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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237102

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237102

Submitted on 1 Jan 1875

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Sur les électromètres de Thomson

Alfred Angot

To cite this version:

Alfred Angot. Sur les électromètres de Thomson. J. Phys. Theor. Appl., 1875, 4 (1), pp.324-332.

�10.1051/jphystap:018750040032401�. �jpa-00237102�

(2)

324

à travers un

prisme

suivant une loi

quelconque ( i ~

et celles que

j’ai publiées

dans les

Annales,

à l’aide d’un

prisme

taillé arbitraire-

ment par

rapport

à

l’axe,

forment un ensemble de 1-érifications de la loi

d’HuyglH~ns qui

mc

permet

pas de doutes sur son exactitude.

SUR LES ÉLECTROMETRES DE THOMSON;

PAR M. ALFRED ANGOT.

(SUITE) (2).

.lI. --

~Lectromè~re ~L 7Z~~~/~/2~.

L’électromètre

à

quadrants, qui appartient

à la classe des balaiiccs de

torsiol,

est actuellement le mieux connu et le

plus fréquemment employé

des électromètres de

Thomson,

et certainement le

plus parfait

de tous les électromètres

qui

existent.

Il se compose essentiellemcnt de deux conducteurs A et B

symé- triques

l’un de l’autre par

rapport

à un

plan vertical,

et lnaintenus

il des

potentiels ~’1

et

Y 2 ;

un troisième conducteur C

symétrique

par

rapport

au même

plan,

et

porté

au

potentiel V,

est

suspendu

â un fil

métallique,

et nous supposerons

provisoirement,

pour la

tliéoric,

que l’on torde ce fil de

façon

à ramcner

toujours

le con-

ducteur C dans sa

position

de

symétrie ( 3 ) .

Pour établir la théorie de cct

appareil,

il est nécessaire de

rappeler

les

conséquences

suivantes de la théorie du

potentiel :

Quand

on a sur un

système

de corps

plusieurs

modes de dis-

tributioll d’électricité

qui correspondent

chacune à un cas

d’édui- libre,

leur

superposition

est elle-même un autre cas

d’équilibre.

Quand

deux conducteurs sont en

présence,

l’un au

poten-

tiel

V,

l’autre à l’t’tat neutre, l’attraction

qui

s’exerce entre eux est

l t) W auales scienti fiqrces de l’École Zt~ornaale supérieure, 1 re série, t. 111, et 2e série,

t. I.

(~) proi,. la prrmîè)’e Partie, p. 297.

(3) Je dois la théorie suivante et les figures qui accompagnent cet article à l’obli- geance de ~I. Mascart, qui a bien voulu mettre à notre disposition les feuilles de son

Traité d’Électricité statique actuellement sous presse.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018750040032401

(3)

325

représentée

par

1~ ~-~,

lz étant un coeilicicnt

qui dépend

de la forme

des corps, de leurs dimensions et des distances

qui

les

séparent.

Quand

deux conducteurs

A,

C sont

respectivement

aux

poten-

Liels 1 et

V’,

l’action

qui

s exerce entre eux est de la iôrnie

h, ki 1

étant trois coefficients variables avec la forme et la distance des corps. Cette dernière loi est la

conséquence

des deux

précé-

dentes. En

ellet,

nous pouvons

clucomposcr

lc

problème

en trois

parties :

i ° Action de la couche + a de A sur C à l’état neutre, et

qui

y

développe

une

charge a’,

si C

communique

avec le

sol ;

cette

action est

représentée

par

h’T2 ;

2° Action de la couche -~- c de C sur A à l’état neutre,

égale à Â-V,2,

et

qui produit

em A une

charge - c’ ;

-

30 Enfin les

répulsions

de a sur c et de a’ sur c’. La

première

de

ces actions est

proportionnelle

aux masses cc et c, par

suite aux poten-

tiels V et V’ ou à leur

produit N7 NI~

l’action de a’ sur c’ sera aussi

proportionnelle

à a’ et c~ ou encore au

produit

des

potenriel s 1~ ~~’ ;

ces deux actions

pourront

donc se

représenter

par un même terme, - 1 -~V’.

