-Est par le village Tchantingou

 Au sud-Est par le village Birikiré

 A l’Ouest par la zone tampon du parc de la Pendjari Voir plan de situation en ANNEXE 6.

Le village Tchafarga a été fondé vers 1912 par TCHAA qui est un ressortissant du Burkina Faso ayant fui les affres de la guerre avec sa famille.

Le nom Tchafarga signifie à peu près en waama ‘’là où TCHAA est cachée avec sa population’’. Le fondateur était un combattant. Pour livrer ses batailles, il avait à son côté un cob. Il serait porté disparu par la

(22)

suite avec cet animal. TCHAA a été remplacé à la tête du village par TANGANTE. Le profil historique ci-dessous (Tableau 3) résume les faits marquants de l’histoire du village.

Tableau 3:Profil historique du village de Tchafarga Années Evènements

Vers 1912 Arrivée du fondateur du village TCHAA Vers 1922 Intronisation du 1er Roi Tanganté

Vers 1943 Affrontements entre les blancs et les chefs KAMPATIKOU et KORIMATCHIRE au motif d’empêcher la conquête de leur village par les blancs

Vers 1944 Epidémie de méningite

1983 Introduction de la culture du coton

2006 Introduction de la production de semences améliorée de riz Source : AG villageoise, mai 2016

La population de Tchafarga selon le dernier recensement de 2013 est de 400 habitants dont 230 femmes (58%). On note bien que la population est largement dominée par les femmes. Ceci est la conséquence de l’exode rural des jeunes garçons vers le Nigeria mais aussi l’arrière effet du développement du pôle économique de Tanguiéta qui attire de plus en plus les jeunes gens qui viennent y exercer de petits métiers (conducteurs de taxi- moto, courtiers ou intermédiaires pour les produits agricoles, apprentis chauffeurs, etc.)

Le village compte trois quartiers à savoir Tchafarga, Pébouné et Biriguiré. Il est dirigé par un Délégué répondant au nom de BONI Kouagou faisant office en même temps de chef traditionnel. L’ethnie dominante dans le village est le Waaba. On retrouve cependant quelques personnes d’ethnie Noba. La religion traditionnelle / endogène est dominante dans le village, elle s’exprime à travers les cérémonies qui se déroulent entre Novembre et Avril voire Mai.

L’islam et le christianisme sont également pratiqués.

(23)

b- Analyse socio-economique du village de tchafarga

Les groupes socioprofessionnels du village sont essentiellement constitués d’agriculteurs, d’éleveurs et des artisans (menuisiers, maçons, couturiers, mécaniciens, vanniers, etc.).

Les exploitations agricoles dans le village sont au nombre de 250. Les principales productions végétales du village sont le maïs, le coton, le sorgho et le riz. D’autres productions sont également réalisées : igname, arachide, voandzou, niébé, et manioc. Pour réaliser les différentes tâches de production, les populations disposent de matériel aratoire (houe, coupe- coupe) mais aussi de la traction animale (30 paires de bœufs sont utilisées dans le village pour 250 exploitations familiales soit un taux de couverture de 12%).Le Tableau 4 ci-dessous donne une idée des quantités produites.

Tableau 4:Statistiques de production végétale du village de Tchafarga

Cultures

Superficie (ha)

Rendement (kg/ha)

Production (tonne)

Maïs 80 1 500 120

Coton 70 900 63

Sorgho 10 900 9

Riz 30 800 24

Total 190

Source : AG villageoise, mai 2016

On note des niveaux très faibles de rendement notamment pour le riz. Cette situation s’explique par la destruction des plants par les eaux de ruissellement violentes provenant de la montagne voisine et le dépôt de quantités considérables de sable sur les rizières.

L’analyse du calendrier saisonnier (présenté en ANNEXE 3) montre que les mois de Janvier à Mars sont les mois de faible activité agricole dans le village. En dehors des activités de vente, la seule activité agricole réelle c’est le semis de

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l’igname pendant ces trois mois. Il y a donc un créneau de temps à valoriser ; la production de contre saison y trouverait un terrain favorable.

Les mois d’Avril à Septembre sont les mois d’intenses activités agricoles.

