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Diffusion des éléments radioactifs dans des métaux

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Academic year: 2022

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(1)

HAL Id: jpa-00205106

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205106

Submitted on 1 Jan 1923

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Diffusion des éléments radioactifs dans des métaux

L. Wertenstein, H. Dobrowolska

To cite this version:

L. Wertenstein, H. Dobrowolska. Diffusion des éléments radioactifs dans des métaux. J. Phys. Ra-

dium, 1923, 4 (9), pp.324-332. �10.1051/jphysrad:0192300409032400�. �jpa-00205106�

(2)

DIFFUSION DES ÉLÉMENTS RADIOACTIFS DANS DES MÉTAUX

par M. L. WERTENSTEIN et Mlle H. DOBROWOLSKA.

Laboratoire de radiologie de la Société Scientifique de Varsovie

1. Historique.

-

On sait jusqu’ici fort peu de chose sur la diffusion à l’état solide. Dans des travaux déjà anciens (1887-1894), Roberts Austen

avait étudié la diffusion de l’Au dans du Pb. Il a trouvé que le coefficient de diffusion varie de 2. f0- j 5 cm’ : jour jusqu’à 2,6.10-3 cm’ : jour lorsque

la température s’élève, depuis la température ordinaire jusqu’à La

"

question a été reprise, ces dernières années par un certain nombre d’auteurs.

Weiss et Laffitte C) ont fait des expériences qualitatives sur la diffusion des Zn, Sn, Al, Sb, Ag, Ni dans le Cu à 120° C, du Zn dans le Sn il 9 00° (~.

Fracnhcl et Houben (~) ont pu lesurer le coefficient de diffusion de l’Au dans

l’Ab à 870° C, gràce il une 111éthode élégante basée sur la sulfuration de

l’argent, Ils on[ trouvé pour le coefficient de diffusion cherché 3,.1(-J cn12 : jour. Hevesy el Oroll (3) ont cherché, sans résultat, il mettre en évidence le déplacement du Pb radioactif (RaD) dins du Ph ordinaire à 280° C. Ils concluent de leurs expériences que le coefficient de diffusion du Pb dans du Ph (coefficient d’auto-diflusion, Selbstdiflusion Koeffizient) esL infé-

rieur à ’i O-, résultat qui parait surprenant si on le compare aux nombres obtenus par Roberts Austen.

Dans un mémoire à la fois théorique el expérimental. Hevesy évalue

les coefficients de

«

Seibstdiffusion

»

de certains sels cristallisés, en

admettant la validité pour ces sels de la relation classique entre la 1110bi-

lité des ions et leurs coefficients de diffusion. Citons, à titre d’exemple,

que pour NaCl, le coefficient de « Selbstdiffusion

»

calculé est égale, à la

,

température ordinaire, à 3. 10- 18 cnr : jour ; à la température de 626" C à ,1, i.,l 0- cm 2 : jour, et iminédi,,itemeiil au-dessous du point de fusion, à

1.4.. ’10-3 cm2 : jour. La légitinlité de rextcnslon de la théorie des gaz aux sels cristallisés semble très douteuse ; cependant, il convient de dirc que

IIevesy a pu confirmer sa théorie, expérimentalement dans le cas du Ra 1)

(1) l. 173 (UJ21), p.

1’) ChenÚe. t. 116 (1021), p. 1-1~}.

(3) Ann. der. Phys., t. 65 (!9~), p.

(’’) Ber., t. 129 2a j (1U=2U), Reu., t. 20(19~ , p. 113.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0192300409032400

(3)

325

diffusant dans le PBCI" à 4690 C; le nombre expérimental est égal à 2,9.10-2 cm~ : jour, le nombre théorique à 2,’1. ~0-~ cm : jour. Enfin.

Langmuir et Dushman ont étudié la diffusion du Th dans le ~~’ dans une

région de températures comprise entre 1 900 et 2 500" K.

Il résulte de ce qui vient d’être dit que la diffusion à l’état solide est

un phénomène qui nécessite, pour son étude expérimentale, une méthode

très sensible, capable de mettre en évidence des déplacements très petits

de la matière qui subit la diffusion.

2. Méthode.

-

Nous avons imaginé, dans ce but, une méthode appli-

cable aux éléments radioactifs, et basée sur 1"observation des scintillations.

