A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
D ANIEL B LANC
J ACQUES B OURRIEAU
Réalisation et étude de compteurs de Geiger-Müller remplis de vapeur pure de mercure, fonctionnant à températures élevées
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 4
esérie, tome 26 (1962), p. 83-97
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Réalisation et étude de compteurs de Geiger-Müller remplis de vapeur pure de mercure, fonctionnant
à températures élevées
par
MM. Daniel BLANC
etJacques BOURRIEAU
Centre de
Physique
NucléaireDes
compteurs
àcylindre
de verre et couche conductriceexterne, remplis
de vapeur saturante de mercure, ont été étudiés entre 200° C et 400° C. Ils ont toutes les
caractéristiques
de détecteursautocoupeurs
et leur efficacité pour lesphotons
y du est presqueégale
à celle d’unremplissage
clas-sique (argon
+ vapeurorganique).
De la mesure dutemps
derestitution,
on déduit que la mobilité des ions
positifs
est de1,75
cm2 s-1V=1;
des ionsH.g2 +
etHg3+
semblent se former dans ladécharge.
Le caractèreautocoupeur
des détecteurs est attribuable à une émissionphoto-électrique
très faibledepuis
laparoi
interne ducylindre
de verre.I NTRO’D U CTI O~N
au moyen de
radioéléments,
de certainsproblèmes
industriels[ 1 ] ,
nous a conduit àenvisager
la ré.alisation de détecteurs de rayons ycapables
de fonctionner à destempératures
relativement élevées(entre
250° C et 400°C)
De tels détecteurs seraient aussi utilisables autour de lapartie
active des réacteurs nucléaires[2],
comme dans d’autresapplications
des radioéléments.
Leur
fragilité
nepermet
pas de songer aux scintillateurs[3].
Certainscompteurs proportionnels remplis
de gazpermanents
ont été utilisésj us~q~u’à
500° C[ 5 ] ,
mais leur fonctionnement est délicat et ils nepeuvent
convenir autour des chaudières industrielles que nous avons à étudier[1.] J
Nous nous sommes donc fixés de construire des
compteurs
deGeiger-
Aucun détecteur contenant une vapeur
organique,
ou unhalogène,
ne fonctionne correctement au-dessus de 200° C
[4] .
Lescompteurs
àparois
de verre et
graphitage
externe contenant une vapeurorganique
sont un peuplus stables,
mais deviennent inutilisables au-dessus de 250° C[6].
Lescompteurs
à cathodemétallique remplis
de gaz mono oudiatomiques (argon, xénon, oxygène
ouazote)
conviennentjus~qu’à
150°C; au-dessus, apparais-
sent des
phénomènes parasites [ 7 ] .
Ce
qui précède,
montre que leproblème
était difficile.Cependant, MOLJK,
DREVER et CURRAN[ 5 ]
étaient parvenus à fairefonctionner,
enrégime proportionnel,
descompteurs
àparois
de verre et couche conductrice externeremplis
d’unmélange d’argon
etd’anhydride carbonique jusqu’à
450° C dansune
enveloppe
de pyrex,jusqu’à
800° C dans le cas d’uneenveloppe
dequartz;
l’émissionthermoionique depuis
la cathode neproduisait d’impul-
sions
parasites ,qu’au-dessus
de 770°C;
les effets de la résistance trans- vers,ale ducylindre
dequartz
devenaientnégligeables
au-dessus de 180° C.D’autre
part,
C. W. MAC CUTCHEN[8] ]
a obtenu des résultats trèsintéressants, toujours
enrégime proportionnel,
sur descompteurs
àparois
de verre
remplis
de vapeur saturante de mercure. Le verre Kodial utilisépossède
une faible résistivité à hautetempérature,
et aucune coucheconductrice externe n’était nécessaire : l’isolement de l’anode était assuré par des passages de
porcelaine.
Le fonctionnement est correctjusqu’à
350° C.
Bien que l’utilisation de la
région
deproportionnalité
soitfavorable, puisqu’on
élimine par sélectiond’amplitude
lesimpulsions parasites
venantde l’enet
thermoionique
sur lecylindre,
nous avons décidé de construire descompteurs
à co’que de verreremplis
de mercure pur et d’étudier leur fonc- tionnement dans la zone de résolution.L’emploi
du verre offre de nombreuxavantages : simplicité
defabrication,
pasd’amalgamation,
faible émissionthermoionique
et effets secondaireslimités,
lesphotons
U V créés sur la cathodepénétrant
enprofondeur
dans le verre[9, 10].
