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Submitted on 1 Jan 1955
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Variations de la vitesse des ultrasons dans le méthane en fonction de la température et de la pression
A. Lacam
To cite this version:
A. Lacam. Variations de la vitesse des ultrasons dans le méthane en fonction de la température et de la pression. J. Phys. Radium, 1955, 16 (1), pp.72-73. �10.1051/jphysrad:0195500160107200�.
�jpa-00235092�
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LETTRES A LA RÉDACTION
LE JOURNAL DE PHYSIQUE
ET LERADIUM. TOME 16, JANVIER 1955,
VARIATIONS DE LA VITESSE DES ULTRASONS DANS LE MÉTHANE EN FONCTION DE LA TEMPÉRATURE
ET DE LA PRESSION Par A. LACAM,
Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.
Exploitant les possibilités d’un nouvel appareillage qui permet de plus larges variations de températures,
nous avons étendu jusqu’à 200°’ C, les précédents
résultats relatifs
auméthane [1], [2] sous pression.
La méthode employée est la même que précédem- ment, elle est basée sur la diffraction de la lumière par faisceau ultrasonore. Les nouvelles mesures ont été effectuées aux températures de 100, I5o et 2ooD C, pour des pressions comprises entre
Iooet
Ioooatm.
Dans notre publication précédente limitée aux tempé-
ratures de 25 et 5oo C,
nousavons noté que si le gaz
se comporte normalement aux faibles pressions -
vitesse augmentant avec la température
-par contre, il n’en est pas de même aux pressions élevées. Ainsi pour la gamme de températures 25-2ooo C, la posi-
tion initiale des isothermes
setrouve inversée pour des pressions supérieures à 45o atm (fig. I). Nous
avons donc été conduit à introduire la densité p, déduite des relations P, V, T de Kvalnes et Gaddy [3],
comme nouvelle abscisse. Les nouvelles courbes ainsi
obtenues forment
unfaisceau de paraboles (fig. 2) qui peuvent être convenablement représentées par
un
développement
ensérie des puissances croissantes de la densité p, de la forme
L’équation purement empirique ainsi obtenue satis- fait cependant "à la condition
Vl="’c étant la vitesse dans les conditions normales,
Partant des données expérimentales, et adoptant
les valeurs de A données par l’équation (2) nous
avons déterminé B et C.
On remarque que C conserve une valeur sensible- ment constante avec la température. Nous avons
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195500160107200
73 retenu la valeur moyenne de o,00435 pour les calculs.
La divergence entre les valeurs expérimentales et
les valeurs calculées n’excède que très rarement
1
pour i oo de la valeur de la vitesse, ordre de grandeur
de la précision des mesures.
Les mesures ont été effectuées avec
unquartz piézoélectrique de 10 mm d’épaisseur vibrant suivant
ses
harmoniques. La fréquence était voisine de 3,2MHz.
Les températures étaient maintenues constantes à mieux que 0°,1 près.
Des mesures de dispersion n’ont pas pu être effec-
tuées, par ce que l’écart entre les franges devient
difficilement mesurable à haute température pour des
fréquences moins élevées.
Manuscrit reçu le 15 octobre 1954.
[11 LACAM A.
-J. Physique Rad., 1963, 14, 426-427.
[2] LACAM A.
-J. Physique Rad., 1954, 15, 381-382.
[3] KVALNES et GADDY. 2014 J. Amer. Chem. Soc., 1931, 53, 394.
REMARQUE SUR LA DISTRIBUTION ANGULAIRE DANS LA RÉACTION (n, p)
Par M. DEMEUR,
Institut Interuniversitaire des Sciences nucléaires (Belgique).
L’étude expérimentale des distributions angulaires
dans les réactions (d, p), (d, n)
aconduit à
unnouveau développement de la théorie de ces réactions, sans
formation d’un noyau intermédiaire. Le transfert de moment angulaire au
coursde la réaction joue
un
rôle essentiel dans la prévision des distributions
angulaires
auxpetits angles ( 60°) [1]. Ce fait sug-
gère l’extension à d’autres réactions de la théorie mise
aupoint pour les réactions (d, p), (d, n). C’est
ce
que Huby et Newns [2] ont fait pour la diffusion
inélastique (d, d’). Par une voie, à première vue différente, Austern, Butler et McManus [3]
sesont
intéressés à la réaction (n, p).
Le succès des approximations faites dans les tra- vaux [1] et [2] donne à penser que leur application
à la réaction (n, p) est légitime. La présence lettre
montre que l’on retrouve ainsi la distribution angu- laire obtenue par [3], et étend les résultats à des réac- ’ tions du même type, telles que (d, 2n) et (3H, 3He).
On considère
unnoyau initial (ni) composé de (A
-i) nucléons décrits ,par les variables E et du
nucléon (d) qui va être
«échangé »
aucours de la
réaction. Le noyau final (n f ) est composé des mêmes (A
-I) nucléons et du nucléon (c) arraché au noyau projectile. Le projectile initial (i)
-qui peut n’être
que le nucléon (c) = est composé de (B
-i) nucléons
décrits par les variables 71 et du nucléon (c); le pro-
jectile final ( f ) est composé des mêmes (B
-i)
nucléons et du nucléon (d). On supposera que les sys- tèmes de référence attachés
auxnoyaux (nf) et (ni)
coïncident (8L). Cette hypothèse est légitime quand
l’énergie cinétique du nucléon (c) est grande devant
la différence des énergies de liaison de (d) dans (ni)
et de (c) dans (n f ).
L’élément de matrice est donné par :
où’ «Pi et (Pf sont les fonctions d’onde internes de ( f ) et (i);
sont les coordonnées des (B
-i) nucléons inertes de ( f ); H est le potentiel d’interaction que l’on sup- posera donné par
En imposant à V la condition de
nedonner une
contribution appréciable que dans une mince couche de rayon moyen R, on obtient aisément
où
La dernière intégrale s’exprime
enfonction de
1, Yldd (w) et des fonctions de spin XtJ-c et X[J.d :
A l’aide de la relation
où la sommation sur 1 s’étend de
on a