Correction de l'évaluation du En rose, les explications qui manquaient chez la plupart d'entre vous.
Introduction :
Quel est le degré de parenté entre l'homme et quatre autres animaux : la tortue, le manchot, le kangourou et le chimpanzé. Nous allons établir ces degré de parenté en examinant le documents disponible.
Présentation du document :
La myoglobine est une protéine, c'est-à-dire une chaîne d'acides aminés dont la séquencepolypeptidique (l'ordre dans lequel s'enchaîne les acides aminés) est le reflet de la séquences nucloétidique du gène correspondant. Ce document présente la séquence polypeptidique des 25 premiers acides aminés de la myoglobine des cinq espèces étudiées.
Observations :
La séquence polypeptidique partielle de la myoglobine du chimpanzé ne diffère pas de celle de la myoglobine humaine : les vingt-cinq acides aminés présentés sont semblables chez les deux espèces.
La séquence partielle de la myoglobine du kangourou diffère de celle de l'homme par quatre acides aminés.
Huit acides aminés de la séquence partielle de la myoglobine du manchot diffèrent de ceux de l'homme.
Dix acides aminés de la séquence partielle de la myoglobine de la tortue diffèrent de ceux de l'homme.
Analyse :
Le nombre de différence – ou le pourcentage correspondant – entre la séquence de deux gènes est appelé distance moléculaire. Ce concept peut être élargi aux protéine, puisque la séquence des acides aminés le long d'une protéine résulte de la transcription suivie de la traduction de la séquence des nucléotides du gène (donc un brin d'ADN) correspondant, et qu'elle en est donc le reflet.
Les mutations génétiques sont des changements de l'ordre des nucléotides le long de molécules d'ADN.
Elles sont aussi l'un des moteur de l'évolution puisqu'elles sont les causes moléculaires des innovations évolutives. Donc, à partir du moment ou dans l'histoire de la vie deux espèces s'individualisent à partir d'une espèce ancestrale, les mutations touchant un même gène vont s'accumuler indépendamment (puisque les mutations sont aléatoires) dans les branches correspondant à ces deux espèces, de sorte que plus la divergence entre ces deux espèces a eu lieu il y a longtemps, plus il y a de nucléotides qui diffèrent dans ce même gène lorsqu'on l'étudie chez des espèces-filles. Autrement dit, plus la distance moléculaire établie sur des molécules homologues – des molécules résultant de l'évolution d'un même gène ancestral – étudiées chez deux espèces est grande, plus le plus récent ancêtre commun à ces deux espèces est éloigné dans le temps.
Les comparaison réalisée dans le document concernent une même protéine, la myoglobine, résultant de l'évolution d'un gène de myoglobine ancestral. Les séquences comparées sont donc homologues.
Nos observations reviennent donc à dire que la distance moléculaire établie sur la séquence partielle d'une protéine homologue séparant la tortue de l'homme est plus importante que celle séparant le manchot de l'homme, qui est elle même plus importante que celle séparant le kangourou de l'homme, qui est elle même plus importante que celle séparant le chimpanzé de l'homme.
Puisque plus la distance moléculaire établie sur des molécules homologues étudiées chez deux espèces est grande, plus le plus récent ancêtre commun à ces deux espèces est éloigné dans le temps, le chimpanzé est donc plus proche de l'homme que le kangourou, lui même plus proche de l'homme que le manchot, lui même plus proche de l'homme que la tortue.
Conclusion :
Le chimpanzé est donc plus proche de l'homme que le kangourou, lui même plus proche de l'homme que le manchot, lui même plus proche de l'homme que la tortue.
