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Devoir maison n˚1

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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L.E.G.T.A. Le Chesnoy TB2 − 2010-2011

D. Blotti`ere Math´ematiques

Devoir maison n˚1

Pour le lundi 18 octobre.

Exercice 1 : Si la somme de trois complexes de module 1 vaut 1, l’un des trois est 1.

Soient a, b et c trois nombres complexes de module 1 tels que a+b+c = 1. Le but de cet exercice est de d´emontrer que l’un au moins des trois nombres vaut 1.

1. Montrer que 1 a +1

b +1 c = 1.

2. En d´eduire que ab+bc+ac=abc.

3. Montrer que (1−a)(1−b)(1−c) = 0 et conclure.

Exercice 2 : Sph`ere inscrite dans un t´etra`edre.

On fixe un rep`ere orthonorm´e de l’espace (O;−→ i ;−→

j ;−→

k). Soient les quatre points de l’espace A(1; 2; 0) B(2; 2; 0) C(1; 3; 0) D(1; 2; 1).

1. Placer les pointsA, B, C, Dsur une figure et repr´esenter le t´etra`edre ABCD.

2. D´emontrer que le t´etra`edre ABCD est rectangle en A, i.e. que les anglesBAC,[ \BAD et

\CAD sont droits.

3. ´Ecrire des ´equations cart´esiennes des plans suivants :

(a) le plan P passant par A et orthogonal `a la droite (BC) ; (b) le plan Q passant par A et orthogonal `a la droite (DC) ; (c) le plan R passant par A et orthogonal `a la droite (BD).

4. Montrer que les plansP,QetRse coupent suivant une droite, not´eeD, dont on donnera un vecteur directeur.

5. D´emontrer que la droite D est orthogonale au plan (BCD).

6. Soit Π le plan d’´equation cart´esienne (3 +√

3)x−2√

3y+ (3 +√

3)z−6 + 2√ 3 = 0.

(a) Montrer que le plan Π contient la droite (BD).

(b) Montrer que les plans P, Q, R et Π ont un unique point commun, not´e Ω.

(c) Montrer que Ω est situ´e `a ´egale distance des quatre faces du t´etra`edreABCD. (C’est donc le centre de la sph`ere inscrite dans le t´etra`edre ABCD.)

1

(2)

Probl`eme : Une sym´etrie axiale ou un exemple d’application lin´eaire.

Soit E l’ensemble des vecteurs du plan. On le munit d’une base orthonorm´ee (−→ i ,−→

j ). E se trouve ainsi ´equip´e d’un produit scalaire (cf. cours) v´erifiant notamment les propri´et´es

→i .−→

i = 1 −→

j .−→

j = 1 −→

i .−→ j = 0.

On note −→s le vecteur d´efini par

→s =−→ i −−→

j .

Le but de ce probl`eme est d’´etudier l’application σ: E → E d´efinie par σ(−→u) = (−→u .−→s)−→s − −→u

pour tout −→u ∈ E.

Partie A : Calculs de quelques images de vecteurs par l’application σ.

1. Calculer le produit scalaire−→

i .−→s et en d´eduire que σ(−→

i ) = −−→ j . 2. Calculer le produit scalaire−→

j .−→s et en d´eduire que σ(−→

j ) = −−→ i . 3. V´erifier que −→s .−→s = 2 et en d´eduire que σ(−→s) =−→s.

Partie B : Propri´et´es de l’application σ.

1. D´emontrer les deux assertions suivantes.

(a) Pour tout −→u ,−→v ∈ E, σ(−→u +−→v) = σ(−→u) +σ(−→v ).

(b) Pour tout λ ∈R, −→u ∈ E, σ(λ−→u) =λ σ(−→u).

Terminologie : L’application σ v´erifiant les propri´et´es (a) et (b) ci-dessous, on dit que σ est une application lin´eaire.

