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Du role des écrans magnétiques en mouvement dans les phénomènes d'induction

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237496

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237496

Submitted on 1 Jan 1879

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Du role des écrans magnétiques en mouvement dans les phénomènes d’induction

G. Lippmann

To cite this version:

G. Lippmann. Du role des écrans magnétiques en mouvement dans les phénomènes d’induction. J.

Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.158-161. �10.1051/jphystap:018790080015801�. �jpa-00237496�

(2)

Avec des dissolutions étendues

l’absorption

est surtout sensible

entre 17 et 22.

Le lanthane ne donne

qu’une

bande

d’absorption,

mal

définie,

entre 17 et 22.

Le chlorure de

cériuin,

à 50éq

d’eau,

ne donne pas de

bandes ;

il absorbe toutes les radiations au delà de 12;

mais,

lors-

qu’il

est

plus étendu,

il

produit

une

large

bande entre r7 et 22,

et deux autres

plus

étroites tombant sur les raies 25 et 27 du cadmium

(1).

Le chlorure et le sulfate de cérium

possèdent

une

belle fluorescence violette

qui

n’est excitée que par les radiations ultra-violettes

extrêmes ;

la lumière solaire ne la

produit

pas.

La

thorine,

la

glucine, l’alumine,

la

zircone,

le

fer,

donnent

lieu à des

spectres continus ;

leur

transparence

diminue d’une manière

graduelle

à mesure que la

réfrangibilité augmente ;

ils

interceptent

les rayons ultra-violets extrêmes.

Le

sesquichlorure

de chrome

(vert) présente

trois bandes de

transparence,

l’une dans le rouge, la seconde dans le vert, la troi- sième dans

l’ultra-violet,

sur la raie 11 du

cadmium, qui

est aussi

facilement transmise que les rayons verts.

DU ROLE DES ÉCRANS

MAGNÉTIQUES

EN MOUVEMENT DANS LES PHÉNOMÈNES D’INDUCTION;

PAR M. G. LIPPMANN.

1. On sait que le fer et même

l’acier jouissent

de la pro-

priété

de former écran

magnétique. Ainsi,

une

aiguille

aimantée

que l’on entoure d’une enceinte de fer doux se trouve

protégée

contre l’action directrice soit de la

Terre,

soit d’aimants extérieurs que l’on

approcherait

de l’enceinte. Pourtant ces actions

magné- tiques

extérieures ne sont ni

interceptées

ni déviées par le fer

doux;

elles sont seulement

équilibrées

par l’action

qui

émane du

(1) Il est remarquable que tous les métaux de l’yttria et de la cérite donnent lieu à une bande d’absorption située dans la même position entre 16 et 22. Toutefois, la généralité de ce fait ne saurait être admise d’une manière absolue avant d’être véri- fiée sur des produits absolument purs.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080015801

(3)

I59 fer

doux, lequel

s’aimante par

influence,

de

façon

à compenser les actions extérieures par sa propre

action, qu’elle

leur superpose.

Les effets

statiques

du

magnétisme (direction

d’une

aiguille, aimantation)

sont propres seulement à montrer la différence des deux

systèmes

de forces

qui agissent

simultanément en sens con-

traires. Pour mettre en évidence l’existence

indépendante

des deux

systèmes

de forces

magnétiques,

il suffit de faire

produire

à l’un

d’eux un

phénomène d’induction,

à l’aide d’un mouvement relatif

auquel

l’autre

système

de forces

magnétiques

ne

participe

pas.

Grâce au concours

obligeant

de M. A.

Breguet, l’expérience

a

pu être faite avec un

appareil très-puissant.

Une machine de Gramme à lumière fut transformée de la manière suivante. Le fil de la bobine tournante,

qui

dans la machine de Gramme est fermé sur

lui-même,

fut

coupé,

et les deux

bouts,

ramenés sur l’axe de

rotation,

d’un même côté de la bobine tour-

nante, furent

mis,

à l’aide de contacts

frottants,

en communication continue avec les bornes d’un

galvanomètre multiplicateur

non

astatique.

D’autre

part,

la distribution du

magnétisme

fut établie

comme il suit : un courant constant

auxiliaire,

assez intense pour

produire

au besoin une belle lumière

électrique,

fut

envoyé

dans

l’électro-aimant de

l’appareil,

de

façon

à faire naître tout le

long

de l’armature circulaire

qui enveloppe

extérieurement la bobine

tournante un

pôle magnétique

de même nom

A,

tandis que le

pôle

contraire B se trouvait

rejeté

par influence au milieu de l’axe de

rotation,

au centre même de la bobine tournante. Cette bobine reçut d’une machine à vapeur une vitesse de rotation de

plus

de

1o0o tours par

minute ;

le

galvanomètre

fut observé en même

temps.

Le

galvanomètre

n’accusa que des déviations nulles ou insi-

gnifiantes.

Ce résultat

très-simple

conduit à une conclusion

rigou-

reuse : c’est que les actions

magnétiques

se transmettent à travers

le fer doux et

qu’elles

se transmettent

intégralemeizt,

c’est-à-dire

sans être en rien modifiées par

l’interposition

du fer doux.

En

effet,

considérons les actions inductrices

qui

s’exercent sur

le circuit mobile. Le

pôle

B et le

pôle

auxiliaire

produits

par in- fluence dans l’anneau de fer de la bobine ne tendent pas à

produire

de courant dans le

fil, puisqu’ils

sont immobiles par

rapport

au fil. L’action inductrice

provient

donc tout entière du

pôle

fixe A.

