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ESOP Lalo

SCDA Lalo

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Il joue un rôle de lobbying et de plaidoyer par rapport à la filière riz en général pour le compte des départements du Mono et du Couffo, grâce notamment au CCR- B. C’est d’ailleurs par son biais que les producteurs bénéficient du soutien des partenaires tels que PAFIRIZ, FAFA, etc.

Relation avec la FAFA

Son importance n’est plus à démontrer étant donné que c’est elle qui a appuyé l’ESOP en équipements et en moyens roulants pour le personnel. Même si la collaboration depuis ce temps jusqu’à fin 2012 n’est plus aussi intense, elle demeure un partenaire privilégié en ce qui concerne la négociation de certains projets de parrainage et de soutien pour celle-ci.

Relation avec le PAFIRIZ

Il appuie certes les riziculteurs mais s’inspire des actions des acteurs locaux à la base. Ainsi le PAFIRIZ dans ses activités collabore avec l’ESOP Lalo afin d’apporter des solutions adéquates aux préoccupations des producteurs afin de contribuer à la promotion de la filière riz.

Relation avec la SONAPRA

La SONAPRA intervient essentiellement dans la fourniture d’intrants agricoles (semences et engrais) à ESOP Lalo, afin de la soutenir dans les actions d’accompagnement de ses producteurs.

Relation avec le SCDA Lalo

Le SCDA apporte à l’ESOP Lalo toute l’assistance technique nécessaire pour une bonne production du riz. Il fournit également les semences et autres intrants (pesticides et surtout engrais) aux producteurs qui à la fin de la production livre leur récolte à l’ESOP Lalo. Il veille (à travers les CPV), au respect des itinéraires techniques de la culture du riz en vue de l’obtention de bons rendements. Il faut

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également noter que le Centre Agricole Régional pour le Développement Rural (CARDER) et plus particulièrement le SCDA Lalo a mis en place avec l’appui de la FAFA Mono-Couffo et le MAEP un cadre de concertation pour les acteurs de la filière. Les vendeurs d’intrants sont sensibilisés pour se faire agréer par les services compétents afin de favoriser le contrôle de la qualité des pesticides mis sur le marché et d’éviter les risques d’intoxication.

Relation avec les riziculteurs

Ils constituent pour l’ESOP le socle de leur existence. Dans le même temps la production rizicole prend de l’ampleur grâce à cette assurance de l’écoulement de la production par la présence de l’ESOP Lalo. En clair il s’agit de deux partenaires privilégiés, et l’un ne peut exister sans l’autre, c’est d’ailleurs ce qui traduit la réciprocité de leur relation.

Relation avec la CLCAM

Elle constitue la banque locale de proximité avec laquelle les transactions sont possibles. Seulement l’octroie de crédit de campagne reste et demeure problématique pour défaut de garantie de la part des producteurs, du fort taux d’intérêt pratiqué par cette structure et des modalités de remboursement très peu convenables aux investissements dans des activités agricoles.

Relation avec l’ONASA

L’ONASA constitue un marché d’écoulement pour l’ESOP Lalo.

Même si ce marché n’est pas potentiel, il a son importance aussi bien pour ces deux partenaires que pour les consommateurs.

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CHAPITRE 3 : RESULTATS 3.1- RESULTATS

3.1.1- Bref aperçu sur les bas-fonds de la commune de LALO La commune de LALO de par sa situation géographique dispose d’un grand nombre de bas-fonds et de plaines inondables exploitables pour la production agricole du fait de la nature du sol (argileux) et des ressources en eau (puits artésiens, fleuve Couffo et rivières) disponibles pour leur alimentation. Seulement un diagnostic et des études techniques approfondies sur chacun de ces bas-fonds sont indispensables afin de déterminer les types d’aménagement nécessaires et les éventuels modes d’exploitation.

3.1.2- Présentation des bas-fonds mis en valeur dans la commune de LALO

L’activité rizicole s’est développée dans la commune aussi bien sur des sites aménagés et non. Le tableau  présente la situation actuelle de tous les sites mis en valeur de même qu’une description sommaire des sites aménagés.

Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 31 Tableau  : Liste des bas-fonds mis en valeur dans la commune de Lalo

Arrondissements No d’ordre

Nom du

bas-fond Localisation Coordonnées

GPS Superficie

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Lalo-Centre) exploitation dont

8 Ha pour le riz, 2

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Source : Données des enquêtes de terrain, 2013

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Au regard de ce qui précède dans le tableau , on note au total dix (10) sites couvrant une superficie d’environ 650 Ha, mais dont seulement 158 Ha sont aménagés et sur lesquels les producteurs interviennent. La répartition des superficies aménagées et mises en valeur suivant chaque spéculation est représentée par la figure 6 ci-dessous.