Le principe de la méthode est le suivant :

Imaginons une lame métallique mince, recouverte d’un dépôt invisible

de la substance radioactive, sur un côté seulement. Si la substance émet des rayons a, on peut choisir l’épaisseur de la lame, en y adjoignant s’il y

a lieu, des écrans additionnels, de telle manière que les rayons

a

traversant la lame soient juste complètement absorbés. Dans ces conditions, un écran de Zn S placé du côté inactif de la lame restera obscur. 4 mesure que la diffusion progresse (en admettant qu’il y ait formation d’une solution solide de l’élément radioactif dans le métal de la lame), les scintillations

apparaîtront sur le sulfure de zinc et leur nombre ira en augmentant. En

étudiant la variation de ce nombre, à un instant donné, dans des condi- tions de température déterminées, en fonction de l’épaisseur des écrans

.

interposés entre le ZnS et la lame, on peut établir la distribution de la matière active dans la lame. Soit en effet n le nombre des scintillations par unité de temps, observées à travers une épaisseur totale des écrans E. La

nature des écrans étant, d’une manière générale, différente de celle de la lame, et le sulfure de zinc se trouvant à une hauteur h au-dessus de la lame, nous aurons ; E === di étant l’épaisseur de la lame;

d,, la somme des épaisseurs des écrans (généralement en Al) ; a et b, les équivalents, au point de vue de l’absorption des rayons x, de l’aluminium et de l’air dans le métal de la lame (’). On peut admettre, en première approximation, que n est proportionnel au nombre d’atomes ayant effectué

par suite du phénomène de diffusion, un parcours égal

au

à E - R,

R étant le parcours des rayons

a

dans le métal de la lame. Soit f(x) dx le

(1) En toute rigueur, a et b dépendent de la vitesse des rayons a, mais cette vitesse est mal déterminée, à

cause

du phénomène même de diffusion. Aussi

avons-nous

adopté,

pour chaque substance, les valeurs

a

et b qui correspondent

aux

vitesses initiales des rayons x de cette substance.

,

~6

(4)

nombre d’atomes dans la couche comprise entre + dx ;

.1:

étant la profondeur de la couche, c’est-à-dire sa distance à la surface active ; le nombre iir d’atomes capables de donner des scintillations sera défini par la

formule

Soit

w

l’angle solide moyen sous lequel l’écran de ZnS est vu des différents points de la surface actioTe, w étant défini par l’intégrale

étendue à la surface f ds

=

S et il celle J’ds’ --- S’ de l’écran ; r étant la

distance des éléments ds et ds’ ;

a.

l’angle que la direction de r fait avec la normale aux plans S, S’.

Soit enfin X la constante radioactive de la substance étudiée ; on

aura :

La fonction est une solution de l’équation :

-.

avec les conditions initiales suivantes :

La solution cherchée de (2) est donnée par

oii

-

INTO

t

est le nombre total d’atomes radioactifs au temps t ; et

(5)

327

la fonction qui exprime la loi de diffusion proprement dite. On voit que cette loi n’est pas modifiée par l’effet de la destruction radioactive ; il faut seulement rapporter la distribution de la matière, à chaque instant, au

nombre d’atomes présents à cet instant. Il est facile de montrer qu’il en

sera de même pour une substance radioactiye constituée par deux élé- ments se transformant l’un dans l’autre, si leurs coefficients de diffusion sont identiques. Dans ce cas iNT,, et l’it seront les nombres d’atomes de celui des éléments radioactifs qui donne des rayons

«.

La connaissance de f nous permet d’écrire l’équation (1) sous la forme

suivante :

Pour obtenir expérimentalement D, il faut connaître w, et On

calcule

w

au moyen d’une quadrature numérique exécutée sur des inté- grales elliptiques complètes de première et de deuxième espèce envisagées

.

comme fonctions du module. En pratique, w ne diffère pas beaucoup de l’angle solide Wo sous lequel l’écran de ZnS est vu du centre de l’écran.

iN’t est le nombre total des particules x émises par unité de temps au

moment où l’on étudie la distribution. Pour obtenir ce nomhre, il suffit de

mesurer, dans une chambre d’ionisation étalonnée, à une époque donnée,

le courant d’ionisation produit par la surface activer. Enfin le nombre de scintillations observées par unité de temps ou plutôt l’accroissement que ce nombre a subi, par l’effet de la diffusion, depuis l’instant de la préparation de la surface active. En effet, dès le début de l’expérience, on

observe le plus souvent un petit nomhre de scintillations « iniliales » du côté inactif, même si l’épaisseur totale .~ est égale ou légèrement supé-

rieure au parcours des rayons 2. Nous discuterons plus tard les causes probables de ce phénomène ; pour le moment, nous nous bornerons à dire que pour obtenir 1’~, il faut retrancher du nombre de scintillations observé après une période de diffusion, le nombre de scintillations initiales,

ou plutôt P le produit p de ce nombre par le p facteur Iyt facteur qui exprime

No

0

q P

la destruction radioactive de la substance étudiée

(6)

Connaissant ..:’7, J,Tt, on en tire la valeur de 1 intégrale J. Les

tables des valeurs numériques de cette intégrale nous fournissent la valeur de et, par conséquent, la valeur du coefficient de dif-

2 V Dt

’ p ,,

q

fusion D.

a. Dispositif expérimental.