C’est la période de forte occupation des producteurs. Les périodes de préparation du sol, semis, sarclage du riz sont directement en concurrence avec celles de toutes les autres cultures sauf l’igname. C’est dire que le producteur aura à faire un arbitrage pour choisir ses cultures. Pour accroître les chances qu’il choisisse la culture du riz, il peut s’avérer déterminant de lui faciliter les opérations culturales comme :

 Le contrôle collectif des mauvaises herbes au moyen d’herbicides ;

 L’organisation du labour collectif au tracteur ou à la charrue sur le site de bas-fond ;

 La facilitation de l’accès aux semences et engrais ;

 La facilitation de la récolte à travers la mise en place d’une moissonneuse-batteuse et vanneuse ;

 L’amélioration des conditions de stockage du paddy dans le village à travers la construction d’autres magasins ;

 La facilitation de l’accès aux débouchés sûrs et rémunérateurs pour les producteurs (vente groupée)

Les animaux d’élevage rencontrés à Tchafarga sont : bovins (200 têtes), ovins (150 têtes), caprins (250 têtes) et la volaille (plus de 500 têtes). Des mouvements de transhumance sont observés dans le village entre Janvier et Mars. A travers cette transhumance, ce sont environ 600 bœufs étrangers qui traversent le village créant du coup une concurrence pour les ressources fourrage et eau. En dehors de l’agriculture et de l’élevage, les activités économiques pratiquées dans le village concernent la chasse, la pêche, l’apiculture et la production du charbon de bois.

Il n’y a pas de marché qui s’anime à Tchafarga. La population fréquente les marchés de Tanongou (5 km), Tanguiéta (44 km) et Toucountouna (68 km).

(25)

Quelques commerçants viennent jusque dans le village pour faire des achats. Cependant, les populations signalent que ces commerçants sont ceux qui les taquinent le plus notamment par rapport à la fixation du prix de vente. Les infrastructures sociocommunautaires du village comprennent :

 01 magasin de stockage des intrants et du vivrier construit en 2009 sur cofinancement du PNDCC et de l’ADV Tchafarga. Ce magasin a une capacité de 100 tonnes. Cette capacité est totalement sollicitée pendant les mois de décembre à janvier.

 01 magasin de miel construit en 2013 par l’U-AVIGREF sur financement de PAGAP. Ce magasin a une capacité de stockage de 2.000 litres de miel. Il sert également pour stocker le matériel de travail.

 04 forages équipés de pompes à motricité humaine. La vente d’eau ne se fait plus dans le village. Le Comité de Gestion du Point d’Eau (CGePE) a pour Président BONI Mama.

 01 module de WC à usage public

 01 centre de santé

 03 ponceaux facilitant la traversée de la ville

 01 école primaire publique

La classification par paire (présentée en ANNEXE 5) a été réalisée pour voir les préférences du village par rapport à ses principales spéculations végétales.

Pour réaliser cette classification, deux critères ont été utilisés :

 Le niveau de revenus apportés par la culture

 La demande du produit

Au vu de ces critères, les résultats obtenus montrent que les cultures préférées du village sont par ordre décroissant : le riz, le soja, l’arachide et le maïs. Le résultat de cette classification a le mérite de démontrer l’intérêt de la population pour la culture du riz, culture de bas-fond par excellence dans le village.

A la suite de la classification, une analyse des problèmes liés à la production et vente de ces différentes cultures a été faite. Cette analyse ressort 5

(26)

contraintes principales qui sont par la suite priorisées à travers la classification par paire (ANNEXE 4). Pour réaliser cette classification le critère essentiel utilisé c’est l’urgence de régler le problème pour atteindre les objectifs d’épanouissement de la population. Les résultats montrent que les problèmes les plus urgents du village sont par ordre de priorité décroissante :

 Faible niveau d’équipement en matériel agricole (travail du sol, récolte et post-récolte)

 Insuffisance des terres agricoles

 Faible capacité financière des producteurs

 Faible niveau d’équipement pour les transformations agroalimentaires

 Insuffisance de magasins pour le stockage des vivriers

L’analyse de la situation actuelle montre que cette classification est bien pertinente. Le problème de manque de terres bien que préoccupant vient après celui des équipements qui conditionnent la réussite de la campagne.

