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Sur la mesure de la vitesse des ultrasons dans les liquides par des indicateurs radioactifs

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00235049

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235049

Submitted on 1 Jan 1954

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Sur la mesure de la vitesse des ultrasons dans les liquides par des indicateurs radioactifs

Te-Tchao Ouang

To cite this version:

Te-Tchao Ouang. Sur la mesure de la vitesse des ultrasons dans les liquides par des indicateurs radioactifs. J. Phys. Radium, 1954, 15 (10), pp.697-697. �10.1051/jphysrad:019540015010069701�.

�jpa-00235049�

(2)

697 ici rapidement que la formule de biréfringence inosph6-

rique 6tablie par Appleton [3] dans le cas ou 1’absorp-

tion est n6cliseable se d6duit de nos formules

generales en faisant les hypotheses approximatii-es

suivantes :

L’ionosphère bir6frincente (presence d’un champ magn6tique) est assimil6e a un plasma lorentzien.

La fonction de distribution des vitesses 6lectro-

niques est maxwellienne (cas d’un champ 6lectrique

de faible intensité).

30 Le nombre de chocs ’J est tres petit par rapport

a 03 (pulsation de l’onde incidente); la validité de cette hypothèse a fait l’objet par ailleurs d’une discussion plus approfondie ([1] et [2]).

Nous tirons de notre theorie g6n6rale, la formule suivante pour l’indice de refraction complexe :

ou o d6signe l’angle entre la normale a l’onde et le

champ magnetique constant et ou si, SII et Fill s’expriment de la mani6re suivante en fonction des

integrales G que nous avons définies dans [2] :

le troisième membre de (2) repr6sente des

expressions

approch6es du second membre, obtenues a I’aide des

hypotheses ci-dessus.

On vérifie qu’en portant ces resultats dans (1)

. on retrouve, par un calcul facile mais laborieux,

la formule

c’est precisement la ’celebre formule d’Appleton,

sans terme de frottement phenomelogique. Notre

formule g6n6rale (1) permet egalement d’etablir

l’indice de refraction complexe pour le cas ou Fabsorp-

tion est diferente de zero. Pour ce faire on est amen6 A tenir compte des trois int6grales G1, G’2, et G3 qui

traduisent 1’attenuation par les effets de chocs, ce qui revient a supprimer 1’hypothese 30 ci-dessus.

Elles permettent d’obtenir une evaluation exacte de l’affaiblissement ([1] et [2]), donc de l’absorption

et conduisent ainsi a limiter la validite de la gene-

ralisation de la formule d’Appleton obtenue avec

un terme phénoménologique de frottement, qui est

loin de representer les ph6nom6nes observes.

[1] JANCEL R. et KAHAN T., C. R. Acad. Sc., 1953, 236, 788, 1478 et 2045; J. Physique Rad., 1953, 14, 533;

1954, 15, 26.

[2] JANCEL R. et KAHAN T., C. R. Acad. Sc., 1934, 238, 995; J. Physique Rad. (sous presse) et Nuovo Cimento (sous presse).

[3] APPLETON E. V., J. Inst. Elect. Eng., Wireless section, 1932, 7, 257.

SUR LA MESURE DE LA VITESSE DES ULTRASONS DANS LES LIQUIDES PAR DES INDICATEURS

RADIOACTIFS

Par M. OUANG Te-Tchao, École supérieure de Physique et de Chimie,

Laboratoire de M. Lucas.

Nous nous proposons de determiner la vitesse des ultrasons dans les liquides par une nouvelle m6thode bas6e sur la technique des indicateurs radioactifs.

En effet, on sait que certaines matieres actives peuvent

être d6cel6es a I pour 100 pres, meme en quantite tres faible, de l’ordre de io-15 g, par des d6tecteurs appro- pri6s. 11 est donc possible de mettre en suspension

dans le liquide étudié, des particules radioactives en quantite assez faible pour que l’impuret6 du liquide

soit négligeable et que la dispersion des ondes ultra-

sonores due a la presence de ces particules soit aussi

n6gligeable. On crée ainsi dans le liquide des ondes stationnaires, et les nceuds ou se concentrent les

particules radioactives peuvent etre d6tect6s par un compteur, ou par un film photographique.

En pratique, le probl6me consiste a choisir des radioéléments convenables. Il est evident que les

particules utilis6es ne doivent pas etre solubles dant le liquide étudié et que ces radioelements doivent avoir une p6riode convenable, par exemple de l’ordre

de quelques semaines. D’autre part, pour obtenir un

grand contraste entre les nceuds et les ventres, il est preferable d’utiliser des 6metteurs B, ou p et y.

Les radioelements tels que 35S, 32P, 24Na, 131 I, . .

semblent particulièrement indiqu6s.

Pour les essais préliminaires, nous avons utilise une

petite cuve en Al de 5 X 40 x 100 mm3. La base est ferm6e par une feuille mince de mica. Cette cuve est

placée dans un bain de petrole ou le quartz oscille

A la frequence de 710 kHz. Une faible quantite de poudre d’UO3 est mise en suspension dans 1’eau. On a place a l’int6r;leur de la cuve un film directement contre la paroi. Le film a ete retire du liquide en

vibration après 20 mn environ. 11 faut conserver ce

film dans l’obscurit6 pendant 3 jours pour que les

particules radioactives coll6es contre la couche sensible aient le temps de l’impressionner suffisamment.

La mesure de la distance des raies donne la longueur

d’onde qui est de l’ordre de 2 mm. 11 en r6sulte que la vitesse de propagation V est de 1420 m/s environ, ce qui est bien l’ordre de grandeur de la

vitesse dans 1’eau a la temperature ambiante.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019540015010069701

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