85
DÉTECTEURS UTILISÉS
Nous avons
employé
des verres de naturesdifférentes,
pour les diverseszones de
température;
lafigure
1présente
la variation de la résistivité de ces verres en fonction de latempérature.
Afin que la résistance transversale ducylindre
de verre conduise à un fonctionnementsatisfaisant,
il fautemployer :
- le verre Novo
(verreries
deChoisy-le-Roi)
de latempérature
ambianteà
200°C,
- le verre
M02
A de 150 ° C à 250°C,
’
- le verre Sovirel 1723
(aluminosilicate)
de 250° C à 400° C.- Variation de la résistivité (ohm X cm) des verres utilisés, en fonction de la température (1 ) - Novo, (2) MO,A, (3) Aluminosilicate.
Les
compteurs
ont 2 cm de diamètre intérieur et unelongueur
voisinede 20 cm; ils sont schématisés sur la
figure
2 : lequeusot terminal,
solidaire d’uneampoule
de distillationremplie
de mercure, estcoupé
en[2] après
le
remplissage.
Pour le verreNovo,
les passagesanodiques
sont destiges
detungstène
de0,5
mm dediamètre,
lecopperclad
utilisé habituellement don- nant unamalgame.
Pour lescompteurs
enM02
A et en Sovirel1723,
le passage est enmolybdène;
afin d’éviter lacondensation,
dans ledétecteur,
des vapeurs de
molybdène qui
sedégagent
au moment de la soudure du passage, lemolybdène
est lié à un fil de Dever -P,
lui-même soudé auressort de
tungstène qui
termine le fil de W(0,1
mm dediamètre).
On enrobecomplètement
dans du verre le passage demolybdène,
cequi
évitetoute condensation sur les
parois.
FIG. 2. - Schéma des compteurs à parois de verre et couche conductrice externe.
La
disposition
du revêtement conducteur externe est donnée sur lafigure
2 : nous avonstoujours
utilisés deslongueurs
de cathodesupérieures
à 3 fois le diamètre interne du
cylindre,
afin de nousplacer
dans lesmeilleures conditions de fonctionnement
[11].
Les électrodes degarde
Aet B sont à la même tension que le
fil ;
le volume sensible est ainsi bien délimité[11].
Le revêtement externe est formé par métallisation sous vide d’une couche d’aluminium : cedépôt
est très stable et résiste bien auxtempératures auxquelles
doit fonctionner ce détecteur.A titre de
comparaison,
nous avons construit descompteurs
à cathode internemétallique (fig. 3). L’ampoule
de verre est enM02 A,
les passagesanodiques
etcathodiques
sont réalisés selon latechnique
que nous venons de décrire. La cathode de Monel a2,63
cm de diamètre et9,4
cm de lon-gueur ; elle a été
polie
et arrondie aux extrémités pour éviter tout effet depointe.
Deuxcylindres
de 2 mm de diamètre entourent l’anode et servent d’électrodes degarde;
ils délimitent defaçon plus précise
le volumesensible.
Après
l’étude sur de la vapeur de mercure, lesqualités
des détec-F IG. 3. - Schéma des compteurs à cathode métallique.
leurs étaient contrôlés à l’aide de
remplissages classiques (argon - ,m,éthylal) ;
le
palier
étaitlong
de 250volts,
avec unepente
de1,3 %
par 100volts,
cequi
est excellent.MO’DE DE FABRICATION
Les
compteurs
sont lavés par une solution étendue d’acideftuorhydrique,
puis
rincés par de l’éthanol et par de l’eau distillée. On étuve sous vide le détecteur à 300°C;
on distille ensuite du mercure dansl’ampoule [3]
(fig. 2) )
et l’onmaintient
à nouveau l’ensemble sousvide,
à 300° Cpendant
24 heures. Ces
opérations
sontindispensables
pour éliminer l’eau et l’éthanol adsorbés sur lesparois.
Lecompteur
étantpompé
sousvide,
onporte
aurouge
l’anode,
en y faisant passer un courantélectrique
de 2ampères
pen- dant 10 minutes. On ferme en1,
on fait distiller une certainequantité
demercure dans le
détecteur,
et on coupe lequeuzot
en 2.Pour toutes les
températures étudiées,
il demeurait une certainequantité
de mercure à l’étatliquide, qui
était rassemblée à l’intérieur duqueuzot
et ne
perturbait
pas lefonctionnement.
La vapeur
métallique
est donctoujours placée
sous sapression saturante,
dont la variation en fonction de latempérature
est donnée sur lafigure 4.
Les
compteurs
à cathodemétallique
étaientfabriqués
selon le mêmeprocédé.
