• Aucun résultat trouvé

Etude d’un probl `eme elliptique non-lin ´eaire

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Etude d’un probl `eme elliptique non-lin ´eaire"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

MASTER Math´ematiques 2`eme ann´ee, 2011-2012, Marseille.

Sp´ecialit´e EDP et Calcul Scientifique.

Notes de cours autoris´ees - Dur´ee : 4h

A NALYSE N UM ERIQUE DES ´ EDP

Etude d’un probl `eme elliptique non-lin ´eaire

Partie I- R´esultat pr´eliminaire sur les op´erateurs non-lin´eaires monotones :

On se donne un espace de Hilbert V (son produit scalaire est not´e (., .) V ) et J : V V un op´erateur a priori non lin´eaire. On suppose que J v´erifie

∃C 1 > 0, kJ(u 1 ) J(u 2 )k V C 1 ku 1 u 2 k V , ∀u 1 , u 2 V, (1)

∃α > 0, (J (u 1 ) J (u 2 ), u 1 u 2 ) V αku 1 u 2 k 2 V , ∀u 1 , u 2 V. (2) Le but de cette partie est de montrer que J est bijectif et que son inverse est Lipschitzien.

1. Soit v V . Montrer qu’il existe ρ > 0 tel que l’application

ψ v : u V 7→ u ρ(J (u) v) V, soit contractante dans V .

2. En d´eduire que J est bijectif.

3. Montrer que J −1 v´erifie

kJ −1 (u 1 ) J −1 (u 2 )k V 1

α ku 1 u 2 k V . Partie II- Existence et unicit´e de la solution d’un probl`eme elliptique non-lin´eaire : On notera a · b le produit scalaire de deux vecteurs a, b R d et |a| =

a · a la norme euclidienne associ´ee. On se donne :

Une application ϕ : R d R d v´erifiant les propri´et´es

|ϕ(ξ 1 ) ϕ(ξ 2 )| ≤ Lip(ϕ)|ξ 1 ξ 2 |, ∀ξ 1 , ξ 2 R d , (ϕ(ξ 1 ) ϕ(ξ 2 )) · (ξ 1 ξ 2 ) α|ξ 1 ξ 2 | 2 , ∀ξ 1 , ξ 2 R d .

Une application ϕ 0 : R R v´erifiant les propri´et´es

0 (s) ϕ 0 (t)| ≤ Lip(ϕ 0 )|s t|, ∀s, t R, ϕ 0 est croissante au sens large.

Soit Ω un ouvert born´e, r´egulier, connexe de R d (d = 2 ou d = 3). Pour une fonction f L 2 (Ω) donn´ee, on s’int´eresse au probl`eme suivant : trouver une fonction u : Ω R v´erifiant

( −div (ϕ(∇u)) + ϕ 0 (u) = f, dans Ω

u = 0, sur ∂Ω. (P )

On se place dans l’espace fonctionnel V = H 0 1 (Ω). On note (., .) V (resp. k.k V ) le produit scalaire (resp. la norme) sur cet espace dont on rappelle la d´efinition

(u, v) V = Z

∇u · ∇v dx, kuk V = p

(u, u) V = k∇uk L

2

. (3)

(2)

On notera C P > 0 la constante de Poincar´e, c’est-`a-dire la plus petite constante pour laquelle l’in´egalit´e suivante est vraie

kuk L

2

C P kuk V , ∀u V.

On introduit maintenant

a(u, v) = Z

ϕ(∇u) · ∇v dx + Z

ϕ 0 (u)v dx, ∀u, v V,

L(v) = Z

f v dx, ∀v V.

On prendra garde au fait que a n’est pas lin´eaire par rapport `a sa premi`ere variable !.

1. D´emontrer que a(u, v) est bien d´efinie pour tout u, v V et que pour tout u V , l’application v V 7→ a(u, v)

est continue.

2. Montrer qu’une fonction u H 0 1 (Ω) est solution du probl`eme (P ) (au sens des distributions) si et seulement on a

a(u, v) = L(v), ∀v V. (4)

On va donc chercher `a montrer qu’il existe une unique solution u au probl`eme (4).