Figure 5 : Répartition des superficies aménagées par spéculation La répartition des différentes superficies montrent que les aménagements sont souvent destinés pour la culture du riz et aussi pour les cultures maraîchères et la pisciculture. Seulement compte tenu des problèmes fonciers et des contraintes liées à la production du riz certains producteurs détournent les objectifs des travaux d’aménagement. C’est le cas ici de la production de la canne à sucre sur le site d’Ahouada-Foncomè initialement apprêté pour recevoir les cultures du riz.

Les photos 1 à 8 présentent les ouvrages conçus pour la maîtrise de l’eau sur quelques sites.

84%

7%

2% 7%

Riz

Maraîchage Pisciculture Canne à sucre

Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 37 PHOTO 1 : Puits artésien alimentant le

bas-fond de Tchi-Ahomadégbé

PHOTO 2 : Canal principal du bas-fond de Hessa

PHOTO 3 :Puits artésien alimentant le site de Madjihoué

PHOTO 4 : Vanne de régulation sur le site de Hessa

Rédigé et soutenu par Coffi Firmin ANAGONOU Page 38 PHOTO 6 :Le bassin de dissipation sur le site de Hessa recevant de l’eau

PHOTO 5 : Pépinière de riz non repiqué pour non disponibilité d’eau (Tohou-centre)

PHOTO 8 : Site de Tohou-centre : parcelles non mises en valeur pour insuffisance d’eau

PHOTO 7 : La bordure du fleuve Couffo vue du site de Tohou-centre

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3.1.3- Localisation des bas-fonds de Tohou-centre et de Hessa Les sites rizicoles de Tohou-centre et de Hessa qui ont fait objet de cas d’étude sont des sites qui sont situés dans les arrondissements de TOHOU et de TCHITO ; et précisément dans les villages de Tohou-centre et de Zounhomè. Ces sites s’étendent sur de grandes superficies (12 Ha en exploitation sur les 20 Ha disponibles pour le site de Hessa et 60 Ha en exploitation sur les 150 Ha disponibles pour le site de Tohou-centre).

L’absence des problèmes fonciers, l’organisation des producteurs en groupements et la disponibilité des infrastructures et équipement de travail surtout sur le site de Tohou-centre sont entre autre quelques atouts des dits sites. Malgré ces atouts, la mise en valeur de ces sites par les producteurs se heurte à de nombreuses contraintes.

La figure 6 présente la localisation des bas-fonds de Tohou-centre et de Hessa.

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Figure 6 : Localisation des bas-fonds de Tohou-centre et de Hessa

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3.1.4- Présentation des groupements de production du riz

Sur l’ensemble des deux sites qui ont fait l’objet d’étude de cas quinze (15) groupements sont dénombrés dont un (1) seul de vingt-cinq (25) membres (15 hommes et 10 femmes) travaille sur le site de Hessa et les quatorze (14) autres à Tohou-Centre. Le tableau III qui suit présente les groupements de Tohou et de Hessa ainsi que l’effectif des membres enquêtés.

Tableau  : Groupements de production du riz à Tohou-centre et à Hessa

No d’ordre

Nom du

groupement Localisation

Effectif des membres Effectif des membres enquêtés

Source : Données des enquêtes de terrain, 2013

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3.1.5- Evaluation des atouts et contraintes des sites de Tohou-Centre et de Hessa

Les enquêtes de terrain nous ont permis d’évaluer les atouts et contraintes des bas-fonds aménagés en général et spécifiquement des sites de Tohou-Centre et de Hessa.

Les atouts

Au nombre des atouts nous pouvons citer :

Site de Tohou-Centre

 Existence d’un magasin de stockage.

 Existence d’une aire de séchage.

 Existence des équipements de travail (2 motoculteurs ; 6 motopompes de petite capacité ; 6 batteuses ; 8 vanneuses ; 4 bâches pour le séchage ; 12 brouettes ; 4 pousse-pousse).

 Existence de cours d’eau (fleuve Couffo) pouvant servir à l’irrigation du site.

 Existence des structures d’encadrement technique des producteurs (riziculteurs) telles que SCDA, Protos, ESOP LALO, PAFIRIZ etc.

 Existence d’un marché d’écoulement du riz paddy (ESOP LALO).

Site de Hessa

 Existence d’un puits artésien pour l’alimentation en eau du site.

 Existence des structures d’encadrement technique des producteurs (riziculteurs) telles que SCDA, Protos, ESOP LALO, PAFIRIZ.

 Existence d’un marché d’écoulement du riz paddy (ESOP LALO).

 Réalisation partielle des ouvrages d’amené d’eau sur le site (canal principal en matériaux définitifs).

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Les contraintes

Malgré les nombreux atouts dont disposent ces deux sites, leur exploitation se heurte à d’énormes contraintes dont :

Site de Tohou-Centre

 Absence de dispositif d’irrigation à proprement parler : canal principal, canaux secondaires et tertiaires…

 Puits d’alimentation en eau du site négatif.

