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Perfectionnement aux compteurs de Geiger-Müller
contenant du CO2
J. Labeyrie
To cite this version:
146
du
rapport
de deuxgrandeurs,
donné directement par la différence de lecturescorrespondantes
On a, en effetAjoutons,
enfin,
à cesapplications
lapossibilité
de mesurer la dérivéelogarithmique
parrapport
autemps t
d’un courant variableI(t), auquel correspond
à la sortie del’amplificateur
la tensionV(t)
=K LogI(t).
On
placera
à la sortie del’amplificateur
en série unecapacité
et ungalvanomètre, lequel
accusera une déviationproportionnelle
à ci v1
soitài
I3 dI,déviation
proportionnelle
a§,
dt soita y . -
I dtOn pourra utiliser ce
procédé
pour la mesure desexposants
d’une fonctionexponentielle.
Nous citeronsprincipalement
le cas despiles atomiques,
où lapuis-sance est une fonction du
temps
de la forme I =10
ehlet celui des radioéléments dont la radioactivité suit une loi
analogue.
Lefacteur k,
dérivéelogarithmique
de I
représente
la «période
» de lapile
ou duradio-élément. Le
dispositif
décritpermet
la mesure directe de cettepériode.
PERFECTIONNEMENT
AUX COMPTEURS DE
GEIGER-MÜLLER
CONTENANT DU CO2
Par J.
LABEYRIE,
Commissariat à
l’Énergie
Atomique,
Laboratoires du Fort de
Châtillon,
Fontenay-aux-Roses.
Sommaire. 2014 On décrit
un procédé de détection et de dosage commode du carbone radioactif en phase gazeuse (CO2)
dans un compteur de Geiger-Müller. En ajoutant au CO2
une faible
quantité
d’alcool (I cm Hg) et en utilisant untemps de restitution du potentiel d’anode de 2.I0-4 ~
environ, on obtient des paliers
supérieurs
à 200 V, même à des taux de comptage de I5 000 impulsions par minute;la stabilité et la fidélité de ces paliers sont bonnes.
1. Introduction. - Les
techniques
utilisant le carbone I4 commeisotope
marqué
ont unegrande
importance,
particulièrement
dans les sciencesbio-logiques.
Il est
cependant
assezdifficile,
engénéral,
d’effectuer des mesures sur les échantillons contenant le car-boneI4,
carl’énergie
durayonnement
3
émis est l’une desplus
faibles que l’on connaisse(Em x :
I 55ke V) [9],
[10], [11].
Pour détecter cerayonnement
il faut utiliser descompteurs
deGeiger
àparoi
trèsmince,
ou, mieux encore, des
compteurs
spéciaux
danslesquels
on introduit l’échantillon radioactif enphase
gazeuse. Enoutre,
la trèslongue
période
du carbone i fi(5
ooo ansenviron) [3],
se traduit par une très faible activitéspécifique
des échantillons contenant cetisotope.
Là encore, l’introduction ducomposé
car-boné à l’intérieur même ducompteur présente
un grosavantage,
puisqu’elle
permet
d’avoir unangle
solide decomptage
aussigrand
quepossible.
2.
Compteurs
contenant duC02.
- Plusieursauteurs
[2]
à[6]
ont étudié le fonctionnement descompteurs
Geiger
danslesquels
on introduit diversmélanges
contenant duC02, qui
est lecomposé
Fig. 1.
,Paliers à divers taux de comptage d’un compteur rempli
du mélange C02-alCOOI,
La constante de temps de restitution du potentiel sur
l’anode est de 5. 10-4 s.
Les pressions partielles de CO2 et d’alcool sont respecti-vement o cm Hg et i cm Hg.
gazeux du carbone le
plus
facile à obtenir. Ces études ontporté
sur desmélanges,
car lescompteurs
remplis
avec duCO2
pur n’ontpratiquement
pas depalier,
Fig. ? .
Influence de la constante de temps de restitution du potentiel
sur le
palier
du compteur.Les pressions partielles du mélange CO2-alcool I sont
res-pectivement
i o cm Hg et i cm Hg.La longueur du
palier
est mesurée par la différence depotentiel séparant deux points du plateau entre
lesquels
l’augmentation
du taux de comptage est de 4 pour I00.Les mesures ont été faites à un taux d’environ 5 ooo
impul-sions par minute.
Les constantes de temps T ont été déterminées au moyen
d’un
préamplificateur,
à temps mort variable, app)iquantsur l’anode du compteur une impulsion négative de r 6o V, clont la durée, à la moitié de sa hauteur, est :.
même si l’on éteint artificiellement leurs
impulsions
au moyen desdispositifs électroniques
habituels(fin.