3. Montrer que pour tout u V , il existe un unique J(u) V tel que a(u, v) = (J (u), v) V , ∀v V.

4. Montrer que l’application J ainsi construite v´erifie (1) et (2) avec la constante C 1 = Lip(ϕ) + Lip(ϕ 0 )C P 2 . 5. Conclure.

Partie III- Approximation de Galerkin du probl`eme :

Soit V h un sous-espace de dimension finie de V . On consid`ere le probl`eme approch´e suivant : trouver u h V h tel que

a(u h , v h ) = L(v h ), ∀v h V h . (5) 1. Expliquer, sans n´ecessairement refaire tous les calculs, comment adapter ce qui a ´et´e fait dans la partie

pr´ec´edente pour montrer que le probl`eme (5) admet une unique solution dans V h . 2. D´emontrer que pour tout v h V h , on a

a(u, u u h ) a(u h , u u h ) = a(u, u v h ) a(u h , u v h ).

3. En d´eduire que l’on a

ku u h k V Lip(ϕ) + Lip(ϕ 0 )C P 2

α ku v h k V .

Indication : on pourra r´ecrire la formule de la question pr´ec´edente `a l’aide de l’op´erateur J d´efini dans la partie 2.

4. En d´eduire que, si d(u, V h ) 0 quand h 0, alors on a u h −−−→

h→0 u, dans V .

5. Soit (ψ i ) 1≤i≤N

h

une base de V h . On cherche la solution u h sous la forme u h = P N

h

i=1 u i ψ i . Ecrire les

´equations satisfaites par les u i .

Quelle est la difficult´e nouvelle qui se pr´esente ici par rapport aux probl`emes ´etudi´es en cours ? Quelle m´ethode classique pourriez-vous envisager pour la r´esoudre ? On ne demande pas une r´eponse tr`es d´etaill´ee.

La derni`ere partie du probl`eme sera consacr´ee `a l’´etude d’une m´ethode it´erative adapt´ee `a la r´esolution de

ce probl`eme.

(3)

Partie IV- Approximation P 1 en dimension 2. Estimations d’erreur a posteriori :

On suppose ici que Ω est un domaine polygonal de R 2 et qu’on dispose d’une triangulation g´eom´etriquement conforme T = (K) K∈T . On consid`ere l’espace d’approximation de Galerkin suivant

V h = {v H 0 1 (Ω), ∀K ∈ T , v |K P 1 }.

On introduit ´egalement l’espace

G h = {g (L 2 (Ω)) d , ∀K ∈ T , g |K (P 0 ) d }, dont on remarquera qu’il v´erifie :

∇v h G h , ∀v h V h .

Les r´esultats de la partie pr´ec´edente donnent en particulier une borne de l’erreur d’approximation ku u h k V en fonction de constantes ind´ependantes de h et de la quantit´e d(u, V h ). Cette derni`ere quantit´e d´epend de la solution u que l’on ne connaˆıt ´evidemment pas. On a vu en cours que si on suppose une certaine r´egularit´e pour u et pour la famille de maillages consid´er´es, alors on peut estimer d(u, V h ) en fonction de puissances de h et de normes ad´equates de u.

Dans cette partie du probl`eme on va essayer de trouver une borne pour l’erreur qui ne d´epende que de la solution approch´ee u h (et non pas de u). De sorte que, aux constantes universelles pr`es, cette borne sera effectivement calculable dans un code de calcul et donnera une id´ee a posteriori de l’erreur commise.

On notera E = (σ) σ∈E l’ensemble de toutes les arˆetes du maillage, E int l’ensemble des arˆetes int´erieures (i.e. qui ne sont pas sur le bord de Ω). On notera ´egalement E K l’ensemble des arˆetes d’un ´el´ement K. On notera h σ la longueur d’une arˆete σ ∈ E et h K le diam`etre de tout ´el´ement K ∈ T .

Pour toute arˆete int´erieure σ ∈ E int qui s´epare deux ´el´ements K et L, on note n K,σ (resp. n L,σ ) la normale sortante

`a K (resp. `a L) sur σ, de sorte que l’on a

n K,σ = −n L,σ . (6)

On rappelle la formule de Stokes suivante Z

K

(∇f ) dx = X

σ∈E K

Z

σ

f n K,σ dx,

pour toute fonction f : K R r´eguli`ere.

