• Aucun résultat trouvé

Note sur la plus courte distance de deux points situés sur la surface de la sphère

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Note sur la plus courte distance de deux points situés sur la surface de la sphère"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L. T HOMAS

Note sur la plus courte distance de deux points situés sur la surface de la sphère

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 8

(1849), p. 279-281

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1849_1_8__279_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1849, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

NOTE Slilt LA PLUS COURTE DISTANCE DE DEUX POINTS SITUÉS SUR LA SURFACE DE LA SPHÈRE,

PAU M. L. THOMAS, Professeur de mathématiques.

Dans les éléments, pour prouver que, de toutes les lignes tracées sur la surface d'une sphère et terminées aux deux mêmes points, la plus courte est l'arc de grand cercle qui joint ces deux points*, on regarde comme évident qu'entre les deux points donnés, il y a toujours une ligne moindre que toutes les autres, et Ton démontre ensuite qu'on peut trouver une ligne plus courte que toute ligne qui diffère de l'arc de grand cercle. Le postulatum n'est pas admissible dans toute sa généralité, puisque, pour unir les deux extrémités d'un même diamètre, il n'y a aucune ligne moindre que toutes les autres, il y en a une infinité d'également courtes. De plus, le mode de dé- monstration employé ne pouvant s'appliquer à Tare de grand cercle, pour être logique, il faudrait, avant de con- clure, faire voir que, par aucun autre tour de démonstra- tion, on ne parviendra à prouver que Tare de grand cercle n'admet pas de ligne plus courte que lui-même.

Il y a de ce théorème une démonstration directe, plus simple et qui me semble très-rigoureuse:, la voici :

Soient A MB ( flg. i 5 , PL II) l'arc de grand cercle pi AF1B une autre ligne quelconque terminée aux deux

(3)

( 28o)

mêmes points A et B sur la surface d'une sphère donnée 5 il s'agit de prouver que la longueur de Tare AMB est moindre que la longueur de la ligne AFIB.

Soient C , D , E des points de cette dernière5 joignons- les entre eux, et aux points A et B par les arcs des grands cercles AC , CD, DE, EB, et tirons, en outre, les arcs de grands cercles AD, AE. Les triangles sphériques ABE,

AED, ADC, donnent les inégalités arc AMB< AE -f- BE,

\ E < A I ) 4- DE, 4 D < D C -f- AC.

Additionnons-les membre à membre et supprimons les termes communs aux deux membres du résultat; il vient

AMB < BE -+- DE H- DC 4- AC.

La conclusion est la même, quelque nombreux et rap- prochés que soient les points A , C, D, E , B choisis sur la ligne AFIB; donc elle a encore lieu à la limite, lorsque les points sont infiniment nombreux et infiniment rap- prochés. Or la limite de la somme des arcs de grands cercles, BE, DE, DC, etc., est alors la même que la limite de la somme de leurs cordes, c'est-à-dire que la limite vers laquelle tend la somme des côtés d'un polygone inscrit dans la courbe AFIB; mais, par définition, cette dernière limite est la longueur de Tare de courbe AFIB.

Donc, etc.

Note. AB étant une ligne tracée sur une surface quel- conque, si, par tous les points de cette ligne, on mène des plans tangents à la surface, on obtient une surface déve- loppable; si, en développant cette surface, la ligne AB de- vient une droite, alors cette ligne est évidemment géodé- sique; caractère qui sur la sphère n'appartient qu'aux grands cercles. Il est vrai que ce genre de considéra-

(4)

tions ne peut être présenté aux élèves lorsqu'ils ne font qu'aborder la sphère ; mais il est utile de les en instruire le plus tôt possible. L'occasion de généraliser ne doit ja- mais être négligée; car l'esprit de la science consiste dans la généralisation, qui agrandit et facilite tout. TM.

Références

Documents relatifs

Je sbjppóse tihré 1 lin'ttMIt &amp;&amp;trfc elifcmm. 'Soif M un de ses points. Je substilue à la courbe une ligne brisée inscrite* partant de A et finissant en B, dont je rabats

En effet, tout chemin ApqB ne passant pas par le point M coupe les petits cercles en p et q\ or le plus court chemin de A en p est égal au plus court chemin de A en M (lemme connu),

on trouve la grandeur de leur plus courte distance en menant par Tune un plan P parallèle à l'autre, et pre- nant la distance d'un point de la dernière, par exemple de sa trace sur

Pour cet objet nous remarquerons d'abord que la courbe plane est, dans ce cas, le lieu du point d'inter- section d'une tangente mobile de la ligne à double cour- bure &gt; qui

Dans un tétraèdre dont les hauteurs se rencontrent, le point de concours des normales menées aux faces par leurs centres de gravité, le centre de gravùé du tétraèdre et le point

Cette construction peut servir à trouver facilement les équations des projections orthogonales de la plus courte distance, lorsqu'on connaît les équations des

Le plus court chemin d’un point à un autre, sur la surface d’une sphère, est le plus petit des arcs du grand cercle qui passe par ces points.. Nouvelles annales de mathématiques 1

Ce sera l'objet d'un Mémoire particulier; la présente .Note a seulement pour but de faire connaître l équation (c) qui semble, par sa symétrie, devoir passer dans les éléments,