2).
147
Deux
procédés
ont été ainsi reconnus efficaces : I °Incorporation
duC02
aumélange argon-alcool
usuel. - Dans ce cas, laproportion
deC02
ne doit pasdépasser 7
à 8 pour I00, souspeine
d’avoir uncompteur
inutilisable.2°
Remplissage
ducompteur
par lemélange
CO2
+CS2
[4], [5].
- On obtient ainsi de bonnescaractéristiques,
lespressions partielles
étant de 10à 5o cm
Hg
pour leCO2
et de 2 cmHg
pour leCS2.
Ce deuxièmeprocédé
permet
d’avoir une sensibilité de détection et uneprécision
de mesure meilleures que lepremier, puisque
laquantité
deCO2
contenue dans lecompteur
estbeaucoup plus grande.
Par
contre,
lemélange CO2
+CS2
n’est pas auto-extincteur cequi oblige
àadjoindre
aucompteur
unmontage
électronique
genre Neher[7], [8], [2],
compli-quant
ainsiquelque
peu les mesures. Deplus,
leCS2
est une substancedésagréable
àmanipuler.
3.
Compteurs
contenant lemélange CO2-alcool.
- Pour
pallier
à cesinconvénients,
nous avons étudié unprocédé
permettant
d’introduire de fortesquantités
deC02
dans uncompteur,
tout en conservant à cecompteur
de bonnescaractéristiques (auto-extinction,
palier)
et unemanipulation
facile.On obtient ce résultat en
remplissant
lecompteur
avec unmélange
deCO2
et d’alcooléthylique.
Lapression optima
d’alcool est de l’ordre de I cmHg,
lapression
deCO2
peut
varier de 2 à 50 cmHg
environ. Laprésence
d’alcoolempêche
les ionseût,
pro-duits lors dechaque impulsion,
auvoisinage
de l’anode ducompteur,
d’arriver à la cathode. Onsupprime
ainsi la causeprincipale
des mauvaisescaractéristiques
descompteurs
remplis
avec duC02.
La vapeur d’alcool a été choisieexpérimentalement
parmi
un certain nombre de vapeursorganiques
(acétone, éther-oxyde,
formiated’éthyle,
alcooléthy-lique)
comme étant cellequi
donne le mieux aucompteur
lespropriétés
suivantes : 1° Palierlong
et à faiblepente;
20 Auto-extinction.3° Stabilité du
palier jusqu’à
des taux decomptage
élevés;
4 ° Stabilité du
comptage
dans letemps;
5°Temps
de résolutionfaible;
60 Commodité de
remplissage.
La valeur de la
pression partielle
d’alcool a été choisie de la mêmefaçon.
Sur lesfigures
1 et 2 onpeut
constater que lescinq
premières
conditions sont satisfaites.Temps
de résolution. -Malgré
laprésence
de la vapeurd’alcool,
des ionspositifs
deCO2
arrivent en nombre suffisammentgrand
sur la cathode pour donner naissance àquelques décharges multiples.
L’étude de ces
décharges
avec unpréamplificateur
àtemps
mort variable montrequ’on
éliminecomplè-tement leurs effets pour un
compteur type (10
cmHg
deC02,
I cmHg d’alcool,
cathode en carbone de 20 mm dediamètre)
enemployant
une constante detemps
de restitutionsupérieure
à 2. IO-i s(fig. 2).
Le
temps
derésolution,
dans ce cas, apratiquement
la même valeur que la constante de
temps.
Il est tout à fait suffisant pour les mesureshabituelles,
puisqu’il
n’entraînequ’une
erreur relative de 3 pour o0 environ pour des taux decomptage
de 10 oooimpul-sions par minute.
Cette constante de
temps
de 2.10-’. s est obtenuesimplement
en alimentant l’anode ducompteur,
dont lacapacité
est de l’ordre de 5. I0-12Fi
à travers une résistance de 5o MQ.Seuil en
fonction
de lapression. -
La variation du seuil dupalier,
en fonction de lapression,
est à peuprès
linéaire entre 5 et 8o cmHg
depression
deCO2,
lapression
d’alcool étanttoujours
de icmHg
(fig. 3).
Cette variation est semblable à celle obtenueFig. 3.
Variation de la tension seuil du compteur rempli du
mélange
n cm Hg C02 + i cm Hg-alcool, en fonction de n.
