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Submitted on 1 Jan 1962
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La diffusion des électrons de conduction dans les métaux
Ph. Taylor
To cite this version:
Ph. Taylor. La diffusion des électrons de conduction dans les métaux. J. Phys. Radium, 1962, 23
(11), pp.881-883. �10.1051/jphysrad:019620023011088100�. �jpa-00236711�
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LE JOURNAL DE PHYSIQUE
ET
LE RADIUM
LA DIFFUSION DES ÉLECTRONS DE CONDUCTION DANS LES MÉTAUX
Par PH. TAYLOR (*),
École d’Été de Physique Théorique de 1961
auxHouches.
Résumé. 2014 La forme des fonctions d’onde des électrons de Bloch dans
unmétal peut nettement
réduire la section efficace de diffusion des impuretés par rapport à celle d’électrons libres. On montre qu’à la limite des liaisons fortes, l’approximation de Born est exacte. On détermine la deuxième approximation de Born pour
unmodèle simple,
enfonction de la largeur de discontinuité
d’énergie à la limite de
zone.Abstract.
2014It is suggested that the band structure of
amonovalent metal may
causethe
scattering cross-section of impurities to be considerably less than its value for free electrons. It is shown that in the limit of tight binding, the Born approximation is exact. The second Born
approximation is calculated for
asimple model.
Tome 23 No 11 NOVEMBRE 1962
On peut faire le calcul de la résistivité d’un
alliage dilué en supposant que les électrons de conduction sont indépendamment diffusés par des
impuretés ou des vibrations du réseau dans le métal. Les premiers calculs [1] ont traité l’effet d’un atome d’impureté comme celui d’un potentiel cou-
lombien écranté. On a calculé la diffusion dans
l’approximation de Born. Le résultat pour l’aug-
mentation de résistivité due à l’addition des atomes d’une impureté était beaucoup trop grand. Beau-
coup plus en accord avec l’expérience était le calcul
de Friedel [2], qui a évalué la diffusion par la mé- thode des déphasages et qui a incorporé une condi-
tion de self-consistance pour la charge totale des
électrons diffusés. Le désaccord avec les résultats de Mott fut attribué à l’inexactitude de l’approxi-
mation de Born pour le potentiel coulombien
écranté dont il s’est servi.
Parce que Mott et Friedel ont tous deux supposé
que les électrons de conduction étaient libres, l’emploi de l’approximation de Born n’était certai- nement pas permis. On sait maintenant que, dans les métaux réels, l’énergie des électrons est loin
d’être une fonction quadratique du nombre d’onde.
Les surfaces de Fermi du cuivre, de l’argent et de
l’or coupent la limite de zone dans la direction (111).
Cependant, aucun calcul n’a été fait pour estimer l’effet de la structure de bande sur la diffusion ; (*) Adresse actuelle : Department of Physics, Case Insti- tute of Technology, Cleveland, Ohio, U. S. A.
même les calculs soigneux de Roth [3] n’ont pas tenu compte de l’effet de la banne interdite.
Il n’est pas donc nécessairement vrai que l’appro-
ximation de Born n’est pas valable quand on l’applique aux électrons de conduction d’un métal
comme le cuivre. En effet, si l’on se sert de l’appro-
ximation des liaisons fortes, on trouve que la théo- rie des perturbations est exacte au premier ordre,
tous les termes d’ordre plus élevé dans la série pour
zla matrice de diffusion étant identiquement nuls.
On obtient ce résultat de la manière suivante.
L’élément de matrice pour la diffusion d’un électron d’un état k à un état k’ peut s’écrire
où V(k, k’) est l’élément de matrice dans l’approxi-
mation de Born et où
Ek étant l’énergie d’un électron dans l’état k. Dans la méthode des liaisons fortes la fonction d’onde s’écrit [4]
LE
JOURNAL
DEPHYSIQUE
ET LERADIUM.
- T.23.
-N° 11. NOVEMBRE 9 962,
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019620023011088100
882 Donc
ce que nous pouvons écrire ainsi :
A la limite de l’approximation d es liaisons fortes,
seules les fonctions d’onde des atomes les plus voi-
sins chevauchent d’une manière appréciable. Appe-
lons a les vecteurs du réseau vers les atomes les
plus voisins, dans un cristal cubique simple ou à
corps centré, nous avons :
ce. que nous pouvons écrire ainsi :
Nous pouvons à présent trouver un vecteur du
réseau réciproque, g tel que g. a == :f:: 2n pour tout a. Il est alors également vrai que
Ce qui montre que Ek - Eo est une fonction impaire de
v
-