Ce n’est qu’après avoir satisfait les contraintes liées à l’accès à la terre et aux équipements que les producteurs envisagent l’accès aux ressources financières pour l’achat des intrants et le paiement de la main d’œuvre.

(27)

DEROULEMENT DU STAGE

(28)

II. CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE

A- PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL

Créée en 2003, la société HORSE est un bureau d'études et d'ingénieurs conseils intervenant dans les projets de développement. Elle est très ouverte aux compétences nationales, sous régionales et internationales.

Sa clientèle est composée essentiellement des institutions étatiques, des organismes internationaux, des collectivités rurales etc... Les prestations comprennent tous les niveaux de projet en passant par l'identification du site jusqu'à la réalisation y compris la formation de la population bénéficiaire en vue de la gestion des ouvrages.

La société HORSE Sarl est enregistrée sous le numéro RC : 07B606 dans le registre de commerce de Cotonou, sous le N° IFU : 3200800689910, Contact : Siège social situé à Cotonou- Bénin 02 BP 2146 Lot 4328 H LOM NAVA AKPAKPA Tél : 21 33 91 90 ; site web : www.horse-ic.com

B- DOMAINE D’INTERVENTION DU BUREAU Le bureau intervient dans plusieurs domaines à savoir :

Eau et Assainissement ; Bâtiments et ouvrages d’art ; Transport

Urbanisation et aménagement de l’espace ; Aménagement hydro-Agricole ;

Topographie ;

Environnement et gestion des ressources naturelles ; Etude du Milieu.

C- PERSONNEL DU BUREAU

Pour exécuter les travaux qui lui sont confiés, le bureau d'études HORSE dispose des cadres compétents jeunes et dynamiques composé de :

 Sept (07) Ingénieurs de Conception Génie-civil

(29)

 Douze (12) Techniciens Supérieurs.

 Six (06) Administratifs

 Six (06) Personnes auxiliaires

Il a à son actif plusieurs équipements techniques qui lui permettent de respecter le délai des travaux qu’il effectue.

(30)

III. MATERIEL ET METHODES A- MATERIELS

Tableau 5: MATERIEL ET MATERIAUX UTILISES

RUBRIQUES DESIGNATIONS

Appareils

-Niveau NAK2 -TS 06 LEICA

Accessoires

-Trépied en bois -Mire

-Nivelle -Crapaud - Demi-jalon -Coupe-coupe -Truelle -Sceau -Marqueur -Bidon d'eau -Marteau masse -Prisme

-Moule

-Chaîne en acier -Double mètres

Matériaux

-Sable -Ciment -Eau

(31)

B- METHODES UTILISEES

Une bonne connaissance de la topographie du site est nécessaire avant l’étude technique d’aménagement du bas-fond. Cette étude technique a pour but de connaitre la configuration du site et de simuler la présence des ouvrages pour ainsi définir ses caractéristiques. Pour atteindre cet objectif il a fallu concevoir une méthode appropriée et rigoureuse de travail.

La méthode adoptée dans le cadre de cette étude s’inspire des recommandations inscrites dans les termes de référence et se présente en deux principales étapes, une reconnaissance générale du site qui s’est achevée par la délimitation participative de la zone à aménager et les études topographiques proprement dites :

-La reconnaissance générale du site : comme tous travaux topographiques nécessitent une vérification de la documentation de base, nous avons procédé à cette recherche. Ce qui a révélé l’existence d’une image satellitaire obtenue à partir de google map. Après cela nous avons effectué une descente sur le terrain. La visite du terrain s’est identifiée comme le premier contact de notre équipe de géomètres avec le site. Elle a pour but essentiel de retrouver les limites identifiants le domaine avec la participation des bénéficiaires et d’essayer de choisir les différentes méthodes de travail qui correspondront à trouver des solutions aux obstacles et difficultés relevés sur le site. Aussi cette visite nous a-t-elle permis de nous rendre compte du relief du terrain, de sa situation. Au cours de la visite du terrain nous avons utilisé le récepteur GPS GARMIN de poche pour parcourir le périmètre du site. Il ressort de tout cela que la superficie du domaine avoisine vingt-cinq d’hectare (25.00ha)

o L’observation sur le terrain des différentes unités morphologiques (tête du bas-fond, buttes, thalwegs, pentes Longitudinales et transversales, etc.) ; o La localisation du site par rapport au village ou la ville la plus proche ;

(32)

o Le positionnement du site sur une photographie aérienne à l’aide de google map;

-Les études topographiques se sont déroulées avec un matériel adéquat.

