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Submitted on 1 Jan 1953
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Dispersion de la vitesse des ultrasons autour de la région
critique de l’éthane
Jack Noury
To cite this version:
348
de
petites quantités
deC,H,
à notreCH4
augmentait
l’intensité relative de cette bande.
Le coefficient
d’absorption apparent
de A n’est pasproportionnel
à"l’épaisseur
1 de gazcomprimé
(à
pression
égale
deCH4);
ceci est dû au fait que labande est
résoluble,
mais non résolue dans les condi-tions del’expérience;
étant donné la faible ouverture de nosfenêtres,
nous n’avons pas pu réduire suffi-samment les fentes pour observer cette résolution(comme
cela a été fait avecSiH4
etGeH4 [4]).
Nos mesuresprésentent cependant l’avantage
de mettre nettement en évidence lafréquence
v2 enabsorption
avecCH4
gazeux; d’autrepart,
l’examende la
figure
i montre que l’intensitéde V2
ne semble pas croître aussirapidement
que si elle obéissait à’une loi
quadratique
en fonction de la densité du gazcomprimé; aux
fortespressions,
ellen’apparaît
plus
que comme un
épaulement
à v4 conformément à cequi
a été observé avecCH4 liquide.
[1]
HERTZBERG G. - Molecularspectra and molecular struc-ture. II. Infra-red and Raman spectra of polyatomic
molecules, New-York, I947, p. 306.
[2]
RANK D. H., SCHULL E. R. et AXFORD D. W. E.-J. Chem. Phys., I950, 18, II6.
[3]
HOLDEN R. B., TAYLOR W. J. et JOHNSTON H. L.-J. Chem. Phys., I949, 17, I356.
[4]
TINDALL C. H., STRAWLEY J. W. et NIELSEN H. H. 2014Phys. Rev., I942, 62, I5I et I6I.
[5] BURGESS J. S. -
Phys. Rev., I949, 76, 302.
[6] WELSH H. L., CRAWFORD M. F. et LOCKE J. L. -
Phys. Rev., I949, 76, 586.
[7] COULON R., OKSENGORN B., ROBIN S. et VODAR B.
-J. Physique Rad., I953, 13, 63.
[8] HETTNER G. 2014 Ann. Physik, I9I8, 55, 476.
[9]
SMITH L. G. 2014 J. Chem. Phys., I949, 17, I39. Manuscrit reçu le 23 mars 1953.DISPERSION DE LA VITESSE DES ULTRASONS AUTOUR DE LA
RÉGION CRITIQUE
DEL’ÉTHANE
Par Jack
NOURY,
Laboratoires des Hautes Pressions,
Bellevue.
Faisant suite à une
précédente
étude de la vitesse des ultrasons de960
kHz dans larégion critique
del’éthane
[1]
par la méthode de la diffraction de lalumière
[2], j’ai
effectué des mesures similaires à desfréquences
différentes(59o’
et416
kHz)
à latempérature critique (32,2° C).
Pour des
pressions
inférieures à lapression critique,
toutes les valeurs sont
groupées
et il estimpossible
de conclure à unedispersion quelconque
dans cetterégion
pour la gamme defréquence explorée.
Par
contre,
pour despressions supérieures
à lapression critique,
il semble que la vitesse subisseune très
légère
dispersion
en fonction de lafréquence.
Parallèlement à ce quej’avais précédemment
remarqué
dansl’anhydride carbonique
[3],
par compa-raison avec les résultats deHerget [4],
la vitesse des ultrasons dans l’éthane s’accroît sensiblementquand
la
fréquence
augmente,
cequi
est conforme auxpré-cédentes observations ainsi
qu’aux
considérationsthéoriques
relatives à différents gazpolyatomiques
dispersifs [5], [6], [7], [8]
aux faiblespressions.
D’autre
part,
l’écart entre les valeurs obtenues à desfréquences
différentesparaît
être sensiblement constantlorsque
lapression
varie.Dans les conditions
expérimentales décrites,
il nesemble donc pas
exister,
du moins pourl’éthane,
unedispersion
caractéristique
de l’étatcritique
analogue
à cellesignalée
parChynoweth
et Schneider pour le xénon[9].
Il faut remarquer
cependant
que les mesures deces auteurs ne sont pas faites dans les mêmes
condi-tions,
ils font varier latempérature
pour un349 sage donné alors que
j’opère
àtempérature
cons-tante en variant la
pression.