Pour toute fonction g h G h , on introduit le saut dans la direction normale d´efini par Jg h K σ = (g h ) |K · n K,σ + (g h ) |L · n L,σ R.

Il s’agit bien d’un terme de saut d’apr`es (6). On rappelle que g h est constant sur chaque ´el´ement du maillage, ce qui justifie la d´efinition ci-dessus.

On utilisera dans la suite l’existence d’un op´erateur d’interpolation I h : V V h (par exemple construit selon la m´ethode de Scott-Zhang vue en cours) v´erifiant les propri´et´es suivantes (C > 0 ind´ependante de h)

I h (v h ) = v h , ∀v h V h , kI h vk V Ckvk V , ∀v V, X

K∈T

1

h 2 K kv I h vk 2 L

2

(K) Ckvk 2 V . X

σ∈E

1 h σ

kv I h vk 2 L

2

(σ) Ckvk 2 V .

On introduit l’op´erateur d’interpolation P 0 d´efini, pour toute fonction v L 2 (Ω) par (I h 0 v) |K = 1

| K | Z

K

v(x) dx, ∀K ∈ T , et dont les propri´et´es ont ´et´e vues en cours.

Pour terminer l’introduction des notations, on notera

reg(T ) = sup

K∈T

h K

ρ K

,

la constante de r´egularit´e du maillage T (dans le cours celle-ci ´etait not´ee σ τ mais, ici, cette notation pourrait

engendrer des confusions avec celle utilis´ee ici pour d´esigner les arˆetes du maillage).

(4)

1. Soit v V quelconque. Montrer, en utilisant I h v comme fonction test dans le probl`eme (5), que l’on a a(u, v) a(u h , v) = X

K∈T

µZ

K

(f ϕ 0 (u h ))(v I h v) dx

X

σ∈E

µZ

σ

Jϕ(∇u h )K σ (v I h v) dx

.

2. En d´eduire que

ku u h k 2 V C Ã X

K∈T

h 2 K kf ϕ 0 (u h )k 2 L

2

(K) + X

σ∈E

h 2 σ Jϕ(∇u h )K 2 σ

!

. (7)

On a donc bien une majoration de l’erreur en fonction de quantit´es calculables `a partir des donn´ees du probl`eme (f , ϕ 0 et ϕ) et de la solution approch´ee u h . Pour l’instant rien ne nous dit que cette majoration n’est pas trop grossi`ere. On va montrer dans la suite que c¸a n’est pas le cas, au moins pour le premier des deux termes du membre de droite de (7). L’autre terme pourrait se traiter de mani`ere analogue mais on ne le fera pas ici.

3. On fixe dans toute la suite une fonction ˆ b de classe C 1 , d´efinie sur le triangle de r´ef´erence K, et qui v´erifie ˆ 0 ˆ b 1,

Z

K ˆ

ˆ b dˆ x > 0,

ˆ b = 0, sur K. ˆ

Pour tout ´el´ement K ∈ T , on note T K : ˆ K K la transformation affine qui envoie l’´el´ement de r´ef´erence sur K et on d´efinit maintenant la fonction b K par

b K =

( ˆ b (T K ) −1 , dans K,

0, en dehors de K.

(a) Montrer que b K est identiquement nulle sur ∂K . En d´eduire que b K H 0 1 (Ω).

(b) Montrer que Z

K

∇b K dx = 0.

(c) Montrer qu’il existe C 1 > 0 ind´ependant de K telle que 0 b K 1, sur K, Z

K

b K (x) dx = C 1 |K|.

Montrer qu’il existe C 2 d´ependant seulement de reg(T ) telle que k∇b K k L

2

(K) C 2 |K| 1/2

h K . (d) On note R h = f ϕ 0 (u h ) L 2 (Ω). On se fixe un K ∈ T .

i. Montrer que kR h k L

2

(K) ≤ kI h 0 R h k L

2

(K) + kR h I h 0 R h k L

2

(K) . ii. Montrer que

C 1 kI h 0 R h k 2 L

2

(K) (R h , b K I h 0 R h ) + kR h I h 0 R h k L

2

(K) kI h 0 R h k L

2

(K) . iii. En utilisant b K I h 0 R h V comme fonction-test dans (4) et la d´efinition de R h , montrer que

(R h , b K I h 0 R h ) = Z

K

(ϕ(∇u) ϕ(∇u h )) · ∇(b K I h 0 R h ) dx

+ Z

K

0 (u) ϕ 0 (u h ))b K I h 0 R h dx.

