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Submitted on 1 Jan 1943
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Sur l’enregistrement des impulsions des compteurs de
Geiger
A. Dauvillier
To cite this version:
SUR
L’ENREGISTREMENT
DES IMPULSIONS DES COMPTEURS DE GEIGERPar M. A. DAUVILLIER.
Dans un
précédent
mémoire : Recherches sur lesphoto-compteurs
et leursapplications (1),
nous avonsdécrit
l’application
ducinémographe
Richard àl’enregistrement
de lafréquence
desimpulsions
données par unphoto-compteur.
Laprésente
Note a pourobjet
designaler
desperfectionnements
apportés
à ce moded’enregistrement.
Fig, i.
Rappelons
leprincipe
ducinémographe
( fig.
I) :
lesimpulsions, qui
se succèdent auhasard,
agissent
électromagnétiquement
surl’échappement
E d’un mouvementd’horlogerie
H,, provoquant
latrans-lation d’un arbre A commandant une
aiguille
indicatrice I. Ce mouvement est
équilibré
par unetranslation inverse
provoquée
par larotation,
parfriction,
d’ungalet
Gporté
par l’arbre et tournant entre deuxdisques, pressés
sur legalet
par un ressort R et mus, en sensinverse,
par un secondmouvement
d’horlogerie H2.
Ce différentiel a pourobjet
detoujours
ramener legalet
vers le centre desdisques (origine
descoordonnées)
avec une vitesseproportionnelle
au rayon, c’est-à-dire audéplacement
del’aiguille.
Legraphique indique
donc,
par lecturedirecte,
lafréquence
des impul-sions.Les
paires
de bobines à noyau de ferB,
etB2
du relais ont une faible résistance(600
ohms)
etexigent
un courant d’une
vingtaine
demilliampères.
Aussi n’est-ilguère possible
de les insérer dans le circuitde
plaque
d’unetriode,
d’autantplus
que lesimpul-sions données par les
compteurs
sont de très courtedurée,
comparativement
à l’inertiemécanique
durelais. On est donc
obligé,
soit de les insérer dans lecircuit d’un
thyratron
avec undispositif
à contacts assurant l’extinction et faisant fonctionner alter-nativement lesbobines, soit,
dedisposer,
dans lecircuit du
thyratron,
un numérateur muni d’un contact de travailéteignant
lethyratron
etmobili-sant un inverseur commandant alternativement les
bobines par l’intermédiaire d’une batterie.
Tout ce mécanisme
est,
comme on levoit,
assezcompliqué.
Il introduit des contactspouvant
per-turberélectromagnétiquement
desamplificateurs
sensibles utilisés dans levoisinage.
Aussi,
M. R.Bureau,
qui
utilisedepuis
delongues
années lecinémographe
Richard pourl’enregistrement
desparasites atmosphériques,
a-t-il établi un relaisspécial
àgrande impédance
fonctionnant sur triode.Fig.2.
Il nous a paru que le relais du
cinémographe
pouvait
être directement actionné d’une manière trèssimple,
par unprocédé
purement
statique,
évitant toutcontact,
en insérantchaque paire
debobines dans les circuits de
plaque
d’un dédoubleurde
fréquence
àthyratrons
dit « scale of two »(2).
Dans ce
montage,
schématisé par lafigure
2, lesimpulsions
provenant
de lapentode
sont transmisespar les condensateurs de liaison C et
C’,
auxgrilles
des
thyratrons
T et T’polarisées
par la résistance128
1,jg ,j
cathodique
commune R. L’un desthyratrons
étantpréalablement
allumé et l’autreéteint,
cetteimpul-sion allume le
thyratron
éteint et demeure sanseffet sur l’autre. Cet
allumage
provoquel’extinc-tion du
thyratron
allumé par lejeu
duconden-sateur K
placé
en dérivation sur lesplaques.
Lesimpulsions
actionnent donc alternativement lespaires
d’électrons du relaisB,
etB2
enprovoquant
le jeu
normal del’échappement
ducinémographe.
Un numérateur
N,
inséré dans l’un descircuits,
indiquera
unefréquence égale
à la moitié de lafréquence
réelle.Nous avons réalisé ce
montage
avec deslampes
885ou T 100 avec la
plus
grande
satisfaction. Le numérateur et le relais fonctionnent dans desconditions
idéales,
puisqu’ils
ne sont pas soumis à de brèvesimpulsions.
Il est ainsipossible
demesurer avec sûreté au numérateur des
fréquences
dépassant
I o0ocoups/min.
Lecinémographe
fonc-tionne aussi avec une
grande
fidélitéjusqu’à
safréquence limite
d’enregistrement,
soitcoups/min.
Nous utilisons ce
montage,
soit pourl’enregis-trement des rayons
cosmiques,
au moyen de comp-teursdisposés
encoïncidence,
soit pourl’enregis-trement des rayons ultraviolets au moyen des
photo-compteurs.
Laphotographie
de lafigure 3
représente
ce dernierappareil, qui
fonctionneentiè-rement sur le secteur. On y