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De la plus courte distance de deux droites ; application aux surfaces

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L EBESGUE

De la plus courte distance de deux droites

; application aux surfaces

Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 8 (1849), p. 236-242

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1849_1_8__236_2>

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(2)

DE LA PLUS COURTE DISTANCE DE DEUX DROITES;

APPLICATION AIX SURFACES;

PAR M. LEBESGUE.

1. On prend ordinairement pour équations des deux droites dont on cherche la plus courte distance

r = az ~\- y , r — bz -f-- p ; r rr a'z -f- a', i =r /?'2 4- 0';

le calcul perd sa symétrie et se lrou\r, eu réalité, tout

(3)

us^j long que si l'on eût pris les équations

l / a ~ b — c ~r >

x — a' y — p' z — y'

Menons, en effet, par l'origine une droite

'3) — = y- — - '

e l l e sera p e r p e n d i c u l a i r e a u x droites ( i ) , (2) si Ton a les é q u a t i o n s

fl, a -+- /;, /; -+- c,c = o , axa' -f- bK b' -+- r , c ' = r o :

d'où

/;r' — b' c ca' — c'a ab' — a' b'

et comme on peut remplacer dans (3) «f, bivcx par des quantités proportionnelles, on fera

(4) aK — bc' —b'c, bx — ca' — c'a, ct = ab' — a'b.

Pour avoir maintenant l'équation d'une parallèle à la droite (3) et qui coupe les droites (1) et (2), on fera passer par la droite (2), et la droite — = ' P = — = p"

qui coupe (2) et est parallèle à (3), un plan (5) À(* - a') + B(jr - P') + C(* - 7') = o,

de sorte que A , B, C , ou des quantités proportionnelles, seront déterminées par les équations

ka' -h Bb' -4- Ce' = o, Atf, -f- B^, -f- Ce, = o ; d'où Ton tire

A = b'ci — c'bt, B = c'a, — a'rt, C = a'b, — b'al%

(4)

( 238 )

Comme l'équation (5) peut prendre la forme

= À(a' - a) H- B (p' — P) 4- C ( ƒ - 7) en vertu des équations (1), Ton aura

x— ct = pa, jr—p = pùy z — y — pc;

de là, par l'équation précédente, ka 4- Bb + C>

et, par suite,

(7) x — a -h f>« , J = p + pb, z= y -+- pc

pour les coordonnées du point de rencontre delà droite (1) avec la droite perpendiculaire aux droites (1) et (2).

Si Ton faisait passer un plan

A, {x — a) + B, [y — P) -f- C, (z — 7) = O par la droite (1) et la droite

x — a y — 3 z — 7

a{ ~~ bx ~ ct

on trouverait semblablement

A, = bcx — cbi9 B, = cax — aci9 C, = abx — bax\

d'où

_ A, [a! - a) 4- B, (? - p) + C, (7- - ^

et, par suite, pour les coordonnées x\ y', z' du point de rencontre de la droite (2) avec la perpendiculaire corn-

(5)

mune aux droites (i) et (o.)

(9) y = a' + p V , y = p ' + p ' * ' , *' = 7' 4 - p V . La plus courte distance cî des deux droites sera donnée par l'équation

& = (a' _ a + pV — p«)2 -f- (P' — P 4- p'£' — p*)a

4-(7' — 7 + pV — pc)\

Or la substitution donne

a' — a 4- p V — p« = «, [a, (a' — a) -f- bx ((3' — p) 4- r, (7r 7)], p' — P -4- p'f — pfc = 6, [ id. ici. ] , y' — y -f- fV — pr rr: r, [ id. iiL ] ; de là

± S = {x

2. Si les points (a, (S, y), (a', /3', y') sont infiniment voisins et que les coefficients a, b9 c diffèrent infiniment peu des coefficients a', / / , c', de sorte qu'on ait

dloi , , d2a

a = a + r i a - 4 h . . . a — a 4- da H h . . .,

2 2.