Cette action inductrice s’exerce sur toute l’étendue du circuit

(4)

mobile , c’est-à-dire,

d’une

part,

sur tous les brins de ce

fil qui

sont extérieurs à l’anneau de fer doux et

qui

sont soumis à l’ac-

tion indirecte de A sans

interposition

de fer

doux,

d’autre

part

sur tous les brins de fils intérieurs à l’anneau et

protégés

par lui.

Les actions sur les brins extérieurs sont toutes de même sens; les forces électromotrices

correspondantes

ont une somme

positive qui

tend à

produire

un courant dans le

circuit;

les actions sur les brins intérieurs ont une somme

précisément égale

et de sens con-

traire à la

première, puisque l’expérience

montre

qu’il n’y

a pas de courant. D’autre

part,

si l’on

supprimait

l’anneau de

fer,

il

en serait exactement de même. On sait que l’action d’un aimant

qui

a l’axe de rotation pour axe

magnétique

est nulle sur un circuit

qui

a ses extrémités sur cet axe d’un même côté du

pôle. Ainsi, quand

le fer doux

existe,

la force électromotrice d’induction

qui

s’exerce sur les brins de fil intérieurs est encore

précisément égale

et de sens contraire à celle

qui

a lieu sur le reste du

circuit;

elle

n’est donc pas modifiée par

l’interposition

du fer doux.

II. Cette

perméabilité complète

du fer doux pour les effets ma-

gnétiques

conduit aux

conséquences

suivantes : 1° une machine

magnéto-électrique

à courant

continu,

formée

d’aimants,

de fer

doux et d’un fil de

cuivre,

ne

peut

pas fonctionner sans contacts

frottants;

2’° la force électromotrice d’une machine à contacts

frottants

dépend uniquement

de la

position

de ces contacts, et

non de la

longueur

ni de la forme du fil

qui

les

joint.

En

effet, puisque

les effets d’induction

produits

par un aimant

ne sont pas modifiés par

l’interposition

d’autres masses

magné- tiques,

l’induction

produite

par un

système

formé d’aimants et de

fer doux est

égale

à la somme des actions dues aux divers

points

des

systèmes

considérés

séparément.

Il résulte de là que, si la

portion

de fil

qui

est mobile par

rapport

aux masses

magnétiques

constitue une courbe

fermée,

il ne

peut s’y produire

de courant

continu. Pour le démontrer sans avoir recours à une formule ana-

lytique, représentons,

comme l’a fait

Faraday,

l’intensité de

chaque point magnétique par le

nombre de

lignes

de force

qui

en émanent.

Ces

lignes

sont des

lignes fei-mées;

elles traversent le fer aussi bien que

l’air,

pour venir se refermer sur le

point qui

leur donne

naissance et dont elles restent solidaires : c’est le fait

qui

a été

(5)

démontré

plus

haut par

l’expérience.

Considérons l’une de ces

lignes

de force en

particulier.

Si elle vient couper le circuit mo-

bile,

elle y

produira

un courant d’induction

qui

circule dans un sens déterminé. Si le circuit mobile

constitue,

lui

aussi,

une

ligne fermée,

ou bien les deux

lignes

fermées resteront

engagées

l’une

dans

l’autre,

ou

bien,

si elles se

dégagent,

c’est en se

coupant

de

nouveau. Dans ce cas, il se

produit

un courant inverse du

premier

et

qui

l’annule si l’on

prend

la somme

algébrique

des

quantités

d’électricité

qui

circulent dans un sens déterminé. Cette

somme

algébrique

est donc

proportionnelle

à la variation du nombre des

lignes

de force

qui

sont contenues dans l’intérieur du circuit. Elle

est donc

finie,

car le nombre des

lignes

de force

représente

l’in-

tensité du

champ magnétique, laquelle

est finie.

On ne

peut

donc obtenir de courant continu en

quantité

indé-

finie que si la

portion

induite du circuit constitue une

ligne

non

fermée;

on est donc forcé de la relier au reste du circuit par deux

contacts frottants.

La force électromotrice induite dans une machine à courant

continu ne

dépend

que de la

position

des frotteurs. Soit E cette

force électromotrice. Relions les extrémités du fil induit par un fil

complémentaire qui

en soit solidaire et

qui

en fasse un circuit

fermé. En

appelant

E’ la force électromotrice induite dans le fil

complémentaire,

on a

E + E’ = 0, puisque

le circuit est fermé.

On a donc constamment

E = - E’, quelle

que soit la forme du fil induit. Pour la même

raison,

E’ ne

dépend

pas de la forme du fil

complémentaire.

On ne

peut

donc

multiplier

la force électro-

motrice d’une machine à courant constant, telle que celles

qui

ont été construites par

Faraday

et M. Le

Roux, qu’en multipliant

le nombre des fils induits et des

couples

de frotteurs. Pour obtenir de

grandes

tensions en

augmentant

la

longueur

du fil

induit,

il

faut avoir recours à des machines à courant

alternatif,

avec ou

sans commutateur redresseur. Les machines de

Clarke ,

de Sie-

mens, et notamment la machine de

Gramme,

sont des machines

à courant alternatif et à commutateur redresseur. La force élec- tromotrice d’induction

change

de

signe

dans le fil induit à

chaque - demi-révolution ; par le j eu

du commutateur, le courant recueilli à

l’extérieur est de direction constante.

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