Elles ont consisté à:

o La délimitation du site par une polygonale fermée matérialisée aux sommets par des bornes en béton scellées sur place

o Le lever altimétrique et planimétrique du bas-fond par un quadrillage de 20 m x 20 m comme prévu par le TDR;

o La réalisation du plan d’état des lieux du bas fond avant son

aménagement avec un répertoire des occupants, les types de cultures avec leurs superficies ;

o Le traitement numérique et graphique des données ; o L’édition des différents plans.

Toutes ces informations ont permis l’établissement d’un fond

topographique, des plans de situation, les courbes de niveau, le profil en long du site à aménager et du plan d’occupation du bas fond avant son aménagement.

1- IMPLANTATION DE LA POLYGONALE DE BASE ET DELIMITATION DU SITE

Une polygonale est d’abord un squelette sur lequel se basent tous travaux topographiques. Elle est constituée d’un ensemble de points judicieusement répartis sur l’ensemble de la surface à lever dont les positions sont déterminées avec une précision supérieure ou égale à celle que l’opérateur attend du levé. Ces points servent d’appui aux opérations tant planimétriques qu’altimétriques.

L’implantation de la polygonale de base a été faite suivant une méthode bien définit.

(33)

a- REPERAGE DES SOMMETS

Le repérage de l’emplacement des bornes est une étape très importante pour la réussite du chantier. Elles doivent être positionnées de manière à pouvoir observer de chaque borne scellée le plus grand nombre de détails possibles. Pour cela nous avons parcouru tout le site en repérant les sommets par des piquets en bois, ensuite ces piquets ont été relevés par le GPS de poche ce qui nous a permis d’avoir la superficie approximative du site qui devrait avoisiner les 20ha selon les TDR. Enfin les bornes ont été scellées à ses sommets avec du ciment, le sable, et l’eau de manière à ce que les distances les séparant soient inférieures ou égales à 250 mètres à cause de la précision recherchée et de l’instrument utilisé.

b- SCELLAGE DES BORNES DE LA POLYGONALE

Les bornes de polygonation doivent être bien scellées pour empêcher leur facile déplacement. Pour ce fait nous nous sommes dotés d’une moule de 20 centimètres de côté, du ciment, du sable et de l’eau. Nous avons alors creusé des trous de 18×18×45 centimètres. Ensuite nous sommes passés au malaxage jusqu'à l’obtention d’un mélange homogène. Ce dernier a été versé dans le trou jusqu'à remplissage et on y a enfoncé un piquet métallique pour marquer le centre de la borne. Signalons qu’au préalable la moule a été posée au-dessus du trou pour donner une forme régulière à la borne.

Quelques instants après que la moule soit enlevée nous inscrivons sur la borne le marquage ‘’HORSE/BECATEC. S1’’. (Figure 1)

(34)

FIGURE 1:PHOTO MONTRANT UNE BORNE SCELLEE SUR PLACE

Source : A.K. Nonfon,2016 2- NIVELLEMENT ET LEVE POLYGONAL

Nous avons procédé tout d’abord au nivellement de la polygonale avec un niveau NAK2 en aller et retour dont les résultats définitifs altitudes sont inscrit dans le tableau des coordonnées (Tableau 6). Cette opération nous a permis d’obtenir les dénivelées entre les différentes bornes avec une précision qui est égale à celle recherchée pour ces types d’aménagement, l’altitude de la première borne B1 implantée sur le terrain est de 251.00m.

Cette cote est obtenue à partir du récepteur GPS Garmin. Deux observations de GPS ont ensuite été faites sur les deux bornes B1 et B2 en vue d’obtenir le gisement de départ. Toutefois nous devons reconnaître que la détermination de l’altitude de départ et de l’orientation par le récepteur GPS Garmin n’est pas l’idéal.

Le levé du canevas a été fait sur le terrain en même temps que les observations relatives aux détails afin d’éviter une double mise en station sur

(35)

chaque borne de la polygonale et la perte de temps. Toutes ces observations sont suivies d’un croquis de terrain qui est une pièce très importante dans l’établissement des documents graphiques.

