• Aucun résultat trouvé

Variations de la vitesse des ultrasons dans le méthane en fonction de la température et de la pression

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Variations de la vitesse des ultrasons dans le méthane en fonction de la température et de la pression"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235092

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235092

Submitted on 1 Jan 1955

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Variations de la vitesse des ultrasons dans le méthane en fonction de la température et de la pression

A. Lacam

To cite this version:

A. Lacam. Variations de la vitesse des ultrasons dans le méthane en fonction de la température et de la pression. J. Phys. Radium, 1955, 16 (1), pp.72-73. �10.1051/jphysrad:0195500160107200�.

�jpa-00235092�

(2)

72

LETTRES A LA RÉDACTION

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

ET LE

RADIUM. TOME 16, JANVIER 1955,

VARIATIONS DE LA VITESSE DES ULTRASONS DANS LE MÉTHANE EN FONCTION DE LA TEMPÉRATURE

ET DE LA PRESSION Par A. LACAM,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

Exploitant les possibilités d’un nouvel appareillage qui permet de plus larges variations de températures,

nous avons étendu jusqu’à 200°’ C, les précédents

résultats relatifs

au

méthane [1], [2] sous pression.

La méthode employée est la même que précédem- ment, elle est basée sur la diffraction de la lumière par faisceau ultrasonore. Les nouvelles mesures ont été effectuées aux températures de 100, I5o et 2ooD C, pour des pressions comprises entre

Ioo

et

Iooo

atm.

Dans notre publication précédente limitée aux tempé-

ratures de 25 et 5oo C,

nous

avons noté que si le gaz

se comporte normalement aux faibles pressions -

vitesse augmentant avec la température

-

par contre, il n’en est pas de même aux pressions élevées. Ainsi pour la gamme de températures 25-2ooo C, la posi-

tion initiale des isothermes

se

trouve inversée pour des pressions supérieures à 45o atm (fig. I). Nous

avons donc été conduit à introduire la densité p, déduite des relations P, V, T de Kvalnes et Gaddy [3],

comme nouvelle abscisse. Les nouvelles courbes ainsi

obtenues forment

un

faisceau de paraboles (fig. 2) qui peuvent être convenablement représentées par

un

développement

en

série des puissances croissantes de la densité p, de la forme

L’équation purement empirique ainsi obtenue satis- fait cependant la condition

Vl="’c étant la vitesse dans les conditions normales,

Partant des données expérimentales, et adoptant

les valeurs de A données par l’équation (2) nous

avons déterminé B et C.

On remarque que C conserve une valeur sensible- ment constante avec la température. Nous avons

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195500160107200

(3)

73 retenu la valeur moyenne de o,00435 pour les calculs.

La divergence entre les valeurs expérimentales et

les valeurs calculées n’excède que très rarement

1

pour i oo de la valeur de la vitesse, ordre de grandeur

de la précision des mesures.

Les mesures ont été effectuées avec

un

quartz piézoélectrique de 10 mm d’épaisseur vibrant suivant

ses

harmoniques. La fréquence était voisine de 3,2MHz.

Les températures étaient maintenues constantes à mieux que 0°,1 près.

Des mesures de dispersion n’ont pas pu être effec-

tuées, par ce que l’écart entre les franges devient

difficilement mesurable à haute température pour des

fréquences moins élevées.

Manuscrit reçu le 15 octobre 1954.

[11 LACAM A.

-

J. Physique Rad., 1963, 14, 426-427.

[2] LACAM A.

-

J. Physique Rad., 1954, 15, 381-382.

[3] KVALNES et GADDY. 2014 J. Amer. Chem. Soc., 1931, 53, 394.

REMARQUE SUR LA DISTRIBUTION ANGULAIRE DANS LA RÉACTION (n, p)

Par M. DEMEUR,

Institut Interuniversitaire des Sciences nucléaires (Belgique).