P'==3 4 - « / p + - ^ H - . . . * ' = * 4 - i t f + — + . . . ,

r ' l 2 2

y' =r 7 4- dy H 4- . . . c' = C + rff+- h . . . ; d'où

Z>, — [cda — adc) 4- {(rd2a — ad2c) + . . .,

le numérateur de â deviendra

da. (bdc — cdb) -\- d$ (cda — adc) 4- dy [adh — bda) Td*(bd*c— cd*b)-i-dp(cd'>a—ad'c)-hdy(adib--b

"^ T|_r72a (è^/c — c^6) 4- d*${cda — adc) 4- d'y (adb — 4- des termes infiniment petits du quatrième ordre.

(6)

Or le dénominateur de d est un infiniment petit du pre- mier ordre ; il suit de là que â sera aussi un infiniment petit du premier ordre.

Mais s'il arrive que l'on ait

(A) à* (bdc — cdb) 4- df>(cda — adc) -f- dy (adb — bdd) = o , le numérateur de â perdra déplus les termes du troisième ordre, qui ne sont autres que la moitié de la différentielle de

dx(bdc — cdb) -+- dp {cda — adc) -+- dy(adb — bdd).

Dans ce cas, â est au plus un infiniment petit du troi- sième ordre ; quand cela arrive, on dit, pour abréger, que les deux droites se rencontrent.

Ainsi l'équation (A) exprime que les deux droites infi- niment voisines

x — a y — (3 z — y x — a' y — ji' z — y '

a h c a' // c'

se rencontrent.

5. Application. Soit une surface d'équation (a) F(*, r , 3 ) = o,

l'équation différentielle étant

(b) Xdx -+- Xdy -H Zdz = o.

La normale, au point ,r, )r, z de la surface, aura pour équations

l — x __ n —y __ Ç — z X ~~ Y ~~ Z

Pour que cette normale soit rencontrée par celle qui est menée par le point x -f- dx, y 4- dy, z -f- dz, comme X , Y, Z deviennent X + rfX,Y + rfY,Z + rfZ, la con- dition de rencontre sera

(c) dx{XdZ — ZdY) -h dy(ZdX — XdZ) -hdz{XdY -

(7)

Les équations ( a ) , (&), (c) déterminent les lignes que Monge a nommées lignes de courbure.

Pour avoir l'équation telle qu'il Ta donnée, on posera F ^ , y,

de là

,/X = rdx -f- A tfr, dY =i s dx H- fr/r, la substitution donne

t^/H — çf/y- -f- [pt — qs) dj dz -h (/M

-h (^ — r)d.rdy= o

Si Ton remplace ^/r par pdx-r-qdy , on trou\era, en changeant tous les signes.

- l u1 -*-Pi] — pqr\ = o>

c'est l'équalion ordinaire.

L'équation (c) est très-commode pour la détermination des propriétés des lignes de courbure. Ce sera l'objet d'un Mémoire particulier; la présente .Note a seulement pour but de faire connaître l équation (c) qui semble, par sa symétrie, devoir passer dans les éléments, qu'elle soit d'ailleurs nouvelle ou non, ce que j'ignore.

4. I. La remarque qui termine le n° 2 est de M. Bou- quet (vou la note 3e du Couis d'Analyse de l École Poly- technique, p a r M. D u h a m e l ) .

I I . Si la dioite qui passe par les points (</, p , y ) , ( a ' , f3', y') fait, avec les axes, des angles )v, u , v, et que la perpendiculaire commune aux deux droites fasse, avec les mêmes axes, des angles //, p ' , v';

Ann. de Ma thema t., l. \ l l ï J u i l l e t 1849. ^ ' ^

(8)

si , de plus, on pose

R = y/fa' — a)' -4- p' — p 2 -f- (7' — 7)%

on aura

a' — a = R cos / ,

/ — 7 = Rcosv.

t la formule (10) se réduira à

±d = RfcosX cos>' -h cosp cosfx' -4- cosv cosvr) = RcosU, en appelant U F angle de la perpendiculaire commune et delà droite qui passe parles points (a, j3, 7), (a', (S', y').

On aurait donc pu partir de la formule évidente

p o u r t r o u v e r l ' é q u a t i o n ( 1 0 )

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