 Insuffisance de pluies pour le labour avec les motoculteurs

 Rendement du riz obtenu très faible ; ce qui implique des revenus faibles. Ainsi cette situation pousse les producteurs à ne plus s’intéresser à la mise en valeur du site surtout à cause du manque d’eau.

Le diagramme de la figure 8 qui suit montre l’évolution du nombre de groupements ayant produit du riz chaque année depuis 2011 ; aussi la photo 9 montre une pépinière de riz non repiquée par manque d’eau.

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Figure 7 : Evolution des groupements producteurs de 2011 à 2013 Source : Données des enquêtes de terrain, 2013

On note sur cette figure que tous les groupements du site ont produit en 2011 ; suite au faible rendement obtenu lié surtout à la disponibilité de l’eau, seulement huit des quatorze groupements ont produit en 2012. Mais en 2013, c’est la pire des situations qui s’est produite car aucun groupement n’a produit malgré que les pépinières soient installées ; tout ceci est dû au manque d’eau.

Site de Hessa

 Difficultés de gestion de l’eau sur le site ;

 Absence d’aire de séchage et de magasin de stockage ;

 Vétusté du motoculteur ;

 Pénibilité du labour à la daba ;

 Rendement du riz faible sur le site d’où les faibles revenus des producteurs (tableau IV “A” et “B”).

0 2 4 6 8 10 12 14 16

2011 2012 2013

Nombre de groupements

Année

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3.1.6- Evaluation des rendements de riz obtenu par les producteurs sur les sites de Tohou-Centre et de Hessa au cours de la campagne 2012

Tableau IV : “A” Site de Tohou-centre

Groupements Producteurs Superficie (Ha)

Part de la production :

Production

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Part de la production :

Production

Source : Données des enquêtes de terrain, Octobre 2013

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Les rendements de riz obtenus lors de nos enquêtes aussi bien sur le site de Tohou-centre et de Hessa ont permis d’avoir le diagramme de la figure 9

Figure 8: Diagramme des rendements de riz sur les sites de Hessa et de Tohou-Centre (Année 2012).

De façon générale, les rendements de riz obtenus sur l’ensemble des deux sites sont faibles même si par endroits des rendements de plus de 3 tonnes sont obtenus sur le site de Hessa. Une observation attentive permet de se rendre compte qu’il s’agit des producteurs ayant leurs exploitations proches du puits artésien servant d’alimentation en eau du site. Par contre les producteurs du site de Hessa dont les exploitations sont éloignées du puits artésien ont des rendements semblables aux producteurs de Tohou-Centre ; c’est-à-dire des rendements de 1,5 à 2 tonnes.

0 1 2 3 4 5 6

Tohou-centre

Hessa

6 6

1,66

2,24

Rendement potentiel Rendement obtenu par site

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3.1.7- Point des approvisionnements en riz paddy par ESOP Lalo Dès leur installation en Janvier 2005, l’ESOP LALO s’est évertuée à gagner la confiance des consommateurs de riz local (qui constituent le marché d’écoulement) d’une part, et des riziculteurs de l’autre en servant de passerelle entre eux. Ainsi pour décortiquer le riz paddy, il va falloir les acheter auprès des producteurs ayant bénéficié des intrants de la part de ESOP LALO et encadrés sur le processus de production.

La figure 9 présente l’évolution les approvisionnements en riz paddy par ESOP LALO de 2005 à 2012.

Figure 9 : Evolution des approvisionnements en riz paddy de 2005 à 2012 par ESOP Lalo.

Source : ESOP Lalo, 2013

Sur la figure 9, le faible approvisionnement enregistré en 2006 (37 tonnes) est dû au faible prix de cession appliqué par ESOP Lalo qui selon les producteurs ne leur permettait pas de rentabiliser leur

0 50 100 150 200 250

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Tonnes

Année

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production. Néanmoins ESOP Lalo a su remonter ses approvisionnements par les actions de sensibilisation et surtout d’appuis techniques. Surtout les actions d’accompagnement des riziculteurs (appuis en intrants, subventions, aménagement de bas-fonds, construction de magasin de stockage) développées par le PUASA surtout à Tohou-Centre depuis 2009. Ceci a permis d’avoir d’excellents résultats surtout en terme de production. Tout ceci traduit l’augmentation de l’approvisionnement d’ESOP Lalo à 198,5 tonnes en 2011. Mais déjà en 2012 les approvisionnements ont connu une légère chute suite aux poches de sécheresse enregistrées et à la réduction du nombre de groupement de producteurs de riz sur le site de Tohou-Centre. Ces bons résultats ont été atteints grâce à l’organisation mise en place par les responsables d’ESOP Lalo avec ses structures partenaires.

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