TABLEAU 6:COORDONNEESDESBORNESDELAPOLYGONATION COORDONNEES

BORNES X Y Z

B1 330514,00 1198182,00 251,000 B2 330347,46 1198268,84 247,144 B3 330053,03 1198363,28 243,223 B4 329943,82 1198380,85 242,049 B5 329880,06 1198330,46 241,043 B6 329816,94 1198187,90 239,279 B7 329704,97 1198178,37 239,116 B13 329830,20 1198045,22 241,096 B14 329980,83 1197945,21 241,865 B15 330278,79 1198110,27 245,580

Les cheminements principal et secondaire ont été levés avec une station TS 06 Leica accompagnée d’une méthode d’autocontrôle. Cette méthode appelée points perdus consiste à lancer un piquet intermédiaire entre deux stations, à le viser, et à en sortir les coordonnées qui seront vérifiées de la station suivante. Au total 674 points sont relevés dont dix (10) bornes de polygonations (voir Tableau 7). Les bornes sont rattachées entre elles avec une erreur inférieure ou égale à 05 mm en Z et une erreur de un (1) cm en XY. Signalons au préalable que les coordonnées de la première borne

‘’HORSE/BECATEC. B1’’et celle de ‘’HORSE/BECATEC. B2’’ ont été déterminés respectivement par le récepteur GPS GARMIN.

TABLEAU 7:COORDONNEESDEQUELQUESPOINTSLEVES

COORDONNEES

POINTS X Y Z

1 330532,711 1198190,481 250,799 2 330530,551 1198191,587 250,853 3 330527,902 1198192,926 250,784

(36)

4 330526,378 1198193,416 250,546 5 330524,759 1198194,339 250,937 6 330502,019 1198206,389 249,940 7 330512,499 1198229,016 250,318 8 330536,279 1198219,164 251,013 9 330540,236 1198216,923 251,204 10 330542,090 1198215,690 250,840 11 330543,140 1198214,658 251,083 12 330545,202 1198213,184 251,149 13 330547,711 1198211,600 250,988 14 330517,620 1198169,094 250,643 15 330515,667 1198169,331 250,613 16 330513,145 1198170,962 250,485 17 330511,852 1198171,879 249,638 18 330509,507 1198172,849 250,694 19 330500,025 1198146,181 250,549 20 330502,124 1198144,619 250,471 21 330496,876 1198148,412 250,289 22 330495,151 1198151,860 249,027 23 330494,786 1198154,275 249,903 24 330490,497 1198129,689 250,657 25 330491,791 1198130,641 249,306 26 330492,427 1198131,671 249,311 27 330492,770 1198132,938 250,749 28 330490,406 1198133,267 250,558 3- LEVE DU TERRAIN NATUREL ET DES DETAILS DU SITE

a- QUADRILLAGE DU SITE EN MAILLES

Le quadrillage est l’opération qui consiste à diviser un terrain en petits carrés de dimension judicieusement choisie, plus précisément en ce qui concerne l’aménagement de ce site le quadrillage a été fait à l’aide des mailles de 20 mètre ×20 mètres.

La surface du site étant vaste nous empêche d’effectuer un quadrillage en piquetant de tout le domaine. Pour cela nous avons opté pour une méthode plus rationnelle. Tout au long des côtés Ouest et Est du site nous avons implanté des jalons d’une taille de 4,00 mètres suivant le sens de la longueur du domaine. Sur chaque demi-jalon nous inscrivons la distance correspondant

(37)

à sa position et son numéro avec un marqueur. Ainsi chaque demi jalon se trouvant sur le côté Est avait son correspondant sur le côté Ouest.

b- SEMIS DES POINTS ET LEVE DES SOMMETS DES MAILLES POUR L’ALTIMETRIE

La surface du terrain relativement dégagée nous a permis de procéder à un quadrillage pour le levé altimétrique. Nous avons alors procédé à un semi de points alignés. Pour cela nous avons disposé des jalons en bois d’une hauteur minimum de 4 mètres au bout desquels nous avons attaché des drapeaux de couleurs différentes (jaune et rouge). A chaque 20 mètres sur le côté Est et Ouest, nous implantions un drapeau de couleur différente à celle qui précédait dans l’alignement des demis jalons. Ainsi à chaque drapeau de couleur donnée situé sur le côté Ouest correspondait la même couleur de drapeau situé sur le côté Est.