La variation est à peu près linéaire en fonction de la
pres-sion à partir de 15 cm Hg.
Le seuil est la tension à partir de laquelle les impulsions ont même amplitude.
par Brown et Miller
[5]
avec lemélange CO2 + CS2.
Construction descompteurs. -
Le volume sensible est d’environ 5o cm3. La cathode est enaquadag,
peint
directement sur la face interne del’enveloppe
en verre et séché ensuite à 2000 C. Laprécaution
que
prennent
certains auteurs dedéposer
une couched’argent
entre le verre etl’aquadag
est,
à notreavis,
inutile.La
technique
deremplissage
avec l’alcool estanalogue
à celle utilisée pour leCS2 [1], [2].
MM.
Léger
et Senaux se sontchargés
de l’étudepréliminaire
sur lemélange
CO2
+CS2,
avec extinc-tion extérieure. M.Léger
aégalement
effectué de nombreuses mesures avec les différentes vapeurs.[1] GALYIN M., HEIDELBERGER C., REID J. C., TOLBERT B.,
YANKWICH P. 2014
Isotopic Carbon (John
Wiley
and Sons, New-York, I949). [2] BROWNELL G. L., LOCKHART H. S. 2014
CO2 Counter
Tech-niques for C14 Measurement. Technical report, I949,
n° 30; Mass. Inst. of Technology Lab. for nuclear Sci.
148
[3]
ENGELKEMEIR A. G., HAMILL W. H., INGHRAM M. G.,et LIBBY W. F. 2014 The Half-Life of Radio Carbon C14.
Phys. Rev., I949, 75, I825.
[4] MILLER W. W. - Science, I947, 105, 27I8.
[5] BROWN S. C., MILLER W. W. - Carbon Dioxide Filled
Geiger-Müller Counters. Rev. of Scient. Inst., I947,
18, 496.
[6] EIDINOFF M. L. - Internal Gas Counting of Radioactive Carbon and Hydrogen. A.I.E.E., I.R.E., Conference,
publiée
par l’American Institute of Electrical Engi-neers en mars I950, 65-68.[7] NEHER H. V., HARPER W. W. 2014 Phys. Rev., I936, 49, 940.
[8]
NEHER H. V., PICKERING W. H. - Phys. Rev., I938, 53, 3I6.[9]
SOLOMON A. K., GOULD R. G., ANFINSEN C. B.-Phys.
Rev., I947, 72, I097.[10] COOK C. S., LANGER L. M. et PRICE H. C. 2014
Phys. Rev.,
I948, 74, 548.
[11]
ANGUS J., COCKROFT A. L., CURRAN S. C. 2014 Phil.Mag. I949, 40, 523.
ÉQUATIONS
FONDAMENTALESDE LA FORME NOUVELLE DE LA
THÉORIE
DUMÉSON
Par BERNARD
KWAL,
Institut Henri Poincaré.Nous venons de montrer
[1]
qu’une
réinterpré-tationjudicieuse
de la notion deschamps
et despotentiels
ducorpuscule
maxwellien despin
1 per-met deprésenter
d’une manière nouvelle la théorie de cecorpuscule, qui
semble se conformerdavantage
au schémaclassique
deMaxwell-Lorentz,
que la théorie actuellement en vogue. Contrairement à cettedernière,
la nouvelle formulation neparaît
pas se heurter à la difficulté bien connue, liée àl’apparition
dessingularités
en r-3 dansl’expression
del’énergie
d’interaction.Nous allons écrire des
équations
de la théorie nouvelle pour lesquatre espèces
demésons,
envisagés
par
Kemmer,
mais en abandonnant sanomencla-ture,
où se reflète uneconception
despotentiels, qui,
à la lumière de notrethéorie,
s’avère comme étantincompatible
avec lasignification physique
de l’idée despotentiels.
Voici,
pour commencer, leséquations
deschamps
ducorpuscule
maxwellienCI
de L. deBroglie,
enprésence
des sourcesLes
champs
al.: ethjk
dérivent despotentiels
Pk
etPj/.,
grâce
aux relations que voici :Ces
potentiels
« vrais » satisfont auxéquations
Ce
sont,
évidemment,
lesgrandeurs
Pk
etPjk,
qui
doiventjouer
le rôle des variablescanoniques
indé-pendantes
dansl’expression
suivante de la fonction deLagrange
Nous allons maintenant écrire la même suite
d’équations,
dans le cas descorpuscules,
maxwellien dualCI,
non-maxwellienCI
0 et non-maxwelliendual