L’étude expérimentale des distributions angulaires

dans les réactions (d, p), (d, n)

a

conduit à

un

nouveau développement de la théorie de ces réactions, sans

formation d’un noyau intermédiaire. Le transfert de moment angulaire au

cours

de la réaction joue

un

rôle essentiel dans la prévision des distributions

angulaires

aux

petits angles ( 60°) [1]. Ce fait sug-

gère l’extension à d’autres réactions de la théorie mise

au

point pour les réactions (d, p), (d, n). C’est

ce

que Huby et Newns [2] ont fait pour la diffusion

inélastique (d, d’). Par une voie, à première vue différente, Austern, Butler et McManus [3]

se

sont

intéressés à la réaction (n, p).

Le succès des approximations faites dans les tra- vaux [1] et [2] donne à penser que leur application

à la réaction (n, p) est légitime. La présence lettre

montre que l’on retrouve ainsi la distribution angu- laire obtenue par [3], et étend les résultats à des réac- ’ tions du même type, telles que (d, 2n) et (3H, 3He).

On considère

un

noyau initial (ni) composé de (A

-

i) nucléons décrits ,par les variables E et du

nucléon (d) qui va être

«

échangé »

au

cours de la

réaction. Le noyau final (n f ) est composé des mêmes (A

-

I) nucléons et du nucléon (c) arraché au noyau projectile. Le projectile initial (i)

-

qui peut n’être

que le nucléon (c) = est composé de (B

-

i) nucléons

décrits par les variables 71 et du nucléon (c); le pro-

jectile final ( f ) est composé des mêmes (B

-

i)

nucléons et du nucléon (d). On supposera que les sys- tèmes de référence attachés

aux

noyaux (nf) et (ni)

coïncident (8L). Cette hypothèse est légitime quand

l’énergie cinétique du nucléon (c) est grande devant

la différence des énergies de liaison de (d) dans (ni)

et de (c) dans (n f ).

L’élément de matrice est donné par :

où’ «Pi et (Pf sont les fonctions d’onde internes de ( f ) et (i);

sont les coordonnées des (B

-

i) nucléons inertes de ( f ); H est le potentiel d’interaction que l’on sup- posera donné par

En imposant à V la condition de

ne

donner une

contribution appréciable que dans une mince couche de rayon moyen R, on obtient aisément

La dernière intégrale s’exprime

en

fonction de

1, Yldd (w) et des fonctions de spin XtJ-c et X[J.d :

A l’aide de la relation

où la sommation sur 1 s’étend de

on a

avec

Dans cette expression, jni et sa projection ti,E) est

Références

Documents relatifs

MOLDOVA - Université de médecine et de pharmacie « Nicolae Testemiteanu » ROUMANIE - Université des Sciences Agricoles et Médecine Vétérinaire de Cluj-Napoca. GEORGIE

Les travaux thermométriques, et en particulier ceux pour lesquels on utilise les thermomètres hypsométriques, exigent une connaissance aussi parfaite que possible

40 Les bandes de CH sont très fortes dans la cathode creuse, alors qu’elles n’apparaissent - très faible- ment - dans la décharge haute fréquence que lorsque. la

[57] Cet écart un peu plus faible dans la fonction publique s’explique en particulier par le fait que l’écart de rémunération entre bas et hauts salaires est plus faible

Pour faciliter la mise en œuvre de ces engagements, mon ministère a publié, le 4 mars 2014, pour la première fois, une circulaire portant spécifiquement sur la lutte contre

Dans la fonction publique de l’État, le salaire mensuel brut moyen est plus élevé parmi les corps et emplois à la décision du gouvernement (12 084 euros) que parmi les autres

Considérant que si, par la lettre susvisée, la Confédération nationale des syndicats dentaires (C.N.S.D.) a saisi le Conseil de la concurrence, d'une part, de pratiques qu'elle

Entre les nébuleuses et les nuages moléculaires, on trouve aussi de la matière extrêmement diluée, d’une densité de l’ordre de 10 000 atomes par mètre cube et pour une