Les moments de toutes par

rapport

à un axe

quelconque

auront

encore la même

forme,

de sorte

qu’en appliquant

le

principe

de la

superposition

des

équilibres,

le moment résultant par

rapport

~l un

axe

quelconque

de l’action

qui

s’exerce entre deux corps aux

poten-

tiels V ct 1’ sera de la forme

Appliquons

cette formule au cas de Félectrometre de

Thomson ;

nous avons en

présence

deux conducteurs fixes

A, B,

aux

poten-

tiels

Vi

et

V~,

et un conducteur mobile

C,

au

potentiel V, qu’on

ramène à une

position

invariable en

employant,

par

exemple,

la

torsion d’un fil. Nous allons supposer successivement chacun des corps électrisés

seul,

et les deux autres

communiquant

avec lc

sol, puis

nous

ajouterons

les trois actions en vertu du

premier prin- cipe.

C étant

porté

au

potentiel

V

possède

une

charge

- c, et déve-

(4)

326

loppe

sur .A. et B des

charges c’, égales

à cause de la

symétrie.

On a donc la distribution

électrique

suivante :

Quand A

sera électrisé

seul,

la distribution sera

Enfin, duamd

A et C

communiqueront

awc le

sol,

l’actiom dc B

prodaira

la nouvelle

répartition

Il nous reste à évaluer l’action de toutes ces

quantités

d’électri-

cité sur le COllducteur mobile C.

Tout

d’abord,

à cause de la

symétrie,

les couclies c’ sur A et B

ont sur C des actions

égales

et de

signes contraires,

et par suite Il’111tCrVlc1111c11t pas.

-~- a et Cc" exercent sur + c des actions de mênle sens propor- tionnelles toutes deux au

produit

des

potentiels

V et

’T1;

nous pou-

vons donc les

représenter

par un terme

unique

-rt-

IVV,,

en

prenant

positivemellt,

par

exemple,

tous les 111pnlellts des forces

qui

tendent

il

porter

le conducteur C du côté de B.

De même l’action de -~- h et de -- h" sur C pourra se

représenter

par un seul terme -

~Wg,

1 étant évidemment le même coefficient que

précédemment

a cause de la

symétrie.

L’action de d- fi et CL~‘ sur CL~ donne un terme

proportionnel

au

carré du

potentiel,

tel que -

fi V f ;

de même le moment de l’action

de b" et

+ h

sur - b’ sera

représenté

par +-

IG~r2.

Il reste l’action de -~ Cz et a~‘ sur - b’ et de + b et b" sur

Cc‘; mais,

à cause de la

symétrie supposée,

le moment des acuions

(5)

327 de ,’- r~ et - a" sur b’ est

égal

et de

signe

contraire à celui de

-~- b

et

b’ sur a’ ( ~ ~ .

Le moment de toutes les actions exercées sur le conducteur mo-

hile sera donc de la forme

ou

Si les

potentiels ’71 et ’-2

des conducteurs fixes sont

égaux

et de

signes contraires,

la formule se réduira à

Si

V1

et

’~2

ne sont pas

égaux

et de

signes contraires,

il se

pré-

sentera deux cas : ou bicn ’T sera

petit

et le terme h

(1 § - 1 j )

sera

prépondérant,

ce

qui

sera évidemment un cas

défavorable ;

ou bien V

sera

grand,

par

rapport

à

V,

et

‘~T,,

ct l’on pourra mcttrc

l’équation d’équilibre

sous la forme

ce

qui

se réduira encore très-sensihlement à

l’équation l I ~,

car le

A ..

d

, /~V.-4-V,

2

rapport 2013

ne sera jamais assez

grand

pour que lc

terme . 20132013.20132013

ait une valeur

appréciable.

_

On pourra donc dans le

premier

cas mesurer un

potentiel

faible V

au moyen de la dinerence

~~,

-

’T2

de deux autres

potentiels

con-

nus, différence

qu’il

y aura avantage à

prendre

aussi

grande

que

possible.

Dans le second cas, au

contraire,

on pourra mcsurer une

faible dilléreiice

’T 1 - ’T 2

en fonction

d’un potentiel très-grand.