Enoutre,
ils utilisent un interféromètreacoustique.
Du
point
de vue desperturbations
dues à l’échauffe-mentproduit
par les ultrasonsmêmes,
l’avantage
de la méthodeoptique
quej’utilise
réside en ce que la mesure s’effectue dans une tranche assez bien déter-minée,de
la colonnefluide,
à une certaine. distancedu
quartz oscillant,
cequi
réduit l’effet de la non= uniformité destempératures provoquée
parl’irra-diation
acoustique;
cette circonstanceparaît
favo-rable dans le cas oùl’absorption
est intense.[1]
NOURY J. - C. R. Acad.Sc., I952, 234, 303-305. [2] LucAs R. et BIQUARD P. - C. R. Acad.
Sc., I932, 194, 2I32.
[3]
NOURY J. - C. R. Acad. Sc., I952, 234, I036-I038. [4] HERGET C. M. - J. Chem. Phys., I940, 8, 537. [5] RICHARD W. T. et REID J. A. - J. Chem.Phys., I934, 2, I93.
[6]
KNESER
H. 0. - Ann.Physik, I931, 11, 777.
[7] WALLMANN M. H. - Ann.
Physik, I934, 21, 67I. [8] NOMOTO T., IKEDA O. et KISHIMOTO T. - J. Chém. Soc.
Japan, I952, 7, II7-II8.
[9]
CHYNOWETH A. G. et SCHNEIDER W. G. 2014 J. Chem.Phys., I952, 20, I777.
Manuscrit reçu le 18 mars 1953.
FORCES
INTERIONIQUES
DANS
LESMÉTAUX
Par A.
HERPIN,
Centre d’Études nucléaires,
Saclay,
Service de Physiquemathématique.
1. Le calcul de
l’énergie potentielle
d’un métalpar la méthode cellulaire
[1]
montre quel’énergie
. des électrons de valence est fonction du volume de la cellule. De
plus, chaque
ion exerce sur ses voisins des forcesd’origine purement électrostatique [forces
de Born(1)]
dont onpeut
tenircompte grâce
à unpotentiel 03A6 (r),
r étant la distance de deux ions. Endéfinitive,
onpeut
écrirel’énergie
totale ducristal sous la forme
V, i étant le volume de l’ion
i,
défini par la méthodecellulaire,
et rij la distance des ions i etj2.
2.
Lorsque
le cristal estdéformé,
chaque
ion estdéplacé
de ul, et son volume dechaque
ion varie deD’où
l’énergie
du cristal déformé :(1) On désigne par force de Born une force dérivant d’un
potentiel
fonction_de
la distance.Eo
est lepotentiel statique
(énergie
decohésion),
El
unpotentiel
linéaire parrapport
auxdéplacer-
ments,
qui
est nul si le cristal eststable
(ce
qui
permet
de calculer leparamètre
duréseau), E2
est lepotentiel élastique, quadratique
parrapport
auxdéformations.
Soit,
d’après
(2)
On
peut
alors regrouper lestermes,
defaçon
à mettre lepotentiel élastique
sous la formeplus
classique :
-Les coefficients
élastiques
microscopiques
C03B2
secomposent
de deuxtermes,
tout d’abord le terme normalBx03B2
correspondant
d’une force deBorn,
et le termeprovenant
des variations de volume. Ce dernier a une forme très différente de celle du terme de Born. Onpeut
en effet l’écrireOn retrouve dans ce cas, comme dans le cas des cris-taux
ioniques [2]
desforces s’exerçant
entre deuxions par
l’intermédiaire d’un troisième ion. Cesforces,
qui
rappellent
les forces desuperéchange
de Kramers[3]
s’introduisent très normalementchaque
fois que nous devons tenircompte
de l’influence des voisins surl’état.
énergétique
des ions. Paranalogie
avecle
cas des cristaux
ioniques,
nous leur donnerons encorele nom de forces de
polarisabilité.
3. Nous avons utilisé notre modèle de forces
interioniques
au calcul duspectre
de vibration de l’aluminium. Nous avonssupposé
que les seules forces de Born s’exercent entreproches
voisins. Ellesdépendaient
alors de deuxparamètres
arbi-traires. Comme le réseau de l’aluminium est
simple
(cubique
facescentrées),
nous n’avionsqu’une
seuleconstante Ai = A. Nous avions ainsi trois
para-jk
mètres. Nous les avons calculés à