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Vitesse des ultrasons dans l'azote jusqu'à des pressions atteignant 1150 atm

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00234750

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234750

Submitted on 1 Jan 1953

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Vitesse des ultrasons dans l’azote jusqu’à des pressions

atteignant 1150 atm

André Lacam

To cite this version:

(2)

351

Aquadag, Tilgraph :

ils.

ont un coefficient de

tem-pérature

inférieur et il est

plus

difficile de les recouvrir d’une couche

protectrice

efficace,

par suite d’une

mauvaise

mouillabilité. Parmi de nombreux revê-tements

essayés (en

particulier

l’huile de

lin,

les esters

glycérophtaliques,

les esters

cellulosiques,

la gomme

laque

et

l’araldite)

nous avons trouvé que

le

polystyrène permettait

d’obtenir une couche diffi-cilement

perméable

aux gaz, ce

qui

limite

considéra-blement

les

effets

d’adsorption

et

supprime

l’effet de

pression

résiduelle trouvé par

Giauque.

Cette couche reste

plastique

même aux très basses

tem-pératures,

comme nous l’a montré l’étude de

la

surface au

microscope métallographique après

retour

à la

température

ordinaire. D’autre

part,

la masse du

thermomètre est inférieure au

1 /10 000e

de celle du

support.

Le contact

thermique

avec

l’échantillon

de

céramique

est suffisamment bon pour que l’on

puisse

certifier

l’égalité

de

température

du corps étudié et du

thermomètre;

notre résistance

présente

un

carac-tère

ohmique

normal pour des courants allant

jusqu’à

0,2

mA,

permettant

ainsi

d’opérer

avec un

pont

moins sensible que celui de Element et

Quinell.

La sensibilité du

dispositif

permet

d’appré-.

cier

0,001° K

dans

l’hydrogène

liquide.

Pour donner

une idée de cette sensibilité nous donnons dans le

graphique

ci-dessus lest valeurs mesurées aux

tem-pératures

de

l’oxygène liquide

sous

76

cm de

Hg,

de l’hélium

liquide [5]

sous

76

cm

et

sous

7,4

cm de

Hg,

d’une résistance de valeur nominale 3132 03A9 à la

température

ordinaire.

[1]

GIAUQUE, STOUT and CLARK. - J. Amer. Chem.

Soc., I938, 60, I053.

[2]

GEBALL, LYON, WHELAN et GIAUQUE. - Rév. Sc.

Instr., I952, 23, 23.

[3]

CLEMENT et QUINELL. -

Ibid., I952, 23, 2I3.

[4]

BROWN, ZEMANSKY et BOORSE. 2014

Phys. Rev.,

I95I,

84, I050.

[5] WEIL L. - J.

Physique Rad., I952, 13, 24I.

Manuscrit reçu le 13 mars 1953.

VITESSE DES ULTRASONS DANS L’AZOTE

JUSQU’A

DES PRESSIONS ATTEIGNANT 1150 atm Par André

LACAM,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

Exploitant

les

possibilités

d’un

appareillage qui

a servi

précédemment

à étudier la

propagation

des ultrasons dans

l’argon [11, [2]

par la méthode de

diffraction de la lumière

[3],

j’ai

effectué des mesures

analogues

dans l’azote

jusqu’à

1150 atm.

Le gaz

employé

a été fourni par la Société a l’Air

liquide

». C’était de l’azote du

type

R,

les

pourcen-tages

en

poids d’impuretés

étant les suivants : moins

de o,oo pour 100

d’eau,

des traces

d’argon

et

d’oxy-g ene.

Comme

précédemment,

les résultats montrent

(voir

tableau et courbes

ci-après)

que la vitesse croît notablement avec

la

pression.

Une

comparaison

(3)

352

avec les résultats que Michels

[4]

et ses collaborateurs ont obtenus par des moyens

purement

thermodyna-miques

montre un bon accord

jusqu’à

des

pressions

voisines de 5oo atm. Aux

plus

fortes

pressions,

une

légère

différence

apparaît,

la vitesse des ultrasons semblant subir une

dispersion

avec la

fréquence,

si l’on assimile les valeurs de Michels à celles que

donneraient des ondes sonores de basses

fréquences.

Notons l’influence de la

température.

Aux faibles

pressions

et

jusqu’à

5oo

atm,

la vitesse croît avec la

température. Cependant,

la variation avec la

tem-pérature

s’atténue avec la

pression.

Dans un domaine

de 15o

atm,

les courbes semblent

pratiquement

confondues.

Ensuite,

un accroissement de

tempé-rature donne des vitesses inférieures. Ce

phénomène

de décroissance due la vitesse avec la

température

se retrouve

quand

on calcule la vitesse à

partir

des résultats de Michels et ses collaborateurs.

Ci-joints,

les résultats obtenus avec un

quartz

oscillant de 3 mm

d’épaisseur

vibrant sur sa fonda-mentale. La

fréquence

observée est voiCine de 900 kHz. La

précision

moyenne est de 1 pour 100. Les mesures ont été faites aux

températures

de

25,

3o et

390

à ±

o,o5o

C.

[1]

LACAM A. et NOURY J. 2014 C. R. Acad.

Sc., I953, 234,

362-364.

[2]

LACAM A. et NOURY J. - C. R. Acad.

Sc., I953, 236, 589. [3] LUCAS R. et BIQUARD P. - C. R. Acad.

Sc., I932, 194,

2I32.

[4]

MICHELS A., LUNBECK R. J. et WOLKERS G. J. 2014

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