Au milieu des deux drapeaux de même couleur, deux jalons étaient disposés pour permettre à celui qui va parcourir l’alignement de s’auto aligner. Un ouvrier spécialisé dont les pas sont étalonnés à l’avance faisait un ensemble de pas de vingt-cinq mètres et retrouvait ainsi les sommets des mailles et pose le réflecteur. Une autre personne munie d’une radio talkie- walkie communiquait avec l’opérateur pour lui signaler s’il doit viser ou pas.

L’utilisation du talkie-walkie était indispensable vu la distance qui séparait parfois l’opérateur et le porteur de canne. Ainsi nous avons pu quadriller et lever tout le domaine tout en dépassant les limites de quarante mètres de tous les côtés pour mieux cadrer le domaine ; ainsi plus de 3000 points disséminés ont été observés sur tout l’ensemble du site.

c- RELEVE D’ETAT DES LIEUX (TYPE DE CULTURE ET PROPRIETAIRES)

Grâce aux appuis des populations bénéficiaires du projet, il a été mis à notre disposition une équipe qui nous a permis d’identifier les propriétaires de chaque culture. Une fois le propriétaire identifié nous procédons à l’opération

(38)

de lever topographique des limites de la culture et à l’inscription du type de culture. Toute cette opération nous a permis d’obtenir un plan détaillé d’état des lieux des cultures (ANNEXE 8) avec un répertoire d’état des lieux voir (Tableau 8: REPERTOIRE DES EXPLOITANTS)

(39)

TRAITEMENT DES DONNEES ET résultats

(40)

C- TRAITEMENT DES DONNEES ET RESULTATS

1- TRAITEMENT NUMERIQUES ET GRAPHIQUES DES DONNEES

Les données du terrain qui étaient enregistrées automatiquement dans la mémoire de la station totale TS06 au cours des travaux, ont été transférées sur un ordinateur grâce au logiciel de transfert de données Leica, une fois arrivé au bureau. C’est à ce niveau que grâce à des logiciels spécifiques de traitement de donnée tels que convers xyzdxf, surfer8, autocad 2007, covadis9.1, nous avons pu faire le traitement des données jusqu’à l’obtention du plan définitif.

Le logiciel convers xyzdxf est un logiciel de conversion de données du format Txt en format DXF ; Autocad est un logiciel de dessin assisté par ordinateur que nous avons utilisé pour la représentation graphique grâce à son interface et covadis, un logiciel utilisé dans les SIG pour la

représentation et le traitement des courbes de niveau sur un modèle numérique de données.

(41)

FIGURE 2:INTERFACE DE CONVERSXYZ

FIGURE 3:CHARGEMENT DU SEMIS DE POINTS

FIGURE 4:ENREGISTREMENT DU FICHIER AU FORMAT DXF Fichier/ouvrir/nom du fichier au format .txt/enregistrer au format dxf

Lancer Autocad/ouvrir le fichier dxf/ faire zoom étendu

(42)

FIGURE 5:OUVERTURE DE COVADIS SUR LINTERFACE DAUTOCAD POUR LA LECTURE DES POINTS

FIGURE 6:OUVERTURE DU FICHIER AU FORMAT DXF

(43)

FIGURE 7:CHARGEMENT DU SEMIS SUR AUTOCAD

Faire Covadis 3D/ Calcul de MNT/Calcul et dessin de MNT/ pour faire afficher le sous menu chargement des points et des lignes de ruptures. Une fois la page affichée nous passons au paramètrage et lançons le calcul du MNT.

FIGURE 8:CALCUL DU MNT

FIGURE 9:CALCUL DU MODEL NUMERIQUE DU TERRAIN

Une fois le calcul effectué nous passons au dessin du contour de notre site.à travers le menu :

Covadis 3D/calcul de MNT/dessin des contours.

(44)

Covadis 3D/calcul de MNT /contrôle du modèle

Une fois le calcul du MNT et son contrôle achevé nous abordons la phase du dessin des courbes de niveau et l’habillage du plan.