-

Résultats.

-

Nous avons étudié. au moyen de la méthode décrite ci-dessus, la diffusion du Ra B + C et du Po

dans les éléments Au, Ag, Pt. Disons tout de suite que, dans tous les cas,

la diffusion était, à la température ordinaire, absolument insignifiante et

que pour obtenir des effets mesurables nous avons été obligé de maintenir

nos préparations dans un four chauffé à une température élevée.

d. Diffusion du Po.

-

Nous nous sommes servis, pour nos expé- riences, de lames de Pt (épaisseur 8 [J.; parcours des rayons x; 7,8 N,) et de

Au (épaisseur 8, 85 ~; parcours, 8,5 v).

Pour activer ces lames, par électrolyse d’un côté seulement, nous avons employé le procédé suivant.

Dans la partie droite d’un tube en U (fig. 1) on mettait un tampon

Fig ( ,

de papier buvard fortement tassé, puis un bout de tige de verre de

(1) Nous tenons-à remercier ici la maison Caplain St-André qui

a

bien voulu préparer

pour

ces

expériences des feuilles d’or, de platine et d’argent d’épaisseur approprié.

(7)

329

diamètre sensiblement égal au diamètre intérieur du tube (environ 2 mm).

On remplissait le tube de HN03 normal,

,

le liquide n’arrivant pas au dessus de la tige, qui cependant en était mouillée. Au dessus de la tige, on intro-

duisait environ 100 mm’ d’une solution de Po dans HNO ; la solution de Po était alors en contact électrique avec le HNO3 inactif, sans pouvoir dif-

fuser d’une manière notable dans le liquide inactif. La solution de Po for- mait sur l’orifice du tube une goutte fortement convexe. La lame destinée

à recueillir le dépôt de Po était réunie au pôle négatif d’un potentiomètre

et pouvait être amenée dans une position tangente à la goutte par le mou- vement d’une vis. Le pôle positif du potentiomètre était réuni à un fil de Pt plongeant dans la partie gauche du tube en U ; à côté du fil plongeait

l’extrémité du siphon d’une électrode normale destinée à mesurer, de la manière usuelle, le potentiel de la lame par rapport au liquide. En choisis- sant convenablement la valeur de ce potentiel (+ 0,273 Fsg pour l’or, environ, + 0 ; 6 pour le Pt) on arrivait à concentrer, au bout de quelques heures, une fraction notable (environ 15 pour 100) du Po dissous, sur une petite étendue, le côté supérieur de la lame restant parfaitement inactif.

L’électrolyse achevée, on lavait et on séchait la lame. Après avoir

mesuré son activité x; on recouvrait le côté actif d’une lame identique et

l’on serrait la lame double ainsi obtenue entre deux plaques de 1 mm d’épaisseur, ayant la forme d’un porte-objet, vissées l’une contre l’autre et

percées au milieu d’un trou de 8 mm de diamètre (fig. 2). On obtenait de

Fig.2.

.

cette manière une monture pouvant f acilement être fixée sur la platine d’un microscope, pour l’observation des scintillations ; la deuxième lame était destinée à protéger le côté inactif d’une contamination radioactive, pouvant provenir d’une volatilisation partielle du dépôt pendant la période du chauf f age .

Après avoir compté le nombre de

«

scintillations initiales » à travers des écrans d’Al d’épaisseur convenable, on abandonnait la lame pour une

durée d’une semaine dans un four électrique dont la température mesurée

(8)

à l’aide d’une pince Pt : Pt-Ir était maintenue au voisinage de 470" 11.

Les expériences faites avec l’or ont donné pour le coefficient de diffu- sion un nombre voisin de 10-9 cms : jour; quelques expériences prélimi-

naires faites avec le Pt ont donné des nombres rapprochés de cette valeur,

malheureusement l’expérience définitive faite avec le platine a échoué, par suite d’une surchauffe accidentelle du four qui a amené la volatilisation du

polonium. Il convient de dire que, même pour l’or, le résultat ne peut pas être considéré comme précis; en effet le nombre de scintillations diminue, lorsque l’épaisseur des écrans d’Al croit, moins vite que ne ~l’exige la

théorie, ce qui fait que les coefficients de diffusion calculés auglnentent

avec l’épaisseur des écrans. Nous attribuons cette circonstance au fait que la lame protectrice se soude au bout d’un certain temps à la lame active, ce qui entraîne un courant de diffusion en sens contraire de la diffusion étu- diée. Cette diffusion parasite provoque l’appauvrissement des couches les moins profondes en polonium, et une diminution apparente du coefficient de diffusion calculé pour les atomes de Po ayant franchi un petit parcours dans l’or.

