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Partie C – Probl` eme de Cauchy pour H

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

DM de MPSI2

Corrig´ e de devoir non surveill´ e

Probl` eme – Une ´ equation diff´ erentielle d’ordre 2 ` a coefficients non constants

Partie A – Pr´ eliminaires

A.1 Dans une phase d’analyse, on suppose l’existence de tels r´eels a, b, c. Pour trouver a, on multiplie la relation voulue parx, et on fait tendrexvers 0, obtenanta=−1. De mˆeme, on obtientb=c= 2.

Dans une phase de synth`ese, on v´erifie que ces choix de a,bet cconviennent.

Partie B – R´ esolution de H

B.1f0 est bien sˆur deux fois d´erivable surR,f00(x) = 1 etf000(x) = 0 pour tout r´eel x. On a donc bien (x2−x)f000(x) + (x+ 1)f00(x)−f0(x) = 0,

pour tout r´eel x: f0est solution deHsurR. B.2

aOn a employ´e cette m´ethode pour trouver une solution particuli`ere d’une ´equation diff´erentielle lin´eaire d’ordre 1 sans probl`eme de raccord, et, surtout, pour r´esoudre dans le cas complexe les ´equations diff´erentielles lin´eaires homog`enes d’ordre 2 `a coefficients constants.

bf est bien sˆur deux fois d´erivable, et, pour toutx∈I :

f0(x) =C0(x)(x+ 1) +C(x), f00(x) =C00(x)(x+ 1) + 2C0(x)(x+ 1), et donc

(x2−x)f00(x) + (x+ 1)f0(x)−f(x) = (x3−x)C00(x) + (3x2+ 1)C0(x).

f est donc solution deHsi et seulement siC0 est solution (surI) de (H0) : (x3−x)y0+ (3x2+ 1)y= 0.

cGrˆace aux pr´eliminaires, une primitive sur I dex7→ 3xx32−x+1 estx7→ln(x2−1)2

|x|

. La solution g´en´erale deH0 surIest donc :

x7→λ x (x2−1)2, o`uλd´ecritR.

d Soit λ∈ R. Les primitives de x7→ λ(x2−1)x 2 sur I sont les fonctions x7→ λ2(x−12−1) +µ, o`u µ d´ecrit R, donc la solution g´en´erale deH surI est x7→

−λ

2(x2−1)

(x+ 1), o`u λet µd´ecrivent R, ou encore, plus simplement

x7→ λ

x−1 +µ(x+ 1), o`uλet µparcourentR.

B.3Supposons disposer d’une solutionf deHsurI1: ses restrictions respectives `aJ1etJ2sont des solutions de Hsur ces intervalles : d’apr`es la question pr´ec´edente, il existe donc des r´eels λ1, µ1, λ2, µ2, tels que, pour touti∈ {1,2}, toutx∈Ji, on ait :

f(x) = λi

x−1 +µi(x+ 1).

La continuit´e en −1 imposeλ12 (et f(−1) = −λ1/2), la d´erivabilit´e en −1 entraˆıne alorsµ12 : ceci montre l’existence de r´eels λet µtels que, pour toutx∈I1 :f(x) = x−1λ +µ(x+ 1).

(2)

R´eciproquement, on v´erifie ais´ement que les fonctions de cette forme sont solutions deE surI1. Les solutions deE surI1 sont les fonctions de la forme

x7→ λ

x−1 +µ(x+ 1), o`uλet µparcourentR.

B.4Supposons disposer d’une solutionf deHsurR. Grˆace aux ´etudes pr´ec´edentes, pour touti∈ {1,2,3}, la restriction def `a Ii est de la forme x7→ x−1λii(x+ 1), pour certains r´eels λi et µi. La continuit´e en 1 imposeλ23= 0, et la d´erivabilit´e en ce point imposeµ23: la restriction def `aR+est donc de la forme x7→µ(x+ 1). La continuit´e en 0 donne−λ11=µ, la d´erivabilit´e en ce point n’impose rien de plus, mais la d´erivabilit´e `a l’ordre deux en ce point conduit `a −2λ1= 0.

La fonction f est donc de la forme x7→µ(x+ 1).

La r´eciproque ´etant claire, les solutions surRdeHsont les fonctions de la formex7→µ(x+ 1), o`uµd´ecrit R.