Dans les deux cas l’action est

proportionnelle

à la

quantité

que l’on

v eut

déterminer,

et

multipliée

par un facteur

très-grand :

c’est en

cela que consiste le mérite

principal

de l’électromètre de Thomson.

( 1 ) En efl’,~t, on peut poser

a" = ma , b" = mb? a’ - n~r ~ b’-- nb.

L’action de - r~ sur - b’ sera - nab, celle de -+- ~ sur - a’ sera - n ab,

celle de - a" sur -~ b’ sera - 7/!/~, celle de - b" sur - a’ sera - mn ab.

et la somme de toutes ces actions est nulle.

(6)

328

Nous avons

supposé,

pour la

théorie, qu’au

moyen de la torsion d’un

fil,

par

exemple,

on ramenait le conducteur mobile dans une

position

invariable. Ce

serait

un

procédé

de mesure fort incom-

mode : aussi M. Thomson l’a-t-il

complétement supprimé

par un ar- tifice

très-ingénieux.

Dans son électromètre les conducteurs fixes

sont formés de

quatre quadrants 1,

2,

3, 4 (fÊ. 4 ~,

réunis deux à Fia. 4-

deux en croix par des fils

métalliques, eL l’aiguille

a la forme d’un

8,

dont le

grand

axe est

parallèle

à la

ligne

de

séparation

des sec-

teurs

( 1 ~ .

En vertu de cette forme

même,

il es évident que, si l’on fait tour- ner

l’aiguille d’un petit angle,

elle continuera très-exactement à re-

couvrir

les deux secteurs de la même

quantité,

et que, par

suite,

rien ne sera

changé

aux conditions

d’équilibre.

On pourra

donc,

au lieu de ramener

l’aiguille

au

zéro,

mesurer la

déviation,

tant

qu’elle

ne

dépassera

pas 2 ou 3

degrés ;

le

couple

de torsion M et

par suite la déviation elle-même seront

proportionnels

à la quan- tité

V(Vi2013V,).

Pour que le cocllr’Icient de

proportionnalité

des déviations aux va-

leurs du

produit

V

(Vi

-

V 2)

reste constant, il faut que la distance des secteurs à

l’aiguille

ne

varie jamais.

Afin d’éviter les erreurs de

ce genre quc

pourraient

amencr la

température

ou toute autrc

cause, 31. Thomson

emploie

pour conducteurs fixes non de

simples

secteurs, mais les

portions

d’une boite

cylindrique très-plate,

cou-

(’ ) Plusieurs des détails qui suivent ont été déjà donnés dans ce Journal, t. leur, p. 95 ( article de 1B1. Cornu); mais il est indispensable de les reproduire ici pour in- troduire les compléments qui s’y rattachent.

(7)

329

pée

en

quatre parties ; l’aiguille

est

placée

dans

1 intérieur

de ces

boites et

s’y

trouve dans un

champ électrique

constant, c’est-à-dire où la force

électrique

est à peu

près indépendante

de la

position

en

hauteur de

l’aiguille.

Cette

disposition présente

de

plus l’avantage

que

l’aiguille

est

complètement

soustraite à l’action des corps exté- rieurs.

L’instrument

complet

est renfermé dans une cloche

cvlimdridue

de flint blanc

très-isolant,

dont la

partie supérieure

seule est ou-

verte

(~~ . ~ ~ .

L’orifice est ferme par un couvercle

métallique qui

Fig. 5.

supporte,

au moyen de

quatre tiges

de verre

isolantes,

les secteurs

en forme de boîte au milieu

desquels

se meut

l’aiguille ;

ces sec-

teurs sont réunis deux à deux en

croix,

et deux bornes isolécs sur

le couvercle

permettent

de les mettre en relation avec des corps électrisés

quelconques.

L’aiguille

en forme de 8 est

coupée

dans une feuille d’aluminium

très-mince,

de

façon

à être

très-légère,

et

porte

en dessus d’elle un

petit

miroir concave

également très-peu pesant.

Cette dernière con-

dition est

indispensable

pour que

l’appareil

soit

sensible,

car il ne

faut pas que le miroir vienne augmenter le moment d’inertie de

1 aiguille.