Les études ont été faites sous irradiation des rayons y venant d’une
source de Le circuit associé ne
présente
aucuneoriginalité,
si ce n’estune variation
possible
de la constante detemps
du circuit d’entréeanodique,
de 1 A-’ sec. à 10-7 sec.
FIG. 4. - Variation de la tension de vapeur saturante du mercure en fonction
de la température. -
CARACTÉRISTIQUES DE COMPTAGE
Quelle
que soit la constante de temps du circuitanodique,
les détecteurs à coque de verre ont toutes lespropriétés
decompteurs autocoupeurs ;
iln’y
a pasd’impulsions
secondairesparasites,
même pour une valeur de 10-7 seconde. Ce résultat estinattendu, puisque
leremplissage
necomporte
pas de constituant
polyatomique susceptible
d’absorber lesphotons produits
lors de la recombinaison sur la cathode de la
gaine ionique positive.
Nousy reviendrons
plus
loin.1) )
Se’uil dedémarrage-Vn (tension
pourlaquelle a~pparai~s~s~ent
les pre- mièresimpulsions
dans le circuitassocié,
de seuilégal
à0,1 volt).
De 200 à 400°C, Va
croît avec latempérature.
Aplus
bassestempératures,
c’est-à-dire pour despressions
deremplissage
dequelques
cm de mercure,VD
passe parun minimum
5).
Ce résultat est àrapprocher
de ceux obtenus par LLEWELLY-JONES[12]
en cequi
concerne la variation dupotentiel disruptif
dans un
champ électrique uniforme,
et par NAKAYA[20].
FIG. 5. - Variation du seuil de démarrage
V D
en fonction de la pression de la vapeur de mercure pour des mélanges (argon + mercure).Pour de telles
pressions,
lescaractéristiques
decomptage
sont d’ailleursmauvaises,
et le détecteur neprésente
pas d’intérêtpratique.
2) )
Courbe depalier.
-- Lafigure
6 donne la variation du seuil deGeiger,
de lalongueur
dupalier
et de sapente (%
par 100volts)
en fonctionde la
température.
Ces valeurscorrespondent
au bruit defond,
et la résis-tance transversale du verre
joue
un rôlenégligeable.
Le taux decomptage
pour le bruit de fond
augmente
en fonction de latempérature
selon une loiquasi exponentielle,
cequi
semble prouver que cetteaugmentation
est dueà l’effet
thermo-ionique depuis
laparoi
interne ducylindre
de verre; lebruit de
fond,
de 60impulsions
par minuteenviron,
à 250°C,
atteint 150impulsions
par minute à 350° C.FiG. 6. - Variation, en fonction de la température, du seuil de Geiger, de la longueur du palier et de sa pente (% par 100 volts) (diamètre du fil : 0,1 mm, diamètre du cylindre :
2,0 cm).
3) ) Efficacité.
-- Les taux decomptage
sous irradiation y ont été com-parés
à ceux de détecteursidentiques, remplis
d’unmélange classique (argon :
9 cm deHg, éthanol,
1 cm deHg), placés
dans les mêmes conditionsgéométriques.
Lafigure
7 donne l’efficacité des détecteursrapportée
à celledu
remplissage
àl’éthanol, prise égaie
à l’unité.FIG. 7. - Efficacité pour les rayons ’V de ’6oCo, rapportée à celle d’un remplissage classique (argon + éthanol). .
4)
Influence
de la résistance transversale ducylindre
.de verre. - Nousavons observé des
phénomènes analogues
à ceux obtenus sur desrem,plis-
sages
(argon
-I- vapeurorganique).
Le seuil deGeiger
varie en fonction du taux decomptage
No selon une loi de la forme[13]
e étant
l’épaisseur
de laparoi
de verre, p sarésistivité,
b le rayon interne ducylindre, il§
le seuil deGeiger
pour le bruit de fond. On trouvera surla
figure
8 la variation deV~
avecNo
pour unetempérature
de 320° C et uncompteur
en Sovirel 1723. Lafigure
9 donne la variation duparamètre
B en fonction de lapression
du mercure; la variation estanalogue
à celle obtenueen fonction de la
pression
del’argon,
avec des additionsd’éthanol,
deméthylal
et de formiated’éthyle (1
cm demercure).
FIG. 8. - Variation du seuil de Geiger en fonction du taux de comptage, pour un détecteur Sovirel - 1723 è 320° C.
FIG. 9. - Variation du paramètre B en fonction de la pression de la vapeur de mercure (tors) - Unités : : coulomb, volt, cm.