(5)

iv. En d´eduire que

(R h , b K I h 0 R h ) C

h K k∇(u u h )k L

2

(K) kI h 0 R h k L

2

(K) + Cku u h k L

2

(K) kI h 0 R h k L

2

(K) . v. D´eduire enfin de tout cela que

X

K∈T

h 2 K kR h k 2 L

2

(K) Cku u h k 2 V + C X

K∈T

h 2 K kR h I h 0 R h k 2 L

2

(K) . (8)

(e) Si on fait un instant abstraction du dernier terme, l’in´egalit´e pr´ec´edente donne presque le r´esultat es- compt´e, c’est-`a-dire que le terme calculable P

K∈T h 2 K kR h k 2 L

2

(K) ne peut pas ˆetre beaucoup plus gros que le carr´e de l’erreur ku u h k 2 V .

On suppose maintenant que f H 1 (Ω) et que ϕ 0 est de classe C 1 . Montrer que X

K∈T

h 2 K kR h I h 0 R h k 2 L

2

(K) C X

K∈T

h 4 K (k∇f k 2 L

2

(K) + k∇u h k 2 L

2

(K) ).

Expliquer pourquoi on peut raisonnablement dire que le dernier terme dans (8) est n´egligeable devant le terme ku u h k 2 V .

4. A partir du maillage T et de la solution approch´ee u h calcul´ee sur ce maillage. Comment construiriez-vous un nouveau maillage un peu plus fin sur lequel la nouvelle solution approch´ee serait probablement une meilleure approximation de la solution u ?

On ne demande pas une r´eponse tr`es d´etaill´ee.

Partie V- R´esolution par d´ecomposition-coordination :

Important : Dans cette derni`ere partie on suppose, pour simplifier un peu, que ϕ 0 = 0.

On se donne un nombre r > 0. On notera (u, v) = R

uv dx le produit scalaire de L 2 (Ω) (ou de (L 2 (Ω)) d le cas

´ech´eant).

1. En guise de pr´eliminaire, d´emontrer que l’application g R d 7→ ϕ(g) + rg R d est bijective.

2. D´emontrer que u h V h est solution de (5) si et seulement s’il existe g h , λ h G h tels que

r(u h , v h ) V = (f, v h ) + (λ h + rg h , ∇v h ), ∀v h V h , (9) ϕ(g h ) + r(g h − ∇u h ) + λ h = 0, (10)

g h − ∇u h = 0, (11)

Montrer qu’il existe un unique triplet (u h , g h , λ h ) V h ×G h ×G h solution de ce nouveau syst`eme (9)-(10).

3. On propose une m´ethode it´erative pour r´esoudre les ´equations (9)-(11). On se donne g h 0 , λ 0 h G h (par exemple les fonctions nulles ...) et pour tout n 1, on d´efinit u n h V h , g n h , λ n h G h par les ´equations

r(u n h , v h ) V = (f, v h ) + (λ n−1 h + rg n−1 h , ∇v h ), ∀v h V h , (12) ϕ(g h n ) + r(g h n − ∇u n h ) + λ n−1 h = 0, (13) λ n h = λ n−1 h + r(g n h − ∇u n h ), (14) (a) Si u n−1 h , g n−1 h et λ n−1 h sont connus. Montrer qu’il existe un unique u n h V h solution de (12). Quelle

est la nature du probl`eme discret que l’on doit r´esoudre dans cette ´etape. Commentez.

(b) La fonction u n h ´etant maintenant calcul´ee, montrer qu’il existe un unique g h n G h v´erifiant (13). On pourra raisonner ´el´ement par ´el´ement. Comment, en pratique, calculer g h n ?

(c) Montrer enfin que (14) d´efinit bien un unique λ n h dans G h .

4. On veut montrer que les suites (g n h ) n , (λ n h ) n et (u n h ) n convergent respectivement vers g h , λ h et u h . Pour cela on pose

v n h = u n h u h ,

µ n h = λ n h λ h ,

δ n h = g h n g h .

