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Potentiel et fonctions d'onde de molécules diatomiques en dehors des cas classiques

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236598

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236598

Submitted on 1 Jan 1961

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Potentiel et fonctions d’onde de molécules diatomiques en dehors des cas classiques

R. Grandmontagne

To cite this version:

R. Grandmontagne. Potentiel et fonctions d’onde de molécules diatomiques en dehors des cas clas-

siques. J. Phys. Radium, 1961, 22 (12), pp.842-843. �10.1051/jphysrad:019610022012084201�. �jpa-

00236598�

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les fréquences seraient entre elles dans des rapports plus ou moins élevés. Pour l’étude systématique de ce phénomène, nous avons pu montrer que si le Maser ne

fonctionnait que dans certaines configurations de niveau, c’est au contraire parce qu’il intervient alors

des phénomènes de cross-relaxation beaucoup plus simples qui sont cette fois bénéfiques pour l’ampli-

fication [3, 4]. Ainsi, par exemple, lorsque la tran-

sition 3 - 2 de la figure 1 égale approximativement

celle de 2 -> 1 (pompage) et, bien que le pompage direct 3 - 2 soit interdit par les règles de sélection, la

cross-relaxation provoque des retours de 1 vers 2

accompagnés de montées de 3 vers 2 qui équivalent

à un véritable, pompage de 3 vers 2 avec égalisation

des trois populations de 1, 2 et 3. On peut alors montrer

que l’excès de population disponible pour l’amplifi-

cation est quatre fois plus élevé que dans le cas clas-

sique à 3 niveaux [3].

L’utilisation de ce phénomène impose une condition supplémentaire qui peut être satisfaite à condition de

jouer à la fois sur Ho, 0 et la fréquence de pompage et définit les conditions optima de fonctionnement. Cepen- dant, il existe une assez large plage de .réglage autour

de ces valeurs, grâce au fait que la condition de cross- relaxation v23 = v21 n’est qu’approximative, une

certaine différence entre les deux énergies pouvant être absorbée par des réarrangements des spins entre

eux avec échange d’énergie vers le réseau.

Pour mieux définir les conditions de cross-relaxation,

nous avons étudié les valeurs du temps de relaxation T1 spin-réseau de la transition 2 --> 1 (à 9 000 MHz) en

fonction de la disposition des niveaux. Lorsque la posi-

tion du niveau 3 est convenable, T1 chute brusquement

à cause de l’apparition de ce deuxième processus de

FIG. 3.

relaxation. Ce phénomène est naturellement très sen-

sible à la concentration en ions Cr : il joue très peu et reste négligeable devant Tl si les spins sont trop éloignés les uns des autres, mais il se complique au

contraire de cross-relaxations secondaires défavorables

lorsque la concentration est trop grande. Nous avons

observé un. optimum pour un dopage de 0,07 % en

ions. La figure 3 montre le temps de retour à la normale

d’un signal saturé à 4,2 OK en absence de cross-rela- xation (T1 ~ 150 ms) ou en présence (T1 ~ 20 ms).

Les performances propres du Maser sont dans ces

conditions intéressantes. Elles se caractérisent par une valeur du produit du gain en tension par la bande passant de 12,5 MHz à 1,5 oK et une température équivalente de bruit de l’ordre de 65 oK.

s

Section du Sud-Est, Lyon.

Séance du 19 mai 1961.

BIBLIOGRAPHIE

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POTENTIEL ET FONCTIONS D’ONDE DE MOLÉCULES DIATOMIQUES

EN DEHORS DES CAS CLASSIQUES

Par R. GRANDMONTAGNE,

Institut de Physique Générale de l’Université de Lyon.

Les travaux du Pr J. Janin [1] ont permis de photo- graphier les bandes du système B2 LJ - X2 03A3+g de N+

jusqu’au nombre quantique de vibration v = 24. Le

potentiel de l’état inférieur suit bien la loi de Morse V = D [1

-

exp (- ax)2] dont la fonction d’onde est connue

L’état supérieur s’en écarte nettement [2] dès que v est supérieur à 5. Des études ont donc été entreprises

pour tenter d’obtenir des fonctions d’onde correctes en

dehors des cas classiques (harmonique ou Morse).

La première partie du travail consiste à rechercher la courbe de potentiel à partir des termes spectraux expérimentaux. L’application du principe de Franck-

Condon n’ayant pas donné satisfaction ; on a utilisé,

la quantification de l’action préconisée par Rydberg [3]

On dessine une courbe approchée (de Morse) et’ on

évalue graphiquement l’aire :

qu’on sait être égale à (v + 1/2)h. La mesure graphique

n’étant pas en accord avec la théorie il faut corriger.