PROPRIÉTÉS D’AUTOCOUPURE
Les résultats
qui précèdent
montrent l’identité absolue des caractéris-tiques
decomptage
avec celles de détecteurs contenant unmélange
auto-coupeur. Pour contrôler cette
identité,
nous avons mesuré la variation avecla
pression
dutemps
mort dutemps
de restitution(T )
du détecteur.La
figure
10 montre que, la variation estlinéaire;
les valeurs obtenues sontindépendantes
de la constante detemps
du circuit associé.FIG, 10. - Variation de la pression du temps de la mort vapeur (Tm ) de mercure, et du temps pour de restitution Je seuil de Geiger. (Tr ) en fonction
""’~’°’’
D’autre
part,
on sait que[15, 16] ,
dans le cas d’un détecteur auto- coupeur, letemps
derestitution
est donné par :95 b et a étant
respectivement
les rayons de la cathode et dufil,
V la diffé-rence de
potentiel électrostatique
entre cesélectrodes,
P lapression
deremplissage,
Po lapression atmosphérique,
k la mobilité des ionspositifs
sous la
pression atmosphérique.
Cette formule nous apermis
de calculer k :Cette valeur est très
supérieure
à celles obtenues antérieurement par d’autres méthodes : : DALGARNO[17] ]
a calculé une valeur de0,2
~cm~2 V-~pour les ions
(Hg) +
dans la vapeur de mercure; cette valeur est conformeaux mesures de MIERDEL
[ 18 ] ;
; DILLON[ 19 ]
a obtenu parcontre,
une valeur de0,5
cmi2 s-~ V-1.La valeur que nous avons obtenue semble montrer que certains ions de mercure existent sous forme moléculaire. Pour les
pressions
utiliséesici,
le mécanisme de la
décharge
est trèscomplexe,
comme l’ontmontré,
entre autres, les travaux de BIONDI[21] ]
et ceux de NAKAYA[20].
La diffusionambipolaire
du mercure formerait en effet des ions moléculaires selon les processus :On
pourrait
craindre que lespropriétés d’autocoupure
nes’expliquent
par la
présence
de vapeursorganiques
résiduelles(huiles
des pompes, alcool delavage).
Nous avons vérifiéqu’il
n’en est rien enremplissant
nos détec-teurs
d’argon
pur, selon un modeopératoire rigoureusement identique
àcelui utilisé pour le mercure. Ils ne
présentent,
aux mêmestempératures,
aucun caractère
d’~autocoupure.
D’autre
part,
lescompteurs
à cathodemétallique, remplis, toujours
selon la même
méthode,
de vapeur pure de mercure, ne sont pas autocou- peurs. Le résultat reste le même si l’on intercale entre la cathode et la masseun circuit
(résistance
-capacité) identique
à celuiauquel équivaut
laparoi
de verre ,de nos détecteurs. ’
Au
total,
lecomportement
du détecteur n’est pas lié à unphénomène classique d’autocoupure,
tel que l’ont décrit KORFF et PRESE;T[22].
Leurspropriétés
sont associées à laprésence
simultanée de la vapeur de mercure et de la de verre. Nos résultats sont àra~p~p~ro~cher
de ceux deCOLLINSON,
DEMETSOPOULLOS et ZARZYCKI[23] ]
sur desremplissages (argon
+ xénon +oxygène
+azote) :
dans des conditionsconvenables,
de telsremplissages
ont toutes lescaractéristiques
desmélanges autocoupeurs.
L’absence
d’impulsions parasites
semble due au fait que l’émission secondaire par effetphoto~électrique depuis
laparoi
de verre est très fai!b~le et ’que, parrecombinaison,
les ions de mercurequi atteignent
cetteparoi
produisent
un nombre relativement faible dephotons
de basseénergie.
CONCLUSION
L’intérêt
pratique
de tels détecteurs est évidente. D’autrepart,
l’étudedu mécanisme de leur fonctionnement
peut
donner de nombreuxrenseigne-
ments sur les
décharges
dans le mercure souspressions
relativement élevées.Il serait intéressant de faire des
remplissages
de vapeur sèche de mer- cure pour éliminer l’influence de la densité gazeuse sur la forme des carac-téristiques,
et diminuer le coefficient detempérature.
Enfin,
desconséquences importantes pourraient
être tirées si l’on irra- diait lescompteurs
par desparticules
a dont lestrajectoires, parallèles
àl’anode,
seraient très voisines de laparoi
ducylindre [ 24] ,
enemployant
les
techniques
de E. J. LAVER[ 25 ]
et de E. L. HuBER[ 26 ] .
Leur mécanismepourrait
être ainsi élucidé.BIBLIOGRAPHIE
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