2- RESULTATS ET ANALYSES

A la fin de ces travaux nous avons obtenu des plans cotés montrant le relief de l’ensemble du site (ANNEXE N°9), les différents points singuliers qui s’y trouvent à savoir les termitières, les points bas, les arbres. Le plan est établi à l’échelle 1/1000 avec les courbes de niveau à tous les 0.50 mètres conformément au terme de référence du projet pour la réalisation des dossiers techniques d’exécution des travaux d’aménagement.

Toutes ces informations réunies ont permis d’avoir une idée précise de la superficie du site (ANNEXE 7). Ainsi elles permettront une meilleure répartition du site entre les différents bénéficiaires. Ce travail a permis aussi de montrer et de ressortir le sens d’écoulement des eaux, les différents lits présents sur le site. Toutes les informations topographiques nécessaires à la prise de décision. Le présent travail permettra aux décideurs de choisir en fonction du budget le type de proposition d’aménagement à adopter (ANNEXE 10), les ouvrages à installer en intégrant les critères de coût, de rentabilité et de pérennité du projet.

(45)

CONCLUSION

(46)

CONCLUSION

La promotion des filières agricoles est d’une importance capitale pour le développement économique du Bénin. Les actions ci-dessus énumérées permettront à coup sûr de garantir son succès aux fins d’un accroissement substantiel de la richesse nationale. A la fin de notre stage nous nous sommes rendus compte de l’importance de la pratique dans notre formation professionnelle. Cette pratique est d’autant plus importante lorsqu’il s’agit des études pour des réalisations de projets dans les secteurs comme l’agriculture et les travaux publics. La confrontation des notions théoriques et pratiques nous a amené à comprendre que le métier de Géomètre topographe comporte une phase importante qui réside dans sa pratique sur le terrain. Au- delà de cet aspect essentiel, il convient de souligner que notre séjour dans le bureau HORSE IC Sarl nous a permis de toucher concrètement du doigt les réalités de ce milieu, en l’occurrence dans le suivi réel des travaux en cours d’exécution sur un chantier et dans la gestion du personnel. Cela permet d’être plus aptes aux ordres de grandeurs qui y sont couramment pratiqués et de comprendre en matière d’analyse, de la gérance du personnel sur un chantier.

Certes, la connaissance est indispensable, mais il faut un esprit d’analyse de synthèse pour le contrôle des travaux topographiques.

(47)

Difficultés ET SUGGESTIONS

(48)

DIFFICULTES RENCONTREES ET SUGGESTIONS

Tout au long de notre stage pratique dans le bureau HORSE-IC, nous n’avons pas rencontré de difficultés majeures. Toutefois nous avons remarqué l’écart entre les cours théoriques et les réalités auxquelles nous devons faire face sur le terrain. Parfois les conditions climatiques et atmosphériques nous empêchaient d’évoluer suivant la programmation de notre travail. Il est à noter que la présence de l’eau nous rendait parfois le travail difficile.

Aux termes de notre stage de fin de formation, nous suggérons à l’avenir aux autorités de l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi outre les stages de fin de cycle, de prévoir souvent des stages d’immersion de deux à trois semaines dans un bureau d’étude et sur des chantiers pendant le déroulement des cours théoriques pour que nous soyons mieux prédisposés au marché de l’emploi.

(49)

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Le cours de SIG ;

Le cours de traitement numérique ; www.googlemap.com;

www.google.com consulté pour des informations complémentaires.

Covadis plate-forme d’AsForCAD

Fond topo IGN, traitement image sat 2015

(50)

Annexes

(51)