Les tâtonnements nécessaires sont considérablement réduits par une méthode suggérée par R. Eido [4]. On

assimile les arcs de courbe y = VE - V à des arcs de paraboles et on calcule aisément la correction de l’abscisse d’un point à partir de la différencie entre l’aire théorique et l’aire mesurée. Une deuxième appli-

cation est rarement nécessaire, La valeur absolue de la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022012084201

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843 correction étant déterminée, on précise encore sur

quelle branche on doit l’appliquer en recalculant la constante de rotation B [5].

L’utilisation de la courbe de potentiel pour en tirer les fonctions d’onde a donné lieu à plusieurs essais. La

distorsion de Gaydon et Pillow [6] s’est avéré inuti- lisable même après perfectionnements [9]. Les « r cen- troids » de Nicholls [7] ne s’appliquent qu’au cas de

Morse et aux bas niveaux. Après un recours à la

méthode B. K. W. qui est longue ; on a monté une

résolution ’de l’équation de Schrôdinger sur une ma-

chine à calculer analogique [9]. Le principe en serait

relativement simple : un « lecteur de courbe » donne

une tension proportionnelle à E - V ; un 4 multi-

plieur » fournit alors le produit de E - V par la fonc- tion 03A8 calculée elle-même par une double intégration

de la machine à partir de T ; on annule enfin la somme

Mais l’équation a une infinité de solutions non con-

vergentes alors que les solutions cherchées sont les fonctions prdpres qui convergent vers zéro quand r

tend vers zéro ou l’infini. La machine étant dans l’im- possibilité de faire elle même la distinction il faut lui fournir des « valeurs initiales » soit ’Y’Y’’Y’’ pour un r

1 donné. On a pu calculer à la main la pente relative du point d’inflexion gauche par

où L est le polynôme de Laguerrè de la fonction d’onde et L’ sa dérivée par rapport à z. Le calcul a été possible jusqu’au degré 21, grâce à la translation pro-

posée précédemment [9] z = y + b + v. Moyennant

la fourniture d’un point et de sa tangente la machine permet l’enregistrement graphique du reste de la

courbes

La méthode, mise au point pour le système négatif

de l’azote est applicable à n’importe quelle transition

de molécule diatomique potentiel et fonctions d’onde...

Section du Sud-Est, Grenoble.

Séance du 30 juin 1961.

BIBLIOGRAPf-IIE

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GRANDMONTAGNE (R,), Cahiers de Physique, 1961, 15, sous presse.

ÉTUDE EXPÉRIMENTALE

DES FONCTIONS D’ONDE

ET DES NIVEAUX D’ÉNERGIE DES ÉLECTRONS

DANS DES MODÈLES SIMPLIFIÉS DE SOLIDES Par Guy MESNARD,

Institut de Physique Générale de l’Université de Lyon.

L’étude a été faite à l’aide d’un calculateur analo-

gique du type à courant continu sur des modèles à.une dimension. On suppose le solide défini par le potentiel périodique V(x) dans lequel se déplacent les électrons ;

ce potentiel, de période a, maille du cristal à une

dimension, est pris identique pour tous les électrons

considérés, quelle que soit leur énergie E. Les fonc-

.tions d’onde sont ’alors données par l’équation de Schrôdinger

le cristal étant supposé isolé et l’énergie d’un électron restant invariable, toute transition entre niveaux élec-

troniques étant exclue. Cette équation se prête bien à

une résolution analogique, le temps simulant l’abs- cisse x.

La fonction V(x) peut, dans certains cas, être obtenue à l’aide d’un dispositif électronique ou électromé- canique, mais on peut aussi la définir d’une façon très générale par une courbe ; on trace une, période de

cette courbe sur le papier d’un cylindre enregistreur,

de façon à en faire exactement le tour ; la tension élec- trique représentant V(x) est alors obtenue à l’aide d’un montage « suiveur de courbe » et l’on retrouve à

chaque tour du cylindre les mêmes valeurs. On peut

introduire des modifications à la périodicité, simulant

des défauts de structure ou des impuretés, mais nous n’envisageons ici que le cas du cristal idéal indéfini.

’Les bandes d’énergie permises et interdites sont obtenues aisément et avec une bonne précision. Il

suffit d’observer, pour les diverses valeurs de E, si la

fonction d’onde reste finie ou prend finalement une

amplitude de plus en plus grande. On peut toujours

écrire

avec k, + k2 = 2n7t1 a, FI et F2 étant des fonctions spaciales périodiques de période a et.n un entier.

Dans les bandes permises, on prend k1 et k2 réels et opposés et l’on a.

f et g étant des fonctions réelles de période a. La solu-

tion la plus générale fournie par la machine correspond

alors à des valeurs de A et B imaginaires conjuguées

et peut se mettre sous la forme

-

oc et étant des constantes qui dépendent des condi-

tions initiales choisies. En prenant la valeur initiale

zéro pour 03C8, on .a, pour toutes les valeurs de x ’mul-

tiples de a,

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