2. (a) D´emontrer que pour tout −→u ∈ E, σ◦σ(−→u) =−→u.

Rappel : Par d´efinition, σ◦σ(−→u) = σ(σ(−→u))pour tout −→u ∈ E. (b) D´eduire de (a) que l’application σ est injective.

Rappel : L’application σ est injective si et seulement si pour tout −→u ,−→v ∈ E, σ(−→u) =σ(−→v ) =⇒ −→u =−→v .

(c) D´eduire de (a) que l’application σ est surjective (et donc bijective d’apr`es (b)).

Rappel : L’application σ est surjective si et seulement si pour tout −→w ∈ E, il existe

→u ∈ E tel que σ(−→u) =−→w.

3. Montrer que pour tout−→u ∈ E, ||σ(−→u)||=|| −→u||.

Indication : On pourra utiliser la question 3. de la partie A et la formule du cours

||−→v ||2 =−→v .−→v, si −→v ∈ E.

2

(3)

Partie C : Matrice de l’application lin´eaire σ relativement `a la base (−→ i ,−→

j ).

1. (a) Donner les coordonn´ees de −→ i et−→

j dans la base (−→ i ,−→

j ).

(b) D´eduire de la partie A, les coordonn´ees respectives x1

y1

et x2

y2

deσ(−→

i ) etσ(−→ j ) dans la base (−→

i ,−→ j ).

(c) D´eterminer l’unique matrice A =

a b

c d

telle que A

1

0

= x1

y1

et A

0

1

= x2

y2

.

Terminologie : A est appel´ee matrice de l’application lin´eaire σ relativement `a la base (−→

i ,−→ j ).

2. Soit−→u ∈ E, soit

x

y

ses coordonn´ees dans la base (−→ i ,−→

j ) et soit x0

y0

les coordonn´ees deσ(−→u) dans la base (−→

i ,−→ j ).

(a) En utilisant le fait queσest une application lin´eaire (i.e. queσ poss`ede les propri´et´es (a) et (b) de la question 1. de la partie B), d´eterminer x0 ety0 en fonction dex ety.

(b) V´erifier queA

x

y

= x0

y0

.

Remarque : On a donc d´emontr´e le r´esultat suivant.

Si les coordonn´ees de −→u sont

x

y

dans la base(−→ i ,−→

j ), alors σ(−→u) a pour coordonn´ees A

x

y

dans la base (−→ i ,−→

j ).

La seule connaissance de la matrice A permet donc de calculer les images de tous les vecteurs du plan par l’application σ.

3. (a) Calculer A

1

−1

.

(b) D´eduire de 2.(b) et de 3.(a) un r´esultat d´ej`a obtenu dans la partie A.

Indication : On pourra commencer par interpr´eter

1

−1

comme les coordonn´ees d’un certain vecteur du plan dans la base (−→

i ,−→ j ).

4. D´eduire de 2.(b) les coordonn´ees des vecteursσ(3−→ i + 2−→

j ) etσ(−−→ i + 4−→

j ) dans la base (−→

i ,−→ j ).

5. SoitO un point du plan.

(a) Faire une figure sur laquelle on dessinera les repr´esentants d’origine O des vecteurs

→i, −→ j , −−→

i−j, 3−→ i + 2−→

j , −−→ i + 4−→

j ainsi que ceux de leurs images parσ.

(b) Qu’inspire cette figure quant `a l’application σ?

3

(4)

6. Soit−→u ∈ E. D´eduire de 2.(b) que

σ(−→u) = −→u ⇐⇒ −→u //−→s . 7. (a) D´emontrer que pour tout

x0 y0

∈R2, il existe un unique

x

y

∈R2 tel queA

x

y

= x0

y0

.

(b) D´eduire de 2.(b) et de 7.(a) un r´esultat d´ej`a obtenu dans la partie B.

Question subsidiaire : Calculer A2 et en d´eduire un r´esultat d´ej`a obtenu dans la partie B.

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