Partie C – Probl` eme de Cauchy pour H

C.1Soit λ, µ∈R, f la fonction d´efinie surI parf(x) = x−1λ +µ(x+ 1) (nous d´ecrivons ainsi la solution g´en´erale deHsurI). Le d´eterminant

1

x0−1 (x0+ 1)

(x 1

0−1)2 1

´etant non nul (il vaut 2x0/(x0−1)2), il existe un unique couple (λ, µ) de r´eels tel quef(x0) =y0etf0(x0) =y00. D’apr`es la r´esolution deHsurI effectu´ee en B.2.d et B.3, on en d´eduit qu’il existe une unique solutionf deH surItelle que f(x0) =y0et f0(x0) =y00.

C.2

a D’apr`es la r´esolution de HsurR(effectu´ee en B.4), le probl`eme de Cauchy associ´e `a H(surR) et les conditions initialesy(1) = 1 ety0(1) = 0 par exemple n’a pas de solution.

b Un tel probl`eme ne peut pas admettre plusieurs solutions : le seul point commun `a deux courbes int´egrales deH(surR) est (−1,0). Un probl`eme de Cauchy admettant plusieurs solutions doit donc comprendre la condition initialey(−1) = 0. La condition initiale suppl´ementairey0(−1) =y00(donnant la tangente de cette courbe en l’origine) fait que ce probl`eme admet une unique solution, `a savoirx7→y00(x+ 1).

Partie D – R´ esolution de E

D.1Soitφ :I→R, deux fois d´erivable.φest solution deE si et seulement si, pour tout pointxdeI: (x2−x)φ00(x) + (x+ 1)φ0(x)−φ(x) =δ(x),

soit encore,φ0´etant solution deE,

(x2−x)φ00(x) + (x+ 1)φ0(x)−φ(x) = (x2−x)φ000(x) + (x+ 1)φ00(x)−φ0(x), soit aussi

(x2−x)(φ−φ0)00(x) + (x+ 1)(φ−φ0)0(x)−(φ−φ0)(x) = 0.

φest solution deE si et seulement siφ0 est solution deH.

D.2La fonction constante de valeur−1 est solution (´evidente) deE surR, donc sur tout intervalle.

La solution g´en´erale de E surI (resp.R) est doncx7→ −1 +x−1λ +µ(x+ 1) (resp.x7→µ(x+ 1)), o`uλet µ d´ecriventR(resp.µd´ecritR).

D.3Il suffit de prendre (comme on l’a d´ej`a fait) f1 :x7→ x−11 . D.4

a gest deux fois d´erivable surI, et, pour tout pointxdeI:

g0(x) =C00(x)f0(x) +C0(x)f00(x) +C10(x)f1(x) +C1(x)f10(x) =C0(x)f00(x) +C1(x)f10(x), grˆace `a la relationR1, puis

g00(x) =C0(x)f000(x) +C00(x)f00(x) +C1(x)f100(x) +C10(x)f10(x),

(3)

et nous obtenons enfin

(x2−x)g00(x) + (x+ 1)g0(x)−g(x) = (x2−x)(C00(x)f00(x) +C10(x)f10(x)), de sorte queg est solution deE si et seulement si, pour tout pointxdeI :

(R2) : C00(x)f00(x) +C10(x)f10(x) = δ(x) x2−x.

bGrˆace aux relationsR1etR2, on constate quegest solution deEsi et seulement siC0est une primitive deh0 :x7→ δ(x)2x2,etC1 est une primitive deh1 :x7→ δ(x)(1−x2x2 2).

D.5Les primitives deh0 surI sont les fonctionsx7→ 12ln|x|+λ, o`uλd´ecritR. Les primitives deh1 sont les fonctionsx7→12ln|x| − x42 +µ, o`uµd´ecritR. L’ensembleSE,I des solutions surI deE est donc :

( f : I → R

x 7→ 12(ln|x|)(x+ 1) + 12(ln|x|)−x

2 4

x−1 +λ(x+ 1) +x−1µ ,(λ, µ)∈R2) )

,

soit encore, plus agr´eablement :

( f : I → R

x 7→ x2(x−1)2ln|x|+λ(x+ 1) + x−1µ ,(λ, µ)∈R2) )

.

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