2. Diffusion dit Ba B + C.

-

Nous avons eniployé, pour ces expé- riences, des lames de Ag de 10,;) 11. (mises en double; parcours, I~,2 {1.), de

Au de 12,15 p. (parcours, 14 et de Pt de 12 li. (parcours, 12,8 ~). Pour

activer ces lames d’un côté seulement nous leur donnons la forme d’un cône tronqué L s’adaptant exactement sur un cône semblable C mais plein,

en laiton ; la capsule de métal fin une fois mise sur ce cône, nous mettions

encore sur ce système une pièce rodée B sur le cône de laiton, qui serrait la partie latérale du cône creux contre le cône plein (fig. 3). L’actiyation se

Fi,. 3.

faisait de la manière usuelle, dans un récipient contenant de l’émanation du radium, dans lequel un champ électrique était établi de manière à concen-

lrer le dépôt actif sur la lame. De ceste façon on arrivait à protéger com- plètement contre l’activation le côté non exposé de la lame, à condition que la lame n’ait pas été endommagée par les opérations mécaniques néces-

saires à lui donner la forme voulue. L’activation terminée. on enlevait

(9)

331 avec précaution la pièce protectrice et la capsule et l’on découpait le fond

actif de cette dernière au moyen d’un perce-bouchon. On obtenait une

lame circulaire de 5 mm de diamètre que l’on fixait clans une monture

identique à celle employée pour le Po, mais munie d’un trou de 4 mm seule- ment. Après avoir compté les scintillations

«

initiales

»

et vérifié que leur nombre décroissa,it suivant la loi de la désactivation du RaC, on introdui- sait la monture dans un four électrique chauffé à 470~. Au bout d’une heure environ, on enlevait la monture et l’on étudiait les effets de la diffusion.

Nous donnons ci-contre les résultats obtenus. Il convient de faire au sujet

de ces résultats les remarques suivantes :

En premier lieu, nous avons toujours observé que les scintillations initiales, en très petit nombre d’ailleurs, sont vues à travers des écrans dont l’épaisseur équivalente jointe à celle de la lame est notablement supé-

rieure au parcours des rayons a du RaC. On peut chercher à attribuer ces

scintillations aux particules de long parcours observées par Rutherford et

ses collaborateurs; une identification des deux effets est difficile, faute

de données numériques précises dans les travaux cités. Rutherford donne 10-6 comme ordre de grandeur du nombre relatif de ces particules; le

nombre relatif de nos scintillations

«

initiales

»

varie de ~ 0-6 à 10-5; aussi

nous pensons qu’elles ne peuvent pas être expliquées complètement par les particules de Rutherford. Nous avons constaté que ce nombre augmente

avec la durée de l’activation et nous pensons qu’une partie de ces scintil-

lations est due aux atomes de RaC enfoncés dans le métal par suite du recul radioactif du RaB. Cette hypothèse peut paraître invraisemblable, étant donné la petitesse du parcours du recul radioactif (de l’ordre de 0,1 ¡J., alors

que les déplacements à attribuer aux atomes de RaC seraient ici de l’ordro de quelques p.), mais il n’est pas impossible qu’une certaine fraction d’atomes

projetés franchissent des distances notablement supérieures au parcours

moyen.

En second lieu, les coefficients de diffusion calculés augmentent nota-

blement avec l’épaisseur totale des écrans. Ce fait est probablement aux

raisons dont il était question à propos de la diffusion du polonium (diffu-

sion en sens inverse dans les lames protectrices recouvrant les lames

actives). Si cette explication est exacte, ce sont les grandes valeurs qui se rapprochent le plus des valeurs vraies, car la diffusion inverse commence

par atteindre les couches les moins profondes. Quoi qu’il en soit, on voit

immédiatement que nos résultats ne peuvent prétendre à donner des valeurs

précises des coefficients de diffusion ; ils ne font que fixer d’une manière

sûre leur ordre de grandeur,

(10)

Résultats :

Les coefficients de diffusion dans tous les métaux étudiés sont du même ordre de grandeur. Ils ne suivent pas l’ordre des fusibilités mais

plutôt l’ordre inverse des duretés des métaux étudiés. Il est remarquable

que le coefficient de diffusion du Po dans l’or est près de mille fois plus petit que le coefficient de diffusion du RaC dans le même métal. Un sait que la diffusion réciproque des métaux dépend essentiellement de la nature de leur union et l’on serait tenté d’attribuer la lenteur de la diffusion du

polonium dans l’or à la formation d’un composé chimique de ces deux

éléments.

Manuscrit reçu le 28 mai 1923.

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