Dans les

appareils

construits en

Angleterre,

on a pu em-

ployer

des

aiguilles

de

ogr,07

et de

petits

miroirs

sphériques

donnant

de bonnes

images

et ne

pesant

que

ogr ,04;

comme leurs

parties

extrêmes sont

beaucoup plus rapprochées

de l’axe que celles de

(8)

330

l’aiguille,

le moment d’inertie total n’est pas notablement accru

par

l’adjonction

du

miroir,

et

l’appareil

conserve toute sa sen-

sibilité.

Le

système

de

l’aiguille

et du miroir est

porté

par une

suspension

bifilaire fornlée de deux fils de cocon.

Après

av oir

essayé

tout

d’abord un seul fil de cocon avec une

petite aiguille

aimantée pour

produire

la force

dirigeante,

JI. TI10lllS011 a

adopté

de

préférence

la

suspension

bifilaire. On

sait,

du reste,

qu’avec

ce

moyen le

moment

de torsion est

proportionnel

au sinus de la

déviation,

c’est,-à-dire à la déviation

elle-même, puisqu’elle

ne

dépassera jamais quelques degrés.

L’aiguille porte

à sa

partie

inférieure un fil de

platine

terminé

par un

petit poids

de même

métal, qui plonge

dans de l’acide sulfu-

ridue

que l’on verse dans le fond du vase. Cet

acide,

en même

temps qu’il

sert à dessécher l’air de

l’appareil,

forme l’armature intérieure d’une bouteille de

Lcyde,

dont l’armature extérieure

est faite de feuilles d’étain collées au dehors du vase et en COI11II111-

nication

permanente

avec le sol au moyen de

pieds métalliques

à vis

calantes

qui portent

tout

l’apparcil.

Au moyen d’une

tige

conduc-

trice

qui

passe par le

couvercle,

on

peut charger

cette bouteille et

par suite

l’aiguille.

L’acide est de même en communication

métallique

avec un

petit disque

horizontal

qui

vient

très-près

du

couvercle,

et

agit

sur une

jazc~e identique

à celle que nous avons décrite à propos de l’élcec- tl’O111Ctrc absolu.

Quand la jauge indidue

que la

charge

de

l’aiguille

a

changé,

un

reproducteur

de

charge

fixé au couvercle

permet,

comme dans l’électrolllètre

absolu,

de lui rendre sa valeur

pri-

niitive.

Pour évaluer les

déviations,

31. Tl10111S0n

emploie

une échelle

divisée

courbe,

de rayon sensiblement

égal

au rayon de courbure du

miroir,

et que l’on

dispose

de

façon

que celui-ci en occupe le

centre. En dessous de cette échelle est une fente verticale derrière

laquelle

on

dispose

de

champ

la flamme d’une

lampe

à

pétrole.

Le

miroir renvoie ail7si sur 1 échelle divisée une

image

réelle de la

fente,

et cette

image

est

toujours

nette,

puisqu’on n’opère

que dans les environs du centre de courbure du miroir et que les aberrations

sont alors le

plus

faibles.

Telle est dans ses traits

principaux

la

disposition

de l’électro-

(9)

331

mètre à

quadrants.

On aura une idée de la sensibilité de cet instru-

ment en sachalt que la dit1ërence de

potentiel

des deux

pôles

d’un

seul élément Daniell y

produit

une déviation de 60 diN isions de

l’échelle,

et l’on

peut

facilement observer le

quart

d’une division.

La limite de sensibilité est donc inférieure

au ’

d’un élément Daniell. Si l’on veut, au

contraire,

observer des

charges plus fortes,

il suffit

d’approcher

seulement des

quadrants,

sans les y faire tou-

cher,

les électrodes

qui

les font

communiquer

a B cc le dehors. On

rend ainsi la sensibilité dix ou

quinze

fois moins

grande.

Enfin

on

peut

encore

séparer

les

quadrants

et ne se servir que de deux d’entre eux, ce

qui

réduit encore la sensibilité.

Gràce à ces

facilités,

l’électromètre de Thomson est actuellement

très-répandu.