(6)

(a) Justifier la formule 1

2 kak 2 L

2

1

2 kbk 2 L

2

1

2 ka bk 2 L

2

= (b, a b), ∀a, b L 2 (Ω), (15) puis montrer que

1

2r n h k 2 L

2

1

2r n−1 h k 2 L

2

n−1 h , δ h n − ∇v h n ) r

2 h n − ∇v n h k 2 L

2

= 0.

(b) Montrer que

ϕ(g n h ) ϕ(g h ) + r(δ n h − ∇v h n ) + µ n−1 h = 0, et que

rk∇v n h k 2 L

2

= (µ n−1 h + n−1 h , ∇v h n ).

En d´eduire que

(ϕ(g n h ) ϕ(g h ), g h n g h ) + rkδ n h − ∇v h n k 2 L

2

+ (µ n−1 h , δ h n − ∇v n h ) + r(δ h n δ n−1 h , ∇v h n ) = 0.

(c) Montrer que

ϕ(g h n ) ϕ(g h n−1 ) + r(δ h n δ n−1 h ) + n−1 h r∇v n h = 0.

En d´eduire que

(ϕ(g h n ) ϕ(g n−1 h ), g h n g h n−1 ) + rkδ n h δ n−1 h k 2 L

2

+ r(δ n−1 h , δ h n δ n−1 h ) r(∇v n h , δ n h δ h n−1 ) = 0.

(d) En utilisant `a nouveau (15) montrer que r

2 n h k 2 L

2

r

2 n−1 h k 2 L

2

+ r

2 n h −δ n−1 h k 2 L

2

+(ϕ(g h n )−ϕ(g h n−1 ), g n h −g h n−1 )−r(∇v h n , δ h n −δ h n−1 ) = 0.

(e) D´eduire de tout ce qui pr´ec`ede que 1

2 µ

rkδ h n k 2 L

2

+ 1 r n h k 2 L

2

1 2

µ

rkδ n−1 h k 2 L

2

+ 1

r n−1 h k 2 L

2

+ (ϕ(g n h ) ϕ(g h n−1 ), g n h g h n−1 ) + (ϕ(g n h ) ϕ(g h ), g h n g h ) + r

2 h n δ n−1 h k 2 L

2

+ r

2 n h − ∇v h n k 2 L

2

= 0.

(f) Montrer maintenant que la s´erie num´erique X

n≥1

(ϕ(g h n ) ϕ(g h ), g n h g h )

est convergente. En d´eduire que la suite (g n h ) n converge vers g h dans G h . (g) Montrer que la s´erie num´erique X

n≥1

h n − ∇v h n k 2 L

2

est convergente. En d´eduire que la suite (u n h ) n converge vers u h dans H 0 1 (Ω).

(h) Conclure enfin que (λ n h ) n converge vers λ h .

5. Quels sont les avantages et inconv´enients de cette m´ethode it´erative par rapport aux m´ethodes de r´esolution du syst`eme (5) que vous avez ´eventuellement envisag´ees `a la fin de la partie III ?

F IN DU PROBL EME `

Références

Documents relatifs

Cette expression peut aussi permettre de voir la pression exerc´ee par le flux de photons ou de l’onde ´electromagn´etique sur la surface S, en effet, il suffit de diviser la force

Pour des raisons techniques, si, un jour donn´ e, on utilise le hangar H, le lendemain on r´ eutilisera ce mˆ eme hangar avec une probabilit´ e de 0, 5 et si, un jour donn´ e,

Un probl` eme de Cauchy admettant plusieurs solutions doit donc comprendre la condition initiale y(−1)

[r]

Exercice 1 : Soit X un espace de Banach et soit A le g´ en´ erateur d’un semi-groupe continu e At sur X. On suppose que f est une fonction globalement lipschitzienne

Donner la d´efinition de la borne sup´erieure de A ainsi qu’une condition n´ecessaire et suffisante pour son existence. En particulier, on peut faire la seconde partie en admettant

Obligatoires : copies s´epar´ees pour chaque partie ; num´erotation des copies de 1/n `a n/n ; votre nom sur chaque copie ; num´erotation des questions ; r´esolution dans l’ordre

Toutes les justifications doivent figurer sur votre copie, mais la r´edaction doit rester sobre.. Vous pouvez admettre un r´esultat, `a condition de le signaler