ANNEXES

ANNEXE 1:APPRECIATION DES SITES DE BAS-FONDS VISITES ... 52

ANNEXE 2:TRANSEPT DU BAS-FONDS SARIMAPON A TCHAFARGA ... 55

ANNEXE 3:CALENDRIER SAISONNIER POUR LES PRINCIPALES CULTURES DANS LE VILLAGE DE TCHAFARGA ... 56

ANNEXE 4:CLASSIFICATION PAR PAIRE DES PRINCIPALES CONTRAINTES DU VILLAGE DE TCHAFARGA ... 57

ANNEXE 5:CLASSIFICATION PAR PAIRE DES CULTURES PRINCIPALES DU VILLAGE... 58

ANNEXE 6:CARTE ADMINISTRATIVE DE SITE DU BAS FOND ... 58

ANNEXE 7: FOND TOPOGRAPHIQUE A L'ECHELLE 1/1000 ... 60

ANNEXE 8: RELEVE D'ETAT DES LIEUX ... 60

ANNEXE 9: PLAN MONTRANT LES COURBES DE NIVEAUX ... 60

ANNEXE 10: PLAN D'AMENAGEMENT DU BAS FOND ... 60

LISTE DES FIGURES FIGURE 1:PHOTO MONTRANT UNE BORNE SCELLEE SUR PLACE ... 34

FIGURE 2: INTERFACE DE CONVERSXYZ ... 41

FIGURE 3:CHARGEMENT DU SEMIS DE POINTS ... 41

FIGURE 4:ENREGISTREMENT DU FICHIER AU FORMAT DXF ... 41

FIGURE 5:OUVERTURE DE COVADIS SUR L’INTERFACE D’AUTOCAD POUR LA LECTURE DES POINTS ... 42

FIGURE 6:OUVERTURE DU FICHIER AU FORMAT DXF ... 42

FIGURE 7:CHARGEMENT DU SEMIS SUR AUTOCAD ... 43

FIGURE 8 :CALCUL DU MNT ... 43

FIGURE 9:CALCUL DU MODEL NUMERIQUE DU TERRAIN ... 43

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ANNEXE1:APPRECIATION DES SITES DE BAS-FONDS VISITES

Indicateur

Nom du bas-fond / village / commune Gnafa/

Sangou/

Tanguièta

Tchaéta/

Tchaéta/

Tanguièta

Kambekè/

Tarpingou/

Cobly

Tarpingou/

Tarpingou/

Cobly

Koukakou/

Koussoun./

Boukombé

Oubirhoun/

Koutchatié/

Boukoumbé

Febirifé/

Kountouri- Centre/

Cobly

Surface (ha) bonne ? bonne*) ? bonne bonne bonne

Pente longitudinale

passable passable passable passable passable bonne passable

Largeur passable passable bonne passable passable passable passable

Morphologie bonne non apte bonne bonne bonne bonne bonne

Aptitude des sols

bonne ? bonne ? bonne bonne bonne

Faible présence

de la végétation bonne non apte bonne bonne bonne bonne bonne

Débit / durée des crues

non apte*) ? bonne ? passable passable passable

Configuration du

lit mineur bonne passable bonne bonne bonne bonne bonne

Degré d’ex-

ploitation passable non apte bonne non apte**) bonne bonne bonne

Accès passable passable passable bonne bonne bonne bonne

Qualification pour l’APD

oui avec de réserves

non retenu

oui

non retenu

oui oui oui

*) encore à vérifier par APD

**) non intérêt du côté des exploiteurs

Aptitude des différents indicateurs par rapport à un aménagement : bonne

passable non apte

(53)
(54)

Appréciation des sites de bas-fonds visités (suiteANNEXE 1)

Indicateur

Nom du bas-fond / village / commune Nanoungou I/

Nanoungou/

Djougou

Sahofoha/

Founga/

Djougou

Tawé/

Kokosika/

Djougou

Magpa houn I/

Sindori/

Materi

Magpa houn II/

Doga/

Materi

Dobouré/

Tectibayao/

Toucoun touna

Sarimapon/

Tchafaga/

Tanguièta

Surface (ha) non apte non apte*) passable bonne bonne bonne bonne

Pente longit. bonne passable passable passable passable bonne passable

Largeur bonne passable bonne bonne bonne passable bonne

Morphologie bonne passable bonne bonne bonne bonne bonne

Aptitude des sols bonne bonne bonne bonne bonne bonne bonne

Végét. lign. passable passable bonne bonne bonne bonne bonne

Débit / durée des

crues ? passable bonne bonne bonne non apte**) bonne

Configuration du

lit mineur bonne bonne bonne bonne bonne bonne bonne

Degré d’ex-

ploitation non apte passable bonne bonne bonne bonne bonne

Accès passable passable passable passable passable passable passable

Qualification pour l’APD

non retenu

oui avec de réserves

oui oui oui

oui avec de réserves

oui

*) encore à vérifier par APD

**) non intérêt du côté des exploitants

Aptitude des différents indicateurs par rapport à un aménagement : bonne

passable non apte

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