On s’en sert

partout

en

Angleterre

et en

Anlériquc,

non-seulement pour les

expériences

habituelles de

l’électricité,

mais encore, par

exemple,

pour inscrire les variations de l’électri- cité

atmosphérique.

Il suffit pour cela de faire

communiquer

une des

paires

de secteurs avec le

sol,

et l’autre avec le conducteur

qui

recueille l’électricité

atmosphérique. L’image

de la fente lumineuse

est

projetée

sur une bande de

papier photographique

animée d’un

mouvement de translation. On a ainsi le

potentiel

de l’clcctricité

atmosphérique

en fonction de celui de

l’aiguille, qui

reste inva-

riable, gràce

à la

jauge

et au

neplenislzen.

Mais la

complication apparente

des

pièces

et surtout le

prix

élevé

qu’atteint

nécessairement cet

appareil

fon t que dans certains

cas on a

essayé

de lui substituer des

appareils plus simples.

De ce

nombre est 1 électromètre

employé

par M.

Branly,

et

qui

a été

décrit récemment dans ce

journal (1 ).

~’

Il se compose

simplement

de

quatre

secteurs, au-dessus

desquels

se meut

l’aiguille suspendue

par un fil

d’argent

très-fin. Le

poten-

tiel constant auxiliaire est donné non

plus

par une bouteille de

Leyde,

mais par un certain nombre d’éléments de

Voleta,

dont un

des

pôles communique

a, ec le sol. Le

potentiel

de 1 autre

pôle

reste alors sensiblement constant, au moins

pendant

la durée d une

expérience .

Cet

instrument,

dont l’autcur s’c:st servi pour déterminer surtout (’ ) Foir l’article de 1B1. Terquem, t. IV, p. 145, et le Mémoîre de ~~. Branly (Annales

de l’École ~l~orrnalc~ supérieure, tome II, p. 2og et 299).

(10)

332

des forces électromotrices ou différences de

potentiel

aux deux

pôles

d’une

pile,

et que

j’ai employé plus

tard pour la détermina-

tion des

capacités électriques

de ditl.~rents corps

(1 ),

est

beaucoup plus simple

que l’électromètre de

Thomson,

mais sa

simplicité

même en limite

beaucoup plus l’emploi.

Son

principal

inconyé-

nient est que la

pile

que l’on

emploie

pour le

charger

est loin de

donner un

potentiel

constant : il

change

constamment, et entre de

grandes limites,

avec le

temps

et la

température. L’appareil

sinl-

plifié

sera donc

avantageux

toutes les fois que l’on fera l’une

après

l’autre deux

expériences comparatives,

donnant des nombres dont le

rapport

soit

indépendant

de la valeur du

potentiel

auxiliaire.

C’est ce

qui arrive,

par

exemple, quand

on détermine la

capacité électrique

d’un corps en le

comparant à

un autre corps de

capacité

connue.

Au

contraire,

dans des

expériences suivies,

comme les études

d’électricité atmosphérique,

il sera bon d’av oir recours à

l’appareil complet,

dans

lequel le potentiel

auxiliaire est sans cesse ramené à

une valeur constante. Ce dernier

présente

encore une

sécurité,

le

moment de torsion ne

changeant jamais

avec une

suspension bifilaire,

tandis

qu’on

n’en

peut

dire autant avec un fil

métallique,

dont l’élasticité varie encore

après plusieurs

années.

Quoi qu’il

en

soit,

l’instrument

simplifié

rend encore de très-

grands

services dans les limites

indiquées.

Il sera encore très-

commode comme instruiment

d’enseignement ;

son maniement

faCllC et sa fornle réduite

permettent

de

l’employer

facilement dans les cours, par la méthode des

projections,

pour démontrer d’une manière nouvelle et

simple

bien des lois de l’électricité

statique.

DÉMONSTRATION ÉLÉMENTAIRE

DE LA FORMULE DE LAPLACE;

PAR M. G. LIPPMANN.

On

peut démontrer d’une

manière

simple

que

l’équation

est satisfaite pour tout élénlent

d’une

surface

liquide

en

équilibre :

(’ ~ Annales de l’École 1!’~rmale supérieure, t. Ili, p. 26 c et 399.

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