HAL Id: jpa-00238233
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Submitted on 1 Jan 1884
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Description d’un électromètre capillaire à tube conique horizontal
Alfred Chervet
To cite this version:
Alfred Chervet. Description d’un électromètre capillaire à tube conique horizontal. J. Phys. Theor.
Appl., 1884, 3 (1), pp.258-260. �10.1051/jphystap:018840030025800�. �jpa-00238233�
258
DESCRIPTION D’UN ÉLECTROMÈTRE CAPILLAIRE A TUBE CONIQUE HORIZONTAL;
PAR M ALFRED CHERVET (1).
L/appareil
consiste en deux flacons A e t B( fig. 1),
reliés laté- Fig. 1.ralement par un tube à thermomètre
CDE,
dont le réservoir a étécoupé, qui
a été effilé et recourbé en E.Les deux
parties cylindriques
CF et GD(ftg. 2)
sont raccordéesFig. 2.
par une surface FG que l’on
peut
considérer commel’enveloppe
deplusieurs
cônes dontl’angle a
varie d’une manièrecontinue,
passe(1) Voir Comptes rendus, 17 septembre 1883; Annales de Chimie et de Phy- sique, février t884, p. 256.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030025800
259 par un maximum au
point F’,
et devient nul en G. C’est entre F’et
G,
en unpoint qu’une
étude del’appareil
fera connaître,qu’on
fixe un
repère
R. Le bouchon deliège
D estpréservé
par le mer-cure M’ de tout contact avec l’eau acidulée du flacon
B;
celle-cicontient le dixième de son volume d’acide
sulfurique.
Deux filsde
platine H, I,
scellés dans des tubes de verre, mettent les massesmercurielles M et M’ en communication avec les bornes
(1)
et(2)
d’un commutateur,
qui
sont habituellement reliéesmétallique-
ment par un levier. Le tube CD contient du mercure de C en R ;
de l’eau acidulée de R en
F ;
et leménisque
s’arrête normalementau
repère quand
on faitcommuniquer
les fils H et I par un conducteurmétallique.
Supposons
la borne(3)
en communication avec une sourced’électricité
positive,
et la borne(i)
avec une source d’électriciténégative,
la différence despotentiels
étant inférieure à 2 volts : si l’on tourne le levier d’un quart de cercle vers ladroite,
le mé-nisque
sedéplace
du côté du flaconA;
on le ramène aurepère
aumoyen du compresseur
U,
et le manomètre à eau OP donne la valeur de lapression compensatrice
p. Pour s’assurer que le mé-nisque
revient aupoint
derepère,
onplace
l’oeil derrière l’oeille-ton d’une
loupe
L. Pendant cetteopération,
il fau t couvrir d’un écran le flacon A pour éviter les variations detempérature,
et par suite de lapression
de gaz deA,
dues auvoisinage
de l’observateur.Une table de
graduation
donne la force électromotrice ou la différence depotentiel correspondant
à lapression.
Pour
graduer l’instrument,
on intercale i élément Daniell entreles bornes
(3)
et(1)
du commutateur;soit Po
lapression qui
ramènele
ménisque
aurepère. D’après
ta Table donnéep ar M. Li pp inann 1 ’ ) ,
la
dépression capillaire
étant750mm,
la force électromotrice d’un Daniell estcompensée
par 353mm. Soit V une différence de po-tenuiel, compensée
par pmm)d’après
la Table de M.Lippmann ;
à l’électromètre que l’on veut
graduer,
elle seracompensée
parune
pression p,
telle queL’appareil
esu doncgradué
par la seule mesurer.(1) LIPPMANN, Ann. de Chim. et de Phys., 5- série, t. V, p. 5o7.
260
La sensibilité est extrême. Soient a la
dépression capillaire, qui
est constante, r le rayon du tube au
repère,
et xl’angle
du côneen ce
point.
On auraA
dépend
de la différence depotentiel
V intercalée entre lesmasses mercurielles. Si V augmente de
OD ,001,
A croît de1
desa
valeur)
et par suite r augmente der.
Soit à ledéplacement
du
ménisque,
on aura 750Si a = om,o i , r =
0mm,45;
pourque à
soit visible à l’oeil nu, à = 0mm,2; ; alors a = 10’ environ. Si laloupe grossit
dixfois,
onpourra
apprécier
une différence depotentiel égale
àoD,ooo 1.
On choisit la
position
dupoint
derepère
telle que,l’équilibre
du
ménisque
étantstable,
une faible diminution de lapression
en A donne un
déplacement
très apparent duménisque.
SUR LA MACHINE DE HOLTZ;
PAR M. E. DUBOIS.
On sait que la machine de Holtz
simple
cesse d’être amorcée aus-sitôt que s’arrête le
plateau mobile,
tandis que, dans une atmo-sphère convenable,
une machine double peutparfois
être encoreamorcée une demi-heure
après qu’on
a cessé de faire tourner ,ceplateau.
Voici comment
je
proposed’expliquer
ces faits. Lepapier
par- cheminqui
est l’excitateur d’électricité de la machine n’est pas unparfait conducteur,
mais est un médiocreisolant;
comme il estterminé par une
pointe,
ilperdra
son électricité dans la machinesimple
dèsqu’il
cessera de faire fonctionnerl’appareil. Mais,
dansla machine